đŸđđ Eat's business đđ·đ§ 2022-31
Bonjour Ă toutes et Ă tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.Â
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en prioritĂ© cette semaine sont :Â
Le Figaro, Biscornu, le traiteur qui donne un avenir aux handicapés, 16/09/2022
Le Parisien, Le primeur de Grand Frais lance un nouveau concept Ă mi-chemin entre le drive et le magasin, 20/09/2022
The Guardian, Food as medicine: could prescribing fruit and vegetables become part of healthcare?, 18/09/2022
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Figaro, Biscornu, le traiteur qui donne un avenir aux handicapés, 16/09/2022
VoilĂ le genre dâarticle que jâaime mettre en avant dans Eatâs Business.
Tout a commencĂ© en 2019 avec un enfant de 13 ans, autiste sĂ©vĂšre et qui nâavait pas de place dans une institution spĂ©cialisĂ©e. Nâacceptant pas de voir son fils âdans un Ă©tat de mort socialeâ et passer âson temps Ă regarder des vidĂ©os sur le suicideâ, cet ex-cadre dâAlcan a âtout plaquĂ© du jour au lendemainâ pour lui donner un avenir. Ceci a donnĂ© lieu Ă une belle aventure entrepreneuriale, avec la crĂ©ation de Biscornu.
Le modĂšle de Biscornu est dâailleurs assez original car âbasĂ© sur une mĂ©thode d'apprentissageâ qui permet âĂ des personnes sans parcours scolaire d'apprendreâ. Olivier Tran, le fondateur a par ailleurs dĂ©marchĂ© plusieurs entreprises ayant des restaurants avec cuisine d'ouvrir leurs portes l'aprĂšs-midi afin de pouvoir former ses apprentis. Il a Ă©galement sollicitĂ© des chefs pour quâils crĂ©ent certaines recettes.
Biscornu emploie 28 salariĂ©s en CDI et travaille dĂ©sormais pour plus de 70 groupes (dont Orange, Natixis, Chanel, Bpifrance, la FĂ©dĂ©ration française de rugby, FDJ). Lâentreprise rĂ©alise pas moins de 120 000 euros de chiffre d'affaires par mois.Â
LSA, La revalorisation du prix du lait est-elle en marche?, 14/09/2022
Alors que le prix moyen du litre de lait demi-Ă©crĂ©mé en hyper est de 0,88 âŹÂ et celui du itre de lait demi- Ă©crĂ©mĂ© de premier prix en GMS est de 0,74 âŹ, de plus en plus dâindustriels laitiers demandent des revalorisations suite Ă lâenvolĂ©e des coĂ»ts de production.
Alors que les producteurs de lait alertent sur leur situation Ă©conomique critique depuis quelques semaines, certaines enseignes semblent prĂȘtes Ă faire des efforts pour revaloriser le prix du lait. Comme lâaffirme Michel Biero, directeur exĂ©cutif des achats et du marketing de Lidl France, âle lait à 1 âŹÂ du litre en magasins, c'est possible et c'est souhaitableâ. Ce dernier âmilite pour un prix minimum du litre de lait de consommation Ă 1 âŹâ. En parallĂšle il demande âque les laits premiers prix (Ă 0,69 âŹ) disparaissentâ.
Les Ăchos, Haricots verts, petits pois, tomatesâŠÂ : la grande crise des lĂ©gumes français, 14/09/2022
Alors que la France est leader europĂ©en des lĂ©gumes en conserve et numĂ©ro 4 europĂ©en pour les lĂ©gumes surgelĂ©s, la filiĂšre va faire face Ă des difficultĂ©s dâapprovisionnement dâici quelques mois. Si les industriels du secteur ont encore du stock pour les mois Ă venir, la sĂ©cheresse qui a sĂ©vi durant lâĂ©tĂ© va impacter lâapprovisionnement en lĂ©gumes pour les conserves et les surgelĂ©s qui sont sensĂ©s arriver en rayon au printemps prochaine.
En effet, selon les rĂ©gions, le rendements a chutĂ© de 20 % Ă 50 % pour les petits pois, les Ă©pinards, les lentilles et autres haricots verts. MĂȘme problĂšme du cĂŽtĂ© de la tomate dite industrielle, dont les rĂ©coltes sont en baisse de 15 % Ă 20 %.
Autre problĂšme : si lâon ajoute l'envolĂ©e des coĂ»ts de lâengrais et de lâĂ©nergie Ă la baisse des rendements, cultiver des lĂ©gumes devient de moins en moins rentable et de plus en plus dâagriculteurs sont tentĂ©s de se tourner vers les cĂ©rĂ©ales.
La Croix, Que serait un monde sans abeilles ?, 19/09/2022
Alors que 75 % des espĂšces utilisĂ©es pour les cultures dĂ©pendent totalement ou en partie des abeilles et autres pollinisateurs pour leur reproduction, lâarticle sâinterroge sur ce que serait un monde dĂ©pourvu dâabeilles.
Pour commencer il explique ce quâest la pollinisation, Ă savoir que âCelle-ci peut se produire de diffĂ©rentes maniĂšres : grĂące au vent, Ă la gravitĂ©, ou encore aux pollinisateurs. Dans ce dernier cas, un animal dĂ©place des grains de pollens des anthĂšres (partie mĂąle de la fleur) aux stigmates (partie femelle) dâune autre fleur compatibleâ. La pollinisation peut Ă©galement ĂȘtre effectuĂ©e par dâautres hymĂ©noptĂšres (comme les fourmis), les papillons, les colĂ©optĂšres et certains diptĂšres (mouches, moustiques, moucherons, etc.).
Lâarticle explique Ă©galement quâil existe pas moins 20 000 espĂšces dâabeilles Ă travers le monde, dont 850 en France. Dâun point de vue Ă©conomique, la part de la production agricole attribuable Ă lâaction des pollinisateurs est estimĂ©e entre 2,3 et 5,3 milliards dâeuros par an.
Mais toutes les cultures ne dĂ©pendent pas des abeilles. Ainsi, le blĂ©, le maĂŻs ou le riz, nâen dĂ©pendent pas du tout. A lâinverse, les pommes en dĂ©pendent Ă 85% et sans les abeilles, âon ne trouverait que quelques pommes minusculesâ dans les vergers. Par ailleurs, certaines cultures comme le melon, le cafĂ© ou les framboises, verraient ainsi leur production chuter de plus de 90 % sans les abeilles.
Le Point, Affaire Buitoni : « Nestlé a mis en jeu la sécurité alimentaire des Français », 20/09/2022
DâaprĂšs lâarticle, âl'instruction concernant le scandale alimentaire des pizzas contaminĂ©es Ă l'E. coli semble ĂȘtre au point mortâ. Or une information judiciaire avait Ă©tĂ© ouverte le 12 mai par le parquet de Paris, pour homicide involontaire et blessures involontaires, mise sur le marchĂ© d'un produit dangereux pour la santĂ© et mise en danger de la vie d'autrui.
Pierre Debuisson, lâavocat de 55 victimes de Buitoni prend donc la parole pour exprimer le sentiment dâabandon des parents des enfants, dont certains sont dĂ©cĂ©dĂ©s et dâautres ont des sĂ©quelles aprĂšs avoir mangĂ© une pizza surgelĂ©e de la marque.
Et le moins que lâon puisse dire câest quâil nâest pas tendre envers Buitoni et sa maison mĂšre NestlĂ©.
Le Parisien, Le primeur de Grand Frais lance un nouveau concept Ă mi-chemin entre le drive et le magasin, 20/09/2022
VoilĂ un concept intĂ©ressant dĂ©veloppĂ© par lâenseigne Mon-marchĂ©.fr, qui appartient Ă Prosol (Groupe Grand Frais)
Cela sâappelle âQuartier gĂ©nĂ©ral du goĂ»tâ et câest un concept âĂ mi-chemin entre le magasin et le driveâ. Il a Ă©tĂ© lancĂ© Ă Puteaux (Hauts-de-Seine). Grosso modo, il sâagit dâun atelier de prĂ©paration des commandes sauf quâau lieu dâĂȘtre installĂ© dans un parking souterrain, il est situĂ© en surface et se veut ouvert aux clients. Comme lâexplique Carlos Pichel, directeur de lâinnovation de Prosol, âlâidĂ©e est de montrer les coulisses de la prĂ©paration de commande et dâoffrir un moment convivial Ă nos habituĂ©s et aux passantsâ.
Le Parisien dĂ©crit lâexpĂ©rience ainsi : âau fond du hall dâaccueil, des fauteuils accueillent les clients qui peuvent aussi se poser au comptoir pour boire un cafĂ© ou dĂ©guster gratuitement quelques mets posĂ©s sur une grande table en bois. Le tout, en jetant un Ćil, Ă travers les parois vitrĂ©es qui lâentourent, Ă la prĂ©paration de leur commande. Dans les airs, des bacs bleus qui contiennent les produits frais et dâautres verts, pour les fruits et lĂ©gumes, circulent sur des convoyeurs pour ĂȘtre acheminĂ©s jusquâaux livreurs ou retirĂ©s au comptoirâ.
Cet atelier est dâune superficie de 1 000 mĂštres carrĂ©s et emploie 80 salariĂ©s. Il pourrait gĂ©rer plus de 1 000 commandes par jour.
A noter que lâenseigne Mon-marchĂ©.fr a dâailleurs postĂ© une vidĂ©o de ce concept sur LinkedIn.
Les Ăchos, « Le lobby de la viande est allĂ© trop loin dans sa volontĂ© de tout interdire au vĂ©gĂ©tal », 21/09/2022
Alors que la Commission europĂ©enne a interdit aux fabricants d'aliments vĂ©gĂ©tariens d'utiliser le vocabulaire dĂ©diĂ© aux produits laitiers, elle nâa par contre pas pas interdit dâutiliser les dĂ©nominations propres Ă la viande et Ă la charcuterie pour les alternatives vĂ©gĂ©tales. Katia Merten-Lentz, avocate spĂ©cialiste du droit alimentaire europĂ©en fait le point sur ce sujet.
Elle explique notamment que lĂ©galement, âtout ce qui est commercialisĂ© doit avoir un nom, qui doit figurer sur l'emballageâ. En revanche, si les grandes catĂ©gories comme les produits laitiers ou les lĂ©gumes sont âtrĂšs prĂ©cisĂ©ment dĂ©finies au niveau national ou europĂ©enâ, pour des produits plus nouveaux, âle rĂšglement europĂ©en a prĂ©vu qu'en cas d'absence de dĂ©finition lĂ©gale, le code des usages serve de rĂ©fĂ©rence et permette de nommer un produitâ. Ainsi, dans le cas des produits vĂ©gĂ©tariens, il y a moins de rĂ©fĂ©rence Ă lâexistant et donc il faut quâils optent pour la troisiĂšme option prĂ©vue par le rĂšglement, qui est de donner un nom descriptif.
Elle prĂ©cise ainsi que âles produits vĂ©gĂ©taux ne sont pas des parasites qui cherchent Ă prendre des parts de marchĂ© aux produits d'origine animaleâ mais que les entreprises de ce secteur les ont dĂ©nommĂ©s ainsi car âla rĂ©glementation ne leur laisse pas le choixâ.
Financial Times, Inflation kills off hopes for return of plant-based meat boom, 19/09/2022
La pression croissante exercĂ©e par lâinflation sur les consommateurs a anĂ©anti tout espoir d'un rebond des ventes de viande d'origine vĂ©gĂ©tale cette annĂ©e.
Les nouveaux chiffres montrent qu'aprĂšs avoir augmentĂ© au cours des deux derniĂšres annĂ©es au Royaume-Uni, la croissance des ventes de viandes vĂ©gĂ©tales n'a Ă©tĂ© que de 2,5 % sur les 8 premiers mois de 2022 selon Kantar (contre + 40 % en 2020 et +14 % en 2021). MĂȘme constat aux Etats-Unis, oĂč les ventes ont diminuĂ© de 0,4 % sur les 7 premiers mois de lâannĂ©es selon Spins (aprĂšs avoir dĂ©jĂ baissĂ© de 0,5 % en 2020). On y donc loin des chiffres de 2020, lorsque les ventes avaient bondi de 46 %.
Et câest peu dire que les industriels du secteur ne sont plus Ă la fĂȘte. Beyond Meat, dont les actions ont chutĂ© Ă moins d'un dixiĂšme de leur sommet de 2019, a revu Ă la baisse ses prĂ©visions de revenus. Le mois dernier, le groupe a dĂ©clarĂ© qu'il supprimait environ 4 % de son effectif de 1 400 personnes et a rĂ©duit ses prĂ©visions de dĂ©penses d'investissement Ă 80 millions de dollars, contre 136 millions de dollars en 2021.
New York Times, For New Yorkers, 6 p.m. Is the New 8 p.m., 20/09/2022
Un article qui sâintĂ©resse Ă un phĂ©nomĂšne qui commence Ă sâancrer chez les New Yorkais : dĂźner au restaurant Ă 18h.
Comme lâexplique Roya Shanks, maĂźtre d'hĂŽtel de longue date du restaurant The Odeon, âparfois, nous n'Ă©tions pas occupĂ©s avant 20 h 30. Mais ces derniers temps, il y a des vagues de gens qui font des rĂ©servations Ă 5 heuresâ. MĂȘme constat chez Ci Siamo and Gramercy Tavern, âles gens s'assoient Ă 18h30, et notre restaurant est pleinâ.
Lâarticle explique que les habitudes de travail ont changĂ© Ă New York depuis la pandĂ©mie. Ainsi, seuls 8 % des employĂ©s de Manhattan se rendent encore au bureau cinq jours par semaine, selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en mai dernier par le Partnership for New York City.
S. Margot Finn, maĂźtre de confĂ©rences en Ă©tudes alimentaires Ă l'universitĂ© du Michigan explique que 17 heures nâest pas nĂ©cessairement l'heure Ă laquelle les gens veulent manger mais c'est simplement âl'heure Ă laquelle ils veulent ĂȘtre ailleursâ. Lâarticle prĂ©cise en outre que âd'une certaine maniĂšre, ce changement a Ă©tĂ© imposĂ© aux New-Yorkaisâ car mĂȘme si les restrictions liĂ©es au Covid ont Ă©tĂ© levĂ©es de nombreux restaurants ont maintenu des horaires tronquĂ©s, que ce soit en raison de problĂšmes de personnel ou de la demande des clients.
The Guardian, Food as medicine: could prescribing fruit and vegetables become part of healthcare?, 18/09/2022
L'idée de "l'alimentation comme médecine" gagne du terrain dans le monde entier, les scientifiques et les médecins cherchant des moyens d'utiliser les aliments de maniÚre ciblée pour améliorer la santé.
Comme lâexplique le professeur Jason Wu, Ă©pidĂ©miologiste nutritionniste Ă l'universitĂ© de Nouvelle-Galles du Sud et responsable du programme scientifique de nutrition au George Institute for Global Health Ă Sydney, bon nombre des "principales causes de dĂ©cĂšs" dans les sociĂ©tĂ©s occidentales sont liĂ©es au mode de vie "et l'alimentation est vraiment l'une des principales causes".
Comme lâexplique lâarticle, des dĂ©cennies de campagnes en faveur d'une alimentation saine n'ont pas rĂ©ussi Ă faire baisser les taux d'obĂ©sitĂ© et de diabĂšte de type 2 qui s'aggravent en Australie. Jason Wu et bien d'autres affirment que le problĂšme est en fait dĂ» Ă des obstacles systĂ©miques, tels que le coĂ»t, la disponibilitĂ©, l'accessibilitĂ© ou encore l'Ă©ducation et qu'aucun message de santĂ© publique prĂŽnant une alimentation saine ne peut surmonter.
Les dĂ©fenseurs de cette cause estiment que des approches prescriptives mieux ciblĂ©es, soutenues et financĂ©es sont nĂ©cessaires, et c'est lĂ qu'intervient l'idĂ©e de l'alimentation en tant que mĂ©decine. Jason Wu souhaite ainsi que l'alimentation en tant que mĂ©decine devienne une partie intrinsĂšque des soins de santĂ©, dans la prĂ©vention et le traitement des maladies. Il ne s'agit pas de suggĂ©rer que l'on peut s'alimenter pour sortir d'une maladie incurable, mais l'alimentation peut avoir un effet puissant sur la santĂ© et certaines maladies. Il explique ainsi, que âla raison pour laquelle nous utilisons l'alimentation comme mĂ©decine est que les soins de santĂ© doivent Ă©voluer. Dans le cadre des soins de santĂ© eux-mĂȘmes, une alimentation saine et, honnĂȘtement, une activitĂ© physique saine sont loin de recevoir l'attention qu'elles mĂ©ritentâ. Il fait donc pression pour que les prescriptions alimentaires soient subventionnĂ©es et accessibles de la mĂȘme maniĂšre qu'une prescription pharmaceutique.
Harvard Business Review, The Chair of IllycaffĂš on Creating Virtuous Agricultural Ecosystems, Septembre-Octobre 2022
Un article trÚs intéressant sur la maniÚre dont une des entreprises les plus réputées dans le monde du café a développé un modÚle vertueux pour ses parties prenantes.
Le petit fils du fondateur de IllycaffĂ© raconte que son pĂšre avait une â profonde frustration face aux grandes disparitĂ©s entre les conditions de vie des consommateurs de cafĂ© dans le monde et celles des producteursâ. Il explique que dans les annĂ©es 1990, la plupart des grains de cafĂ© Ă©taient encore des produits de base (Ă bas prix, de qualitĂ© indiffĂ©renciĂ©e, souvent mĂ©langĂ©s et vendus par le biais d'une bourse). De plus, les fournisseurs Ă©taient sous-payĂ©s non seulement parce qu'ils se trouvaient au bas de la chaĂźne de valeur, mais aussi parce que les marges dans cette industrie Ă©taient trĂšs faibles.
Alors que lâentreprise avait dĂ©jĂ mis en place de meilleurs systĂšmes de gestion de la qualitĂ© et inaugurĂ© le commerce en direct avec les producteurs, le fils et le petit fils du fondateur ont cherchĂ© Ă Ă©tendre leur nouveau modĂšle de production, en incitant les cafĂ©iculteurs Ă cultiver des grains plus savoureux pour gĂ©nĂ©rer ainsi des bĂ©nĂ©fices plus importants Ă partager entre toutes les parties prenantes et Ă rĂ©investir dans l'amĂ©lioration et la croissance.
Illy rĂ©alise actuellement un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros avec des bĂ©nĂ©fices de plus de 60 millions d'euros avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts et dĂ©prĂ©ciations et un taux de croissance annuel moyen de 10 %. Surtout, lâentreprise paie ses producteurs en moyenne 30% de plus que le prix du marchĂ© pour les grains de cafĂ© et elle est rĂ©guliĂšrement reconnue comme l'une des entreprises les plus socialement responsables au monde.
Voilà une idée anticrise

Câest tout pour aujourdâhui.
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Et si vous voulez vous pouvez mĂȘme me payer un cafĂ© ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey















