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Olivier Frey
Feb 19
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Le Monde, Les vins et spiritueux français battent un nouveau record Ă  l’exportation, 14/02/2023

  • Le Figaro, Les recettes des restaurateurs pour digĂ©rer l’inflation, 13/02/2023

  • AgFunder News, From delivery ‘bots to burger chefs, meet the startups driving the future of foodservice robotics, 15/02/2023

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Le Monde, Les vins et spiritueux français battent un nouveau record à l’exportation, 14/02/2023

Cocorico! D’aprĂšs les chiffres publiĂ©s par la FĂ©dĂ©ration des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), le montant des ventes d’alcool français à l’export a dĂ©passĂ© le seuil record des 17 milliards d’euros en 2022 (17,2 milliards d’euros, en hausse de 10,8% par rapport Ă  2021). Selon CĂ©sar Giron, prĂ©sident de la FEVS, “le bilan 2022 est à la fois historique et surprenant” car tout cela s’est fait “dans un contexte turbulent et avec de fortes contraintes logistiques”.

NĂ©anmoins, comme le prĂ©cise l’article, ce record en valeur est en partie liĂ©e Ă  l’inflation. Les volumes ont en effet reculĂ© de 3,8 %.

Ce sont les Etats-Unis qui sont la premiùre destination des vins et spiritueux français. Les exportations vers les Etats-Unis ont bondi de 13,8% en 2022 pour atteindre 4,7 milliards d’euros, confortant la premiùre place des Etats-Unis pour les exportations françaises de vins et spiritueux loin devant le Royaume-Uni (1,7 milliard d’euros, + 6,6%) et la Chine (1,3 milliard d’euros, +0,5%).

La FEVS souligne Ă©galement le potentiel de certaines destinations. Ainsi, les exportations vers l’Afrique sont en hausse de 21% à 440 millions d’euros, avec une trĂšs bonne performance en Afrique du Sud (+27% Ă  120 millions d’euros) et en CĂŽte d’Ivoire (+27%).

Ce sont les champagnes qui se sont distinguĂ©s en 2022, avec des exportations en hausse de 20% en valeur Ă  4,2 milliards d’euros et de 8,5% en volume avec plus de 185 millions de bouteilles. De son cĂŽtĂ©, le cognac a souffert du ralentissement du marchĂ© chinois. Si les exportations en valeur sont en hausse (+9,3% Ă  3,9 milliards d’euros), les volumes sont par contre en baisse (-3,7% avec 211 millions de bouteilles).

Les Échos, Le calvaire des grandes marques dans les rayons des supermarchĂ©s, 14/02/2023

Dans le contexte actuel d’inflation des prix, les consommateurs font des arbitrages pour leurs achats alimentaires et “un Français sur quatre se dit prĂȘt Ă  limiter ses dĂ©penses en nourriture et autres produits alimentaires essentiels”. D’aprĂšs Nielsen IQ, ce sont les marque qui pĂątissent le plus de cette situation.

Ainsi, en 2022, “62 % de la baisse des volumes des marques nationales s'est faite au profit des marques de distributeurs (MDD)”. Nielsen IQ constate par ailleurs qu’il y a eu “un coup d'arrĂȘt historique de la montĂ©e en gamme, surtout depuis septembre dernier”. Les Français semblent donc bien privilĂ©gier les produits les moins chers.

Comme le prĂ©cise un industriel, il y a Ă©galement eu “un effet d'offre dans le recul des marques nationales”, Ă  savoir que les distributeurs rĂ©duisent la surface dĂ©diĂ©e au marque pour mettre en avant les premiers prix et les MDD. 

Le Figaro, Les recettes des restaurateurs pour digĂ©rer l’inflation, 13/02/2023

Les restaurateurs font face Ă  l’augmentation de leurs coĂ»ts (Ă©nergie, matiĂšres premiĂšres, salaires
) et cherchent la meilleure stratĂ©gie pour maintenir leurs marges. Ainsi, il est dĂ©sormais quasiment impossible de “trouver des formules (entrĂ©e-plat ou plat-dessert) Ă  moins de 15 euros, pour le dĂ©jeuner”.

Alors que, comme le rĂ©sume Franck Trouet, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du GHR, “grosso modo, les professionnels rĂ©percutent un euro sur deux d'inflation auprĂšs des clients”, les restaurateurs multiplient les initiatives afin de rogner sur leurs coĂ»ts. Ainsi, certains dĂ©cident de supprimer des plats de leur carte, d’autres repensent les recettes ou diminuent le grammage de leurs plats, voire mĂȘme suppriment les corbeilles de pain.

Comme le confie un restaurateur, “notre ratio est de 1 pour 4,  ce que nous achetons 1, nous devons le revendre 4. En dessous, ce n'est pas tenable Ă©conomiquement”. Ainsi certains plats comme la cĂŽte de boeuf, deviennent mĂ©caniquement trop chers sur la carte (90 euros pour deux) et ont disparu de nombreux restaurants depuis quelques semaines, remplacĂ©s par des options moins chĂšres comme l'Ă©paule d'agneau confite ou la cĂŽte de cochon. Chez d’autres on retravaille les sauces en mettant moins de beurre ou de viande mais plus de lĂ©gumes. 

Les restaurateurs procĂšde doivent donc jouer Ă  “un jeu d'Ă©quilibriste pour qui veut prĂ©server le rapport qualitĂ©-prix et l'image de marque de son affaire”.

NĂ©anmoins, tous ces ajustements, mĂȘme si ils apparaissent nĂ©cessaires pour la pĂ©rennitĂ© de nombreux restaurants font que “les sorties au restaurant rĂ©servent de plus en plus de (mauvaises) surprises” et cela au “risque de dĂ©cevoir les clients”.

LSA, Pierrick De Ronne (Biocoop) : "Continuer à proposer une bio exigeante, équitable, ancrée dans les saisons", 16/02/2023

Une (longue) interview du président de Biocoop dans laquelle il fait le bilan de l'année 2022, revient sur la crise du bio et partage ses perspectives et attentes pour 2023.

Il estime qu’avec “le dĂ©sengagement actuel de la grande distribution”, l’enseigne Biocoop “risque de faire face Ă  un flot de demandes de rĂ©fĂ©rencements ou de productions bio Ă  intĂ©grer” mais que l’enseigne ne pourra pas absorber toute seule. Il pense en revanche qu’à horizon 2024-2025 “si la crise se prolonge, nous pourrions nous retrouver face Ă  des pĂ©nuries, soit parce que des entreprises qui nous fournissent auront disparu ou parce que des producteurs se seront « dĂ©convertis »”. Selon lui, le phĂ©nomĂšne des dĂ©conversions reste encore minoritaire, mais c'est une perspective possible et inquiĂ©tante.

Il explique la crise du bio par 2 facteurs principaux :

  • la conjoncture, avec la sortie du Covid et l'inflation qui “ne constituent pas le contexte le plus favorable Ă  la consommation de produits un peu plus chers”.

  • le dĂ©veloppement du « bio bashing », qui serait selon lui “organisĂ©e par des lobbys” et qui “s'ajoute le doute croissant de certains consommateurs devant le dĂ©veloppement du bio industriel” (le bio qui vient de loin, les fruits et lĂ©gumes hors saison
).

Il admet Ă©galement que la question du prix reste essentielle car “c'est le premier frein Ă  l'achat du bio”. Il indique que Biocoop y travaille en baissant ses coĂ»ts. Toutefois, il prĂ©cise que “c'est le bio de type industriel qui souffre”. Il indique que Biocoop prĂ©fĂšre se concentrer sur “une bio exigeante”.

Il reste d’ailleurs optimiste sur l’avenir du bio. Ainsi, il estime que “nous sommes loin d'avoir atteint le plafond de verre. Le marchĂ© du bio ne va pas stagner Ă  5-6 % indĂ©finiment, il peut monter Ă  10-12 %, comme c'est le cas au Danemark, et largement le cas en Suisse, par exemple”.

Le Parisien, Comment le Nutri-Score s’est invitĂ© Ă  notre table, 18/02/2023

Un long article qui revient sur la genÚse du Nutri-Score, son adoption controversée en France et son accueil mitigé au niveau européen.

L’histoire commence en 2014, lorsque Serge Hercberg, alors prĂ©sident du Programme national nutrition santĂ© (PNNS) remet à Marisol Touraine, alors ministre de la SantĂ©, un rapport contenant quinze propositions.

AprĂšs 3 annĂ©es de dĂ©bats et de combats par une partie du secteur agroalimentaire et de la grande distribution, l'arrĂȘtĂ© interministĂ©riel officialisant le Nutri-Score comme logo recommandĂ© en France fut signĂ© le 31 octobre 2017.

Le Figaro, Pourquoi les QR codes vont-ils bientÎt détrÎner les codes-barres dans les rayons ?, 16/02/2023

A presque 50 ans, le code barres est peut ĂȘtre en train de connaĂźtre ses derniĂšres annĂ©es. En effet, il a un inconvĂ©nient majeur Ă  l’heure d’internet et du partage d’informations : il est “assez pauvre d'un point de vue technologique et ne permet pas de lien avec la toile, ni d'identifier le lot ou la sĂ©rie d'un produit”. 

Son remplaçant est tout trouvé : le QR code.

En 1994, le japonais Masahiro Hara a créé le QR code afin de “stocker plus de donnĂ©es”. L’article explique que c’est en 2017 grĂące Ă  Apple que le QR code a vĂ©ritablement dĂ©collĂ© (Ă  cette Ă©poque, la nouvelle mise Ă  jour d’iOS a permis de scanner ces codes directement via l'appareil photo des iPhone).


Fast Company, This new coffee is brewed without any beans (but all the caffeine, don’t worry), 13/02/2023

Nous avons dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© plusieurs fois les problĂ©matiques que la production de cafĂ© rencontre (et va rencontrer) avec le rĂ©chauffement climatique. Sa relation est double : sa relation avec le changement climatique est double car la production de cafĂ© a un impact nĂ©gatif sur l'environnement mais le changement climatique menace Ă©galement l'existence mĂȘme du cafĂ©. Ainsi, la culture du cafĂ© est liĂ©e Ă  la dĂ©forestation et Ă  la dĂ©gradation des sols, et selon une estimation, il faut 140 litres d'eau, soit environ 37 gallons, pour produire une seule tasse de cafĂ©. Par ailleurs, d'ici Ă  2050, les conditions climatiques telles que la hausse des tempĂ©ratures et les sĂ©cheresses devraient rĂ©duire de moitiĂ© les zones propices Ă  la culture du cafĂ©.

En attendant, certaines startups commencent Ă  travailler sur des alternatives au cafĂ©, voire mĂȘme Ă  des infusions sans grains de cafĂ©. C’est le cas par exemple de Minus, qui fabrique un produit sans grains de cafĂ© par fermentation. Minus utilise des ingrĂ©dients tels que des racines de chicorĂ©e, des graines de dattes et des lĂ©gumineuses, qu'elle fait griller, qu’elle broie, puis fait fermenter avec de la cafĂ©ine pour crĂ©er un mĂ©lange semblable au cafĂ©. Minus affirme ainsi que son cafĂ© utilise 94 % d'eau en moins et produit 91 % d'Ă©missions de gaz Ă  effet de serre en moins que le cafĂ© traditionnel. Son cold brew (son seul produit actuellement) est produit avec des graines de dattes, de la chicorĂ©e, des graines de tournesol, de la caroube, des lentilles et des pĂ©pins de raisin (plus de la cafĂ©ine). Lorsque Minus a lancĂ© une Ă©dition limitĂ©e en ligne en novembre dernier, plus de 1 700 canettes ont Ă©tĂ© vendues en 24 heures. La startup a levĂ© 5,3 millions de dollars et prĂ©voit un lancement commercial au cours de cette annĂ©e.

Atomo (dont nous avons parlĂ© en septembre dernier) travaille Ă©galement sur le cafĂ© sans cafĂ©. La startup fabrique Ă©galement des cold brews en canette et affirme que son produit utilise 94 % d'eau en moins et produit 93 % d'Ă©missions de carbone en moins qu’un cold brew conventionnel. Voyage Foods prĂ©voit Ă©galement de dĂ©velopper un cafĂ© sans grain.

The Telegraph, French grumble as none of their cheeses appear in world's top 10 list, 15/02/2023

Un article qui se moque un peu de notre chauvinisme légendaire.

En effet, suite Ă  la publication d’un top 100 des meilleurs fromages du monde sur le site culinaire TasteAtlas, de nombreux gastronomes français se sont insurgĂ©s contre le fait qu'aucun fromage français ne soit dans le top 10.

Avec 8 reprĂ©sentants c’est l'Italie qui truste ce top 10. Le parmesan est en tĂȘte, suivi de la burrata et du grana padano. Le top 10 est complĂ©tĂ© par un fromage polonais, le Bundz, un fromage Ă  base de lait de brebis, et un fromage portugais, le Queijo Serra da Estrela, un fromage Ă  pĂąte semi-ferme fabriquĂ© Ă  partir du lait de deux types de brebis locales.

Le fromage français le mieux classĂ© est le reblochon, en 13e position, et le comtĂ©, en 14e position. Le camembert n’est quant Ă  lui que 91e.

Sur BFM, un fromager aurait affirmĂ© que “les juges devaient ĂȘtre italiens”. Pour Yves Jourquin, “le jugement est logique car le parmesan reste l'un des fromages les plus emblĂ©matiques et se trouve sur toutes les tables en France alors que je ne suis pas sĂ»r que l'on trouve du fromage français sur les tables italiennes”. ClĂ©ment Brossault, de la fromagerie Goncourt Ă  Paris, explique ce rĂ©sultat par le fait que les fromages français sont moins exportĂ©s que les fromages italiens. Ainsi, “nous exportons 4 000 tonnes de comtĂ© contre 40 000 tonnes de parmesan”.

Financial Times, Amazon chief vows to ‘go big’ on physical stores, 13/02/2023

Alors qu’Amazon semblait revoir ses ambitions Ă  la baisse concernant le dĂ©veloppement de ses magasins physiques, son directeur gĂ©nĂ©ral, Andy Jassy, souligne que les ambitions sont intactes.

Pour rappel, Amazon a rachetĂ© la chaĂźne de supermarchĂ©s Whole Foods en 2017 pour 13,7 milliards de dollars, sa plus grosse acquisition Ă  ce jour. Le groupe a ensuite dĂ©veloppĂ© ses propres formats de magasin Ă  partir de 2020, avec l'ouverture des premiers AmazonFresh et Amazon Go aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Mais les plans initiaux d’ouvrir plus de 200 magasins Fresh sont loin et Ă  ce jour le groupe n’en a ouvert que quelques dizaines.

Selon Andy Jassy, les faibles rĂ©sultats des magasins physiques d’Amazon sont surtout liĂ©s Ă  une conjoncture dĂ©favorable. Comme il le prĂ©cise, “souvenez-vous que beaucoup de ces magasins ont Ă©tĂ© ouverts au coeur de la pandĂ©mie de Covid. Nous n'avons pas vraiment eu de normalitĂ©â€. Il explique ensuite que le groupe espĂšre “que 2023 nous permettra de trouver le bon format et de frapper fort. Historiquement, nous faisons beaucoup d'expĂ©rimentations et nous le faisons vite. Et, quand nous trouvons la formule qui nous convient, nous doublons les dĂ©penses”.

AgFunder News, From delivery ‘bots to burger chefs, meet the startups driving the future of foodservice robotics, 15/02/2023

Un article qui présente des startups qui sont spécialisées dans la robotique à destination du secteur de la restauration.

Alors que le secteur fait face un peu partout Ă  une pĂ©nurie de main d’oeuvre qui se conjugue Ă  une hausse des coĂ»ts, les robots peuvent ĂȘtre une solution pour remĂ©dier Ă  ces deux problĂšmes.

Selon l’article, le segment des robots Ă  destination de la restauration ne reprĂ©sente qu'une infime partie du financement de capital-risque par rapport Ă  d'autres secteurs tels que la livraison de nourriture ou l'Ă©picerie en ligne. Selon les donnĂ©es d'AgFunder, les entreprises proposant des robots Ă  destination de la restauration ont levĂ© prĂšs de 250 millions de dollars l'annĂ©e derniĂšre. Ce faible montant s’explique notamment par le fait que le dĂ©veloppement de robots pour la restauration implique du matĂ©riel, ce qui est gĂ©nĂ©ralement plus difficile Ă  vendre aux investisseurs en capital-risque qu'une entreprise uniquement logicielle. En effet, le matĂ©riel nĂ©cessite plus de capitaux Ă  dĂ©ployer, prend plus de temps et est par nature une proposition plus risquĂ©e pour les investisseurs.

Parmi les grosses levĂ©es de fonds rĂ©centes de ce segment, Bear Robotics avec 81 millions de dollars en 2022. L’entreprise est dĂ©jĂ  bien implantĂ©e en AmĂ©rique du Nord avec plus de 9 000 robots dans les restaurants, les campus d'entreprise, les dark kitchen, les maisons de retraite, les casinos et les usines de dispositifs mĂ©dicaux et automobiles. Elle vient rĂ©cemment de lancer Servi, qu'elle dĂ©crit comme “un nouveau robot innovant qui va rĂ©volutionner l'industrie de la restauration”.

Starship Technologies a levĂ© 42 millions de dollars en 2022 et propose des robots de livraison autonomes. Un nombre croissant de villes proposent dĂ©sormais la livraison de nourriture par des robots de livraison autonomes. Starship est un leader parmi ces startups qui exploitent ces " bots " itinĂ©rants Ă  six roues pouvant livrer des plats Ă  emporter depuis les restaurants et des produits d'Ă©picerie. À fin 2022, elle avait effectuĂ© 4 millions de livraisons autonomes dans des villes du monde entier.

Roboburger propose un distributeur automatique autonome de burgers. Celui-ci se branche sur une prise murale ordinaire et utilise un processus de cuisson en cinq étapes similaire à celui des fastfoods. Le processus complet de cuisson de la viande, de distribution des condiments et d'assemblage du burger prend environ six minutes. RoboBurger a lancé son premier distributeur automatique en 2022 dans le New Jersey. Roboburger a levé 10 millions de dollars en 2022.

Bloomberg, A Dozen Eggs Now Costs More Than a Pound of Ground Beef, 14/02/2023

Aux Etats-Unis, une douzaine d'Ɠufs coĂ»te dĂ©sormais plus cher qu’une livre de bƓuf hachĂ©. C’est la premiĂšre fois depuis le dĂ©but des relevĂ©s effectuĂ©s par le “Bureau of Labor”.

Ainsi, une douzaine d'Ɠufs de qualitĂ© A coĂ»tait en moyenne 4,82 $ en janvier 2023, tandis qu'une livre de bƓuf hachĂ© coĂ»tait 4,64 $. Il y a un an, en janvier 2022, la douzaine d’Ɠufs Ă©tait Ă  1,93 $ et le bƓuf Ă  4,77 $. Les prix des Ɠufs ont augmentĂ© de 70 % au cours des 12 derniers mois.

Cette hausse historique du prix des Ɠufs a Ă©tĂ© causĂ©e par la grippe aviaire qui sĂ©vit au niveau mondial. Dans le mĂȘme temps, le prix d'une livre de bƓuf hachĂ© a chutĂ© par rapport Ă  l'annĂ©e derniĂšre Ă  mesure que la demande diminue. La tendance n'est pas exclusive aux États-Unis et peut ĂȘtre observĂ©e mĂȘme dans certains des pays les plus carnivores du monde, comme l'Argentine et le BrĂ©sil.

Bloomberg, Caviar and Wagyu Now on Offer at Upscale Japan Vending Machines, 14/03/2023

Au Japon il y a un nombre de distributeurs automatiques assez impressionnant. Le pays a adopté les distributeurs automatiques comme peu d'autres nations et ils offrent tout, des boissons rafraßchissantes au café chaud, en passant par les snacks, les jouets et le tabac. Leur popularité a décollé lorsque Coca-Cola a fait une entrée massive dans le pays dans les années 1960.

Les boissons dominent le secteur et reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© des 4 millions de distributeurs automatiques du pays. Mais l’article explique que l'industrie dans son ensemble est en dĂ©clin depuis une vingtaine d'annĂ©es, en partie parce que la suppression des cabines tĂ©lĂ©phoniques publiques a entraĂźnĂ© une diminution du nombre de distributeurs de cartes tĂ©lĂ©phoniques prĂ©payĂ©es. Le nombre total de distributeurs automatiques a chutĂ© d'environ 30 % depuis 2000.

Par contre aidĂ©s par la pandĂ©mie et le besoin de minimiser les contacts avec autrui, les distributeurs de nourriture sont devenus une source de croissance pour le secteur. MĂȘme si l'alimentation reste encore mineur (seulement 1,8 % de l'ensemble des distributeurs automatiques au Japon) la demande attire dĂ©sormais des entreprises de renom. Ils est dĂ©sormais possible pour les clients d'acheter des versions congelĂ©es et rĂ©frigĂ©rĂ©es de leurs plats prĂ©fĂ©rĂ©s, que ce soit des ramen, des sashimis ou encore un steak wagyu et mĂȘme du caviar.

Sanden Retail Systems Corp, un spécialiste de la réfrigération, a été le premier au Japon à déployer des distributeur automatique proposant des aliments congelés en janvier 2021. Les ventes ont explosé, atteignant 6 000 unités en décembre 2022.

Town & Country Mag, From Crunchy to Chic: How Granola Became Fine Dining's New It Ingredient, 14/02/2023

Qu'il vienne en tant que garniture texturĂ©e ou qu’il tienne le rĂŽle principal d'un plat, le granula connaĂźt une sorte de renouveau et se retrouve dĂ©sormais sur les menus des restaurants gastronomiques.

L'un des premiers chefs Ă  avoir introduit le granola dans les plats salĂ©s est Dan Kluger, le propriĂ©taire du Loring Place Ă  New York. Son granola Ă©picĂ©, composĂ© d'avoine, de graines de citrouille, de noix de cajou et de flocons de piment rouge, est utilisĂ© pour ajouter du croquant Ă  son plat de courge poivrĂ©e rĂŽtie. Il explique que “le granola, surtout lorsqu'il s'agit d'un mĂ©lange de grains grillĂ©s et d'Ă©lĂ©ments mous et mĂąchouillĂ©s de fruits secs, est un excellent moyen d'ajouter de la texture et de la richesse Ă  un plat”. Ainsi, ce dernier explique qu’il ajoute du granola sur un poulet rĂŽti ou une longe de porc. Le chef Quang "Q" Nguyen de Cool World, l'un des nouveaux restaurants les plus branchĂ©s de Brooklyn, utilise quant Ă  lui un granola pour ajouter du croquant Ă  sa version de la salade wedge classique.

Fast Company, Can gene editing help save the banana?, 13/02/2023

S’il existe plus d'un millier de types de bananes diffĂ©rents dans le monde, une variĂ©tĂ©, la Cavendish, est omniprĂ©sente dans les supermarchĂ©s. Mais celle-ci est menacĂ©e de disparition par un champignon qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans les annĂ©es 90 Ă  TaĂŻwan et qui s'est propagĂ© Ă  travers l'Asie jusqu'au Moyen-Orient et en Afrique avant de se retrouver en AmĂ©rique centrale et du Sud. Ce champignon, une espĂšce appelĂ©e Fusarium, provoque le flĂ©trissement des bananiers puis leur mort lente.

Ainsi, fin janvier, le gouvernement vĂ©nĂ©zuĂ©lien a annoncĂ© qu'il avait dĂ©tectĂ© un champignon tueur de bananes dans les fermes de certaines rĂ©gions. L'annĂ©e derniĂšre, le PĂ©rou a dĂ©clarĂ© l'Ă©tat d'urgence lorsqu'il a dĂ©tectĂ© la mĂȘme maladie. En Colombie, oĂč le champignon a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 2019, des centaines d'hectares de bananiers ont Ă©tĂ© dĂ©truits pour tenter d'empĂȘcher sa propagation.

Aucune solution viable n’a encore Ă©tĂ© trouvĂ©e. Jusqu'Ă  prĂ©sent, l'industrie de la banane a rĂ©agi en dĂ©plaçant la production vers de nouveaux sites. Lorsqu'ils se dĂ©placent, cela signifie souvent aussi abattre des forĂȘts pour dĂ©fricher la terre pour les bananiers. Mais le leader mondial de la banane Dole testera bientĂŽt des bananes Cavendish qui ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©es pour tenter de les aider Ă  survivre Ă  ce champignon. Une autre solution serait Ă©galement d’éviter la monoculture de la Cavendish et d’utiliser plus de variĂ©tĂ©s de bananes afin d’éviter la diffusion globale de ce champignon.


Terra Nova, Le bio en baisse : simple ralentissement ou vĂ©ritable dĂ©crochage ?, 15/02/2023

Alors que le bio traverse une période difficile, Terra Nova a cherché à comprendre quelles étaient les causes de cette baisse de consommation. Dans ce rapport, le Think tank fait des propositions pour que le bio retrouve sa place de filiÚre exigeante répondant aux enjeux de la transition et aux attentes des consommateurs.

Tout d’abord le Think tank rappelle en introduction les bĂ©nĂ©fices de l’agriculture biologique, aux plans environnemental, sanitaire et Ă©conomique.

Terra Nova affirme par ailleurs que “les bienfaits de l’agriculture biologiques ne doivent pas ĂȘtre remis en question par les crises qui se sont succĂ©dĂ©es, l’évolution des pratiques agricoles est nĂ©cessaire pour rĂ©pondre aux enjeux de la transition Ă©cologique. Ce serait une erreur stratĂ©gique de remettre en cause les grandes orientations du pacte vert et le soutien public Ă  l’agriculture bio”. De plus, “aprĂšs des annĂ©es d’efforts pour dĂ©velopper l’offre, il faut maintenant soutenir la demande et rĂ©ussir Ă  toucher tous les consommateurs sensibles aux facteurs nutritionnels et Ă©cologiques de leur alimentation, qui sont nombreux, mais qui n’ont pas forcĂ©ment les moyens de consommer bio”.

Parmi la vingtaine de recommandation de Terra nova : stimuler la vente directe ou en circuit court en gĂ©nĂ©ralisant des outils de sourcing gĂ©olocalisĂ©s, automatiser la mise en place de sites internet rĂ©gionaux mettant en lien acheteurs et producteurs locaux rĂ©fĂ©rencĂ©s, inciter les restaurants d’entreprise Ă  intĂ©grer 20 % de produits bio, utiliser le ticket restaurant comme un levier pour les restaurateurs, crĂ©er une plateforme de chefs engagĂ©s pour l'environnement qui s'engagent Ă  mettre certains produits bio Ă  la carte de leur restaurant, intĂ©grer l’approvisionnement bio aux critĂšres de sĂ©lection de l’Etoile verte du guide Michelin, poursuivre le dĂ©veloppement des PAT...


France Culture, Viande : des horizons bouchés ?, 25/01/2023

Notre consommation de viande a doublĂ© en Europe et quintuplĂ© dans le monde depuis 1960. L’élevage a un impact environnemental consĂ©quent, alors mangeons-nous trop de viande et faudrait-il arrĂȘter d’en manger ou du moins considĂ©rablement rĂ©duire notre consommation ?

Avec Carine Barbier, Économiste de l’environnement et ingĂ©nieure de recherche au CNRS et Xavier Poux, Consultant chercheur Ă  AScA et chercheur associĂ© Ă  l’IDDRI.

Bouffons, Secrets de fabrication : l’industrie agroalimentaire se raconte des histoires

Pour asseoir leur crĂ©dibilitĂ©, nombreuses sont les marques Ă  mettre en scĂšne une image de terroir. Dans un monde moderne ultra capitaliste, l’industrie agroalimentaire redouble d’inventivitĂ© pour s’offrir un vernis d’anciennetĂ©, valoriser le cĂŽtĂ© historique d’un savoir faire et mettre en scĂšne une rĂ©putation de maison ancienne. En fait, l’histoire des marques n’est rien de moins que l’histoire des mythes. Pour le comprendre, j’ai tendu le micro Ă  l’historien des marques Jean Watin-Augouard et au spĂ©cialiste des mythes Georges Lewi.


France 5, La noisette : le casse du siĂšcle

Riche en oméga 9, en vitamine E, en fibres, la noisette fait partie des super fruits et apporte systématiquement une petite touche de gourmandise. Si elle est présente sur tous les continents, c'est la Turquie qui rÚgne en maßtre sur le marché avec 800 000 tonnes par an, soit plus de 73 % de la production mondiale. Ce qui fait vivre toute la filiÚre, c'est la pùte à tartiner : 2/3 de la production mondiale de noisette y sont engloutis. Cependant, dans certaines régions, la noisette est aujourd'hui en péril à cause d'insectes, comme en Asie ou dans le sud-est de la France. Des chercheurs et des scientifiques oeuvrent pour trouver des solutions biologiques et durables.

Dispo en replay jusqu’au 16/09/23


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