đŸđđ Eat's business đđ·đ§ 2024-22
Bonjour Ă toutes et Ă tous, Eat's Business est une newsletter dans laquelle vous trouverez une revue de presse de quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.Â
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en prioritĂ© cette semaine sont :Â
Le Monde, Les commerces bio entrevoient le bout du tunnel aprÚs trois années de crise, 13/06/2024
Washington Post, When plant foods are ultra-processed, the health benefits disappear, 10/06/2024
Modern Retail, TikTok has ignited a cottage cheese renaissance, 12/06/2024
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
LâidĂ©e de lancer cette revue de presse sous forme de newsletter mâest venue pendant le confinement. Eatâs Business fĂȘtera donc trĂšs bientĂŽt ses 4 ans.
En 4 ans ce sont prĂšs de 180 revues de presse que vous avez eu lâoccasion de consulter gratuitement.
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Le Monde, Les commerces bio entrevoient le bout du tunnel aprÚs trois années de crise, 13/06/2024
AprÚs trois années difficiles marquées par la crise du pouvoir d'achat et la concurrence des grandes surfaces, les réseaux spécialisés dans la vente de produits biologiques commencent à voir le bout du tunnel. En 2023, leur chiffre d'affaires avait encore baissé de 1,5% selon le cabinet Biotopia. Et prÚs de 300 magasins bio avaient dû mettre la clé sous la porte. Mais les premiers mois de 2024 marquent un sérieux rebond pour le secteur.
"Le marchĂ© de la bio reprend des couleurs et commence 2024 sous le signe de la croissance", s'est fĂ©licitĂ©e l'enseigne La Vie Claire, annonçant +7,6% de chiffre d'affaires au 1er trimestre. MĂȘme son de cloche chez Biocoop oĂč l'activitĂ© grimpe de 10% depuis janvier. "AprĂšs trois annĂ©es de baisse, le marchĂ© spĂ©cialisĂ© a renouĂ© avec la croissance en valeur au 1er trimestre (+7% sur un an, +12% sur deux ans)", confirme Alexandre Fantuz Lemoine, cofondateur du panĂ©liste Biotopia.
Ce rebond s'explique principalement par le dĂ©sengagement des grandes surfaces gĂ©nĂ©ralistes du rayon bio. Avec l'inflation, les Français ont dĂ©laissĂ© ces produits plus chers pour des marques premiers prix. Les hypermarchĂ©s ont alors rĂ©duit drastiquement leurs rĂ©fĂ©rences, jusqu'Ă -24,9% pour certaines enseignes selon Circana. Les ventes bio y ont donc chutĂ© de 12,6% en volume en 2023 et le dĂ©clin s'est poursuivi dĂ©but 2024 (-9,5%). Une aubaine pour les rĂ©seaux spĂ©cialisĂ©s qui voient revenir des clients lassĂ©s de l'offre rĂ©duite des supermarchĂ©s. "On a stoppĂ© la dĂ©croissance de 2021. On voit revenir d'anciens fidĂšles qui ne retrouvent plus la mĂȘme offre en grandes surfaces", se rĂ©jouit FrĂ©dĂ©ric Faure, vice-prĂ©sident de Biocoop. MalgrĂ© tout, le secteur reste fragile avec encore 300 fermetures l'an dernier.
Le Monde, MatiĂšres premiĂšres : « CafĂ© et cacao, mĂȘme chaos », 08/06/2024
Le marché du café traverse actuellement "une période de fortes turbulences" selon Giuseppe Lavazza, patron de la célÚbre marque italienne. AprÚs le creux lié au Covid-19, une vague de gelées au Brésil en 2021 a d'abord fait flamber les cours de l'arabica, variété la plus prisée. Puis l'invasion russe en Ukraine a entraßné une nouvelle poussée inflationniste, à laquelle s'est ajoutée une soudaine flambée du robusta, habituellement moins cÎté. "Son prix a progressé de 200% en deux ans" souligne M. Lavazza. Au Vietnam, premier producteur mondial de robusta, les caféiers ont en effet subi sécheresses et nuisibles, laissant présager une récolte plus faible en novembre. Mais pour le patron italien, la spéculation explique aussi cette envolée, le marché du café étant "petit" et donc trÚs fluctuant.
MĂȘme chaos du cĂŽtĂ© du cacao, qui a battu des records mi-avril Ă prĂšs de 11.000 euros la tonne, avant un lĂ©ger repli. Comme pour le cafĂ©, le transport de la fĂšve pose problĂšme avec l'engorgement du canal de Suez rallongeant les voyages maritimes.Pris dans cette tempĂȘte, les torrĂ©facteurs subissent une forte pression sur leurs marges alors que le prix de la matiĂšre premiĂšre s'emballe. Lavazza a ainsi vu son chiffre d'affaires bondir de 13% en 2023, mais sa rentabilitĂ© opĂ©rationnelle fondre Ă 8,6%.
Les hausses doivent ĂȘtre rĂ©percutĂ©es sur les clients avec prĂ©caution pour ne pas les voir rĂ©duire leur consommation, dĂ©jĂ en baisse de 3% l'an dernier au niveau mondial.Pour l'heure, l'Ă©quilibre du marchĂ© semble bien prĂ©caire entre une offre perturbĂ©e et une demande fragilisĂ©e par l'inflation. Les prĂ©visionnistes en sont rĂ©duits Ă lire les futures tendances... dans le marc de cafĂ©.
Les Ăchos, Alimentation : IntermarchĂ© tourne ses 56 usines vers le frais et le vĂ©gĂ©tal, 10/06/2024
Vous ne le savez peut ĂȘtre pas mais IntermarchĂ© dispose de l'un des tout premiers pĂŽles industriels agroalimentaires de France avec 56 usines et 4,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un atout d'indĂ©pendance pour l'enseigne, qui cĂ©lĂšbre les 50 ans de sa branche Agromousquetaires. Cet empire industriel un peu hĂ©tĂ©roclite, fruit des rachats tous azimuts du fondateur dissident Jean-Pierre Le Roch, fait aujourd'hui l'objet d'une vaste rĂ©organisation pour en optimiser la rentabilitĂ©.
Depuis 2016, le pÎle a été rationalisé avec une centralisation des achats, des systÚmes d'information communs et une production mieux calibrée aux besoins des magasins. Un véritable groupe a émergé, se débarrassant d'une dizaine d'usines jugées non stratégiques. L'objectif est désormais de combler le déficit chronique de 120 millions d'euros grùce aux nouveaux volumes apportés par les partenariats avec Casino et Auchan et le rachat de 300 magasins Leader Price/Monoprix. "Notre outil industriel est un gage d'indépendance. Pendant le Covid, il nous a approvisionné sans faiblesse", vante Thierry Cotillard, le président des Mousquetaires.
Mais au-delà de l'aspect patrimonial, ce pÎle sert surtout la politique de bas prix via les marques propres qui pÚsent 75% de la production. Pour accompagner la transition alimentaire, les Mousquetaires réorientent désormais leurs usines vers le frais, le végétal et la décarbonation. Sortie des produits ultra-transformés comme les pizzas, poussée dans les fruits, légumes et jus végétaux, décentralisation des sites en dehors de la Bretagne historique⊠le virage stratégique est engagé.
Les Ăchos, Crise ouverte Ă l'association nationale des industries agroalimentaires, 12/06/2024
L'Association nationale des industries agroalimentaires (Ania), principal lobby du secteur en France, traverse une crise sans précédent. En effet, deux de ses plus gros contributeurs historiques, la Fédération laitiÚre (FNIL) et les Brasseurs de France, ont décidé de claquer la porte fin 2024.
Pour la FNIL, qui représente notamment Danone ou Lactalis, le rapport coût-bénéfice avec l'Ania n'était tout simplement plus au rendez-vous. Avec une cotisation annuelle de 600.000 euros, elle jugeait "les services rendus pas à la hauteur" et réclamait "une refondation" de l'organisation pour plus d'efficacité. Les brasseurs, qui versaient 300.000 euros, évoquent de leur cÎté une "réflexion stratégique" les ayant conduits à démissionner dans l'attente de nouvelles "priorités" en 2025.
Au total, ce double départ représente prÚs de 30% du budget de 3 millions d'euros de l'Ania. Un coup rude pour l'association, déjà fragilisée par une lourde amende de l'Autorité de la concurrence dans l'affaire du bisphénol A. Ses dirigeants peinent à convaincre de sa plus-value face aux fédérations professionnelles sur des sujets majeurs comme la transition écologique, l'attractivité des métiers ou l'ancrage territorial, selon la FNIL.
Le 20 juin, l'Ania doit Ă©lire son nouveau prĂ©sident lors d'une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale tendue. Seul candidat en lice : Jean-François Loiseau, patron de la coopĂ©rative cĂ©rĂ©aliĂšre AxĂ©rĂ©al, qui serait le premier agriculteur Ă prendre la tĂȘte de cette organisation historiquement tournĂ©e vers l'agroalimentaire privĂ©. Un symbole de la poussĂ©e des intĂ©rĂȘts agricoles, puisque l'ex-prĂ©sidente du syndicat majoritaire FNSEA, Christiane Lambert, devrait aussi prochainement prendre la tĂȘte de la FĂ©dĂ©ration de la charcuterie. Une Ă©volution qui laisse planer bien des interrogations sur la nouvelle feuille de route de l'Ania, dĂ©sormais privĂ©e de lourds contributeurs issus de l'agroalimentaire.
Les Ăchos, Alerte sur l'autosuffisance de la filiĂšre porcine en France, 12/06/2024
Longtemps seule filiÚre à assurer l'autosuffisance alimentaire de la France, la production porcine nationale perd du terrain face aux importations. Une situation préoccupante pour un secteur qui voit son avenir menacé. "Nous étions la seule viande avec un taux d'auto-approvisionnement égal à la consommation, mais nous ne sommes pas sûrs de le rester", alerte Philippe Bizien, président de l'interprofession Inaporc. En cause : un net recul de 10% de la production hexagonale en trois ans.
La raison principale est la disparition des élevages les plus anciens, dont les exploitants cessent leur activité sans repreneur. La France compte encore 10.000 porcheries mais ce nombre fond d'année en année, fragilisant les volumes. Alors que l'offre tricolore diminue, la demande des consommateurs repart à la hausse en 2024 (+1,6% sur les deux premiers mois), poussée par un repli des autres viandes. Le porc, surtout sous forme de charcuterie, reste la viande préférée des Français.
Dans ce contexte tendu, les importations gagnent du terrain pour répondre aux besoins. Sur les deux premiers mois de l'année, elles ont progressé de 3,4%, soit 630 semi-remorques franchissant chaque semaine les frontiÚres, notamment en provenance d'Espagne. "La filiÚre espagnole bénéficie de caisses de compensation entre l'amont et l'aval lui permettant d'exporter à moindre coût en France. Il y a du dumping en Europe", dénonce Thierry Meyer, vice-président d'Inaporc.
Face à cette dégradation de la balance commerciale, les éleveurs comptent sur un rebond des exportations, notamment vers la Chine avec l'ouverture récente du marché des abats. Mais l'urgence est de "consolider" d'abord la production locale. C'est l'objectif de la nouvelle démarche "Porc Demain" visant à restaurer d'ici 2035 une offre de porcs français à 100%, dans le respect de critÚres sociaux, sanitaires et environnementaux exigeants. L'enjeu : préserver la souveraineté alimentaire du pays sur cette viande phare.
Les Ăchos, SĂ©bastien Chabal, dans la mĂȘlĂ©e entrepreneuriale, 12/06/2024
L'ancien international de rugby SĂ©bastien Chabal s'apprĂȘte Ă prĂ©senter Les Burgers de Jo, la nouvelle entreprise qu'il a cofondĂ©e avec Joannes Richard, le champion du monde de burger 2023. Le concept ? Proposer Ă des restaurateurs de quartier de mettre ponctuellement Ă leur carte les crĂ©ations de Joannes Richard, dans une formule Ă©vĂ©nementielle. Un pied dans la franchise, un autre dans l'Ă©vĂšnementiel pour crĂ©er de la "plus-value" selon ses mots.
Ă 46 ans, l'ex-star du XV de France semble avoir trouvĂ© la voie d'une reconversion rĂ©ussie dans le monde de l'entrepreneuriat. PrĂ©sident des Burgers de Jo, il en pilote la gestion, la finance et l'organisation, poursuivant sa philosophie : partir de rencontres "coups de cĆur" pour monter des Ă©quipes gagnantes. "Tout seul, je ne sais pas faire grand-chose" avoue en riant celui qui fut pourtant une idole des stades. "Mais j'ai cette capacitĂ© Ă rassembler des Ă©quipes et les faire atteindre leurs objectifs."
De l'usine de fraisage Ă la gloire sportive, SĂ©bastien Chabal a appris que la force du groupe primait. Une Ă©vidence dans le rugby, qu'il a su transposer dans les affaires pour rebondir aprĂšs quelques Ă©checs. Son tournant date de 2019 quand il rachĂšte Ruckfield, la marque de vĂȘtements de rugby dont il Ă©tait l'Ă©gĂ©rie. Aujourd'hui, l'entreprise emploie 40 salariĂ©s et rĂ©alise 16 millions d'euros de chiffre d'affaires.
ParallĂšlement, le DrĂŽmois est business angel dans des start-up de la biotech Ă la proptech, prouvant sa curiositĂ© et son fort engagement. "C'est quelqu'un d'extrĂȘmement impliquĂ© et minutieux dans son rĂŽle de dirigeant" salue un proche. Le secret d'une telle rĂ©ussite pour ce sportif d'exception ? "Accepter la fin de sa carriĂšre, puis ne pas attendre qu'on vienne vous chercher" conseille l'intĂ©ressĂ©. Son leitmotiv : "Aide-toi et les autres t'aideront."
Washington Post, When plant foods are ultra-processed, the health benefits disappear, 10/06/2024
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet Regional Health-Europe remet en question les supposés avantages d'un régime alimentaire à base de plantes. Les chercheurs ont découvert que la consommation d'aliments ultra-transformés dérivés de végétaux, tels que les substituts de viande, les jus de fruits et les pùtisseries, augmente le risque de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. L'étude, menée auprÚs de 118 000 adultes suivis pendant prÚs d'une décennie dans le cadre de la UK Biobank, a révélé des conclusions alarmantes. Chaque augmentation de 10% des calories provenant d'aliments ultra-transformés d'origine végétale était associée à une probabilité accrue de 5% de développer une maladie cardiovasculaire et de 6% de souffrir d'une coronaropathie. à l'inverse, une hausse de 10% de la consommation d'aliments végétaux peu transformés, comme les fruits, les légumes, les céréales complÚtes et les noix, réduisait de 8% le risque de coronaropathie et de 20% le risque de décÚs par cette cause. Le risque de mourir de maladies cardiovasculaires diminuait également de 13%.
Selon Fernanda Rauber, auteure principale de l'Ă©tude, les saveurs artificielles et intenses de ces produits peuvent rendre les gens accros, les empĂȘchant d'apprĂ©cier les saveurs naturelles des fruits et lĂ©gumes. Le traitement industriel Ă©limine les nutriments bĂ©nĂ©fiques, les remplace par du sel, du sucre et des graisses, et dĂ©truit la structure interne des aliments, ce qui accĂ©lĂšre leur absorption et diminue la satiĂ©tĂ©.
De nombreuses études antérieures ont déjà lié la consommation d'aliments ultra-transformés à une mortalité précoce et à un risque accru de plus de 30 affections, notamment le gain de poids, l'obésité, le cancer, le diabÚte et les maladies cardiaques. Un groupe d'experts envisage d'inclure une mise en garde contre ces produits dans la prochaine édition des recommandations alimentaires américaines.
Bien qu'un régime à base de plantes soit généralement sain, cette étude souligne l'importance de privilégier les aliments végétaux peu transformés. Comme le conseille Fernanda Rauber, lisez attentivement les listes d'ingrédients et évitez les produits contenant des colorants, des édulcorants, des exhausteurs de goût et d'autres additifs que vous n'utiliseriez pas chez vous.
Modern Retail, TikTok has ignited a cottage cheese renaissance, 12/06/2024
LaissĂ© pour compte ces derniĂšres annĂ©es au profit du yaourt, le cottage cheese connaĂźt un formidable regain de popularitĂ© portĂ© par les rĂ©seaux sociaux, et TikTok en tĂȘte. Avec plus d'un demi-milliard de vues sur le hashtag #cottagecheese, l'application est en effet devenue une vitrine pour des recettes crĂ©atives Ă base de ce fromage frais riche en protĂ©ines, des flatbreads aux glaces maison.
Les internautes se sont ruĂ©s pour reproduire ces prĂ©parations healthy, dopant les ventes du produit. Selon les donnĂ©es de Circana, celles-ci ont grimpĂ© de 13,5% en un an pour atteindre 1,33 milliard de dollars en mai dernier. Le cottage cheese est mĂȘme devenu le 3e segment le plus dynamique du rayon laitier. Cette frĂ©nĂ©sie profite aux acteurs Ă©tablis comme la marque Daisy, leader qui a annoncĂ© une nouvelle usine de 626 millions de dollars. Mais aussi aux challengers comme la start-up Good Culture, dĂ©sormais 2e marque la plus vendue derriĂšre Daisy aprĂšs avoir dĂ©passĂ© Breakstone's.
En mai, les ventes de Good Culture ont bondi de 96,6% sur un an grùce à la demande accrue en rayon. Un essor nourri par les contenus viraux dont le produit a été la star en 2023, des recettes de glaces au pudding en passant par les pancakes. "Depuis que le cottage cheese est devenu tendance l'an dernier, nous avons mis plus de ressources sur le digital" explique Jesse Merrill, co-fondateur de Good Culture. L'entreprise a notamment noué des partenariats avec des influenceurs pour des recettes originales et relayé les créations des internautes.
Une stratégie payante puisque son taux d'engagement sur les réseaux sociaux a grimpé de 172% en 2023. Good Culture prévoit d'ailleurs d'investir davantage avec une campagne dédiée baptisée "The Obsession is Real". Cette nouvelle visibilité redore aussi le blason des marques historiques comme Breakstone's. Rachetée en 2020, celle-ci a relancé ses comptes sociaux en 2023, atteignant désormais 5.700 abonnés sur Instagram avec une croissance d'engagement de 1.200% en 90 jours.
Le cottage cheese, aliment diététique un temps démodé, trouve ainsi une seconde jeunesse en s'imposant comme l'ingrédient healthy, polyvalent et gourmand par excellence. Et entend bien surfer sur cette vague aussi longtemps que TikTok lui en donnera l'élan.
Forbes, How Bread Ahead Created A Donut Empire, 07/06/2024
Depuis sa crĂ©ation en 2013, Bread Ahead, initialement une petite Ă©choppe de donuts, est devenue une vĂ©ritable icĂŽne culinaire Ă Londres, attirant mĂȘme des visiteurs tout juste sortis de lâaĂ©roport, valise Ă la main, pour goĂ»ter Ă ses cĂ©lĂšbres douceurs. Le magasin phare, Bread Ahead Borough, peut vendre plus de 1 000 donuts CrĂšme BrĂ»lĂ©e en une seule journĂ©e, ce qui tĂ©moigne de lâĂ©norme succĂšs de lâenseigne.
FondĂ©e par Matthew Jones, un ancien chef ayant travaillĂ© avec des figures renommĂ©es telles que Shaun Hill et John Torode, Bread Ahead est nĂ©e dâun dĂ©sir de combler le manque de donuts de qualitĂ© au Borough Market, un lieu incontournable pour les amateurs de bonne cuisine Ă Londres. AprĂšs avoir dirigĂ© une autre boulangerie, Flour Power City, Jones sâest lancĂ© dans cette nouvelle aventure avec une gamme limitĂ©e de produits, misant sur des ingrĂ©dients de saison et des saveurs classiques.
MalgrĂ© des dĂ©buts modestes, lâapproche de Jones - alliant qualitĂ© des produits et interaction chaleureuse avec les clients - a portĂ© ses fruits. âParler aux gens est important; je suis un bon boulanger et chef et jâai toujours aimĂ© Ă©changer avec les clients,â dit-il. Cette philosophie a permis Ă Bread Ahead de se faire un nom et dâexpĂ©rimenter de nouvelles saveurs, attirant continuellement de nouveaux clients.
Lâexpansion de Bread Ahead ne sâest pas faite sans dĂ©fis. Jones Ă©voque la difficultĂ© de convaincre les fournisseurs, les banques et les propriĂ©taires au dĂ©but. âQuand vous ĂȘtes une start-up, il est difficile de se faire prendre au sĂ©rieux. Maintenant, aprĂšs plus de dix ans dâactivitĂ©, tout le monde veut ĂȘtre mon ami,â admet-il. Lâentreprise a Ă©galement utilisĂ© les rĂ©seaux sociaux Ă son avantage, avec un compte Instagram passant de 10 000 Ă plus de 357 000 abonnĂ©s durant la pandĂ©mie. Une simple publication peut entraĂźner une file dâattente de 200 personnes le jour mĂȘme.
Les Ă©coles de boulangerie de Bread Ahead, offrant des ateliers variĂ©s de pĂątisserie, ont Ă©galement rencontrĂ© un succĂšs immĂ©diat, soulignant lâattrait de la marque. âLes clients Ă©taient toujours curieux de savoir comment les choses Ă©taient faites, ce qui mâa poussĂ© Ă crĂ©er un environnement pour leur montrer,â explique Jones. MalgrĂ© la pression constante de gĂ©rer une entreprise en pleine expansion, Jones ne montre aucun signe de ralentissement. âJe veux un dĂ©ploiement global complet. Devenir une marque mondiale. Toucher les quatre coins du monde,â dĂ©clare-t-il.
Avec des plans ambitieux dâouverture de 35 nouveaux points de vente au Moyen-Orient dans les trois prochaines annĂ©es et une popularitĂ© croissante, Bread Ahead semble prĂȘt Ă conquĂ©rir le monde, un donut Ă la fois.
Fast Company, Just the idea of future bad weather makes your food more expensive, 13/06/2024
On sait que le changement climatique aura un impact majeur sur les coĂ»ts alimentaires Ă long terme. Mais les Ă©conomistes observent dĂ©sormais que mĂȘme la simple perspective d'un Ă©vĂ©nement mĂ©tĂ©orologique extrĂȘme peut provoquer des hausses de prix Ă court terme. La raison? Les prĂ©visions dĂ©favorables, qu'il s'agisse de canicules, ouragans ou sĂ©cheresses, poussent les industriels Ă anticiper des perturbations sur la chaĂźne d'approvisionnement et des pĂ©nuries de matiĂšres premiĂšres. Pour se prĂ©munir contre ces risques, ils n'hĂ©sitent pas Ă augmenter dĂšs Ă prĂ©sent les prix Ă la distribution. "La discussion sur les risques climatiques pour la chaĂźne alimentaire repose sur des probabilitĂ©s" explique Seungki Lee, Ă©conomiste Ă l'UniversitĂ© d'Ătat de l'Ohio. "MĂȘme s'il n'y a finalement pas de choc mĂ©tĂ©o majeur, les hausses seront dĂ©jĂ rĂ©percutĂ©es."
Ce phĂ©nomĂšne pourrait s'amplifier avec la multiplication des Ă©vĂ©nements extrĂȘmes liĂ©s au rĂ©chauffement climatique. Une seule vague de chaleur localisĂ©e ne suffisait pas autrefois Ă perturber les approvisionnements. Mais les catastrophes simultanĂ©es sur des zones cruciales pour l'agriculture mondiale deviennent la norme. C'est ce qu'a montrĂ© la sĂ©cheresse historique de 2022 sur le bassin du Mississippi, artĂšre vitale pour l'exportation des cĂ©rĂ©ales et du bĂ©tail amĂ©ricains. En entravant la navigation, elle a fait flamber les coĂ»ts du transport fluvial et des matiĂšres premiĂšres agricoles comme le maĂŻs, poussant in fine les prix Ă la consommation.
Si les programmes d'aides ciblées permettent encore d'amortir le choc, les experts préviennent que le systÚme pourrait atteindre ses limites face à une multiplication des chocs climatiques "sans précédent". L'année 2024 s'annonce particuliÚrement à risque avec le retour annoncé d'un épisode La Niña, synonyme de sécheresses dans les grandes plaines céréaliÚres américaines. Une nouvelle menace sur l'approvisionnement en céréales, viandes et volailles qui pourrait se traduire par une nouvelle poussée inflationniste en rayons.
Dans un monde de plus en plus soumis aux Ă©vĂ©nements mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, l'essentielle chaĂźne alimentaire mondiale semble dĂ©sormais fragilisĂ©e. Et la hausse des prix n'en serait qu'un premier signal d'alerte.
New York Times, Whatâs Behind TikTokâs Beef With Chipotle?, 09/06/2024
Autrefois vantĂ©e pour ses gĂ©nĂ©reuses portions "californiennes", la chaĂźne de restauration rapide Chipotle essuie dĂ©sormais les critiques de ses jeunes clients sur TikTok. Ils l'accusent de servir des portions de plus en plus famĂ©liques, alors que les prix augmentent. Ces derniĂšres semaines, la fronde a pris de l'ampleur sur le rĂ©seau social. Des vidĂ©astes influents comme Keith Lee (16 millions d'abonnĂ©s) ou Drew Polenske ont dĂ©noncĂ© les misĂ©rables "4 morceaux de poulet" servis dans leurs bols Ă 12 dollars. Polenske est mĂȘme allĂ© jusqu'Ă appeler ses fans Ă boycotter Chipotle sur son appli mobile et Ă quitter les restaurants sans payer en cas de portion insuffisante. Une stratĂ©gie de "protestation pacifique" suivie par l'influenceur Isaac Francis, filmant son dĂ©part sans rĂ©gler la note.
D'autres conseillent de filmer délibérément les employés, partant du principe que la surveillance les pousserait à remplir davantage les portions. Une pratique qui a suscité l'indignation sur les réseaux sociaux, certains y voyant du harcÚlement à l'encontre des équipes en salle. Face à l'ampleur de la polémique, le PDG Brian Niccol a dû monter au front, assurant dans une vidéo que les portions n'avaient pas diminué. Peine perdue : son conseil de faire un signe discret pour en obtenir davantage a encore attisé les moqueries.
Si Chipotle rĂ©fute tout changement de politique, les accusations de "petit-portionnisme" trouvent un terreau fertile auprĂšs d'une jeune clientĂšle qui a connu la chaĂźne Ă une Ă©poque plus gĂ©nĂ©reuse et se sent aujourd'hui flouĂ©e. Entre revendications lĂ©gitimes et combats de boutonneux, cette guĂ©rilla en ligne divise. Mais elle remet en cause l'un des principaux arguments de vente de l'enseigne : son rapport qualitĂ©-quantitĂ©-prix supposĂ©ment imbattable. Une faille dans son positionnement qui pourrait coĂ»ter cher Ă long terme. Cet incident montre Ă©galement le poids (et le melon) disproportionnĂ© quâont pris certains influenceurs food.
Inc, Starbucks Studios to Offer Content Outside the Coffee Cup, 11/06/2024
La cĂ©lĂšbre chaĂźne de cafĂ©s s'apprĂȘte Ă diversifier ses activitĂ©s dans un domaine a priori Ă©loignĂ© de son cĆur de mĂ©tier : la production de contenus vidĂ©o. Avec Starbucks Studios, l'entreprise ambitionne de "produire des divertissements originaux et raconter des histoires" selon son annonce. S'il reste flou sur la nature exacte des programmes, Starbucks indique vouloir "approfondir les connexions et susciter des conversations" auprĂšs du public, en mettant en lumiĂšre "les histoires et les personnes qui nous inspirent".
L'initiative prend la forme d'un partenariat avec la société de production Sugar23, fondée par le producteur oscarisé Michael Sugar. Un signal fort de l'ambition de marque de Starbucks avec ce virage dans l'entertainment. Car derriÚre cette stratégie se cache un enjeu crucial pour l'enseigne : conquérir la génération TikTok et Instagram, ces jeunes consommateurs "branchés, socialement engagés et naturellement anticonformistes" selon les termes de Forbes.
En s'attaquant au médium vidéo plébiscité par la Gen Z, particuliÚrement sensible aux contenus forts en storytelling, Starbucks espÚre réaffirmer son positionnement auprÚs de cette cible et renforcer son rayonnement. Ce n'est d'ailleurs pas la premiÚre fois que la marque explore ce territoire : dÚs 2016, elle avait lancé la série Upstanders pour célébrer "la compassion, la citoyenneté et la civilité". Des valeurs en phase avec la conscience sociale et environnementale chÚre aux nouveaux consommateurs.
Avec Starbucks Studios, le groupe semble donc décidé à aller plus loin dans cette voie, en proposant ses propres créations originales pour nourrir son lien avec son public, et plus particuliÚrement les plus jeunes. Une stratégie payante ? L'avenir le dira mais les marques ne pourront de toute façon bientÎt plus faire l'impasse sur ce type de contenus pour exister pleinement dans le paysage médiatique de demain.
The Guardian, The man who warned us about UPFs: Michael Pollan on his 25-year fight with the food industry, 06/06/2024
Dans un entretien avec Zoe Williams pour The Guardian, Michael Pollan, auteur de best-sellers comme Le Dilemme de l'omnivore, revient sur son combat de 25 ans contre l'industrie agroalimentaire amĂ©ricaine. Son documentaire oscarisĂ© Food, Inc en 2008 avait dĂ©jĂ dĂ©noncĂ© les horreurs de l'agriculture industrielle aux Ătats-Unis. La suite, Food, Inc 2, montre que les mastodontes de l'agroalimentaire n'ont aucune intention de desserrer leur emprise.
Le film met en lumiĂšre les effets dĂ©vastateurs sur la santĂ© des aliments ultra-transformĂ©s, qui interfĂšrent avec le cerveau et la capacitĂ© du corps Ă digĂ©rer la nourriture. Pollan avait pourtant averti depuis des dĂ©cennies contre ces produits transformĂ©s, avec son mantra "Mangez de la vraie nourriture, pas trop, surtout des plantes". La pandĂ©mie de Covid-19 a exacerbĂ© les fragilitĂ©s du systĂšme alimentaire amĂ©ricain hyper-centralisĂ©. Les pĂ©nuries dans les supermarchĂ©s et l'euthanasie massive de porcs ont choquĂ© les consommateurs, habituĂ©s Ă l'abondance. L'influence politique des gĂ©ants de l'agroalimentaire leur permet d'ĂȘtre largement exemptĂ©s des rĂ©glementations sur le travail et le bien-ĂȘtre animal.
Malgré l'attention portée à ses livres, Pollan admet avec regret que peu a changé, les forces en jeu étant plus puissantes qu'anticipé. Les boycotts organisés de consommateurs restent un levier, mais les politiques publiques privilégient la surproduction au détriment de la santé. L'auteur demeure optimiste sur les alternatives de viande de synthÚse, tout en soulignant les risques sanitaires de ces produits ultra-transformés. AprÚs 25 ans de combat, il appelle à plus de précaution face à l'hubris de l'industrie agroalimentaire.
Financial Times, How French fine dining ate New York, 10/06/2024
La haute gastronomie française fait un retour remarquĂ© Ă New York. AprĂšs une pĂ©riode oĂč celle-ci semblait dĂ©cliner au profit de la cuisine italienne, corĂ©enne ou d'un style dâauteur plus avant-gardiste, les restaurants new-yorkais les plus en vogue actuellement remettent au goĂ»t du jour les classiques de la gastronomie française. Ce regain s'explique par un intĂ©rĂȘt renouvelĂ© pour les luxes rĂ©tro et les plaisirs familiers, couplĂ© Ă un dĂ©clin de la cuisine trĂšs conceptuelle servie par des chefs stars. De grandes enseignes mythiques comme Le Veau d'Or, qui avait fermĂ© en 2019 aprĂšs 82 ans d'existence, font leur grand retour cet Ă©tĂ© sous l'impulsion de chefs comme Lee Hanson et Riad Nasr.
Daniel Boulud a rouvert son CafĂ© Boulud dans un somptueux nouvel Ă©crin et lancĂ© Maison Barnes (en partenariat avec lâagence immobiliĂšre de luxe), un restaurant d'inspiration belle Ă©poque proposant des mets luxueux comme un poulet rĂŽti prĂ©sentĂ© avec des pinces de homard. Andrew Carmellini, de son cĂŽtĂ©, sert Ă son CafĂ© Carmellini des plats riches et travaillĂ©s dans la pure tradition française. Jean-Georges Vongerichten, lui, s'est inspirĂ© du paquebot Normandie pour son restaurant Four Twenty Five, confiĂ© au chef Jonathan Benno. "A New York, les gens auront toujours un appĂ©tit pour le luxe", souligne ce dernier. L'automne verra l'ouverture de âChez Margauxâ par Vongerichten, puis de âChez Fifiâ en Ă©tĂ©, un bistrot classique des frĂšres Foulquier.
AprÚs une période de vaches maigres, la cuisine française haut de gamme et généreuse semble donc redevenir une valeur sûre pour les restaurateurs new-yorkais.
Ipsos, Les nouvelles attentes des Français en matiÚre de restauration, 06/06/2024
LâĂ©tude met en lumiĂšre les nouvelles attentes des Français en matiĂšre de restauration. Quelques points Ă retenir :
Les Français continuent de valoriser les sorties au restaurant malgré des défis économiques, en privilégiant des expériences culinaires uniques et mémorables.
39% des Français sont allĂ©s au restaurant au moins une fois par mois au cours de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e.
69% des Français recherchent des expĂ©riences inĂ©dites lorsquâils vont au restaurant, ce qui est le critĂšre principal qui les motive Ă frĂ©quenter ces Ă©tablissements.
La gastronomie est perçue comme un art, avec les chefs considérés comme des artistes, soulignant une attente élevée en matiÚre de qualité et de créativité culinaire.
Bien que les Français aient réduit leurs dépenses liées à la restauration par rapport à il y a cinq ans, la fréquentation des restaurants reste une habitude importante.
Opinion Way, Les Français et la consommation de fromages, Mai 2024
LâĂ©tude dâOpinionWay pour lâAcadĂ©mie Phormos sur la consommation de fromage par les Français en mai 2024 rĂ©vĂšle plusieurs tendances et insights importants.
Elle montre que les Français restent de grands amateurs de fromage, qui demeure une composante essentielle de leur patrimoine culinaire et culturel. Cependant, leurs habitudes de consommation évoluent vers des pratiques plus responsables et locales.
Elle note une tendance croissante vers le locavorisme. Ce mouvement encourage la consommation de produits locaux pour rĂ©duire lâempreinte Ă©cologique, diminuer le gaspillage alimentaire et soutenir les producteurs locaux. Environ 62% des Français estiment que les efforts pour consommer localement sont cruciaux pour la rĂ©duction de lâimpact environnemental des enseignes .
Les Français montrent une certaine méfiance envers les démarches écologiques des enseignes. Seulement 14% pensent que ces efforts sont sincÚres, bien que 81% jugent ces initiatives indispensables pour lutter contre la crise environnementale .
Face aux nouveaux modes de consommation, notamment le vĂ©gĂ©talisme, des alternatives comme les âvromagesâ (fromages vĂ©gĂ©taliens) sont de plus en plus populaires. Ces substituts Ă base de plantes rĂ©pondent Ă une demande croissante pour des options alimentaires sans produits dâorigine animale .
Le mouvement Slow Food, qui promeut une alimentation de qualitĂ© respectant les traditions et la biodiversitĂ©, gagne du terrain en France. Ce mouvement sâoppose Ă la âmalbouffeâ en valorisant les produits locaux et de saison .
Un épisode trÚs intéressant avec Thierry Cotillard, le président des Mousquetaires.
Il y évoque notamment
Comment fonctionne un supermarché
Les coulisses des négociations avec les marques : des mastodontes aux PME
Le systĂšme de marge, quâest ce qui revient vraiment Ă qui ?
La structure chez Les Mousquetaires
Comment racheter une enseigne et ĂȘtre rentable ?
Lâimportance des employĂ©s, quid des caisses automatiques ?
Le rÎle politique, économique et social de la grande distribution
Un épisode avec Maxime Gaffory, co-fondateur de Basis, un concept autour de ce sandwich, sur les codes du fast-casual.
LâĂ©pisode aborde notamment la qualitĂ© de sourcing, les recettes originales, les dĂ©cors travaillĂ©s, les rĂ©seaux sociaux, mais aussi le retour aux fondamentaux du mĂ©tier de maĂźtre kebabier. Sans oublier l'Ă©clairage de Mehmet Agva, dirigeant de CarrĂ© d'As, et partenaire de la premiĂšre heure de Basis sur ses approvisionnements en viande fraĂźche.
Jâai vu passer sur les rĂ©seaux sociaux cette superbe carte qui recense quasiment toutes les spĂ©cialitĂ©s culinaires françaises ville par ville et qui a Ă©tĂ© scannĂ©e en HD par Gallica (mais je ne me rappelle plus qui lâavait postĂ©eâŠ).
Quâest ce quâon fait?, Vers une alimentation saine et durable : quelle est lâassiette idĂ©ale ?
Une infographie animĂ©e intĂ©ressante et dĂ©taillĂ©e sur lâalimentation durable rĂ©alisĂ©e par le site Quâest ce quâon fait. Comptez tout de mĂȘme une vingtaine de minutes pour arriver au bout.
Câest tout pour aujourdâhui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey