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Olivier Frey
Mar 12, 2023
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Les Échos, Pourquoi les Français boivent de moins en moins de vin, 04/03/2023

  • Time, Current Food Consumption Habits May Add Nearly 1 Degree of Warming by 2100, 06/03/2023

  • Eater, Is ChatGPT Coming for Your Kitchen?, 03/03/2023

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


LSA, Casino et Teract entrent en nĂ©gociations exclusives, 09/03/2023 + Les Échos, Comment les agriculteurs d'InVivo veulent s'ouvrir les Ă©tals de Casino, Monoprix et Franprix, 11/03/2023

Dans un communiquĂ© publiĂ© cette semaine, TERACT et le groupe Casino ont annoncĂ© “entrer en exclusivitĂ© en vue de conclure un accord engageant afin de crĂ©er le leader français de la distribution responsable et durable. TERACT et le groupe Casino partagent une mĂȘme vision des dĂ©fis Ă  relever par la grande distribution en termes d’attentes nouvelles des consommateurs et d’impact environnemental”.

Les deux groupes entrent en discussions exclusives autour de la création de deux entités distinctes :

  1. “Une entitĂ©, contrĂŽlĂ©e par Casino, qui regrouperait les activitĂ©s de distribution en France. Le groupe Casino apporterait ainsi au nouvel ensemble plus de 9 100 magasins, son leadership incontestĂ© dans la proximitĂ©, la force de ses enseignes, son offre digitale et ses bonnes pratiques RSE. TERACT apporterait son savoir-faire et son expertise dans l’exploitation des jardineries-animaleries et l’alimentaire”.

  2. “Une entitĂ© nouvelle, nommĂ©e TERACT Ferme France, contrĂŽlĂ©e par InVivo, en charge de l'approvisionnement en produits agricoles, locaux et en circuit court permettant la promotion des territoires et une meilleure valorisation des productions agricoles. TERACT Ferme France bĂ©nĂ©ficiera d’une proximitĂ© forte avec le monde agricole au travers du groupe InVivo, son actionnaire majoritaire”.

TERACT Ferme France regroupe les jardineries-animaleries Jardiland, Delbard, Gamm Vert, les boulangeries Louise, les huit usines du boulanger industriel Neuhauser, les enseignes Bio'n Co du sud-est de la France et les trois magasins de produits frais Grand Marché La MarniÚre.

InVivo discute en ce moment avec Jean-Charles Naouri, le PDG-actionnaire de Casino, pour donner naissance à une plateforme dont InVivo contrÎlerait la majorité du capital. Teract, contrÎlé à 72 % par InVivo et cotée en bourse, serait de son cÎté actionnaire minoritaire du nouveau groupe Casino. Le nouvel ensemble aurait vocation à constituer « le leader français de la distribution responsable et durable ».

Comme l’explique Thierry BlandiniĂšres, le DG d’InVivo, “notre ambition est de crĂ©er un esprit de marchĂ© de produits frais Ă  l'intĂ©rieur des Casino en y dĂ©ployant nos magasins”.

Les Échos, Vin : les ingrĂ©dients et les calories bientĂŽt Ă©tiquetĂ©s sur les bouteilles, 06/03/2023

Plusieurs substances sont autorisĂ©es dans la fabrication du vin, parmi lesquelles le saccharose, des additifs, des conservateurs, des anti-oxydants, des stabilisateurs et du gaz, la Commission europĂ©enne a dĂ©cidĂ© de rĂ©glementer l'Ă©tiquetage des bouteilles et d’imposer une certaine transparence Ă  la profession.

Ainsi, Ă  partir du 8 dĂ©cembre 2023 tous les vignerons, nĂ©gociants, entreprises privĂ©es ou coopĂ©ratives en Europe devront spĂ©cifier sur les bouteilles et les cubis la composition de leur vin, les valeurs nutritionnelles et caloriques. Cet Ă©tiquetage pourra par contre ĂȘtre dĂ©matĂ©rialisĂ© et prendre la forme d'un QR code.

Les producteurs de vin disposeront d'un délai de deux ans pour écouler les bouteilles qui ne sont pas étiquetées suivant cette nouvelle réglementation européenne. 

Les Échos, Pourquoi les Français boivent de moins en moins de vin, 04/03/2023

En 60 ans, la consommation de vin a chuté de 70 % en France, passant de plus de 120 litres par an et par habitant dans les annĂ©es 1960 à moins de 40 litres par an en 2020, selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives. En plus de cette baisse de consommation interne, s’ajoute une “concurrence plus en plus rude Ă  l'international depuis vingt ans”. Tout ceci a poussĂ© le ministĂšre de l'Agriculture a autorisĂ© dĂ©but fĂ©vrier l'arrachage de vignes et la distillation des excĂ©dents.

Toutefois, Samuel Montgermont, prĂ©sident de Vin & SociĂ©tĂ© affirme que “cette tendance sociĂ©tale (d’une baisse de consommation) est en train de s'accĂ©lĂ©rer”. Cela s’explique notamment par le vieillissement des amateurs de vin. Ainsi, il explique que “la majoritĂ© des consommateurs ont plus de 50 ans et la grande majoritĂ© plus de 65 ans”. 

Pourquoi une telle baisse de consommation? Les raisons sont multiples :

  • le changement des habitudes : le vin se dĂ©guste principalement lors des repas mais ceux-ci sont beaucoup moins importants que par le passĂ© et donc les 'instants vin' ont disparu petit Ă  petit.

  • l’évolution dĂ©mographique : il y a davantage de familles monoparentales

  • l’évolution sociologique : “il y a 20 ou 25 ans dans les cantines de bureau, vous trouviez des petites bouteilles de vin” mais dĂ©sormais “on vous regarde de travers si vous buvez tous les midis, ça donne une image un peu alcoolique”

  • l’évolution du vin lui-mĂȘme : le vin titrait Ă  8 ou 9 degrĂ©s au 19Ăš siĂšcle mais dĂ©sormais il est Ă  14 degrĂ©s

  • Les campagnes de santĂ© publique, appelant Ă  une consommation modĂ©rĂ©e

Toutefois, le vin garde son caractĂšre festif et reste ainsi plĂ©biscité les week-ends et les jours de fĂȘte et, pour ces occasions, les Français privilĂ©gient la qualitĂ©. Pour rĂ©sumer, “on boit moins mais mieux” et si le volume de vin vendu a diminuĂ©, le ticket moyen est bien supĂ©rieur.

Ainsi, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les cavistes et de moins en moins vers les grandes surfaces. Si ces derniÚres majoritaires sur le marché du vin elles commencent à perdre des parts de marché. En effet, selon FranceAgriMer, 8.148 millions d'hectolitres de vin ont été vendus en grande surface en 2021, contre 9.758 millions en 2014 (-16,5 %).

Atlantico, La moitiĂ© de la population mondiale pourrait ĂȘtre obĂšse d’ici 2035 et voici pourquoi, 07/03/2023

D’aprĂšs un rĂ©cent rapport de World Obesity, la moitiĂ© de la population mondiale sera obĂšse ou en surpoids d’ici 2035.

Ainsi, alors que l’obĂ©sitĂ© est dĂ©jĂ  un problĂšme dans plusieurs pays dits riches, les pays Ă  faible revenu devraient, selon le rapport, suivre la mĂȘme tendance.

Deux raisons Ă  cela :

  • d’une part l’utilisation d’aliments transformĂ©s et trop riches en sucre, consommĂ©s en trop grande quantitĂ©. La qualitĂ© et la quantitĂ© entrent donc directement en cause.

  • une diminution de l’activitĂ© physique dans de nombreux pays

Le docteur Christophe de Jaeger explique que “dĂšs que la situation socio-Ă©conomique d’un pays s’amĂ©liore, les habitants se dirigent vers le junk-food, Ă  l’image des pays industrialisĂ©s, ce qui est profondĂ©ment nĂ©faste”. Alors que le rapport pointe le fait que les enfants et les adolescents seront le plus touchĂ©s par l'augmentation des taux d’obĂ©sitĂ©, Christophe de Jaeger prĂ©cise que “les gens qui ont l’habitude d’avoir une activitĂ© physique ou une bonne hygiĂšne alimentaire ont tendance Ă  la garder” mais que “les enfants les plus jeunes pĂątissent des nouvelles habitudes dĂ©lĂ©tĂšres, comme aller dans des fast-food”. Ainsi, “cela augmente les risques de surpoids, ce qui en soi amĂšne souvent Ă  faire moins de sport”.

Une des solutions serait de donner “des cours de nutrition Ă  l’école, pour que les Ă©lĂšves comprennent l’importance d’avoir une alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e”. 

Les Échos, L'agriculture dans les pommes, 08/03/2023

Un article au vitriol sur la maniĂšre dont les politiques traitent l’agriculture. En faisant un parallĂšle avec la filiĂšre du nuclĂ©aire que “des marchandages politiques, des atermoiements Ă©tatiques, des volte-face incessantes” ont fini par “saper”, l’auteure se demande si l’on s’apprĂȘte “à traiter avec autant de lĂ©gĂšretĂ© et de mĂ©pris la souverainetĂ© et l'indĂ©pendance alimentaire” de la France.

Comme l’explique le sociologue François Purseigle “les Français s'Ă©meuvent de la disparition des agriculteurs mais ont du mal Ă  accepter qu'ils investissent dans de nouveaux matĂ©riels. Ils multiplient les recours en justice pour qu'ils arrĂȘtent leurs activitĂ©s”. De plus, la France est un des seuls grands pays agricoles dont les parts de marchĂ© reculent. Ainsi, en vingt ans, elle est passĂ©e de deuxiĂšme Ă  cinquiĂšme exportateur mondial alors que dans le mĂȘme temps ses importations alimentaires ont doublĂ©.

Un rapport du SĂ©nat sorti en septembre dernier a fait le constat d’une agriculture française qui a perdu sa compĂ©titivitĂ©. Les raisons Ă©voquĂ©es sont multiples : “le coĂ»t du travail, le poids de la fiscalitĂ©, la taille trop petite des exploitations, un climat politicomĂ©diatique qui vitupĂšre un modĂšle pourtant plus vertueux que celui de nos voisins”. Comme le souligne l’article, la tendance de “critiquer la taille moyenne des exploitations tricolores alors qu'elle est trĂšs infĂ©rieure aux immensitĂ©s concurrentes confine à l'absurde”. Autre critique formulĂ©e dans l’article : “plutĂŽt qu'amĂ©liorer sa productivitĂ©, la France a espĂ©rĂ© s'en tirer par le haut de gamme. Les prix ont donc augmentĂ©, rĂ©servant la qualitĂ© française Ă  un nombre limitĂ© de consommateurs. Les exportations ont alors logiquement diminuĂ© et les importations ont explosĂ©â€. Enfin, l’article mentionne “la manie de la « surtransposition » des directives europĂ©ennes dont on choisit d'alourdir les contraintes”

Les Échos, Comment peut-on ĂȘtre un viandard responsable ?, 07/03/2023

VoilĂ  une question qui paraĂźt complexe. Etre viandard et responsable cela peut paraĂźtre antinomique.

Comme le prĂ©cise l’article, “deux convictions de nature trĂšs diffĂ©rentes expliquent le refus de manger de la viande”, Ă  savoir â€œĂ©pargner la Terre de l'empreinte carbone de l'Ă©levage” et “respecter la vie des animaux”. NĂ©anmoins, il existe des “conceptions sont plus variĂ©es et nuancĂ©es qu'une simple alternative entre un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien et un «carnivorisme» aveugle”.

Si l’on regarde l’empreinte carbone de la viande, on pourrait se dire qu’une solution serait de la supprimer de notre alimentation. Toutefois, pour beaucoup de consommateurs il n’est pas question d’arrĂȘter de consommer de la viande. En revanche, comme le souligne l’article, “en manger moins, surtout du boeuf, paraĂźt Ă©videmment souhaitable”.

DĂšs lors comment faire des choix plus responsables? Selon le boucher Hugo Desnoyer, “le choix du type de viande, mais aussi celui de ses commerçants” ont un impact. De son cĂŽtĂ©, Marie-Victorine Manoa, la cheffe du bistrot Aux Lyonnais, Ă  Paris, met en avant “la dĂ©connexion entre les citadins et la rĂ©alitĂ© de l'agriculture”. Elle explique notamment que pour rendre les mangeurs de viande plus responsables il faudrait que les restaurateurs travaillent plus souvent “la bĂȘte en entier” afin de limiter le gaspillage. Cela passe par exemple par plus “cuisiner les abats” qui “reprĂ©sentent 30 % de ce qui est jetĂ©â€. Pour les consommateurs, elle conseille Ă©galement d’acheter “les piĂšces boudĂ©es, plutĂŽt qu'uniquement les morceaux nobles comme le filet ou la cĂŽte de boeuf, qui nĂ©cessitent d'abattre beaucoup plus d'animaux”. 

Autre piste mise en avant par l’article : l’initiative de la jeune sociĂ©tĂ© alsacienne Nemrod qui propose de consommer du gibier sauvage car il s’agit selon son cofondateur de “la viande qui a la plus faible empreinte carbone” car “elle se renouvelle naturellement dans les forĂȘts, sans intervention de l'homme”.

Le Monde, Cochon et religions, pourquoi tant de haine ?, 05/03/2023

Alors qu’il a Ă©tĂ© vĂ©nĂ©rĂ© dans l’AntiquitĂ©, le cochon est dĂ©sormais prohibĂ© dans le judaĂŻsme et l’islam, et il a longtemps Ă©tĂ© rejetĂ© dans les sociĂ©tĂ©s chrĂ©tiennes.

L’article s’interroge donc sur les raisons d’un tel rejet.

Il a Ă©tĂ© peu Ă  peu rejetĂ© par le christianisme mĂ©diĂ©val car il a “tous les attributs de Satan” : “sa couleur noire (au Moyen Age, les cochons ne sont pas encore croisĂ©s avec la race rose venue d’Asie), sa gueule ouverte, tel le gouffre de l’enfer, et sa faible acuitĂ© visuelle ne lui permettant pas de voir Dieu, qui est lumiĂšre”.  

Dans le judaĂŻsme, il est prĂ©cisĂ© “Vous ne mangerez pas le porc (
). Vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts” (le LĂ©vitique (11, 7-8)).

Dans le Coran, plusieurs versets sont consacrés à son interdiction (2, 168 ; 5, 4 ; 6, 146 ; 16, 16).

Pour l’historien Michel Pastoureau, c’est “la trop grande proximitĂ© anthropologique entre l’homme et le cochon” qui expliquerait l’interdit. Il rappelle ainsi que dans les Ă©coles de mĂ©decine du Moyen Age, “l’apprentissage de l’anatomie humaine passait par la dissection du porc”. Il prĂ©cise Ă©galement que le cochon est un “animal hybride” car “il a le pied fendu comme les ruminants, mais ne rumine pas”. Or, les animaux “hors catĂ©gorie” sont trĂšs souvent considĂ©rĂ©s comme impurs. 

LSA, Getir-Gorillas : une fusion laborieuse en France dans un climat social tendu, 02/03/2023

Annoncé en décembre 2022, le rachat de Gorillas par Getir pour créer un leader du quick commerce commence à prendre forme.

Selon l’article, pour les marques, “la piste explorĂ©e, mais qui doit encore ĂȘtre confirmĂ©e, est celle d'une disparition de la marque et de l'appli Gorillas, au profit de Getir. En revanche, Frichti conserverait son identitĂ© propre car l'ex start-up française est trĂšs bien identifiĂ©e sur certaines verticales, notamment les services aux entreprises”.

Reste Ă©galement Ă  rĂ©gler la question des entrepĂŽts et notamment arbitrer lesquels sont en doublons et lesquels doivent ĂȘtre maintenus pour densifier le rĂ©seau de livraison rapide. Les acteurs du quick commerce sont confrontĂ©s Ă  une contrainte rĂ©glementaire car une partie de leur dark stores sont catĂ©gorisĂ©s comme des commerces et non des entrepĂŽts, et pourraient ĂȘtre forcĂ©s Ă  la fermeture ou au dĂ©mĂ©nagement. 

Du fait de ces incertitudes, la direction de Getir entretient toujours le flou sur un éventuel plan de licenciement, dont s'inquiÚtent les syndicats.


Time, Current Food Consumption Habits May Add Nearly 1 Degree of Warming by 2100, 06/03/2023

Selon une étude publiée cette semaine dans Nature Climate Change, le maintien des régimes alimentaires actuels au niveau mondial poussera la planÚte à dépasser la limite de 1,5 degré Celsius de réchauffement recherchée dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat pour éviter les pires effets du changement climatique, et s'approchera de la limite de 2 degrés Celsius fixée par l'accord.

Le modÚle utilisé dans cette étude a révélé que la majorité des émissions de gaz à effet de serre proviennent de trois sources principales : la viande d'animaux tels que les vaches, les moutons et les chÚvres, les produits laitiers et le riz. Selon l'étude, ces trois sources représentent chacune au moins 19 % de la contribution de l'alimentation au réchauffement de la planÚte, la viande étant la plus importante (33 %). Les chercheurs ont également calculé que le méthane représentera 75 % de la part de l'alimentation dans le réchauffement d'ici à 2030, le dioxyde de carbone et l'oxyde nitreux étant responsables de la majeure partie du reste.

Selon Meredith Niles, scientifique des systĂšmes alimentaires Ă  l'UniversitĂ© du Vermont (qui n’a pas participĂ© Ă  l’étude), “l'Ă©tude souligne que l'alimentation est absolument essentielle pour atteindre nos objectifs climatiques de l'Accord de Paris. Ne pas prendre en compte l'alimentation, c'est ne pas atteindre nos objectifs climatiques au niveau mondial”.

L'Ă©tude propose quelques pistes pour modifier la production et la consommation alimentaires mondiales afin de limiter le rĂ©chauffement. Ainsi, plus de 55 % du rĂ©chauffement prĂ©vu pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ© grĂące Ă  l'amĂ©lioration simultanĂ©e des pratiques de production, Ă  l'adoption universelle d'un rĂ©gime alimentaire sain (tel que celui prescrit par la Harvard Medical School) et Ă  la rĂ©duction des dĂ©chets alimentaires au niveau des consommateurs et des distributeurs.

Eater, Is ChatGPT Coming for Your Kitchen?, 03/03/2023

Tout le monde ne parle que de cela depuis quelques mois et il fallait bien que l’on s’interroge sur l’utilitĂ© de ChatGPT en cuisine.

Sur TikTok, Michelle Meng, alias @hashslingers, oppose les recettes générées par l'IA à celles créées par des chefs professionnels, des chaßnes de restaurants ou encore des marques agroalimentaires. Ce projet, inspiré par le court métrage de Patrick Zeinali sur YouTube "Robot Vs Human Bake Off", a vu le jour au début de l'année aprÚs que Michelle Meng ait été licenciée de son emploi d'ingénieure en informatique.

Elle explique ainsi que pour les plats qui requiĂšrent des compĂ©tences trĂšs techniques, comme la cuisson ou l'utilisation de levure, l'IA s'en sort bien, car le plat qui en sort est comestible. Toutefois ce sont gĂ©nĂ©ralement les chefs qui l'emportent, car les instructions de l'IA ne sont pas vraiment dĂ©taillĂ©es. Elle prĂ©cise par contre que l'IA s'en sort Ă©tonnamment bien Ă  chaque fois et que l’IA gagne principalement contre les chaĂźnes de restauration rapide, et parfois contre d'autres recettes, parce qu'elle utilise des ingrĂ©dients plus complexes.

InterrogĂ©e sur le potentiel de l’IA pour la crĂ©ation de recettes elle prĂ©cise que le problĂšme vient effectivement du fait que l'IA puisse s'emparer des recettes des chefs et des blogueurs culinaires qui sont disponibles en ligne (et qui sont leur propriĂ©tĂ© crĂ©ative et intellectuelle) mais sans les crĂ©diter.

Elle voit toutefois une utilitĂ© Ă  ChatGPT. Selon elle, il s’agit d’un excellent outil de cuisine car s’adresser Ă  ChatGPT pour une recette et, par la suite, diffĂ©rents conseils ou techniques culinaires demande moins d'efforts que de parcourir internet Ă  la recherche de diffĂ©rentes recettes.

Elle admet par contre qu’en termes de crĂ©ation de recettes, il est difficile de reproduire l'histoire, l'Ă©motion et la touche humaine qui sont si importantes dans la nourriture.

Modern Retail, Grocery retailers are among the first to embrace ChatGPT, 07/03/2023

ChatGPT encore. Mais cette fois chez la grande distribution.

La semaine derniĂšre, la plateforme de livraison de produits alimentaires Instacart a annoncĂ© la crĂ©ation d'une fonction "Ask Instacart" en partenariat avec Open AI. GrĂące Ă  Ask Instacart, qui devrait ĂȘtre lancĂ©e dans le courant de l'annĂ©e, les clients peuvent poser des questions sur des sujets tels que le budget, la santĂ©, la nutrition et le temps de prĂ©paration lorsqu'ils crĂ©ent leur liste de courses. En fĂ©vrier dernier, Carrefour a produit sa toute premiĂšre vidĂ©o rĂ©alisĂ©e avec ChatGPT pour rĂ©pondre Ă  des questions frĂ©quemment posĂ©es. Dans cette vidĂ©o de 30 secondes, un robot rĂ©pond aux questions les plus courantes des clients, comme “comment manger mieux et moins cher via son site web”.

Selon les experts et les cadres de la grande distribution interrogĂ©s par Modern Retail, si tous les types de distributeurs sont enthousiastes Ă  l'idĂ©e d'utiliser ChatGPT, les Ă©piciers ont des raisons impĂ©rieuses de se lancer tĂȘte baissĂ©e, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ils disposent d'une base de clients parmi les plus diversifiĂ©s. En outre, ils disposent d'Ă©normes catalogues de produits, et des outils comme l'IA peuvent les aider Ă  passer au crible la tĂąche qui consiste Ă  dĂ©cider quels produits recommander aux clients, en fonction de leur budget ou de leurs restrictions alimentaires. En retour, la capacitĂ© d'outils tels que ChatGPT et l'IA gĂ©nĂ©rative en gĂ©nĂ©ral Ă  personnaliser le contenu pourrait contribuer Ă  augmenter les ventes des Ă©piciers.

D’aprĂšs Sean Turner, directeur technologique de la startup Swiftly, les Ă©piciers verront leurs ventes augmenter grĂące Ă  leur capacitĂ© Ă  utiliser l'IA gĂ©nĂ©rative pour identifier leurs clients, adapter les messages marketing en fonction des prĂ©fĂ©rences culinaires de cette personne et concevoir un panier de produits qui complĂ©tera ses prĂ©fĂ©rences culinaires. Il affirme qu’il est “trĂšs difficile pour les Ă©piciers de faire cela aujourd'hui parce qu'ils ont trĂšs peu de personnel dans leurs Ă©quipes de marketing, et ChatGPT donne vraiment un coup de pouce”.

Time, A Sugar Replacement May Be Linked to Heart Attacks and Strokes. Don't Throw Out Your Stash Yet, 03/03/2023

Alors que les substituts du sucre sont omniprĂ©sents dans les aliments et les boissons, une Ă©tude publiĂ©e rĂ©cemment dans la revue Nature Medicine montre qu’il y a un lien entre l'Ă©dulcorant Ă©rythritol et des Ă©vĂ©nements cardiovasculaires tels que la coagulation, les accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux et les crises cardiaques. L'Ă©rythritol est considĂ©rĂ© comme l'un des substituts de sucre les plus "naturels" qui ont Ă©mergĂ© comme une alternative aux options artificielles popularisĂ©es au cours des cinquante derniĂšres annĂ©es comme le sucralose, la saccharine ou l’aspartame. Depuis une dizaine d'annĂ©es, les fabricants de produits alimentaires ont commencĂ© Ă  privilĂ©gier des types d'Ă©dulcorants non sucrĂ©s plus "naturels" afin de contourner les problĂšmes de santĂ© potentiels liĂ©s aux options artificielles (l'aspartame semble par exemple avoir une relation potentiellement causale avec les cancers). L'Ă©rythritol est Ă©galement populaire en tant que substitut du sucre dans les pĂątisseries, car il est connu pour avoir un arriĂšre-goĂ»t moins artificiel que certains autres Ă©dulcorants.

Pour leur expĂ©rience, les chercheurs ont recrutĂ© plusieurs groupes de personnes prĂ©sentant des facteurs de risque cardiaque prĂ©existants aux États-Unis et en Europe, et ont suivi leur Ă©tat de santĂ© au fil du temps aprĂšs avoir prĂ©levĂ© des Ă©chantillons de sang pour mesurer la quantitĂ© de divers composĂ©s dans l'organisme. Stanley Hazen, directeur du Center for Cardiovascular Diagnostics and Prevention au Cleveland Clinic Lerner Research Institute, explique que son Ă©quipe n'avait pas vraiment l'intention d'Ă©tudier l'Ă©rythritol et qu'elle est tombĂ©e par hasard sur ces nouvelles dĂ©couvertes. Ainsi, sur les 4 000 personnes incluses dans l'ensemble des donnĂ©es de l'Ă©tude, celles qui prĂ©sentaient des taux Ă©levĂ©s d'Ă©rythritol dans le sang Ă©taient plus susceptibles de souffrir d'un accident cardiaque majeur dans les trois ans que celles qui prĂ©sentaient des taux plus faibles.

Faut-il alors renoncer aux produit contenant de l'Ă©rythritol ? Stanley Hazen affirme qu’à ce stade “il faut certainement Ă©viter l'Ă©rythritol”. Toutefois, comme l’explique l’article, il est pour le moment difficile d'Ă©tablir un lien dĂ©finitif entre la consommation d'Ă©rythritol et les maladies cardiaques car il est nĂ©cessaire de mener des Ă©tudes plus approfondies.

The Guardian, Arrests made after wave of ‘sushi terrorism’ upends Japan’s restaurant industry, 09/03/2023

Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e le Japon fait face Ă  une vague de “terrorisme du sushi”. Qu’est ce qui se cache derriĂšre ce terme?

Vous connaissez tous ces bars Ă  sushis oĂč les sushis sont placĂ©s sur des assiettes qui dĂ©filent devant vous. Dans ces Ă©tablissements, des clients sont soupçonnĂ©s d'avoir eu un “comportement contraire Ă  l'hygiĂšne et de harcĂšlement”. Parmi les fait rapportĂ©s : un adolescent qui aurait lĂ©chĂ© le bord d'une tasse Ă  thĂ© avant de la replacer sur le tapis roulant, un jeune homme qui aurait bu dans une bouteille de sauce soja commune dans un restaurant ou un autre qui aurait mis de la salive sur une assiette de sushis...

La mĂ©diatisation de ces incidents a obligĂ© les Ă©tablissements Ă  prendre des mesures draconiennes pour attirer Ă  nouveau des clients inquiets. Ainsi Choshimaru, qui exploite des restaurants dans l'agglomĂ©ration de Tokyo, a annoncĂ© qu'il arrĂȘtait ses tapis roulants. Sushiro, le leader du marchĂ©, a dĂ©clarĂ© que ses sushis ne seraient plus livrĂ©s que par une “voie express” aux clients. Kura Sushi a dĂ©clarĂ© qu'il commencerait bientĂŽt Ă  utiliser des camĂ©ras dotĂ©es d'une intelligence artificielle pour surveiller les tables des clients.

Depuis l'ouverture du premier restaurant Ă  Osaka en 1958 l’industrie du kaitenzushi est en pleine expansion et pĂšse prĂšs de 740 milliards de yens (5,5 milliards d’euros). Comme le conclut l’article, les changements rĂ©cents semblent toutefois ramener le sushi Ă  ses origines, les clients de centaines de restaurants Ă©tant contraints d'attendre que leurs commandes soient livrĂ©es Ă  la main.

Fast Company, Why Patagonia just bought a cracker company, 08/03/2023

La premiĂšre acquisition de Patagonia depuis 20 ans n’est pas une marque de vĂȘtements mais bien une marque de snacking. Via sa division alimentation et boissons Patagonia Provisions, le groupe vient en effet d’acheter Moonshot, une startup qui fabrique des crackers Ă  faible empreinte carbone.

Comment expliquer cette diversification? Paul Lightfoot, directeur gĂ©nĂ©ral de Patagonia Provisions l’explique en affirmant que “ la mission de l'entreprise est vraiment simple et claire : sauver notre propre planĂšte. Et [le fondateur] Yvon Chouinard, le reste de l'Ă©quipe dirigeante et moi-mĂȘme pensons que si telle est notre mission, la nourriture pourrait et devrait peut-ĂȘtre ĂȘtre le levier le plus important que nous puissions actionner pour remplir cette mission”.

Moonshot a Ă©tĂ© lancĂ©e il y a deux ans en tenant compte du changement climatique. L'entreprise travaille avec des producteurs de blĂ© de l'État de Washington qui pratiquent l'agriculture biologique et utilisent des pratiques agricoles "rĂ©gĂ©nĂ©ratrices" telles que les cultures de couverture, la rĂ©duction du travail du sol et la rotation des cultures, qui permettent de dĂ©velopper des microbes sains dans le sol et de sĂ©questrer potentiellement plus de carbone. Le blĂ© est acheminĂ© vers un moulin situĂ© Ă  quelques kilomĂštres de lĂ , afin d'Ă©viter les transports sur de longues distances, et la farine qui en rĂ©sulte est acheminĂ©e vers une usine fonctionnant Ă  l'Ă©nergie renouvelable.

Les crackers de la startup rejoindront 28 autres produits (maquereau fumĂ©, mangue sĂ©chĂ©e
) que Patagonia Provisions vend dĂ©sormais elle-mĂȘme et dans des magasins tels que Whole Foods.

CNBC, Toblerone chocolate to cut iconic Matterhorn logo from packaging due to ‘Swissness’ laws, 06/03/2023

Mondelez, le propriétaire de Toblerone, ayant décidé de délocaliser une partie de sa production en Slovaquie dans le courant de l'année, la marque ne pourra plus utilisé l'emblématique montagne suisse du Cervin sur ses emballages. Mondelez devrait également supprimé la référence au fait que Toblerone est un "chocolat suisse" et devra préciser à la place qu'il est "établi en Suisse depuis 1908".

En effet, la lĂ©gislation suisse, en vigueur depuis 2017, exige que tout produit utilisant la "suissitude" pour faire la promotion d’un produit ou d’un service rĂ©ponde Ă  un ensemble de critĂšres d'origine. Ainsi, les produits Ă  base de lait doivent ĂȘtre fabriquĂ©s exclusivement dans le pays.

Financial Times, What makes a drink go viral?, 07/03/2023

Un article qui donne quelques exemples de boissons devenues virales sur TikTok.

L’acteur Tom Hanks, ou plutĂŽt un cocktail dont il a vantĂ© les mĂ©rites, a fait le buzz ces derniers jours sur les rĂ©seaux sociaux. Il s’agit d’un cocktail qu’il semble avoir inventĂ© par hasard et qui est Ă  base de coca light et de champagne (oui oui vous avez bien lu).
La vidĂ©o dans laquelle Tom Hanks explique sa trouvaille Ă  l'animateur Stephen Colbert a Ă©normĂ©ment circulĂ©. Il y explique "Je ne suis pas un grand buveur... alors je prends gĂ©nĂ©ralement un Coca Light. Nous Ă©tions au CafĂ© Carlyle... il y avait une bouteille de champagne et je voulais faire la fĂȘte". Ravi du rĂ©sultat, il l'a baptisĂ© #dietcokagne. Le hashtag a dĂ©jĂ  accumulĂ© plus de 13 millions de vues sur TikTok.

Autre exemple, en 2022, avec le Negroni Sbagliato (ou "bungled Negroni") qui a fait fureur sur TikTok. Ce cocktail est nĂ© d'une erreur commise par un barman milanais dans les annĂ©es 70, qui a mĂ©langĂ© un Negroni avec du prosecco au lieu du gin. Lorsque les stars de la sĂ©rie House of Dragons Emma D'Arcy et Olivia Cooke ont fait rĂ©fĂ©rence Ă  cette boisson dans une interview l'annĂ©e derniĂšre, le hashtag a explosĂ© en ligne, enregistrant 76,5 millions de vues sur TikTok Ă  ce jour. À la fin de l'annĂ©e 2022, les recherches de "Negroni Sbagliato" sur Google aux États-Unis avaient augmentĂ© de 5 640 %.

En matiÚre de boissons virales, le #dalgonacoffee (753,3 millions de vues sur TikTok) détient toujours la couronne. Plus récemment, le #orangejuiceespresso (5,8 millions de vues) a également fait l'objet de nombreuses déclinaisons sur TikTok.


BEUC, A climate-neutral basket too good to be true?, Mars 2023

Les mentions "neutre en carbone", "neutre en CO2", "positif en carbone", "certifié neutre en carbone", etc. sont désormais monnaie courante dans les rayons des supermarchés. Les exemples vont des produits transformés à base de porc aux bananes transportées à l'autre bout du monde. Selon le BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs), ces allégations trompeuses déroutent les consommateurs. Les rÚgles actuelles ne permettent aux autorités ou aux tribunaux d'intervenir qu'une fois que le mal est fait et que les consommateurs ont déjà été trompés.

Le BEUC demande l'interdiction pure et simple des allégations de neutralité carbone pour les raisons suivantes :

  • Elles sont scientifiquement inexactes : la production de tous les aliments et boissons nĂ©cessitera toujours l'Ă©mission de carbone.

  • La compensation des Ă©missions de carbone, qui sous-tend la plupart de ces allĂ©gations, n'offre aucune garantie quant Ă  l'immobilisation du carbone pour l'avenir.

  • Ces allĂ©gations induisent les consommateurs en erreur, en leur donnant la fausse impression que les produits sont un bon choix pour le climat.

  • De telles allĂ©gations peuvent dissuader les consommateurs de modifier leur rĂ©gime alimentaire (par exemple en mangeant plus de produits Ă  base de plantes), ce qui pourrait ĂȘtre beaucoup plus bĂ©nĂ©fique pour le climat en gĂ©nĂ©ral.

Observatoire Cetelem, EnquĂȘte 2/3 – PĂ©nuries, inflation... la rĂ©invention forcĂ©e de l’alimentation ?, FĂ©vrier 2023

Parmi les enseignements de l’étude :

  • Les pĂ©nuries alimentaires qui ont touchĂ© la France en 2022 ont marquĂ© les Français. 77% dĂ©clarent avoir Ă©tĂ© confrontĂ©s au moins une fois Ă  une situation de rupture de stock en magasin au cours des 12 derniers mois (dont la plupart concerne plusieurs produits), citant spontanĂ©ment en premier lieu la moutarde suivie de l’huile.

  • Face Ă  ces ruptures de stock, on observe deux types de rĂ©action : si certains ont attendu que le produit soit de nouveau disponible (41%), d’autres ont cherchĂ© Ă  remplacer le produit manquant (51%).

  • Mais ces Ă©vĂ©nement ont peu influĂ© sur les habitudes de consommation puisque 7 Français sur 10  indiquent avoir repris leurs anciennes habitudes de consommation au retour des produits en rayon quand seuls 10% estiment avoir appris Ă  se passer du produit en question. Au contraire, la tendance a Ă©tĂ© plutĂŽt Ă  faire davantage de stocks (21%), en particulier chez les familles (25%).

  • La quasi totalitĂ© des Français perçoivent la hausse des prix des produits alimentaires. Une majoritĂ© (53%) la situe dans une fourchette de 10% Ă  19%. Les foyers les plus modestes et les familles l’estimant encore plus Ă©levĂ©e, Ă  20%.

  • Face Ă  cette inflation, 7 Français sur 10 (69%) affirment avoir dĂ©jĂ  renoncĂ© Ă  certaines courses alimentaires pour des raisons budgĂ©taires au cours des 12 derniers mois, dont 3 sur 10 indiquent que cela a pu concerner des produits qu’ils considĂšrent comme essentiels. Les jeunes sont particuliĂšrement touchĂ©s par cette flambĂ©e des prix alimentaires :  83% indiquent avoir renoncĂ© Ă  certaines dĂ©penses alimentaires, dont 42% concernant des produits essentiels.


Voilà comment la majorité des agriculteurs sont malheureusement traités sur les réseaux sociaux


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David Forge @d_forge
Depuis 8 ans que je raconte mon mĂ©tier sur les rĂ©seaux, j’ai toujours gardĂ© de cĂŽtĂ© ces messages, quel est l’intĂ©rĂȘt de mettre en avant l’auteur, ou rĂ©pondre Mais ils sont lĂ , ils me sont destinĂ©s, ils sont destinĂ©s Ă  la profession En voici une partie des plus courts et directs
Image
7:12 PM ∙ Mar 8, 2023
386Likes106Retweets

Une illustration de la puissance (et des conséquences) des réseaux sociaux avec ce restaurant thaï dont la fréquentation a subitement augmenté suite à un post sur les réseaux sociaux

bouiboui.leblog
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