🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2024-24
Bonjour à toutes et à tous, Eat's Business est une newsletter dans laquelle vous trouverez une revue de presse de quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Libération, Surnommé «nouveau quinoa», le fonio devient une graine de star, 30/08/2024
Le Monde, Les vignerons face à une vendange touchée par les aléas climatiques, 06/09/2024
New York Times, From Taco Style to Vegetarian, Here are 11 Burger Variations, 29/08/2024
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Un peu d’autopromo en cette rentrée
Rapport disponible à la vente ici : www.tendancesfood.com
L’Usine Nouvelle, Bonduelle se déleste de quatre de ses huit sites dédiés aux salades en Europe, 29/08/2024
Bonduelle a annoncé fin août une restructuration majeure de son activité salades en sachet en Europe. Cette décision stratégique concerne la cession de quatre de ses huit sites de production dédiés au frais sur le continent, touchant spécifiquement ses opérations en France et en Allemagne. La restructuration affecte entre 15 et 20% du chiffre d'affaires mondial de Bonduelle dans le segment des salades en sachet. L'entreprise justifie ce choix par la concurrence accrue des marques de distributeurs et les difficultés rencontrées dans le secteur bio, exacerbées par l'inflation récente.
En France, Bonduelle est en négociations exclusives avec LSDH, propriétaire de la marque Les Crudettes, pour la reprise du site de Genas, près de Lyon. Emmanuel Vasseneix, PDG de LSDH, voit dans cette acquisition une opportunité de consolider sa position sur le marché et d'optimiser sa logistique, soulignant la complémentarité entre les salades et ses autres produits comme les jus de fruits et le lait. Parallèlement, Bonduelle envisage la fermeture de son site de Saint-Mihiel dans la Meuse, impactant 159 emplois. Au total, plus de 200 postes devraient être supprimés en France. En Allemagne, deux sites sont également concernés par le projet de cession, avec des discussions en cours avec l'américain Taylor Farms, leader du secteur frais outre-Atlantique.
Cette restructuration s'inscrit dans un contexte de surcapacité industrielle et de nécessité d'atteindre une taille critique pour rester compétitif. LSDH, qui devra obtenir l'aval de l'autorité de la concurrence, exprime sa confiance dans la capacité de relance rapide de l'activité salades en sachet, malgré les difficultés actuelles. La marque Bonduelle continuera d'être présente sur les emballages au rayon salades, LSDH reprenant à la fois l'activité marque nationale et marque de distributeur. Cette réorganisation majeure soulève des inquiétudes chez les syndicats, notamment concernant l'avenir du site de Saint-Mihiel, pour lequel les perspectives de reprise semblent limitées selon les premières discussions avec les salariés.
L'opération marque en tout cas un tournant significatif pour Bonduelle, qui cherche à adapter sa stratégie face aux défis du marché des légumes frais en Europe, tout en préservant sa position de leader dans le secteur.
Les Échos, Barilla se lance sur le marché du goûter en France, 30/08/2024
Barilla, connu principalement pour ses pâtes, s'attaque désormais au marché du goûter en France. Avec sa marque française Harrys, rachetée en 2007, le groupe vient de lancer trois nouveaux gâteaux moelleux fourrés - Chocalin, Tendrissime et Choco Mousse - dans l'espoir de diversifier son activité au-delà des pâtes et sauces, qui représentent actuellement 60% de son chiffre d'affaires.
En Italie, ces produits phares de sa marque Mulino Bianco font déjà figure de véritables stars, notamment le Chocalin qui est toujours dans le top 10 des gâteaux préférés des Italiens 40 ans après son lancement. Pour choisir les références à lancer en France, la filiale locale n'a pas lésiné sur les tests, faisant déguster 20 produits à 1 200 consommateurs avant de retenir les trois valeurs sûres, "avec du chocolat, du chocolat et encore du chocolat", selon Miloud Benaouda, président Europe de l'Ouest de Barilla.
Une stratégie ambitieuse qui vise à réduire la dépendance du groupe aux pâtes et sauces, tout en accélérant sa présence à l'international, 60% de son chiffre d'affaires étant réalisé hors d'Italie. Avec les pâtes, Barilla est ainsi présent dans plus de 100 pays, tandis que son activité boulangerie, incarnée par des marques comme Harrys en France, Vasa dans les pays nordiques ou Mulino Bianco en Italie, reste plus locale.
Pour ce lancement, Barilla a consenti un investissement record en France, sans en dévoiler le montant exact. Au programme: une campagne TV en novembre et la distribution de plus de 350 000 échantillons, dans l'espoir de capter 5% de parts de marché dans les trois ans sur un secteur très concurrentiel face à des acteurs historiques comme Mondelez, Ferrero ou Saint-Michel.
Bien que la production reste localisée en Italie, où le groupe dispose de six usines de boulangerie, ce nouveau souffle pour la marque Harrys, au-delà du pain de mie et de la viennoiserie, marque une étape stratégique pour Barilla, qui voit dans l'innovation et la diversification une opportunité de réduire sa dépendance au marché mature des pâtes, freiné par la concurrence des marques de distributeurs. Troisième marché du géant italien derrière l'Italie et les États-Unis, la France constitue ainsi un terrain privilégié pour cette nouvelle offensive sur le segment porteur du goûter, dans la dynamique de l'expansion internationale du groupe.
Les Échos, La Cour des comptes fustige l'erreur stratégique qui a marginalisé la volaille française, 03/09/2024
Dans un rapport sorti cette semaine la Cour des comptes dresse un constat alarmant sur le déclin de la filière volaille française.
Autrefois leader européen à l'exportation, la France est devenue fortement dépendante des importations pour satisfaire sa demande intérieure. Le rapport pointe du doigt une stratégie "incohérente" menée depuis deux décennies. Alors que la consommation de volaille a augmenté de 54% en 25 ans, devenant la deuxième viande la plus consommée après le porc, la production française n'a cessé de décliner entre 2000 et 2009, avant de se stabiliser à un niveau insuffisant.
L'erreur majeure, selon la Cour des Comptes, a été d'encourager une production haut de gamme sous label, destinée principalement aux particuliers, alors que le marché évoluait vers une demande de volaille standard à bas prix, notamment dans la restauration hors foyer. Cette méprise a profité aux pays voisins comme la Belgique, les Pays-Bas et la Pologne, qui ont su moderniser leurs élevages et créer de grands groupes compétitifs.
La filière française souffre aujourd'hui de coûts de production élevés, dus à des élevages et des abattoirs de taille limitée par rapport à la concurrence européenne. De plus, l'installation de nouvelles structures se heurte souvent à des contestations locales. Le rapport souligne également un manque d'information du consommateur sur l'origine des viandes, particulièrement pour les produits non préemballés destinés à la transformation ou à la restauration, qui constituent la majorité des importations.
La Cour des comptes critique par ailleurs le faible soutien financier accordé à la filière. Les exploitations avicoles ont peu bénéficié du plan de compétitivité et d'adaptation (PCAE), ne recevant que 5% des crédits entre 2015 et 2022. De plus, les 500 millions d'euros d'aides consacrées à la lutte contre la grippe aviaire depuis 2016 soulèvent des questions quant à la durabilité de ce dispositif.
Face à ce constat, la Cour des comptes appelle à une clarification urgente de la position de l'État et à une redéfinition des choix stratégiques pour la filière volaille française.
Libération, Surnommé «nouveau quinoa», le fonio devient une graine de star, 30/08/2024
Le fonio, céréale millénaire d'Afrique de l'Ouest, connaît un regain d'intérêt mondial et s'impose comme le "nouveau quinoa". Longtemps marginalisée, cette graine au goût de noisette et de terre séduit désormais les chefs et les restaurants branchés de Paris à New York, en passant par Tokyo.
Cultivé depuis plus de 5000 ans, le fonio a failli disparaître suite aux sécheresses sahéliennes des années 60-80 et à la pénibilité de son exploitation. Sa renaissance est due en partie à Sanoussi Diakité, inventeur sénégalais d'une machine de décorticage, récompensé par le Prix Rolex à l'esprit d'entreprise en 1996. Aujourd'hui, le fonio est vanté pour ses qualités nutritionnelles et culinaires. Sans gluten, riche en acides aminés, il est présenté comme un "allié minceur et santé" par la presse féminine. La FAO le considère comme "un maillon essentiel de la sécurité alimentaire" en Afrique de l'Ouest. La production, réalisée principalement en Guinée, atteint environ un million de tonnes par an. Sa culture, adaptée aux milieux arides, offre des perspectives intéressantes face au changement climatique.
Des entrepreneurs comme Sophie Béhar Coulibaly (Maison Soré) et l'équipe d'Ibémi en France, ou Pierre Thiam aux États-Unis, contribuent à populariser le fonio à l'international. Ce chef sénégalais installé aux USA, a cofondé Yolélé, une marque désormais présente dans les grandes enseignes de distribution américaines. Cependant, le défi reste de maintenir une production de qualité et de développer la filière de manière durable. Pierre Thiam met en garde contre le risque de répéter les erreurs du quinoa, où la demande occidentale a perturbé les marchés locaux. Pour répondre à ces enjeux, il a créé Yolélé West Africa, une structure basée au Sénégal et au Mali, visant à développer des réseaux de fermiers et une transformation industrielle locale.
Le fonio apparaît ainsi comme un symbole d'espoir pour le développement agricole et économique de l'Afrique de l'Ouest, tout en répondant aux nouvelles tendances alimentaires mondiales. Son avenir dépendra de la capacité à équilibrer demande internationale et bénéfices pour les producteurs locaux.
Les Échos, La France risque de perdre sa star des fraises, la Gariguette, 30/08/2024
Malgré une production nationale de fraises stable cette année, autour de 58 000 tonnes, les producteurs français s'inquiètent pour l'avenir de la Gariguette, la variété phare de ce fruit rouge cultivée dans l'Hexagone. Créée en 1976 par l'Inra, la Gariguette s'est imposée comme l'une des fraises les plus appréciées des consommateurs, avec son subtil équilibre entre sucre et acidité. Précoce, elle est récoltée dès le mois de mars, devançant même la fraise espagnole. Représentant 20% des volumes de fraises produites en France, elle incarne la stratégie de la filière sur la qualité gustative, justifiant ainsi des prix plus élevés que la concurrence.
Mais son avenir est aujourd'hui menacé. Tombée dans le domaine public à la fin des années 1990, la variété n'est plus protégée et ne bénéficie plus des royalties liées à sa culture. Surtout, son entretien pour préserver ses caractéristiques n'est plus assuré, faute de mission claire définie par l'État. Chargé depuis des décennies de maintenir la souche, le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a dû cesser cette activité en 2021, privé à la fois de financements et de directives claires sur les objectifs à poursuivre : simplement cloner la variété pour en préserver le génome, ou également veiller à la qualité des fruits produits ?
Conséquence de cet abandon, la Gariguette n'est plus inscrite au Catalogue français des fruits et légumes dont la commercialisation est autorisée, même si elle l'est toujours au niveau européen. Un risque que des concurrents étrangers s'emparent de cette "pépite" française, ou qu'elle soit tout simplement interdite à la vente, faute d'entretien. Pour éviter ce scénario catastrophe, l'Association nationale des organisations de producteurs (AOPn) s'est portée candidate pour devenir le "mainteneur officiel" de la variété. Après avoir identifié les trois meilleures souches, elle attend désormais le feu vert du Geves, le groupement public chargé des variétés et semences, pour sécuriser la future commercialisation de cette "exception française".
Un enjeu crucial pour la filière, alors qu'une fraise sur deux consommée en France est importée, face à la concurrence de variétés plus résistantes mais moins gustatives, comme la "californienne" espagnole. Conserver la Gariguette, c'est préserver une part de l'identité des fraises françaises.
Le Monde, Les vignerons face à une vendange touchée par les aléas climatiques, 06/09/2024
La production viticole française connaît une baisse significative en 2024, avec une prévision de recul de 18% par rapport à l'année 2023, selon les dernières estimations du ministère de l'Agriculture. La récolte pourrait descendre sous la barre des 40 millions d'hectolitres, à 39,3 millions, un chiffre revu à la baisse par rapport aux prévisions initiales. Cette diminution s'explique par une série d'aléas climatiques qui ont frappé les différentes régions viticoles. Dans le sud, notamment dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales et l'Hérault, une sécheresse intense a drastiquement réduit les rendements. À l'inverse, dans les régions du Bordelais, du Val de Loire, de la Bourgogne et de la Champagne, l'excès d'eau et le manque de soleil ont favorisé le développement du mildiou. Des épisodes de gel et de grêle ont également contribué à cette situation préoccupante.
Les baisses de production les plus marquées touchent le Jura (-71%), la Charente (-35%), le Val de Loire (-30%) et la région Bourgogne-Beaujolais (-25%). En Champagne, certains vignerons ont perdu la totalité de leur récolte en raison de l'accumulation des aléas climatiques. Cette baisse de production intervient dans un contexte déjà tendu pour la filière viticole française. La consommation de vin rouge continuant de décliner en France, tandis que les exportations, longtemps florissantes, montrent des signes d'essoufflement. Les expéditions de champagne, par exemple, sont en repli de 15,2% au premier semestre 2024.
Face à ces défis, certaines régions viticoles, comme le Bordelais et le Languedoc, sont entrées dans une crise aiguë, contraintes de distiller une partie de leurs surplus. Un plan national d'arrachage est même envisagé pour restructurer le potentiel de production. Les professionnels du secteur appellent à des mesures de soutien, notamment une flexibilité bancaire pour soulager les trésoreries des vignerons et un accompagnement pour investir dans des dispositifs de protection des récoltes contre les aléas climatiques.Cette situation met en lumière la vulnérabilité du secteur viticole face au changement climatique. Comme le souligne Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants, "avec le changement climatique, une année sans aléa sera considérée comme exceptionnelle". L'adaptation à ces nouvelles conditions climatiques devient donc un enjeu crucial pour l'avenir de la viticulture française.
Le Figaro, Un concours pour imaginer la nouvelle recette emblématique nantaise : l’incroyable projet d’un chef cuisinier, 08/09/2024
À Nantes, un projet culinaire ambitieux voit le jour sous l'impulsion d'Yvon Garnier, ancien chef cuisinier de 86 ans. Membre de l'Académie culinaire de France, Yvon Garnier lance un concours visant à créer une nouvelle recette emblématique pour la cité des Ducs, destinée à marquer les esprits pendant au moins un demi-siècle.
L'initiative s'inspire du succès d'autres plats régionaux, comme le cassoulet, dont la renommée a des retombées économiques considérables. Fort de son expérience passée dans un concours similaire il y a 50 ans, Yvon Garnier souhaite renouveler l'exploit en s'adaptant aux enjeux contemporains.
Le concours s'adresse aux élèves des écoles hôtelières de l'agglomération nantaise, en Bac Pro Cuisine ou BTS. Le cahier des charges est précis : créer un plat salé, savoureux, facile à réaliser, économique, et surtout composé exclusivement de produits locaux. Les ingrédients imposés incluent du jarret de la race bovine nantaise, fourni par l'association "La Vache Nantaise", ainsi qu'une touche de poitrine de porc. Le berligou, un vin local historique apprécié des rois, devra être intégré à la recette. Des légumes régionaux comme la carotte rouge de Chantenay et la betterave jaune compléteront le plat, sans oublier les champignons. Le projet ne se limite pas à la création culinaire. Un concours parallèle pour la conception d'une assiette spécifique est lancé auprès des potiers céramistes, soulignant l'importance accordée à la présentation.
La sélection se déroulera en plusieurs étapes, avec une dégustation finale par un jury au printemps. Le plat gagnant sera célébré lors d'une cérémonie dans un établissement hôtelier. Yvon Garnier a élaboré une stratégie de promotion ambitieuse. Il prévoit de présenter la recette au Serbotel, un salon professionnel qu'il a cofondé, en octobre 2025. Des chefs renommés seront invités à préparer le plat, visant une reconnaissance internationale. Pour couronner le tout, une sculpture représentant une vache aux attributs symboliques sera commandée, avec l'espoir de l'exposer dans la cour de l'hôtel de ville.
Le Monde, Les bouillons, des bistrots en ébullition, 05/09/2024
Les bouillons connaissent un renouveau spectaculaire à travers l'Hexagone. Ce phénomène, qui a débuté à Paris, s'étend désormais à toute la France, marquant le retour en force d'un modèle de restauration vieux de plus d'un siècle et demi. L'article met ainsi en lumière plusieurs exemples de ces nouveaux bouillons, comme Chez Lucette à Blois, ouvert en 2023 par Jean-François Feuillette. Ce concept, inspiré du succès des bouillons parisiens, propose une cuisine maison accessible, avec des plats autour de 12 euros. D'autres établissements similaires fleurissent partout en France, de Bayonne à Grenoble, en passant par Deauville et l'Orne.
L'histoire des bouillons remonte à 1855, avec l'ouverture du bouillon Duval à Paris. Ces établissements incarnaient alors la modernité, offrant un service continu et une organisation rationalisée. Après un déclin dans l'entre-deux-guerres, le modèle renaît en 2017 avec l'ouverture du Bouillon Pigalle à Paris, qui modernise le concept tout en conservant ses codes essentiels. Le succès de ces établissements repose sur plusieurs facteurs. Les prix bas sont un atout majeur, particulièrement appréciés dans le contexte économique actuel. La qualité de la cuisine, basée sur des plats traditionnels bien exécutés, est également un point fort. De plus, la rapidité du service et l'ambiance conviviale attirent une clientèle variée, des familles aux jeunes couples.
Les bouillons se positionnent comme une alternative aux fast-foods, offrant une cuisine française classique à des tarifs compétitifs. Thierry Marx, chef étoilé, a ouvert le Bouillon du coq à Saint-Ouen, voyant dans ce concept une opportunité de remettre au goût du jour des plats traditionnels et de réapprendre aux gens à "se rasseoir à table". Le modèle économique des bouillons repose sur des volumes importants et une organisation minutieuse. Par exemple, le Bouillon du coq vise 600 couverts par jour, avec une préparation qui commence dès 7 heures du matin pour optimiser le service.
Ce renouveau des bouillons témoigne d'un désir de retrouver une cuisine simple, réconfortante et abordable. Il illustre également une forme de nostalgie culinaire, où les plats classiques comme le coq au vin ou le poulet-frites retrouvent leurs lettres de noblesse auprès d'un large public.
LSA, À la découverte de l’enseigne américaine culte Erewhon, 04/09/2024
Erewhon, l'épicier chic de la côte ouest américaine, connaît un succès fulgurant avec une croissance annuelle frôlant les 20% à magasins comparables. L'enseigne, rachetée en 2011 par Tony et Josephine Antoci, compte aujourd'hui 10 magasins dans les quartiers huppés de Los Angeles. Fondée en 1966 à Boston, Erewhon s'est imposée comme une référence en matière de produits naturels et de bien-être. Ses magasins, d'une superficie moyenne de 900 à 1300 m², génèrent un chiffre d'affaires annuel de plus de 1800 dollars par mètre carré, soit plus du triple de la norme du secteur aux États-Unis.
La stratégie d'Erewhon repose sur plusieurs piliers : une localisation ciblée, un accueil personnalisé, une offre de produits premium, un programme de fidélité payant, et une forte présence digitale. L'enseigne a notamment lancé une application en juillet 2023, permettant une gestion complexe des commandes mixtes (épicerie, boissons chaudes, plats préparés). L'innovation est au cœur de la démarche d'Erewhon, qui utilise l'IA générative pour rédiger des descriptions de produits et générer des recommandations personnalisées. L'entreprise a également investi 30 millions de dollars dans une installation de production ultramoderne à Los Angeles.
Le succès d'Erewhon s'explique par plusieurs facteurs clés :
Un service de plats préparés haut de gamme, répondant aux attentes des jeunes Américains aisés.
Une sélection rigoureuse de marques, avec plus de 300 nouveaux produits examinés chaque mois.
Un programme marketing d'onboarding pour chaque nouveau produit. Dans le cadre de ce programme, chaque nouveau produit est mis en avant sur différents canaux (newsletter, médias sociaux, magasin...).
Des collaborations avec des célébrités, notamment autour de smoothies en édition limitée.
Une stratégie de marketing d'influence efficace, générant une valeur média importante malgré un budget publicitaire quasi inexistant.
New York Times, From Taco Style to Vegetarian, Here are 11 Burger Variations, 29/08/2024
Depuis un siècle, le burger n'a cessé d'évoluer, se réinventant sans cesse pour incarner la diversité de la culture américaine. De la création du premier cheeseburger par un adolescent dans les années 1920 à la démultiplication contemporaine des versions innovantes, ce plat devenu classique reflète la richesse des traditions régionales, de l'intégration des cultures immigrées et de la créativité sans limites qui font l'Amérique. Des diners d'Oklahoma City aux food trucks d'Austin, en passant par les restaurants étoilés de Seattle ou de Miami, le burger s'affirme comme un véritable ambassadeur de la gastronomie US. Décliné à l'infini, il peut prendre les accents de la cuisine taïwanaise, nigériane ou malaysienne, sans pour autant perdre son essence.
Ainsi, à Oklahoma City, le Sun Cattle Co. perpétue avec une précision méticuleuse la recette du "fried-onion burger", spécialité des années 1950, mêlant bœuf haché, oignons caramélisés et American cheese. À Austin, le food truck Cuantas Hamburguesas marie quant à lui le burger au taco, glissant la viande dans une tortilla de maïs croustillante. À Seattle, le Lao burger d'Ox Burger fait découvrir les saveurs de la cuisine laotienne aux clients, tandis qu'à Brooklyn, Akara House propose une version végétarienne à base de galettes de haricots épicées. Certains chefs revendiquent haut et fort leurs racines, à l'instar d'Ange Branca à Philadelphie, qui met à l'honneur le Ramly burger, spécialité des vendeurs de rue malaisiens. D'autres, à l'image de Funso Akinya, exploitent les points communs entre le burger et leur cuisine d'origine, comme les akara nigérians.
Au-delà des influences culinaires, le burger incarne aussi l'histoire américaine. À Manhattan, le Hamburger America de George Motz ravive la mémoire des diners d'antan, tandis qu'à Houston, le Burger Bodega joue sur le registre du produit collector, en collaboration avec des chefs et des influenceurs. Qu'il s'assume dans sa simplicité classique ou qu'il revendique son caractère fourre-tout, le burger demeure un marqueur de la culture populaire US, en constante réinvention. De la création du cheeseburger à l'émergence de versions végétariennes ou fusion, son évolution reflète la diversité d'une Amérique toujours plus ouverte sur le monde.
New York Times, A Funnel Cake Macchiato, Anyone? The Coffee Wars Are Heating Up, 02/09/2024
Odessa, petite ville du Texas, illustre parfaitement le phénomène : en à peine six ans, le nombre de cafés et bars à thé est passé de 17 à environ 55, avec notamment l'arrivée de grandes enseignes comme Starbucks, 7 Brew ou encore Dutch Bros. Un véritable boom qui s'observe dans de nombreuses villes américaines, moyennes ou grandes, où ces établissements spécialisés dans les boissons à base de café et de thé représentent l'un des secteurs les plus dynamiques de la restauration.
Au-delà des géants historiques comme Starbucks et Dunkin', de nombreuses marques régionales, originaires de l'Arkansas, de l'Oregon ou du Nebraska, multiplient les ouvertures, en particulier dans les régions du Midwest et du Sud, jugées sous-équipées en cafés. Ainsi, en sept ans, 7 Brew est passé d'un simple kiosque dans l'Arkansas à plus de 190 établissements à travers le pays, tandis que Scooter's Coffee est passé de 170 boutiques en 2018 à un objectif de 770 d'ici la fin 2024.
Mais ces nouveaux acteurs sont loin de se contenter d'offrir un simple café noir. À l'image de la tendance observée chez Starbucks, l'essentiel de leur croissance provient désormais des boissons glacées, lattes sucrées ou encore des smoothies. Une surenchère de créativité et de calories pour tenter de se démarquer dans un marché ultra-concurrentiel. Car Starbucks, qui a longtemps dominé le secteur, cherche à regagner son "mojo" après une période de ralentissement pendant la pandémie. Le nouveau PDG, Brian Niccol, ancien de Chipotle, aura pour mission de relancer la marque face à la montée en puissance de rivaux régionaux comme Ziggi's Coffee, Foxtail Coffee ou Scooter's Coffee.
Au-delà de la diversification des offres, l'enjeu est désormais de sécuriser les meilleurs emplacements. Une situation qui fait grimper les prix et complexifie l'expansion pour ces acteurs, malgré un appétit américain apparemment insatiable pour le café sous toutes ses formes. Car si la saturation peut sembler atteinte dans certaines villes, la soif de caféine des Américains ne faiblit pas. De l'Ohio au Texas, les cafés fleurissent, multipliant les innovations pour séduire des consommateurs toujours plus exigeants sur la diversité et la qualité de leurs boissons. Une véritable guerre du café, dans laquelle Starbucks reste l'ennemi à abattre pour ces enseignes régionales.
CNBC, Increased sausage demand could be worrying signal on the economy, 26/08/2024
Selon une enquête récente de la Réserve fédérale de Dallas, une augmentation de la demande de saucisses pourrait être le dernier signe en date d'un resserrement des dépenses des consommateurs américains face à la persistance de prix élevés. Ce phénomène met en lumière une tendance croissante des acheteurs à opter pour des produits moins chers et à réduire globalement leurs dépenses, alors que l'inflation cumulée érode leur pouvoir d'achat. En effet, la saucisse représente un substitut protéiné économique, permettant aux consommateurs de ne pas trop entamer leur budget alimentaire.
Cette observation, mise en avant par le groupe Bespoke Investment sur le réseau social X, intervient dans un contexte où les prix des produits alimentaires demeurent une préoccupation majeure pour les consommateurs. Bien que le taux d'inflation annualisé se soit rapproché des niveaux jugés sains par les décideurs économiques, l'augmentation cumulative des prix par rapport à il y a quelques années continue de peser sur le moral des Américains quant à l'état de l'économie nationale.
Ce constat renforce deux tendances émergentes de l'économie post-pandémique. D'une part, un nombre croissant de dirigeants d'entreprises, notamment dans le secteur de la restauration, alertent sur un ralentissement de la consommation. Ils pointent particulièrement du doigt les difficultés rencontrées par les ménages à faibles revenus pour joindre les deux bouts. D'autre part, le passage à la saucisse illustre le phénomène de "descente en gamme". Alors que les consommateurs aisés peuvent se permettre des protéines généralement plus coûteuses comme le steak ou le poulet, les acheteurs soucieux des prix se tournent vers la saucisse ou d'autres alternatives moins onéreuses.
L'enquête de la Fed de Dallas révèle également d'autres inquiétudes au sein de l'industrie agroalimentaire. Un fabricant a déclaré que l'agriculture dans son ensemble "souffrait", citant des défis liés aux conditions météorologiques et à l'augmentation des coûts. Un autre s'est montré plus direct, affirmant se "préparer à la récession". Ces signaux d'alarme soulignent les défis économiques persistants auxquels sont confrontés les consommateurs et les entreprises américaines, malgré les efforts déployés pour juguler l'inflation et stimuler la croissance.
Taste, Will We Ever Shut Up About Caesar Salad?, 26/08/2024
À l'occasion du centenaire de la salade César, un engouement médiatique sans précédent a mis en lumière l'obsession persistante des Américains pour ce plat emblématique. Créée en 1924 par l'immigré italien Caesar Cardini dans son restaurant de Tijuana au Mexique, cette salade a rapidement conquis le cœur et les papilles des consommateurs américains.
Mais comment expliquer la longévité et l'omniprésence de ce mets relativement simple ? Selon Laura Shapiro, historienne de l'alimentation, la salade César a émergé à une époque où la définition même de la salade était en pleine évolution aux États-Unis. Sa composition - laitue romaine croquante, sauce crémeuse, croûtons croustillants et parmesan - a su séduire les palais américains en quête de nouvelles saveurs.
Les experts attribuent le succès durable de la César à plusieurs facteurs clés. Tout d'abord, l'introduction des croûtons a marqué un tournant, offrant une texture croquante jusqu'alors inédite dans les salades. La sauce crémeuse et savoureuse, quant à elle, a su captiver les papilles avec son mélange audacieux d'ingrédients, dont les anchois, élément distinctif souvent méconnu du grand public. La polyvalence de la salade César a également joué un rôle crucial dans sa popularité. Facilement adaptable, elle est devenue un standard dans une grande variété d'établissements, des restaurants gastronomiques aux fast-foods. Sa simplicité de préparation et sa familiarité en ont fait un repère rassurant pour les consommateurs, tout en servant de baromètre pour évaluer la qualité d'un restaurant.
Au fil des décennies, la César a su se réinventer tout en conservant son essence. Des variations incluant différentes protéines aux versions végétaliennes, en passant par des déclinaisons en wrap ou en soupe, elle continue d'inspirer les chefs et d'attirer de nouvelles générations de gourmets. Malgré quelques détracteurs qui remettent en question son statut iconique, la salade César demeure un pilier de la culture culinaire américaine. Elle incarne des valeurs chères aux États-Unis : l'abondance, la personnalisation et l'innovation.
Cent ans après sa création, la salade César continue de susciter des débats passionnés et d'innombrables articles. Plus qu'un simple plat, elle est devenue un symbole de l'Amérique elle-même : une fusion d'influences diverses, capable de s'adapter aux goûts changeants tout en restant fidèle à ses origines. Alors que de nouvelles tendances culinaires émergent, la salade César prouve qu'elle a encore de beaux jours devant elle, prête à conquérir les papilles des générations futures.
The Guardian, The wellness drink for sober people that some say they can’t stop drinking, 30/08/2024
Une nouvelle tendance dans le marché des boissons "bien-être" suscite des interrogations quant à ses effets secondaires potentiels. Feel Free, une boisson contenant du kratom, une plante originaire d'Asie du Sud-Est, gagne en popularité aux États-Unis, notamment auprès des personnes cherchant une alternative à l'alcool. Commercialisée comme une option saine et sobre, Feel Free a séduit de nombreux consommateurs, dont Charles Bryan et Jasmine Adeoye, qui ont partagé leurs expériences. Initialement attirés par les promesses de bien-être et de socialisation sans alcool, ils ont progressivement augmenté leur consommation, dépassant largement les doses recommandées.
Cependant, des témoignages inquiétants émergent, révélant des difficultés à arrêter la consommation et des symptômes de sevrage. Un groupe Reddit dédié au sevrage de Feel Free compte plus de 2 000 membres, et une action en justice collective a été lancée contre Botanic Tonics, le fabricant, pour publicité mensongère. Le principal ingrédient actif du kratom, la mitragynine, interagit avec les récepteurs opioïdes, mais de manière différente des opiacés classiques. Bien que présentant un risque de dépendance physique, ses effets précis restent mal connus en raison du manque d'études approfondies.
Des experts, comme Oliver Grundmann de l'Université de Floride et Kirsten Smith de l'Université Johns Hopkins, soulignent la nécessité d'avertissements clairs sur les risques de dépendance physique liés à la consommation régulière de kratom. Ils préconisent une réglementation plutôt qu'une interdiction, reconnaissant son potentiel dans la réduction des méfaits liés aux opioïdes. La présentation et la commercialisation de Feel Free dans des contextes de bien-être et de santé soulèvent des questions éthiques. Claire Zagorski, doctorante à l'Université du Texas, met en garde contre le manque de transparence concernant les ingrédients et leurs effets potentiels.
Face aux critiques, Botanic Tonics a modifié son étiquetage, incluant désormais des avertissements sur les risques de dépendance. Cependant, la frontière floue entre "bon" et "mauvais" produit chimique dans l'industrie du bien-être reste problématique. Cette situation met en lumière les défis réglementaires dans le secteur des compléments alimentaires et des boissons fonctionnelles. Elle souligne également l'importance d'une information claire et complète pour les consommateurs, ainsi que la nécessité de recherches approfondies sur les effets à long terme de ces nouvelles tendances de consommation.
Alors que le marché des boissons alternatives à l'alcool continue de croître, le cas de Feel Free rappelle l'importance d'une approche prudente et informée face aux produits présentés comme des solutions miracles pour le bien-être.
Modern Retail, Brands are partnering with health clubs and hotels to create awareness, 04/09/2024
Une nouvelle tendance émerge dans le monde des startups de produits de grande consommation : plutôt que de se lancer directement dans la grande distribution, ces jeunes marques testent leurs produits dans des lieux de santé et d'hospitalité haut de gamme. Cette stratégie leur permet de cibler leurs premiers adoptants et de créer une image de marque premium avant une expansion plus large.
Cadence, une marque de boissons hydratantes lancée récemment, illustre parfaitement cette approche. Elle a choisi de s'associer à des clubs privés, des hôtels et des studios de bien-être pour établir sa notoriété. Son partenariat le plus notable est avec Soho House, un club privé prestigieux, où ses produits sont disponibles dans les bars, les salles de sport et les minibars au Royaume-Uni, avec une expansion prévue aux États-Unis.
Cette stratégie présente plusieurs avantages. D'une part, elle permet aux marques de répondre plus rapidement aux commandes que dans la grande distribution. D'autre part, ces lieux offrent un public captif, souvent réceptif aux produits de bien-être pendant leurs séjours ou leurs activités. Bien que ces partenariats ne génèrent pas nécessairement des revenus importants, ils sont considérés comme un outil marketing efficace.
D'autres marques ont adopté des approches similaires. Open Water, une marque d'eau en canette, a développé sa présence dans les restaurants, les hôtels et même les zoos. Dose, une marque de compléments alimentaires, a testé son produit dans des lieux de bien-être avant de se lancer dans la distribution à grande échelle. Aujourd'hui, Dose est présente dans près de 1 900 points de vente, soit une augmentation de 79% en un an.
Ces partenariats avec des établissements de prestige servent également à renforcer l'image de marque. Vasu Goyal, fondateur et PDG de Dose, souligne que la présence de sa marque dans ces lieux a suscité l'intérêt des distributeurs traditionnels, impressionnés par l'association à des espaces luxueux. Rachel Hirsch, fondatrice de Wellness Growth Ventures, confirme cette tendance. Elle observe que de nombreuses marques de bien-être placent stratégiquement leurs produits dans des lieux où leur public cible est déjà prédisposé aux expériences de bien-être et de soins personnels.
Bien que ces canaux ne remplacent pas la distribution traditionnelle, ils sont considérés comme un outil précieux pour stimuler les ventes en ligne et en magasin. Pour des marques comme Dose, ces partenariats restent un élément important de leur stratégie alors qu'elles transitent vers une présence omnicanale.
Financial Times, The mainstreaming of moderation, 23/08/2024
L'industrie des boissons alcoolisées connaît une transformation majeure, avec une montée en puissance spectaculaire des alternatives sans alcool. Alors que les ventes globales de boissons alcoolisées ont connu une légère baisse de 1% en volume l'année dernière, le secteur des boissons sans alcool a enregistré une croissance impressionnante.
Aux États-Unis, les ventes de boissons sans alcool ont bondi de 29% en volume, tandis qu'à l'échelle mondiale, les ventes de bière sans alcool ont augmenté de 6%, celles de vin de 7% et celles de spiritueux de 15%. Les experts prévoient que la croissance du segment des boissons sans ou à faible teneur en alcool sera environ cinq fois supérieure à celle des boissons alcoolisées traditionnelles entre 2023 et 2028.
Ce phénomène, baptisé "mainstreaming of moderation" (généralisation de la modération) par l'industrie, s'explique par plusieurs facteurs. D'une part, les pressions sur le coût de la vie incitent les consommateurs à réduire leurs dépenses. D'autre part, on observe une préoccupation croissante pour la santé dans toutes les tranches d'âge. Mais c'est surtout chez les millennials et la génération Z que la consommation d'alcool connaît un déclin marqué. Au Royaume-Uni, près d'un tiers des 18-24 ans déclarent boire moins qu'il y a un an, et 13% s'abstiennent complètement. Cette tendance, qualifiée de "sober curious" (curiosité sobre), reflète une nouvelle attitude face à l'alcool, perçu comme démodé par certains jeunes.
Les raisons de ce changement sont multiples : rébellion contre les habitudes parentales, pression financière due aux dettes étudiantes et aux coûts du logement, conscience accrue du bien-être, et méfiance envers les comportements potentiellement embarrassants sur les réseaux sociaux. Face à cette évolution, l'industrie des boissons s'adapte en développant des alternatives sans alcool de plus en plus sophistiquées, souvent commercialisées comme des sous-marques de produits existants. Par ailleurs, le marché voit émerger de nouvelles boissons "fonctionnelles" infusées de CBD, d'adaptogènes ou de nootropiques, censées offrir des effets similaires à l'alcool sans ses inconvénients.
Bien que certains puissent déplorer cette tendance comme une continuation de l'élimination progressive des ingrédients "authentiques" dans divers produits, elle présente des avantages indéniables. Elle permet à ceux qui doivent limiter leur consommation d'alcool pour des raisons médicales, éthiques ou de mode de vie, de profiter d'alternatives satisfaisantes. De plus, cette évolution vers plus de modération pourrait réduire les effets néfastes de la consommation excessive d'alcool, tant sur le plan personnel que sociétal
Cour des Comptes, Les Soutiens Publics à la Filière Volaille
Le rapport de la Cour des Comptes mentionné dans l’article sur la filière volaille.
Cette semaine c’était évidemment la sortie du nouvel ouvrage d’Ottolenghi, mais c’était également la sortie du nouvel opus d’Anaïs Lerma aka Parisianavores.
Bien manger à prix doux à Paris est désormais à portée de main. Passionnée par la gastronomie et à l’affût des meilleures adresses pour se régaler à petit prix, elle nous vient de sortir “Bouis-bouis, cantines, bistrots : Bien manger à Paris à moins de 15 €”.
Classées par lignes de métro dans onze quartiers de Paris et en proche banlieue, l’ouvrage propose 101 adresses authentiques et sans chichi 100% testées et approuvées. Des endroits de rencontre et de partage où la simplicité et le goût règnent en maître. Uniquement du fait maison, des produits frais et un accueil chaleureux, que l’on doit à des restaurateurs et restauratrices passionnés.
Vous pouvez trouver son livre en librairie ou en ligne sur les principaux sites marchands.
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O. Frey