đŸđđ Eat's business đđ·đ§ 2023-11
Bonjour Ă toutes et Ă tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.Â
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en prioritĂ© cette semaine sont :Â
Le Monde, Comment lâinflation a modifiĂ© le chariot de courses des Français, 29/03/2023
LSA, Le dĂ©cret et l'arrĂȘtĂ© sur les dark stores enfin publiĂ©s, 24/03/2023
Washington Post, Coffee lovers gain 1,000 steps a day, but get less sleep, study shows, 22/03/2023
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Snacking, A quoi ressemblera la restauration Ă horizon 2030 ?, 24/03/2023 + Les Ăchos, Le restaurant de 2030 sera davantage vĂ©gĂ©tal et numĂ©rique, 26/03/2023
Si le monde de la restauration a dĂ©jĂ Ă©tait pas mal chamboulĂ© depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Sociovision pour l'association Geco Food Service sâest intĂ©ressĂ©e Ă son avenir Ă lâhorizon 2030. Car comme le dit bien Snacking, âcertains facteurs inhĂ©rents Ă lâĂ©volution de nos sociĂ©tĂ©s engendreront Ă©galement dans les annĂ©es Ă venir des Ă©volutions majeures pour la restaurationâ.
Parmi les changements Ă anticiper selon lâĂ©tude :
l'augmentation des publics ĂągĂ©s : il faudra donc âleur proposer une alimentation adaptĂ©e avec des services de livraison et des marketplaces dĂ©diĂ©s aux sĂ©niorsâ
l'augmentation des foyers âsolosâ (42,5 % des foyers en 2030 selon lâInsee) : ainsi, âlâoffre doit sâadapter avec des approches encore plus individuelles, des services et des espaces conçus pour les consommateurs solosâ
la digitalisation de la sociĂ©tĂ© : elle entraĂźnera la multiplication des âlieux automatisĂ©sâ et des âconcepts dans lesquels les consommateurs font beaucoup de choses eux-mĂȘmesâ (caisse automatique, drive, click-and-collect, self scan).
la dimension environnementale et l'Ă©coresponsabilitĂ© prendra de lâimportance : les approvisionnements en circuits courts devraient s'accĂ©lĂ©rer, âcuisiner Ă©cologique va s'implanter dans le quotidien avec la recherche d'Ă©conomie d'eau autant que d'Ă©nergieâ et âle marchĂ©Â de la seconde main pour les Ă©quipements va se dĂ©velopper comme il le fait dans d'autres universâ
La recomposition des assiettes va s'accĂ©lĂ©rer : le vĂ©gĂ©tal prendra de plus en plus de place âĂ la fois pour des raisons liĂ©es Ă l'environnement et pour limiter les coĂ»ts, que ce soit pour les restaurateurs ou pour les clientsâ.Â
BFM TV, Selon la Banque Mondiale, taxer les boissons sucrées est bon pour la santé, 29/03/2023
DâaprĂšs une Ă©tude publiĂ©e par la Banque Mondiale, taxer les boissons sucrĂ©es aurait un effet positif tant pour la santĂ© des populations que pour les finances publiques. LâĂ©tude souligne notamment le fait que les boissons sucrĂ©es âsont liĂ©es Ă l'obĂ©sitĂ©, aux maladies cardio-vasculaires, au diabĂšte et aux problĂšmes de dentitionâ.
A lâheure actuelle, plus de la moitiĂ© de la population mondiale vit dans des pays ayant mis en place ce type de taxation, principalement dans les pays pauvres et Ă©mergents. A l'inverse, la majoritĂ© des pays du G20 n'ont pas mis en place de taxation spĂ©cifique sur les boissons sucrĂ©es.
Afin d'améliorer son efficacité, cette taxation doit, selon La Banque Mondiale, augmenter les prix de maniÚre suffisamment importante et viser une large catégorie de produits, dont les boissons au chocolat ou les jus de fruits.
Le Monde, Comment lâinflation a modifiĂ© le chariot de courses des Français, 29/03/2023
Un article qui sâintĂ©resse Ă l'impact de l'inflation sur les habitudes d'achat des Français en matiĂšre d'alimentation.
Selon lâInsee, la hausse des prix des produits alimentaires a atteint 12,1 % en 2022. De plus, le rythme de la hausse des prix a tendance Ă accĂ©lĂ©rer depuis le dĂ©but de l'annĂ©e (+14,8 % en fĂ©vrier sur un an et +13,3 % en janvier) et ceux-ci vont encore grimper dans les prochaines semaines. Comme le rĂ©sume un gĂ©rant de supermarchĂ© âavant, on changeait les prix une fois par mois. Maintenant, câest une, voire deux fois par semaineâ.
Les Français doivent donc faire des arbitrages pour leur budget alimentation. Tout dâabord, ils ont changĂ© leur maniĂšre de faire leurs courses. Ainsi, ils viennent âbeaucoup plus rĂ©guliĂšrementâ quâavant, souvent âdeux à  trois fois par semaineâ. Fini donc le temps du âgros plein de courses une fois par semaineâ.
Par ailleurs, ils ont âdĂ©sertĂ© les Ă©tals du boucher, du poissonnier, ou de la charcuterie à  la coupeâ. En effet, ce sont des rayons âoĂč les prix, souvent à  deux chiffres, sâaffichent au kilo et dont le coĂ»t final nâest rĂ©vĂ©lĂ© quâune fois le produit en mainâ. Ainsi, âles achats de poisson ont beaucoup diminuĂ©â. Le saumon se vend par exemple âentre 28 et 32 euros le kilo, alors quâavant câĂ©tait autour de 16 à  18 eurosâ. MĂȘme constat pour le cabillaud, âpassĂ©Â de 16 à  28 euros le kiloâ.
Ay supermarchĂ©, les clients âdĂ©laissent la viande au profit des Ćufsâ et privilĂ©gient âle porc ou la volailleâ car mĂȘme si leur prix a fortement augmentĂ©, âça reste moins cher que le bĆufâ.
Parmi les produits qui profitent de lâinflation : le jambon sous vide, âles saucisses, de type knackâ qui attiraient avant âsurtout des familles en difficultĂ©â mais qui dĂ©sormais attirent âtout le mondeâ. Autre surprise : les plats prĂ©parĂ©s font un âbond inattenduâ avec + 0,3 % sur un an et + 10,5 % comparĂ©Â Ă Â 2019. Ce sont notamment les plats prĂ©parĂ©s âde types choucroute, cassoulet, et paella, issus du rayon traiteur ou des produits industrielsâ qui ont nettement progressĂ©. Pour expliquer ce phĂ©nomĂšne, Gaelle Le Floch de chez Kantar souligne quâavec la hausse des prix de lâĂ©nergie âsâil faut cuisiner, on regarde à  deux fois avant dâallumer la gaziniĂšreâ.Â
LSA, Le dĂ©cret et l'arrĂȘtĂ© sur les dark stores enfin publiĂ©s, 24/03/2023
Les mairies ont remportĂ©Â la bataille face aux startups du quick commerce et de la livraison Ă domicile. LâarrĂȘtĂ© qui vient dâĂȘtre publiĂ© prĂ©cise en effet que âla sous-destination "entrepĂŽt" recouvre les constructions destinĂ©es Ă la logistique, au stockage ou Ă l'entreposage des biens sans surface de vente, les points permanents de livraison ou de livraison et de retrait d'achats au dĂ©tail commandĂ©s par voie tĂ©lĂ©matique, ainsi que les locaux hĂ©bergeant les centres de donnĂ©esâ.
Ainsi, les maires pourront exiger que les âdarkstoresâ soient fermĂ©s âs'ils sont installĂ©s dans d'anciens commercesâ. Câest Ă©videmment une menace pour Getir et ses concurrents (de moins en moins nombreux il est vrai) qui devront dĂ©sormais âdemander un changement de destination pour les dark stores installĂ©s dans d'anciens commercesâ. Si cette demande est refusĂ©e par la mairie, ils sont obligĂ©s de âquitter les lieuxâ.
Le texte, qui entre en application le 1er juillet 2023, va obliger les startups de ce secteur Ă revoir leur business modĂšle. Elles devront probablement âimplanter leurs dark stores dans des espaces situĂ©s plus loin des centres villesâ, ce qui aura pour consĂ©quence de âlivrer leurs acheteurs non plus en quelques dizaines mais en 30 ou 60 minutesâ.
Le Figaro, Seriez-vous prĂȘt Ă boire de la biĂšre en poudre pour ĂȘtre plus Ă©colo ?, 27/03/2023
Alors que lâon connaĂźt depuis longtemps le lait ou le cafĂ© en poudre, voici dĂ©sormais la biĂšre en poudre. On doit cette invention Ă la brasserie allemande Neuzeller KlosterbrĂ€u. Lâobjectif affichĂ© est de rĂ©duire l'empreinte carbone de la biĂšre, une des boissons les plus consommĂ©es au monde mais qui a Ă©videmment une empreinte carbone non nĂ©gligeable.
AprÚs deux ans de recherche, la brasserie a réussi à reproduire le goût et la mousse de la biÚre mais travaille encore sur l'ajout de molécules d'alcool et de dioxyde de carbone en poudre.
En supprimant des matériaux tels que le verre et l'eau, Stefan Fritsche, directeur général de la brasserie, affirme que cette invention pourrait réduire permettre d'économiser de 3 à 5 % des émissions de CO2 rien que pour l'Allemagne et 0,5 % à l'échelle de la planÚte.
Le Figaro, La France interdit l'importation et la vente de cerises traitées au phosmet, 25/03/2023
Par un arrĂȘtĂ© publiĂ© mi-mars, la France a mis en place une interdiction d'importer des cerises traitĂ©es au phosmet, un insecticide utilisĂ© pour lutter contre la Drosophila suzukii, un minuscule moucheron invasif, et qui Ă©tait dĂ©jĂ interdit dans le pays.
LâarrĂȘtĂ© prĂ©cise ainsi que âl'introduction, l'importation et la mise sur le marchĂ© Ă titre gratuit ou onĂ©reux en France de cerises fraĂźches destinĂ©es Ă l'alimentation produites dans un pays autorisant les produits phytopharmaceutiques contenant la substance active phosmet pour le traitement des cerisiers sont suspendues pour une durĂ©e d'un an Ă compter de l'entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent arrĂȘtĂ©â.
Les Ăchos, La spectaculaire chute de la balance commerciale agricole risque de durer, 28/03/2023
Lâarticle met en avant la dĂ©tĂ©rioration de la balance commerciale agricole française depuis dix ans.
Ainsi, les importations de produits agricoles tels que les poulets, les légumes et les bovins ne cessent d'augmenter, alors que la production baisse. En 2014, le solde positif des produits agricoles était de 3 milliards d'euros, mais il a été divisé par deux en 2020 (1,4 milliard).
Les volumes s'effondrent, et la France importe un poulet sur deux, un fruit sur deux, 50 % de ses légumes et un peu plus d'un agneau sur deux.
Les filiÚres performantes à l'export tels que les produits laitiers, les céréales, les vins et spiritueux sont fragiles et sont confrontées à la concurrence de l'Ukraine et de la Russie. Le changement climatique et les réglementations environnementales contraignantes en France sont également des facteurs qui affectent la compétitivité du pays.
Le Figaro, Charcuterie : l'Ătat demande aux industriels de rĂ©duire le nitrite «dans les prochaines semaines», 27/03/2023
Le gouvernement a demandé aux industriels de réduire les doses de nitrites dans les charcuteries et les saucisses dans les prochaines semaines, suite à un avis de l'Anses confirmant le lien entre risque de cancer et exposition à ces additifs.
Un plan d'action a été présenté aux professionnels pour réduire la teneur en nitrites d'environ 20% pour les produits de charcuterie de grande consommation dans un premier temps, puis d'au moins 25% pour les produits les plus consommés d'ici six à douze mois, et de 30% pour les saucisses fraßches d'ici fin avril.
Un plan de recherche et d'innovation sera Ă©galement mis en place pour tendre vers la suppression de l'utilisation des nitrites dans la plupart des produits de charcuterie dans un horizon de cinq ans. L'association de dĂ©fense des consommateurs Foodwatch a exprimĂ© sa dĂ©ception, estimant que l'Ătat devrait interdire les nitrites plutĂŽt que de simplement rĂ©duire leur utilisation.
La Tribune, L'Italie interdit la production de viande artificielle, 29/03/2023
Le gouvernement italien a adopté un projet de loi interdisant la production et la vente d'aliments de synthÚse, notamment la viande artificielle, en invoquant le principe de précaution.
Selon le ministre de la Santé italien, il n'existe pas de preuves scientifiques excluant de possibles effets nocifs liés à la consommation d'aliments de synthÚse. Cette décision est soutenue par le principal syndicat agricole italien Coldiretti.
Le projet de loi devra ĂȘtre adoptĂ© dans un dĂ©lai de deux mois par le Parlement pour entrer en vigueur. Cette interdiction intervient alors que la mise sur le marchĂ© de ce type d'aliments n'a pas encore Ă©tĂ© effectuĂ©e dans l'Union europĂ©enne.
The Guardian, Meatball from long-extinct mammoth created by food firm, 28/03/2023
Vow, une entreprise australienne spécialisée dans la viande cultivée, a créé une boulette de viande de mammouth pour démontrer le potentiel de la viande cultivée.
Vow cherche Ă se dĂ©marquer de ses concurrents sur le segment de la viande cultivĂ©e en sâintĂ©ressant Ă des cellules provenant d'espĂšces non conventionnelles pour crĂ©er de nouveaux types de viande. Vow a dĂ©jĂ Ă©tudiĂ© le potentiel de plus de 50 espĂšces, dont l'alpaga, le buffle, le crocodile, le kangourou, le paon et diffĂ©rents types de poissons.
Tim Noakesmith, cofondateur de Vow a dĂ©clarĂ© ânous avons choisi le mammouth laineux parce que c'est un symbole de la perte de diversitĂ© et du changement climatique. On pense que cette crĂ©ature a Ă©tĂ© poussĂ©e Ă l'extinction par la chasse de l'homme et le rĂ©chauffement de la planĂšte aprĂšs la derniĂšre pĂ©riode glaciaireâ.
La fameuse boulette de viande de mammouth a été créée en comblant les lacunes de la séquence d'ADN de la myoglobine de mammouth par de l'ADN d'éléphant, qui a été placé dans des cellules souches myoblastes d'un mouton, lesquelles se sont répliquées pour atteindre les 20 milliards de cellules utilisées par l'entreprise pour produire la viande de mammouth.
Avis aux amateursâŠ
Financial Times, German wine has transformed itself. Why havenât buyers noticed?, 25/03/2023
Un article consacré à la transformation du monde viticole allemand et au peu de reconnaissance de ces vins Outre-Manche.
Lâarticle explique que les meilleurs producteurs allemands sont des entreprises familiales dont les propriĂ©tĂ©s sont beaucoup plus petites que celles d'un chĂąteau bordelais typique par exemple. Et quâau lieu de produire un ou deux vins par an comme les producteurs bordelais, la plupart d'entre eux produisent une large gamme de vins issus de diffĂ©rents vignobles mais aussi de diffĂ©rents degrĂ©s de maturitĂ©. Chaque vin est donc produit en quantitĂ© relativement faible. Il n'est donc pas Ă©tonnant qu'ils ne figurent pas en bonne place sur les listes des nĂ©gociants en vins fins et des maisons de vente aux enchĂšres. En outre, les producteurs allemands n'ont pas l'habitude de conserver les vieux millĂ©simes pour les commercialiser tardivement Ă un prix plus Ă©levĂ©.
Anne Krebiehl, une spĂ©cialiste du vin allemand explique Ă quel point le statut du vin allemand a rĂ©cemment changĂ© en Allemagne. Selon elle, âles gens oublient le marasme du vin allemand, surtout entre 1985 et 1995. Si vous Ă©tiez cool en Allemagne Ă l'Ă©poque, vous ne buviez pas de vin allemandâ. Mais elle affirme que les choses ont changĂ© et que âcela s'est produit d'abord avec le riesling sec, puis avec le pinot. Et aujourd'hui, c'est enfin le cas avec le Sektâ. Elle prĂ©cise Ă©galement que le vin allemand a gagnĂ© de nouveaux adeptes sur le marchĂ© allemand lorsque la filiĂšre a dĂ©cidĂ© de tourner le dos aux vins moyennement secs et sucrĂ©s qui prolifĂ©raient auparavant et a commencĂ© Ă proposer des vins bien faits dĂ©crits comme trocken, c'est-Ă -dire secs.
Lâarticle affirme que âles vins allemands se sont considĂ©rablement amĂ©liorĂ©s au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, grĂące au rĂ©chauffement du climat qui permet aujourd'hui d'obtenir des raisins bien mĂ»rs, sans l'aciditĂ© brĂ»lante du siĂšcle dernier qu'il fallait compenser par du sucrĂ©â.
Fast Company, Pepsiâs new logo is a subliminal war on sugar, 28/03/2023
Petit cas dâĂ©tude marketing avec le nouveau rebranding de Pepsi.
Lâautre gĂ©ant du soda vient en effet dâannoncer son premier changement de marque important en 15 ans. La principale nouveautĂ© est que le mot-symbole âPepsiâ a Ă©tĂ© replacĂ© dans le âglobeâ patriotique yin-yang de l'entreprise, Ă l'endroit mĂȘme oĂč il se trouvait dans les annĂ©es 80 et 90.
Petite nuance nĂ©anmoins : le noir (la mĂȘme couleur que celle du Pepsi Zero Sugar) traverse la palette rouge, blanche et bleue pour lier la marque.
Lâarticle explique que âle sucre est un sujet qui prĂ©occupe Pepsiâ. Pepsi a ainsi âentamĂ© une sorte de guerre contre le sucreâ car âles consommateurs cherchent Ă en consommer moinsâ. Ainsi, 30 % des membres de la gĂ©nĂ©ration Z affirment qu'ils l'Ă©vitent complĂštement. Cela se confirme lorsque lâon observe la stratĂ©gie du groupe Pepsico pour qui âl'abandon du sucre a reprĂ©sentĂ© des milliards de dollars d'investissement et de dĂ©sinvestissementâ. Câest ce qui explique notamment quâil ait revendu ses marques de jus Tropicana et Naked en 2021, tout en injectant davantage de ressources dans SodaStream, qu'il a acquis en 2018.
Gambero Rosso, Gelato Day. Guide to spotting quality gelato in 16 easy steps, 24/03/2023
Un article qui propose un guide en 16 Ă©tapes pour reconnaĂźtre une bonne glace italienne.
Tout d'abord, il est important de choisir une gelateria qui prĂ©pare sa glace sur place plutĂŽt que de la faire venir d'un producteur extĂ©rieur. Ensuite, il faut prĂȘter attention Ă la couleur de la glace : elle doit ĂȘtre naturelle et ne pas contenir de colorants artificiels. La texture doit ĂȘtre crĂ©meuse et sans cristaux, et la tempĂ©rature doit ĂȘtre correcte pour que la glace ne fonde pas trop rapidement.
Lâarticle propose Ă©galement des conseils pour choisir les saveurs, en privilĂ©giant celles qui sont saisonniĂšres et qui utilisent des ingrĂ©dients locaux et de qualitĂ©. Il est Ă©galement important de vĂ©rifier la fraĂźcheur des ingrĂ©dients et leur provenance, en particulier pour les fruits.
En ce qui concerne la prĂ©sentation, la glace doit ĂȘtre exposĂ©e Ă plat plutĂŽt que dans des cylindres, et il ne doit pas y avoir de crĂšme ou de dĂ©corations artificielles ajoutĂ©es.
Le choix de la cuillĂšre est Ă©galement important, car elle doit ĂȘtre en acier inoxydable et propre. Enfin, le prix est Ă©galement un facteur important Ă considĂ©rer, car une bonne glace de qualitĂ© peut coĂ»ter plus cher qu'une option de qualitĂ© infĂ©rieure.
Washington Post, Coffee lovers gain 1,000 steps a day, but get less sleep, study shows, 22/03/2023
Une nouvelle étude portant sur les effets de la consommation de café a montré que le café a des effets importants sur les niveaux d'activité physique, incitant les gens à bouger davantage, en faisant, en moyenne, 1 000 pas de plus par jour. Cette augmentation significative de l'activité pourrait expliquer pourquoi la consommation de café est depuis longtemps liée à une meilleure santé.
L'Ă©tude a toutefois mis en Ă©vidence certains inconvĂ©nients liĂ©s Ă la consommation quotidienne d'une tasse de cafĂ©. Elle a ainsi montrĂ© que les personnes perdaient environ 36 minutes de sommeil les jours oĂč elles buvaient du cafĂ©, et que plus elles buvaient de cafĂ©, moins elles dormaient.
L'Ă©tude s'est Ă©galement penchĂ©e sur l'effet du cafĂ© sur les palpitations cardiaques. Elle a montrĂ© que chez les hommes et les femmes en bonne santĂ©, le cafĂ© ne provoquait pas de palpitations de type âcontractions auriculaires prĂ©maturĂ©esâ, mĂȘme si certaines autoritĂ©s sanitaires ont averti que cela pouvait ĂȘtre un effet secondaire de la consommation de cafĂ©. En revanche, la consommation de cafĂ© peut entraĂźner une augmentation d'un autre type de palpitation cardiaque, connu sous le nom de âcontractions ventriculaires prĂ©maturĂ©esâ.
Comme le rĂ©sume Gregory M. Marcus, l'un des auteurs de l'Ă©tude et professeur de mĂ©decine dans la division de cardiologie de l'UniversitĂ© de Californie Ă San Francisco, âla rĂ©alitĂ© est que le cafĂ© n'est ni bon ni mauvais - il a des effets diffĂ©rentsâ. Il prĂ©cise que âcette Ă©tude suggĂšre que la consommation de cafĂ© est presque certainement sans danger. Mais les gens devraient reconnaĂźtre qu'il existe des effets physiologiques rĂ©els et mesurables qui pourraient - selon l'individu et ses objectifs de soins - ĂȘtre nocifs ou utilesâ.
Radio France, Pourquoi la viande réchauffe le climat ? Avec Pénélope Bagieu, 28/03/2023
Câest une recommandation que lâon entend de plus en plus : si lâon veut rĂ©duire notre empreinte carbone, lâune des premiĂšres choses Ă faire est de manger moins de viande. En effet, la viande pĂšse lourd dans nos Ă©missions de gaz Ă effet de serre. Mais pourquoi la viande contribue-t-elle autant au rĂ©chauffement ?
Au-delĂ des Ă©missions de gaz Ă effet de serre, la viande a un coĂ»t environnemental important liĂ© Ă son mode de production intensif et industriel, entrainant dĂ©forestation et pollution des eauxâŠÂ Selon la FAO, la consommation mondiale de viande a quintuplĂ© depuis les annĂ©es 1960.
Aujourdâhui en France, nombreuses sont les personnes qui comprennent quâil faut changer ses habitudes de consommation. Mais dans la pratique, les rĂ©sistances persistentâŠ. Alors que plus de 60% des Français sont favorables au fait de rĂ©duire leur consommation de viande, dont prĂšs de 70% des 25-34 ans, seulement 2,2% de la population est vĂ©gĂ©tarienne.
Serons-nous prĂȘts Ă manger moins de viande pour protĂ©ger le climat et la planĂšte ?
Avec :
Carine Barbier, Ă©conomiste et ingĂ©nieure de recherche au CNRS, membre du CIRED. En 2022, elle a coordonnĂ© une Ă©tude intitulĂ©e « Simulation prospective du systĂšme alimentaire et de son empreinte carbone », qui est une somme de donnĂ©es et dâanalyses qui permet dâimaginer Ă quoi ressembleront nos assiettes (et donc nos vies) en 2050.
Laure Ducos, experte des enjeux environnementaux en agriculture et alimentation
ABC, How coffee became a global phenomenon, 23/03/2023
Le parcours du cafĂ© l'a menĂ© des forĂȘts de nuages d'Ăthiopie aux cafĂ©s ottomans et europĂ©ens, en passant par les cĂ©rĂ©monies soufies et le port yĂ©mĂ©nite de Mokha.
L'universitaire britannique Jonathan Morris, auteur du livre "Coffee : A Global History" et co-animateur du podcast "A History of Coffee" passe au crible l'histoire du café, explorant le passé riche et parfois sombre du grain.
Il raconte notamment comment le café a été échangé et transporté au fil des siÚcles, jusqu'à ce qu'il soit cultivé commercialement sur quatre continents et consommé avec enthousiasme sur les sept.
Planet Tracker, Financial Markets Roadmap for Transforming the Global Food System, Mars 2023
Le think tank Planet Tracker a publié une feuille de route à l'intention des institutions financiÚres pour transformer les systÚmes alimentaires mondiaux et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le rapport, qui s'appuie sur les donnĂ©es de 400 000 entreprises dans 160 pays, prĂ©sente six actions prioritaires qui pourraient permettre de rĂ©duire d'environ 10 gigatonnes de CO2e d'ici Ă 2030 (soit l'Ă©quivalent du double des Ă©missions annuelles actuelles des Ătats-Unis) et de rĂ©duire les Ă©missions mondiales de 20 %. Les six actions prioritaires que les institutions financiĂšres devraient entreprendre avant 2030 sont : exiger des chaĂźnes d'approvisionnement traçables, rĂ©duire de moitiĂ© les pertes et gaspillages alimentaires, cesser de financer la dĂ©forestation, rĂ©duire les Ă©missions de mĂ©thane dâorigine agricole de 45 %, encourager l'agriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice et investir dans les protĂ©ines alternatives.
L'investissement annuel nécessaire pour atteindre ces résultats est estimé entre 300 et 350 milliards de dollars, soit 4 % des 8600 milliards de dollars d'investissements actuels.
La feuille de route comprend des actions tangibles que les institutions financiĂšres peuvent entreprendre et ce qu'elles devraient exiger de leurs investissements.
European Commission, Joint Research Centre, Stummerer, S., Hablesreiter, M., Food futures : sustainable food system, FĂ©vrier 2023
La stratégie "Farm to Fork" est une pierre angulaire du "Green Deal" européen. Elle vise à mettre en place un systÚme alimentaire équitable, sain et respectueux de l'environnement qui réponde aux objectifs de développement durable des Nations unies. La stratégie présente la perspective politique : les raisons d'agir, la nécessité de construire une nouvelle chaßne alimentaire, l'impératif d'une transition juste et équitable bénéficiant à tous les acteurs au sein de l'UE et au-delà . En substance, elle présente le grand plan pour des systÚmes alimentaires durables.
Mais qu'en est-il de la perspective humaine ? Comment nos valeurs, notre culture et notre vision individuelle du monde influencent-elles la mesure dans laquelle la politique peut faire Ă©voluer notre façon de penser l'alimentation et dans quelle mesure sommes-nous prĂȘts Ă adopter des systĂšmes alimentaires durables ? Ces questions essentielles ne sont pas uniquement de nature scientifique, c'est pourquoi le Joint Research Centre sâest tournĂ© vers le programme Art & Science du JRC et ses artistes en rĂ©sidence, Sonja Stummerer et Martin Hablesreiter, pour aider Ă explorer ce qui entre dans la fabrication d'un sandwich durable, et quel en sera le goĂ»t !
Ce rapport illustré par les artistes a été enrichie par un dialogue animé avec des scientifiques de tout le JRC qui travaillent dans de nombreux domaines liés à l'univers complexe des systÚmes alimentaires durables. Ce rapport a pour objectif de créer une conversation et un débat sains, à rendre l'implicite explicite et à explorer collectivement les défis émotionnels qui se profilent à l'horizon.
Câest tout pour aujourdâhui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey