đŸđđ Eat's business on the beach đđ·đ§ 2024-4
Bonjour Ă toutes et Ă tous, Eat's Business est une newsletter dans laquelle vous trouverez une revue de presse de quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.Â
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en prioritĂ© cette semaine sont :Â
Les Ăchos, Le gĂ©ant Mars engloutit le propriĂ©taire de Pringles pour 36 milliards de dollars, 14/08/2024 + Le Figaro, Le Figaro, Mars : de Milky Way Ă Pringles, lâappĂ©tit dâogre dâun empire secret, 14/08/2024
Eater, New York Pizza Is an Evolution in Four Acts, 06/08/2024
New York Times, Ask TikTokâs âCucumber Boyâ How to Prepare a Cucumber, 14/08/2024
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Un peu dâautopromo pendant ces vacances dâĂ©tĂ©.
Rapport disponible Ă la vente ici : www.tendancesfood.com
Les Ăchos, Le gĂ©ant Mars engloutit le propriĂ©taire de Pringles pour 36 milliards de dollars, 14/08/2024 + Le Figaro, Le Figaro, Mars : de Milky Way Ă Pringles, lâappĂ©tit dâogre dâun empire secret, 14/08/2024
Le gĂ©ant amĂ©ricain de l'agroalimentaire Mars, connu pour ses barres chocolatĂ©es et ses aliments pour animaux, s'apprĂȘte Ă rĂ©aliser une acquisition historique en rachetant Kellanova pour 35,9 milliards de dollars. Cette opĂ©ration, l'une des plus importantes jamais rĂ©alisĂ©es dans le secteur, permettra Ă Mars d'entrer sur le marchĂ© en pleine croissance des en-cas salĂ©s avec des marques comme Pringles et Cheez-It. Cette acquisition s'inscrit dans la stratĂ©gie de croissance Ă long terme de Mars, entreprise familiale fondĂ©e en 1911 et rĂ©putĂ©e pour sa discrĂ©tion. QuatriĂšme plus grande entreprise privĂ©e aux Ătats-Unis selon Forbes, Mars cultive le secret, notamment sur ses finances et ses performances commerciales. Cette culture du secret est illustrĂ©e par son siĂšge anonyme Ă McLean, en Virginie, souvent comparĂ© au Kremlin.
L'histoire de Mars est marquĂ©e par l'innovation et l'expansion. De Milky Way Ă M&M's, en passant par Uncle Ben's et la nourriture pour animaux, le groupe a su diversifier ses activitĂ©s et connaĂźtre une croissance rapide. En moins de 30 ans, son chiffre d'affaires est passĂ© de 10 Ă plus de 50 milliards de dollars. La famille Mars, deuxiĂšme famille la plus riche des Ătats-Unis avec une fortune estimĂ©e Ă 117 milliards de dollars, privilĂ©gie le rĂ©investissement des bĂ©nĂ©fices dans l'entreprise plutĂŽt que la distribution de dividendes. Cette approche, couplĂ©e Ă l'absence de cotation en bourse, permet au groupe de prendre des dĂ©cisions Ă long terme sans pression des marchĂ©s financiers.
La culture d'entreprise de Mars, basée sur cinq principes (qualité, mutualité, responsabilité, efficacité, liberté), met l'accent sur la confiance, la bienveillance et le respect mutuel. Les employés sont considérés comme des "associés" et sont encouragés à contribuer à l'amélioration continue de l'entreprise. Malgré sa discrétion, Mars s'engage dans des initiatives de développement durable, avec un investissement d'un milliard de dollars dans un programme aligné sur les objectifs de l'ONU et de l'Accord de Paris sur le climat.
L'acquisition de Kellanova, qui devrait ĂȘtre finalisĂ©e au premier semestre 2025, marque une nouvelle Ă©tape dans l'expansion de Mars. Elle pourrait dĂ©clencher un mouvement de consolidation dans le secteur agroalimentaire, tout en renforçant la position de Mars comme acteur majeur de l'industrie.
Les Ăchos, Mars : l'histoire d'un gĂ©ant amĂ©ricain ultra-secret, 14/08/2024
Malgré sa taille impressionnante (un chiffre d'affaires de 50 milliards de dollars en 2023, soit plus que Coca-Cola) Mars reste une entreprise familiale discrÚte. Son histoire remonte à 1911, lorsque Frank Mars commença à fabriquer des chocolats dans sa cuisine. C'est cependant son fils, Forrest, qui propulsa l'entreprise vers le succÚs avec la création de la Milky Way en 1923, suivie des célÚbres M&M's en 1941.
Au fil des décennies, Mars s'est diversifié, investissant notamment dans les chewing-gums et la nourriture pour animaux. Cette derniÚre activité s'est révélée particuliÚrement lucrative, Mars partageant aujourd'hui 80% du marché avec Nestlé. Le groupe s'est également lancé dans le secteur des cliniques vétérinaires, possédant prÚs de 3 000 établissements dans le monde.
Malgré son envergure, Mars cultive une culture du secret. Non cotée en bourse, l'entreprise privilégie son indépendance financiÚre, lui permettant de penser à long terme plutÎt qu'en fonction des résultats trimestriels. Comme mentionné plus haut, cette discrétion s'étend jusqu'à son siÚge social, situé dans une banlieue de Washington, dépourvu de toute signalisation. La famille Mars a longtemps évité les projecteurs. Cependant, les récentes acquisitions du groupe commencent à attirer l'attention médiatique. En 2018, l'ancien président Stephen Badger reconnaissait que les temps avaient changé et que les consommateurs désiraient en savoir plus sur les marques qu'ils achÚtent.
L'acquisition potentielle de Kellanova, si elle se concrĂ©tise, marquerait un nouveau tournant pour Mars. En plus de renforcer sa position dans le secteur du snacking avec l'ajout de marques populaires comme Pringles et Cheez-It, elle pourrait aussi signaler un changement dans la stratĂ©gie de communication de Mars, l'exposant davantage au regard du public et des mĂ©dias. Alors que le groupe s'apprĂȘte Ă franchir une nouvelle Ă©tape de son dĂ©veloppement, il sera intĂ©ressant d'observer comment il conciliera sa culture traditionnelle de discrĂ©tion avec les exigences de transparence du marchĂ© moderne.
Les Ăchos, Saison d'enfer pour le blĂ©, pire rĂ©colte des 40 derniĂšres annĂ©es, 09/08/2024
Lâarticle dresse un bilan catastrophique de la rĂ©colte de blĂ© en France pour l'annĂ©e 2024, la qualifiant de "pire rĂ©colte des 40 derniĂšres annĂ©es". Les chiffres sont sans appel : la production est estimĂ©e Ă 26,3 millions de tonnes, soit une baisse de 23,9% par rapport Ă la moyenne des cinq derniĂšres annĂ©es. Pour trouver un niveau aussi bas, il faut remonter Ă 1987. Certaines estimations sont encore plus pessimistes, prĂ©voyant jusqu'Ă 27% de baisse.
Les causes de cette dĂ©bĂącle sont multiples : pluies diluviennes, manque d'ensoleillement, prolifĂ©ration de mauvaises herbes et de maladies. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables ont empĂȘchĂ© l'utilisation efficace des produits phytosanitaires, aggravant la situation. Le blĂ© n'est dâailleurs pas la seule culture touchĂ©e. L'orge, l'escourgeon et les olĂ©agineux accusent Ă©galement des baisses importantes. Seul le colza semble avoir limitĂ© les dĂ©gĂąts, mais avec des rendements en chute libre.
Les conséquences économiques sont sévÚres pour les agriculteurs, avec des pertes pouvant dépasser six chiffres dans certaines exploitations. La qualité du blé est également affectée, compliquant les exportations. Sur le plan international, malgré des récoltes abondantes dans d'autres pays exportateurs, les prix du blé sont au plus bas depuis quatre ans. La France verra ses exportations fortement réduites, passant de 16 millions de tonnes l'an dernier à environ 11 millions cette année. L'article souligne que cette situation met en lumiÚre la vulnérabilité de l'agriculture face au changement climatique et pose des défis majeurs pour l'avenir du secteur céréalier français.
Le Figaro, Mauvaises récoltes de blé : la baguette de pain va-t-elle bientÎt coûter plus cher ?, 08/08/2024
Lâarticle sâinterroge sur l'impact potentiel de la mauvaise rĂ©colte de blĂ© 2024 sur le prix de la baguette en France.
L'expert Thierry Pouch minimise le risque d'une hausse significative. Il explique que le coût du blé ne représente qu'une petite partie du prix final du pain.
Le marchĂ© international du blĂ© est actuellement Ă la baisse, en raison d'une forte concurrence et de bonnes rĂ©coltes dans d'autres pays exportateurs comme les Ătats-Unis et la Russie.
L'article conclut en évoquant la nécessité probable d'aides publiques pour soutenir les agriculteurs face à cette situation difficile. Le ministÚre de l'Agriculture doit publier prochainement des estimations plus détaillées sur la production céréaliÚre française.
Libération, Avec les agriculteurs qui produisent leurs propres glaces : «Je veux faire un produit dont je sois fier», 07/08/2024
De plus en plus d'agriculteurs français se lancent dans la production de glaces artisanales à la ferme. Cette tendance, apparue vers 2009, permet aux éleveurs laitiers et producteurs de fruits de valoriser autrement leur production tout en diversifiant leurs revenus.
La fabrication de glaces prĂ©sente plusieurs avantages pour les agriculteurs : une recette relativement simple, un stockage aisĂ©, et un rendement intĂ©ressant puisqu'un litre de lait permet d'obtenir plus d'un litre de glace. De nombreux acteurs accompagnent cette nouvelle filiĂšre, des chambres d'agriculture aux vendeurs de matĂ©riel, en passant par des rĂ©seaux proposant des concepts clĂ©s en main. Bien que le phĂ©nomĂšne soit difficile Ă quantifier prĂ©cisĂ©ment, la plateforme âFrais et localâ recense une cinquantaine de producteurs, principalement dans le quart nord-ouest de la France et les zones touristiques. Les agriculteurs proposent une grande variĂ©tĂ© de saveurs, des classiques aux plus originales, en valorisant souvent les produits locaux. Cette diversification permet d'augmenter l'emploi sur les exploitations. Ă La BouĂ«xiĂšre, en Ille-et-Vilaine, la ferme de la Grande Fontaine est ainsi passĂ©e de 1,5 Ă 3,5 Ă©quivalents temps plein depuis le lancement de son atelier glaces en 2014.
Cependant, la production de glaces artisanales n'est pas sans défis. Elle nécessite un investissement conséquent en matériel et demande beaucoup de travail, notamment en été lorsque les pics d'activité agricole et glaciÚre coïncident. De plus, l'utilisation de matiÚres premiÚres de qualité impacte les coûts de production et donc les prix de vente. Malgré ces difficultés, les agriculteurs-glaciers soulignent l'aspect gratifiant de cette activité. La vente directe, notamment lors d'événements locaux ou dans des zones touristiques, leur permet d'avoir un retour immédiat sur la qualité de leurs produits et de sensibiliser le grand public à l'agriculture biologique.
Si le contexte économique actuel, marqué par l'inflation et la hausse des coûts de production, freine quelque peu l'engouement pour cette diversification, le potentiel des zones touristiques continue d'attirer de nouveaux producteurs. La glace à la ferme s'impose ainsi comme un nouveau débouché prometteur pour l'agriculture française, alliant valorisation des produits locaux et plaisir gustatif.
Les Ăchos, Dans la grande distribution, le prix est redevenu le nerf de la guerre, 08/08/2024 Â
La grande distribution française connaßt un retour en force de la guerre des prix, mettant fin à une période de relative accalmie instaurée par les lois Egalim. Cette nouvelle dynamique, provoquée par l'inflation post-invasion de l'Ukraine, redessine le paysage concurrentiel du secteur.
Les lois Egalim, entrées en vigueur en 2018 et renforcées en 2021, visaient à protéger les agriculteurs et les producteurs en interdisant la vente à perte et en rendant non négociables les tarifs des matiÚres premiÚres agricoles. Elles avaient réussi à enrayer une décennie de déflation dans le secteur alimentaire. Cependant, la guerre en Ukraine a engendré une hyperinflation, faisant grimper les prix alimentaires de plus de 20% en deux ans. Face à cette situation, les enseignes de la grande distribution ont relancé la concurrence sur les prix pour répondre aux attentes des consommateurs.
Cette tendance se manifeste de diverses maniÚres. Carrefour, par exemple, promet des baisses de prix d'au moins 15% dans les anciens magasins Casino qu'il reprend. Le groupe lance également Atacadao, un concept de cash-and-carry aux prix planchers. Auchan, de son cÎté, annonce vouloir "répondre à la premiÚre attente des clients, le prix". La reconfiguration du marché s'accélÚre : Carrefour a racheté Cora, Intermarché a repris 300 magasins Casino, et Auchan en a acquis une centaine. Ces mouvements visent tous à gagner en puissance d'achat pour négocier des conditions plus avantageuses avec les fournisseurs et ainsi proposer des prix plus bas.
Dans ce contexte, E.Leclerc, fidĂšle Ă son positionnement discount, a vu sa part de marchĂ© grimper jusqu'Ă 24%. Les alliances se multiplient Ă©galement, comme celle entre Auchan et IntermarchĂ© pour les achats. Si l'inflation alimentaire recule depuis dĂ©but 2024, les prix restent Ă©levĂ©s et les professionnels s'accordent Ă dire qu'un retour au niveau d'avant-crise est improbable. Cette situation impacte les volumes de vente et intensifie la concurrence entre enseignes. Ce phĂ©nomĂšne de retour au prix comme argument principal de vente s'observe dans d'autres secteurs du commerce, Ă l'exception du luxe. Dans l'habillement, par exemple, un vĂȘtement sur deux se vend dĂ©sormais en promotion ou en soldes. Dans l'alimentaire, la tendance Ă la montĂ©e en gamme vers le bio et le local marque le pas. Les distributeurs, qui avaient espĂ©rĂ© se diffĂ©rencier par leur offre et de nouvelles gammes de produits, se voient contraints de replacer le prix au cĆur de leurs stratĂ©gies.
The Guardian, The rise of âento-veganismâ: how eating crickets could help save the world, 07/08/2024
Lâarticle explore l'Ă©mergence de "l'ento-vĂ©ganisme" et le potentiel des insectes comestibles comme solution durable Ă nos besoins alimentaires. L'auteur dĂ©bute par une expĂ©rience culinaire au restaurant londonien Yum Bug, spĂ©cialisĂ© dans la transformation de grillons en substituts de viande. Les fondateurs, Aaron Thomas et Leo Taylor, expliquent que leur produit ressemble au bĆuf ou Ă l'agneau, tout en offrant un bilan carbone nettement infĂ©rieur.
L'article souligne que malgré les prédictions optimistes sur l'adoption des insectes comestibles, le marché peine encore à décoller. Yum Bug tente de surmonter la résistance du public en proposant des alternatives à la viande plutÎt que des insectes entiers.
Lâarticle aborde Ă©galement les dĂ©fis de l'approvisionnement et de la production Ă grande Ă©chelle. Contrairement aux idĂ©es reçues, l'Ă©levage local d'insectes n'est pas toujours le plus durable, les grandes exploitations Ă l'Ă©tranger pouvant avoir une empreinte carbone moins Ă©levĂ©e. Il Ă©voque aussi les obstacles rĂ©glementaires, notamment au Royaume-Uni post-Brexit, qui freinent le dĂ©veloppement de l'industrie. MalgrĂ© cela, des entrepreneurs comme Adam Banks de Bugvita continuent Ă innover dans le domaine des snacks Ă base d'insectes.
Enfin, lâarticle aborde les considĂ©rations Ă©thiques, notant l'Ă©mergence de "l'ento-vĂ©ganisme" comme compromis entre le vĂ©ganisme strict et la consommation d'insectes. Il conclut en soulignant que, malgrĂ© son potentiel, l'industrie des insectes comestibles doit encore surmonter des obstacles culturels et logistiques importants pour s'imposer dans l'alimentation grand public.
Modern Farmer, On the Ground With Apps Preventing Food Waste, 05/08/2024
Entre 30% et 40% de la nourriture finit gaspillĂ©e aux Ătats-Unis. Une nouvelle gĂ©nĂ©ration d'applications mobiles s'attaque Ă ce problĂšme croissant. Ces solutions technologiques visent Ă redistribuer les excĂ©dents alimentaires et Ă rĂ©duire les dĂ©chets, tout en sensibilisant le public Ă l'importance de la lutte contre le gaspillage.
Too Good To Go, que lâon connaĂźt bien chez nous, est prĂ©sente dans 30 villes amĂ©ricaines et dans toutes les provinces canadiennes. LancĂ©e au Danemark en 2016, l'application revendique aujourd'hui 90 millions d'utilisateurs dans le monde. Aux Ătats-Unis, elle aurait permis aux consommateurs d'Ă©conomiser 127 millions de dollars et aux entreprises de gagner 41 millions de dollars sur des aliments qui auraient autrement Ă©tĂ© jetĂ©s.
Food Rescue US, créée en 2011 dans le Connecticut, adopte une approche diffĂ©rente. L'application met en relation entreprises donatrices, organisations caritatives et bĂ©nĂ©voles pour organiser la collecte et la livraison de nourriture excĂ©dentaire. Depuis sa crĂ©ation, l'organisation s'est Ă©tendue Ă 23 Ătats, a fourni 152 millions de repas aux personnes dans le besoin et a empĂȘchĂ© 183 millions de livres de nourriture de finir Ă la dĂ©charge.
Misfits Market, quant Ă elle, s'attaque au gaspillage alimentaire Ă la source. L'entreprise achĂšte des fruits et lĂ©gumes "imparfaits" rejetĂ©s par les dĂ©taillants traditionnels et les propose aux consommateurs sous forme de paniers livrĂ©s Ă domicile. Les abonnĂ©s peuvent espĂ©rer rĂ©aliser jusqu'Ă 30% d'Ă©conomies par rapport aux prix des supermarchĂ©s. En 2023, Misfits a Ă©vitĂ© le gaspillage de plus de 12 000 tonnes de nourriture aux Ătats-Unis.
Ces applications ne se contentent pas de réduire le gaspillage alimentaire ; elles sensibilisent également les utilisateurs à l'impact environnemental de leurs choix. Too Good To Go, par exemple, indique à chaque utilisateur la quantité de CO2 qu'il a évité d'émettre grùce à ses achats. Bien que ces initiatives soient prometteuses, les experts soulignent qu'un changement durable des mentalités prendra du temps. Néanmoins, ces applications constituent un pas important vers une gestion plus responsable de nos ressources alimentaires. Elles offrent une solution concrÚte à un problÚme complexe, tout en créant une communauté engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Food and Wine, Sitcoms Led Me to Believe I'd Be Eating a Lot of Takeout Pizza When I Grew Up, 09/08/2024
Lâarticle explore l'influence des sitcoms des annĂ©es 90 et 2000 sur la perception de l'Ăąge adulte, en se concentrant sur un Ă©lĂ©ment rĂ©current : la pizza Ă emporter. L'auteure raconte comment des sĂ©ries comme "Friends" et "Seinfeld" ont façonnĂ© son imaginaire, associant la pizza livrĂ©e Ă domicile Ă un symbole de maturitĂ© et d'indĂ©pendance. Elle dĂ©crit avec humour comment ces sĂ©ries prĂ©sentaient la pizza de maniĂšre idĂ©alisĂ©e, loin des rĂ©alitĂ©s moins glamour qu'elle connaissait adolescente.
Elle explique que cette reprĂ©sentation de la pizza incarnait pour elle la promesse d'une vie adulte excitante, remplie d'amitiĂ©s profondes et de moments de convivialitĂ© spontanĂ©s. Elle avoue avoir longtemps cru que ce dĂ©sir ardent pour la pizza Ă l'Ă©cran s'estomperait une fois devenue adulte. Cependant, elle rĂ©vĂšle que mĂȘme aprĂšs avoir atteint l'Ăąge adulte et vĂ©cu Ă New York, scĂšne de tant de sĂ©ries, son envie irrĂ©pressible de pizza persiste chaque fois qu'elle en voit Ă l'Ă©cran. Elle analyse ce phĂ©nomĂšne, suggĂ©rant que la pizza reprĂ©sente le confort dans l'Ă©chec et la cĂ©lĂ©bration du quotidien.
Fitzgerald établit un parallÚle entre la banalité des personnages de séries et la nature ordinaire de la plupart des gens, soulignant que l'amitié transforme le banal en exceptionnel. Elle conclut que la vraie valeur de l'ùge adulte réside dans ces moments simples et accessibles, comme partager une pizza, plutÎt que dans de grands accomplissements.
Eater, New York Pizza Is an Evolution in Four Acts, 06/08/2024
La pizza new-yorkaise, jadis simple repas ouvrier, est devenue un mets apprĂ©ciĂ© par toutes les classes sociales, reflĂ©tant l'Ă©volution de la ville elle-mĂȘme. Cette diversitĂ© de styles et d'approches fait de New York la ville la plus dynamique au monde en matiĂšre de pizza, oĂč tradition et innovation coexistent harmonieusement. La ville a vu son emblĂ©matique mets Ă©voluer en quatre grandes Ă©tapes au cours du dernier siĂšcle, reflĂ©tant l'histoire de la ville et les avancĂ©es technologiques.
La premiÚre étape a lieu au début des années 1900 avec la pizza cuite au four à charbon, popularisée par Lombardi's. Caractérisée par une croûte sÚche et tachetée, elle établit les bases du style new-yorkais. Des établissements comme John's of Bleecker Street perpétuent encore cette tradition.
La deuxiÚme phase survient dans les années 1940 avec l'invention du four à gaz Bakers Pride. Cette innovation permet l'essor de la vente à la part, rendant la pizza plus accessible et portable. Joe's Pizza, ouvert en 1975, incarne parfaitement ce style : une part grande, souple et huileuse.
Les années 1990-2000 marquent la troisiÚme étape avec l'arrivée des pizzas napolitaines cuites au feu de bois. Des pionniers comme Anthony Mangieri et son Una Pizza Napoletana introduisent des ingrédients de qualité supérieure et une approche plus gastronomique. Roberta's, ouvert en 2008 à Bushwick, révolutionne le concept en faisant de la pizza un véritable style de vie, mélangeant tradition et innovation.
Enfin, l'Úre actuelle, qualifiée de "new wave", voit une diversification sans précédent des styles et des ingrédients. Influencée par le mouvement boulanger, cette nouvelle vague met l'accent sur la qualité de la pùte, avec des établissements comme L'Industrie et Scarr's qui utilisent des farines fraßchement moulues. On observe également une fusion des cultures culinaires et une attention accrue portée aux ingrédients.
Cette évolution a non seulement transformé le paysage gastronomique new-yorkais, mais a aussi influencé les pizzerias traditionnelles qui diversifient leurs offres pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Malgré ces changements, la nostalgie joue toujours un rÎle important. Des pizzaiolos comme Chris Hansell de Chrissy's Pizza s'inspirent des saveurs de leur enfance tout en les modernisant avec des ingrédients de qualité supérieure.
Fast Company, RenĂ© Redzepi talks life after Noma and his new show, âOmnivoreâ, 10/08/2024
Le célÚbre chef René Redzepi discute de sa vie aprÚs la fermeture de Noma et de son nouveau projet télévisuel, "Omnivore", dans un article de Fast Company. Son restaurant Noma à Copenhague a maintes fois été classé parmi les meilleurs au monde. Le chef a annoncé sa fermeture pour fin 2024.
Il se tourne maintenant vers de nouveaux horizons, notamment une série télévisée sur Apple TV+ et une ligne de produits de consommation. "Omnivore", décrit comme un mélange entre "Parts Unknown" d'Anthony Bourdain et "Planet Earth", explore l'histoire, la culture et l'impact environnemental d'ingrédients courants à travers 16 pays. Redzepi, inspiré par David Attenborough, se positionne comme un guide plutÎt qu'un protagoniste principal. Le chef explique que la fermeture de Noma est motivée par un besoin de croissance et de durabilité, tant pour l'équipe que pour la créativité. Le futur de Noma, baptisé "Noma 3.0", impliquera des pop-ups internationaux et la vente de produits dérivés plus accessibles.
Redzepi aborde également les défis de la restauration gastronomique durable et rentable, espérant que son nouveau modÚle d'affaires permettra une plus grande résilience financiÚre et créative. L'interview touche aussi à la culture foodie moderne, avec Redzepi partageant ses réflexions sur la tendance des clients à filmer leurs expériences culinaires et sur la représentation de la cuisine dans les médias.
Financial Times, Chinaâs milk producers target adults as population ages, 12/08/2024
Face à la baisse du taux de natalité et au vieillissement rapide de la population en Chine, les producteurs laitiers opÚrent un changement stratégique majeur en ciblant désormais les adultes et les personnes ùgées plutÎt que les bébés. La société néo-zélandaise A2 Milk Company a récemment lancé de nouveaux produits de lait en poudre destinés à la "population adulte et vieillissante" chinoise. Cette initiative s'inscrit dans une tendance plus large, avec des géants comme Danone, Abbott, Fonterra, Nestlé, ainsi que des marques locales telles que Yili et Feihe, qui proposent déjà des produits similaires.
Conor O'Sullivan, responsable Chine pour Bord Bia, l'organisme irlandais de promotion des produits alimentaires, souligne l'attention croissante portée à la nutrition des seniors et des sportifs. Cette diversification répond à la nécessité de trouver de nouveaux relais de croissance dans un contexte de suroffre et de faible demande dans de nombreux segments de l'industrie alimentaire chinoise. Les chiffres sont éloquents : le taux de natalité en Chine a atteint un plus bas historique de 6,4 naissances pour 1 000 habitants en 2023. Rabobank prévoit une croissance annuelle de 2,4 % de la demande en produits laitiers en Chine jusqu'en 2032, mais anticipe une croissance négative pour le lait infantile dans les années à venir.
Ce virage stratégique intervient dans un contexte de concurrence accrue sur le marché chinois du lait. Autrefois dominé par les marques étrangÚres, le secteur voit désormais les producteurs locaux gagner en parts de marché, soutenus par une volonté gouvernementale d'améliorer l'autosuffisance et le contrÎle réglementaire, notamment dans le domaine sensible du lait infantile. La saturation du marché a poussé certaines entreprises étrangÚres à se retirer ou à se réorienter. Abbott a ainsi fermé son activité de lait infantile en Chine fin 2022 pour se concentrer sur les produits pour adultes, tandis que Nestlé a fermé une usine en Irlande l'année derniÚre, en partie en raison des pressions sur le marché chinois.
Les nouveaux produits pour adultes et personnes ĂągĂ©es mettent l'accent sur des bĂ©nĂ©fices spĂ©cifiques tels que le soutien du systĂšme immunitaire, la santĂ© osseuse, articulaire et musculaire. Certaines marques, comme Feihe, proposent mĂȘme des formules Ă faible index glycĂ©mique pour rĂ©pondre aux besoins particuliers des personnes ĂągĂ©es. Cette Ă©volution du marchĂ© laitier reflĂšte les changements dĂ©mographiques profonds que connaĂźt la Chine, avec des implications majeures pour l'Ă©conomie et les marchĂ©s de consommation du pays.
Forbes, Walmart, Amazon In High-Tech Food Fight, 12/08/2024
Aux Etats-Unis, Walmart et Amazon intensifient leur rivalité technologique en lançant des assistants d'achat numériques propulsés par l'intelligence artificielle. Cette nouvelle étape dans leur compétition vise à améliorer l'expérience client et à stimuler les ventes. Amazon a ainsi récemment introduit Rufus, un assistant virtuel doté d'IA, tandis que Walmart a dévoilé son propre outil similaire. Ces innovations s'inscrivent dans une stratégie plus large d'intégration technologique, incluant l'automatisation de la chaßne d'approvisionnement et le développement de solutions pour accroßtre la commodité et réduire les coûts. Cette course à l'innovation porte ses fruits : Amazon a enregistré une croissance de 10% de ses ventes au deuxiÚme trimestre 2024, atteignant 148,67 milliards de dollars, tandis que Walmart a vu ses ventes du premier trimestre augmenter de 6% pour atteindre 161,5 milliards de dollars.
L'IA est au cĆur de cette rĂ©volution du commerce de dĂ©tail. Les assistants virtuels utilisent les donnĂ©es des consommateurs pour recommander des produits et augmenter les ventes. Walmart met en avant sa capacitĂ© Ă comprendre les besoins des clients "Ă un niveau encore plus profond" grĂące Ă l'IA, tandis que Rufus d'Amazon a contribuĂ© au succĂšs record du dernier Prime Day. En magasin, les deux gĂ©ants continuent d'innover. Amazon a remplacĂ© sa technologie "Just Walk Out" par le systĂšme Dash Cart dans ses Ă©piceries Amazon Fresh, permettant aux clients de scanner et payer leurs achats via leur tĂ©lĂ©phone. Walmart, quant Ă lui, poursuit la rĂ©novation de ses magasins et explore de nouveaux formats.
La livraison rapide reste un enjeu majeur. Walmart a rĂ©cemment lancĂ© un service de livraison matinale, disponible dĂšs 7h00 et en 30 minutes dans certains cas. Amazon maintient son avantage avec la livraison gratuite pour les membres Prime. Les deux groupes investissent Ă©galement massivement dans la logistique. Les deux groupes dĂ©veloppent Ă©galement leurs marques propres pour offrir des options plus abordables face Ă l'inflation. Walmart a lancĂ© bettergoods, sa plus grande gamme alimentaire en MDD depuis 20 ans, tandis que Whole Foods (qui est la propriĂ©tĂ© dâAmazon) Ă©tend sa gamme 365.
Cette intensification de la concurrence entre Walmart et Amazon, axée sur la technologie et l'innovation, redéfinit le paysage du commerce de détail, offrant aux consommateurs des expériences d'achat toujours plus personnalisées et efficaces.
Washington Post, Blue crab invasion upends Italyâs culinary traditions and ecology, 12/08/2024
L'invasion du crabe bleu atlantique bouleverse l'Ă©cologie et les traditions culinaires italiennes. ArrivĂ© clandestinement dans les eaux de ballast des navires, ce crustacĂ© a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© pour la premiĂšre fois en 2012 dans le delta de l'Ăbre en Espagne. FavorisĂ©e par le changement climatique, sa prolifĂ©ration est devenue incontrĂŽlable, notamment dans la lagune de Venise oĂč il ne rencontre aucun prĂ©dateur naturel. Les consĂ©quences sont dramatiques pour l'Ă©cosystĂšme marin et l'Ă©conomie locale. Le crabe bleu dĂ©cime en effet les populations de palourdes, moules et huĂźtres, menaçant la survie des petits pĂȘcheurs. Face Ă cette situation, le gouvernement italien a dĂ©bloquĂ© 2,9 millions d'euros pour protĂ©ger les pĂȘcheries locales.
Cette invasion remet également en question les traditions culinaires de la région. Les chefs vénitiens, habitués à travailler avec des crabes locaux comme le granseola ou le moeche, doivent s'adapter. Certains, comme Denis Begiqi du Ristorante Adriatica, voient dans le crabe bleu une opportunité de créer de nouvelles recettes tout en contribuant à la préservation de l'écosystÚme lagunaire. D'autres chefs de la région, tels que Giorgio Schifferegger du JW Marriott Venice Resort & Spa ou Chiara Pavan du restaurant étoilé Venissa, intÚgrent également le crabe bleu à leurs menus. Ils soulignent sa polyvalence et son prix abordable, tout en notant que sa saveur s'est améliorée au fil du temps grùce à son adaptation à l'environnement méditerranéen.
Cependant, l'avenir reste incertain. Si le crabe bleu devient aussi populaire en Vénétie que sur la cÎte atlantique américaine, ses prix pourraient augmenter significativement. De plus, son impact sur les autres fruits de mer se fait déjà sentir, avec une hausse notable du prix des palourdes. Face à cette situation, les jeunes chefs italiens se voient investis d'une mission : créer de nouvelles recettes accessibles à tous, intégrant le crabe bleu à la cuisine traditionnelle vénitienne. Un défi de taille, alors que l'invasion de ce crustacé ne montre aucun signe de ralentissement et continue de transformer le paysage culinaire et écologique de la région.
New York Times, Ask TikTokâs âCucumber Boyâ How to Prepare a Cucumber, 14/08/2024
Un phénomÚne inattendu secoue actuellement les réseaux sociaux : Logan Moffitt, surnommé "Cucumber Boy", est devenu une véritable star sur TikTok grùce à ses vidéos mettant en scÚne le concombre. Ce jeune créateur de contenu de 23 ans, basé à Ottawa, a conquis des millions d'internautes avec ses recettes inventives autour de ce légume d'été.
Tout a commencĂ© dĂ©but juillet, lorsquâil a partagĂ© une vidĂ©o de sa salade de concombre. Depuis, il a publiĂ© des dizaines de variations sur ce thĂšme, accumulant jusqu'Ă 27 millions de vues pour une seule vidĂ©o. Son secret ? Transformer un ingrĂ©dient abordable en une multitude de combinaisons savoureuses, encourageant ainsi ses followers Ă expĂ©rimenter dans leur cuisine. Sa mĂ©thode est simple mais efficace : il tranche un concombre entier Ă la mandoline, le place dans un rĂ©cipient en plastique avec divers assaisonnements, secoue vigoureusement, et dĂ©guste Ă l'aide de baguettes. Ses crĂ©ations vont de la salade façon jalapeño popper Ă celle au saumon fumĂ© et assaisonnement pour bagel.
Ce succĂšs viral s'explique en partie par la saisonnalitĂ© du concombre dans l'hĂ©misphĂšre nord, mais aussi par un changement de perception. Amanda Brennan, consultante en tendances, souligne que le concombre, autrefois associĂ© aux rĂ©gimes restrictifs, est maintenant prĂ©sentĂ© comme un aliment Ă savourer. Elle compare le concept de Moffitt Ă un mĂšme : un modĂšle de base (le concombre) qui peut ĂȘtre dĂ©clinĂ© Ă l'infini.
L'engouement est tel que certains fans, comme Ryan Foster en Irlande du Nord, mangent dĂ©sormais un concombre entier chaque jour. Cette tendance se reflĂšte dans les ventes : FreshDirect, un Ă©picier en ligne new-yorkais, a enregistrĂ© une augmentation de 172% des ventes de concombres bio en juillet par rapport Ă l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Moffitt, qui s'inspire de chefs comme Jamie Oliver et Maangchi, consomme actuellement deux Ă trois concombres par jour pour alimenter sa chaĂźne. Il prĂ©voit dĂ©jĂ sa prochaine crĂ©ation : une salade inspirĂ©e du cocktail Bloody Mary. Reste Ă savoir si cette tendance perdurera au-delĂ de la saison des concombres. En attendant, Moffitt continue de captiver son audience avec ses crĂ©ations rafraĂźchissantes, parfaitement adaptĂ©es aux vagues de chaleur que connaissent actuellement l'AmĂ©rique du Nord et le Royaume-Uni. On attend dĂ©sormais lâarrivĂ©e de lâinfluenceur ou lâinfluenceuse âcourgetteâ.
Les institutions du monde entier appellent à des actions conjointes de multiples acteurs dans le cadre de partenariats afin d'accélérer la transition vers des systÚmes alimentaires durables et d'atteindre la sécurité alimentaire pour tous, à tout moment. Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre les processus de co-création.
Dans ce papier de recherche, 52 exemples de systÚmes alimentaires européens ont été analysés avec une méthodologie basée sur la structure du jeu pour standardiser la collecte des données et extraire des conclusions génériques et spécifiques à chaque cas. Les éléments constitutifs du jeu correspondent aux éléments clés des processus de co-création, tels que la définition d'objectifs mutuellement acceptés, l'engagement dans des types d'activités et l'utilisation efficace des ressources, des conditions limites, des calendriers et des échelles d'opérations.
Les rĂ©sultats indiquent que diffĂ©rents types de partenariats inclusifs Ă©mergent, dans lesquels des acteurs privĂ©s particuliĂšrement innovants, y compris des petits exploitants, et des acteurs universitaires cocrĂ©ent de la valeur, contribuant tous Ă la durabilitĂ©. Les acteurs publics et de la sociĂ©tĂ© civile se rĂ©vĂšlent ĂȘtre d'importants initiateurs, facilitateurs et organisateurs d'Ă©chelles d'interaction, ce qui permet de gĂ©nĂ©rer des effets boule de neige. Les conclusions conduisent Ă un concept adaptĂ© pour la cocrĂ©ation de partenariats dans les systĂšmes alimentaires et Ă des recommandations pour le partenariat europĂ©en sur les systĂšmes alimentaires durables.
Une analyse intĂ©ressante du fondateur de Mapstr sur lâutilisation des IA gĂ©nĂ©ratives pour la suggestion de restaurants
LâĂ©tĂ© câest aussi la saison des records. A vous de jouer pour le battre ;)
Câest tout pour aujourdâhui.
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A dans 2 semaines!
O. Frey