đŸđđ Eat's business đđ·đ§ 2022-39
Bonjour Ă toutes et Ă tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.Â
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en prioritĂ© cette semaine sont :Â
BFM TV, Trop salés, trop caloriques⊠une étude pointe du doigt les menus enfants des fast-food, 28/11/2022
Le Monde, Pollution plastique : pourquoi la France reste accro à ses 15 milliards de pots de yaourt en polystyrÚne, 28/11/2022
CNBC, The top 10 TikTok food trends of 2022, from butter boards to pink sauce, 01/12/2022
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
LibĂ©ration, La baguette au patrimoine immatĂ©riel de lâUnesco, une distinction four-tout, 02/12/2022 + TĂ©lĂ©rama, La baguette inscrite au Patrimoine mondial de lâUnesco : une vraie bonne nouvelle ?, 01/12/2022
Le premier article se moque (gentiment) de lâinscription toute rĂ©cente de la baguette française au patrimoine immatĂ©riel de lâUnesco.
Il faut dire quâen lisant la liste pour 2022 il y a de quoi sourire. La baguette est en effet nommĂ©e au mĂȘme titre que âla fabrication de l'alcool de prunes en Serbie, le savoir-faire du rhum lĂ©ger Ă Cuba, les fĂȘtes de l'ours en Andorre, la tradition orale de l'appel des troupeaux de dromadaires en Arabie Saoudite ou encore... la pratique de la danse moderne en Allemagneâ. Lâarticle dĂ©nonce notamment une certaine âtendance Ă la patrimonialisation de la nourritureâ qui sĂ©vit depuis quelques annĂ©es.
Dans le second article, on apprend quâil nâexiste pas vraiment de dĂ©finition officielle de la baguette. Tout au plus on peut dire que âson poids varie de 200 Ă 300 grammes, sa longueur est variable, le nombre de ses grignes aussiâ. Celle-ci serait nĂ©e Ă Paris, en 1904 et sâest dĂ©veloppĂ©e dans la capitale durant les annĂ©es 1950, puis a gagnĂ© peu Ă peu les grandes villes et enfin les campagnes dans les annĂ©es 1970. Elle a fini par supplantĂ© le pain au levain et dĂ©sormais il sâen vend pas moins de 10 milliards par an.
 Le Figaro, Pourquoi les ruptures de stock sont parties pour durer dans les rayons des supermarchés, 29/11/2022
Les ruptures de stocks dans les rayons des supermarchĂ©s sont devenues monnaie courante ces derniers mois. Et malheureusement cette situation est bien partie pour durer. On se souvient Ă©videmment tous des problĂšmes sur la moutarde ou sur lâhuile de tournesol mais dâautres produits sont dĂ©sormais touchĂ©s.
Chez SystĂšme U on explique que cette situation « est la consĂ©quence d'un dĂ©rĂšglement gĂ©nĂ©ral de la chaĂźne de distribution des produits alimentaires en France ». Ainsi, on note « certains dĂ©saccords commerciaux (qui) ont engendré des problĂšmes de disponibilité » comme par exemple sur certaines marques dâeau en bouteille. Il y a bien souvent un diffĂ©rend concernant les hausses de prix demandĂ©es par les industriels.
Dans la volaille, câest âla multiplication des épisodes de grippe aviaire, qui a entraĂźnĂ© l'abattage de centaines de milliers de volaillesâ et a âun impact sur toute la filiĂšre avicoleâ.
De son cĂŽtĂ©, le beurre commence Ă©galement Ă ĂȘtre touchĂ© par des ruptures car âle lait produit dans l'Hexagone pour la production du beurre contient moins de gras qu'avant, Ă cause d'une nourriture animale plus pauvre causĂ©e par la sĂ©cheresseâ.Â
Enfin le riz commence Ă©galement Ă manquer car sa production, qui se fait en majoritĂ© en Asie, a Ă©tĂ© perturbĂ©e par la sĂ©cheresse et les inondations.Â
Le patron de SystĂšme U Dominique Schelcher a par ailleurs prĂ©venu que « ce qui est Ă craindre dans les prochains temps, c'est que quelques produits puissent disparaĂźtre ponctuellement des rayons parce qu'ils deviennent trop chers Ă produire ». NĂ©anmoins tout nâest pas si noir que cela semble. Comme le rĂ©sume Thierry Desouches, porte-parole de SystĂšme U, âon a pris l'habitude de la profusion et de l'opulence. On va revenir Ă une situation moins riche en termes d'offre. Il y aura moins de choix dans les rayonsâ.
Le Figaro, Nouvelle flambée des prix en vue dans les grandes surfaces alimentaires, 30/11/2022
Les mauvaises nouvelles sâenchaĂźnent pour les consommateurs.
Alors que lâinflation pour les produits alimentaires a atteint 12% en octobre, certains prĂ©disent dĂ©jĂ une inflation Ă 20% dâici fin 2023 (par rapport au printemps 2022). En effet, cette semaine les nĂ©gociations tarifaires annuelles entre les distributeurs et les industriels de lâagroalimentaire ont dĂ©butĂ©. Elles risquent inĂ©vitablement de se traduire par de nouvelles hausses de prix Ă cause de la hausse des prix de lâĂ©nergie.
Du cĂŽtĂ© des distributeurs on craint dĂ©jĂ âun effet dĂ©vastateur de cette nouvelle vague dâinflation sur leurs ventesâ. En effet, les consommateurs commencent dĂ©jĂ Ă dĂ©laisser les produits frais, qui sont devenus trop chers. Selon la FCD, les achats de bĆuf sont en baisse de 12%, ceux de poisson de 20% et ceux de fruits et lĂ©gumes de 8%.
BFM TV, Trop salés, trop caloriques⊠une étude pointe du doigt les menus enfants des fast-food, 28/11/2022
DâaprĂšs une enquĂȘte publiĂ©e rĂ©cemment par la CLCV, les menus enfants des fast-food seraient trop caloriques par rapport Ă leurs besoins nutritionnels rĂ©els. Ainsi, la CLCV a constatĂ© que sur une cinquantaine de formules destinĂ©es aux plus jeunes, l'apport calorique a eu tendance Ă augmenter ces derniĂšres annĂ©es. Ainsi, par rapport Ă une Ă©tude du mĂȘme type menĂ©e en 2010, la CLCV indique que les menus enfants se sont dĂ©gradĂ©s en matiĂšre d'apport calorique.
Comme lâexplique Lisa Faulet, responsable scientifique et alimentation chez CLCV, âla qualitĂ© nutritionnelle a plutĂŽt tendance Ă se dĂ©grader, alors qu'en parallĂšle, on a une augmentation de la frĂ©quentation de ces restaurants. C'est un constat assez inquiĂ©tant". Elle prĂ©cise que certains menus enfants âvont jusqu'Ă 1800 kcalâ, ce qui reprĂ©sente âl'Ă©quivalent de 80% des besoin que l'on a sur une journĂ©e entiĂšreâ.
Courrier International, Consommation. Aux Ătats-Unis, la fausse viande de Beyond Meat en pleine dĂ©confiture, 27/11/2022
Le conte de fĂ©e semble bel et bien terminĂ© pour Beyond Meat, lâun des fer de lance des alternatives vĂ©gĂ©tales Ă Â la viande. Lâentreprise a perdu plus de 90 % de sa valeur en Bourse depuis juillet 2019. A cette Ă©poque, sa capitalisation boursiĂšre Ă©tait de 14,6 milliards de dollars et, comme lâexplique lâarticle, ârien ne laissait prĂ©sager que cette dynamique pĂ»t un jour s'inverserâ. Elle est dĂ©sormais de 752 millions de dollars.
Cette dĂ©gringolade sâexplique par les trĂšs mauvais rĂ©sultats annoncĂ©s par la sociĂ©tĂ©. Et pour cause, au trimestre dernier, le chiffre d'affaires de Beyond Meat s'est effondré de 22,5 %, pour atteindre 82,5 millions de dollars.
Beyond Meat avait pourtant nouĂ© quelques partenariats dâenvergure, notamment avec McDonaldâs et Pepsi. NĂ©anmoins, lâarticle prĂ©cise que McDonald's a mis fin Ă Â la coopĂ©ration car âles burgers vĂ©gĂ©taux ne se vendaient pasâ.
Lâarticle liste les 3 principaux problĂšmes qui ont menĂ© aux difficultĂ©s actuelles de Beyond Meat :
les ventes de ses produits étaient en progression car les consommateurs voulaient tester.
ce que les AmĂ©ricains appellent l'"effet margarine". Ainsi, dans les annĂ©es 1970, de nombreuses personnes vantaient les mĂ©rites de cette alternative au beurre, prĂ©tendument plus saine... jusqu'Ă ce que l'on se rende compte qu'elle ne l'Ă©tait pas. Selon lâarticle, les ersatz de viande suivent aujourd'hui un parcours similaire.
lâinflation qui frappe les produits alimentaires fait que âles consommateurs sont Ă Â la recherche de produits protĂ©inĂ©s bon marchĂ©, y compris d'origine animaleâ.
Le Parisien, Les cavistes contraints de se réinventer face à «une France qui souffre et une autre qui se fait plaisir», 24/11/2022
AprÚs avoir progressé de 21 % entre 2019 et 2021, le nombre de visites chez les cavistes est revenu en 2022 au niveau de 2019. Par contre, le ticket moyen a augmenté de 3,7 euros par rapport à 2019.
Comme lâexplique Christopher Hermelin, directeur commercial et marketing du groupe Nicolas, âles clients viennent moins, consomment moins mais achĂštent des bouteilles plus chĂšres et montent en gammeâ. Afin dâaugmenter Ă nouveau la frĂ©quentation dans ses magasins, le groupe Nicolas a mis lâaccent sur « une politique petits prix » avec des bouteilles proposĂ©es entre 5 et 8 euros. AprĂšs plusieurs mois, Christopher Hermelin fait le constat que âça fonctionne, mais ce n'est pas extraordinaire alors que les autres produits à  forte valeur continuent à  pousserâ. Selon lui il y a dĂ©sormais âune France qui souffre des prix et une autre qui n'hĂ©site pas à  se faire plaisirâ.
Patrick Jourdain, du Syndicat national des cavistes professionnels (SNCP), constate pour sa part âune disparitĂ© entre les mĂ©tropoles, oĂč les catĂ©gories aisĂ©es sont plus reprĂ©sentĂ©es, et la France pĂ©riphĂ©riqueâ.
LSA, Carrefour ne croit plus au modÚle du drive piéton, Auchan ralentit, 30/11/2022
Il semblerait que ce soit la fin dâun modĂšle auquel on prĂ©disait un bel avenir il y a Ă peine 4 ans.
Les acteurs de la grande distribution avaient pourtant multipliĂ© les ouvertures de drives piĂ©tons depuis 4 ans. Mais selon lâarticle âaucune ouverture n'est prĂ©vue pour 2023â. Pour BenoĂźt Soury, directeur de Carrefour ProximitĂ© France, âle modĂšle est incertain et ne rĂ©pond plus à la demande en termes de dĂ©lais. Les coĂ»ts sont significatifs et les outils industriels pour produire les commandes trĂšs vite et les automatiser ne sont pas Ă©videntsâ. Chez Carrefour on prĂ©fĂšre dĂ©sormais miser sur Carrefour Sprint qui âpermet un maillage territorial plus prĂ©cis et le chiffre d'affaires reste attribué au point de venteâ.
MĂȘme son de cloche chez Auchan, qui visait initialement 300 drives piĂ©ton d'ici fin 2021 mais qui nâen compte actuellement que 123.
Nielsen IQ note Ă©galement un ralentissement du nombre dâouvertures de drives piĂ©tons (70 ouvertures en 2022 contre 82 en 2021). Lâarticle prĂ©cise Ă©galement que le dĂ©cret sur les conditions d'exploitation des dark stores pourrait, par effet d'entrainement, avoir des consĂ©quences sur l'activitĂ© des drives piĂ©ton, en l'encadrant Ă©galement.
LSA, Les tablettes de chocolat Merveilles du Monde bientĂŽt de retour en magasin, 28/11/2022
Câest le revival annoncĂ© dâun produit culte des annĂ©es 1980/1990 : Merveilles du Monde. En effet, la jeune entreprise Krokola a annoncĂ© quâelle va relancer la marque en 2023.
A lâĂ©poque, la marque Merveilles du Monde proposait des tablettes de chocolat avec des animaux en relief. Une carte Ă©tait aussi Ă dĂ©couvrir dans chaque tablette.
AmĂ©lie Coulombe, fondatrice de Krokola a expliquĂ© sur Linkedin, ânous avons collaborĂ© avec des historiens et des communautĂ©s de fans pour redĂ©velopper les recettes, les moules, les emballages... et vous assurer un retour direct en enfance tout en gourmandise!â.
Le Monde, Pollution plastique : pourquoi la France reste accro à ses 15 milliards de pots de yaourt en polystyrÚne, 28/11/2022
Avec 15 milliards de pots de yaourt vendus chaque annĂ©e en France, lâenjeu de leur recyclage est important. Et pourtant, comme lâexplique lâarticle, les pots âfinissent dans leur trĂšs grande majoritĂ© au mieux incinĂ©rĂ©s, au pire dans la natureâ. Ceci sâexplique par le fait que le polystyrĂšne dont ils sont fait en grande majoritĂ© est un matĂ©riau trĂšs polluant et quâaucun centre de tri en France ne sait le recycler. Car si les emballages en polystyrĂšne sont thĂ©oriquement « recyclables » moins de 2 % dâentre eux sont vĂ©ritablement recyclĂ©s et lorsque câest le cas cela se fait dans des usines en Allemagne et en Espagne. Dâautant plus que âles granulĂ©s issus du processus de recyclage sont de si piĂštre qualitĂ© quâils ne peuvent pas servir à  produire dâautres emballages alimentaires. Ils sont tout juste bons à  fabriquer des cintres ou des pots de fleursâ.
Comme lâexplique Henri Bourgeois-Costa de la Fondation Tara OcĂ©an, âle pot de yaourt individuel, câest une exception française, ce nâest pas la norme en Europe. Dans beaucoup de pays, on privilĂ©gie des pots plus volumineux de 400 ou 500 ml, câest autant de plastique en moinsâ.
Lâarticle prĂ©cise que âlâindustrie des produits laitiers est trĂšs attachĂ©e au polystyrĂšne : trĂšs lĂ©ger et facilement cassable, il permet de dĂ©tacher un yaourt de son lot. Ce sont ces propriĂ©tĂ©s qui rendent son recyclage particuliĂšrement complexeâ.
En 2020, Syndifrais, le syndicat qui reprĂ©sente les professionnels des produits laitiers frais (Yoplait, Lactalis, Senoble, RiansâŠ) sâest allié à  Citeo et à  dâautres entreprises utilisatrices dâemballages en polystyrĂšne (Andros, BigardâŠ) au sein du consortium PS25 pour le dĂ©veloppement dâune filiĂšre de recyclage du polystyrĂšne en France.
LSA, Bio : non, il ne suffit pas dâimposer lâoffre pour relancer la demande, 30/11/2022
Cette tribune de Xavier Terlet fait écho à la lettre ouverte publiée le 28/11 par les fédérations bio dans laquelle ces derniÚres demandent à la grande distribution de soutenir le bio.
Comme il le constate, âhier accusĂ©s de toutes les forfaitures, les grands distributeurs honnis par la profession (âŠ) apparaissent aujourdâhui (âŠ) comme les potentiels sauveurs dâune filiĂšre en dĂ©routeâ. NĂ©anmoins, comme il lâexplique, âles initiateurs de la Bio, Triballat Noyal (Olga aujourdâhui), LĂ©a Vital et bien dâautre prĂ©curseurs (âŠ) ont vite Ă©tĂ© rejoints par la grande distributionâ qui âont créé leurs gammes MDD en apportant du mĂȘme coup une visibilitĂ© bienvenue pour cette nouvelle catĂ©gorieâ. Ils ont Ă©tĂ© rejoints plus tard par les industriels de lâagroalimentaire et dĂ©sormais âpas une marque nationale qui nâait pas sa rĂ©fĂ©rence Bioâ.
RĂ©sultat de tout cela : âune offre bio abondante et trop uniformeâ.
Selon lui lâerreur que fait la filiĂšre bio Ă travers cette lettre ouverte est âde vouloir faire croire quâil suffit dâimposer une offre pour relancer une demandeâ. Il affirme que âle problĂšme câest le prix. Ou plutĂŽt un rapport bĂ©nĂ©fice â prix qui nâest pas au rendez-vousâ.
Il propose 2 solutions : âun Bio discount (âŠ) moins cher, accessible Ă presque tousâ et âun Bio plus innovantâ avec âde nouvelles valeurs qui peuvent, pour certains, justifier un prix plus Ă©levĂ©â.
Wired, The World Needs Processed Food, 23/11/2022
Un article avec un point de vue intĂ©ressant sur lâagroalimentaire. Il part de lâidĂ©e que, bien que les aliments transformĂ©s soient de plus en plus stigmatisĂ©s, il est impossible de nourrir durablement 8 milliards de personnes sans eux.
En effet, les aliments transformés ne se limitent pas au Coca-Cola ou aux plats préparés et en fait la plupart des produits végétaux et animaux subissent une certaine forme de transformation : nous transformons les céréales en farine pour faire du pain, nous dépeçons et désossons les animaux pour obtenir de la viande, nous pasteurisons le lait.
Par ailleurs, les aliments transformĂ©s nous ont apportĂ© d'innombrables avantages, dont beaucoup sont vite oubliĂ©s. Lâarticle mentionne par exemple le sel iodĂ© : les carences en iode Ă©taient autrefois courantes dans le monde entier, entraĂźnant des risques accrus de mortalitĂ© infantile et de fausses couches, des baisses significatives du QI et un dĂ©veloppement cognitif rĂ©duit.
Comme lâexplique lâarticle, lorsque les gens parlent d'aliments "transformĂ©s", ils parlent souvent d'aliments ultra-transformĂ©s. Dâailleurs il ne nie pas que l'augmentation de la consommation d'aliments ultra-transformĂ©s est liĂ©e Ă de mauvais rĂ©sultats en matiĂšre de santĂ© ainsi quâĂ une moindre consommation de nutriments essentiels, tels que les vitamines C, D et B12. Le problĂšme avec la plupart des aliments ultra-transformĂ©s est qu'ils sont plus riches en calories, en sucre et en graisses mais plus pauvres en protĂ©ines et en fibres.
Lâarticle dĂ©fend ainsi lâidĂ©e que plus de transformation alimentaire, et non moins, pourrait amĂ©liorer la santĂ© et la nutrition dans les pays en dĂ©veloppement.
Food Navigator, Behind Unileverâs energy-saving plan to warm up its ice cream freezers, 28/11/2022
Chez Unilever, la crÚme glacée contribue à 20 % des émissions de GES du groupe et environ la moitié de ces émissions proviennent de ses quelque trois millions de meubles à glaces, qu'il loue à des vendeurs du monde entier.
Alors que le groupe s'est engagé à atteindre l'objectif "zéro émission" sur l'ensemble de sa chaßne de valeur d'ici 2039 il a élaboré un plan visant à déployer des congélateurs économes en énergie. Alors que la norme industrielle actuelle est de -18°C sur de nombreux marchés, l'ambition d'Unilever est de faire passer la température de ses congélateurs de vente au détail à -12°C afin d'améliorer l'efficacité énergétique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Toutefois, afin de garantir la mĂȘme qualitĂ© de crĂšme glacĂ©e et la mĂȘme expĂ©rience consommateur, les produits doivent ĂȘtre reformulĂ©s pour supporter des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es.
CNBC, The top 10 TikTok food trends of 2022, from butter boards to pink sauce, 01/12/2022
Fin dâannĂ©e oblige, câest le dĂ©but des classements en tout genre.
Lâarticle vous propose les tendances alimentaires qui ont le plus fait le buzz sur TikTok. Attention les yeux, certains plats sont vraiment farfelus. VoilĂ donc les plats qui ont fait le plus de vues sur la plateforme :
Cloud bread: 3,4 milliards de vues
Baked oats: 1.3 milliards de vues
Charcuterie boards: 1.2 milliards de vues
Pasta chips: 1.1 milliards de vues
Mug cake: 1 milliards de vues
Birria tacos: 922.2 millions de vues
Pink sauce: 599.8 millions de vues
Cinnamon rolls: 597 millions de vues
Nacho tables: 415.1 millions de vues
Butter boards: 358.4 millions de vues
The Guardian, Telling Americans to âeat betterâ doesnât work. We must make healthier food, 04/12/2022
Selon lâauteur de cette tribune, pendant des dĂ©cennies on a dit aux amĂ©ricains de "manger mieux" mais câest une stratĂ©gie qui n'a pas fonctionnĂ© et qui ne fonctionnera jamais. Selon lui, elle ne fonctionnera pas tant que la majoritĂ© des calories que les industriels amĂ©ricains produisent seront malsaines.
DâaprĂšs lui, pour que la population soit en bonne santĂ©, il faut rendre obligatoire, ou du moins encourager, la âculture de vrais aliments Ă des fins nutritionnellesâ et non âde viande bon marchĂ©, de maĂŻs et de soja pour la malbouffeâ.
Si en théorie les Américains ont le choix, la plupart des choix qui leur sont proposés sont mauvais. Ainsi, 60 % des calories présentes dans l'alimentation des Américains le sont sous forme d'aliments ultra-transformés. Cela signifie que presque personne ne peut faire un "bon" choix à chaque fois, et que beaucoup d'entre eux peuvent à peine faire de bons choix.
Selon lui il est possible de rĂ©duire rapidement la consommation de malbouffe aux Etats-Unis en amĂ©liorant les lois sur l'Ă©tiquetage, en taxant les contrevenants les plus flagrants (en particulier les boissons sucrĂ©es) et en limitant la vente de malbouffe sur les terrains publics et aux mineurs. Par ailleurs il faudrait âdĂ©passer la fĂ©tichisation des "protĂ©ines animales", considĂ©rĂ©es comme essentielles Ă la santĂ© humaineâ et reconnaĂźtre que la consommation de viande dans les pays industrialisĂ©s doit ĂȘtre rĂ©duiteâ.
Il conclue en affirmant que âles "nudges" et les incitations comportementales si populaires auprĂšs des Ă©conomistes il y a dix ans sont largement impuissantsâ et que âce qui fonctionnerait, ce sont les rĂšgles de production et de consommation, et plus vite nous commencerons Ă les mettre en Ćuvre, plus vite nous nous attaquerons aux problĂšmes critiques de bien-ĂȘtre public liĂ©s Ă l'alimentationâ.
Câest tout pour aujourdâhui.
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Et si vous voulez vous pouvez mĂȘme me payer un cafĂ© ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey