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Olivier Frey
Sep 3, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Le Figaro, Pourquoi les prix vont encore grimper dans les rayons, 25/08/2022 + Les Échos, Les prix alimentaires enregistrent des hausses spectaculaires, 24/08/2022

  • The Guardian, Record profits for grain firms amid food crisis prompt calls for windfall tax, 23/08/2022

  • Institut Jean JaurĂšs, Tensions et mutations autour de notre rapport Ă  l’alimentation, 26/08/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Le Figaro, Pourquoi les prix vont encore grimper dans les rayons, 25/08/2022 + Les Échos, Les prix alimentaires enregistrent des hausses spectaculaires, 24/08/2022

C’est la rentrĂ©e et cette annĂ©e elle s’annonce mouvementĂ©e pour les portefeuilles des Français. D’aprĂšs les panĂ©listes, la hausse des prix atteint dĂ©jĂ  des records. Ainsi, IRI l'Ă©value Ă  7,9 % sur un an en aoĂ»t et Nielsen Ă  6,1 %. Dans le dĂ©tail, c’est le rayon viande, qui est le plus touchĂ© avec une hausse des prix de 28,4 % pour les viandes surgelĂ©es et de 21,8 % pour les viandes hachĂ©es (Ă  cause notamment de la trĂšs forte hausse du prix de l'alimentation animale). Pour les pĂątes la hausse est d’environ 20 % par rapport Ă  il y a un an.

Depuis le dĂ©but du conflit ukrainien, distributeurs et industriels ont rouvert les nĂ©gociations, alors mĂȘme que les traditionnelles nĂ©gociations annuelles venaient de s’achever (elles se clĂŽturent habituellement fin fĂ©vrier). Ces nĂ©gociations ne sont toujours pas terminĂ©es car les coĂ»ts le contexte est en Ă©volution permanente pour les industriels et nĂ©cessitent des adaptations constantes. En cette rentrĂ©e, il s’agit notamment de prendre en considĂ©ration les consĂ©quences de la sĂ©cheresse qui dure depuis maintenant plusieurs mois sur les coĂ»ts de production. 

L’ANIA met de son cĂŽtĂ© dĂ©jĂ  en garde contre l’explosion Ă  venir des coĂ»ts de l’énergie qui entraĂźneront trĂšs probablement des nouvelles demandes de renĂ©gociations de la part des industriels.

Le Parisien, Cantines scolaires confrontĂ©es Ă  l’inflation : comment ces collectivitĂ©s font tout pour Ă©viter une hausse des prix, 30/08/2022 + Le Monde, Cantine scolaire : les maires face Ă  la flambĂ©e des prix, 24/08/2022

Voilà un des sujets de la rentrée : le prix des cantines scolaires.

Il faut dire qu’entre l’augmentation des prix de l’énergie et ceux des matiĂšres premiĂšres agricoles, l’Association des maires de France estime que le coĂ»t des repas Ă  la cantine seront en hausse de 5 Ă  10%. Mais certaines collectivitĂ©s ont choisi de ne pas rĂ©percuter cette hausse.

Le Parisien s’intĂ©resse ainsi aux solutions trouvĂ©es par les uns et les autres. Ainsi, Ă  Caudebec-lĂšs-Elbeuf la mairie a choisi de ne proposer que 4 composants par jour au lieu des 5 habituels (entrĂ©e, plat, accompagnement, fromage, dessert). Un jour par semaine il n’y pas d’entrĂ©e, l’autre jour pas de laitage
 En compensation les quantitĂ©s des autres composants ont Ă©tĂ© revus Ă  la hausse. A Fontenay-sous-Bois, les repas sont prĂ©parĂ©s en direct, sans passer par un intermĂ©diaire. Le fait d’ĂȘtre en rĂ©gie [cuisine centrale municipalisĂ©e] permet “d’avoir une maĂźtrise au plus prĂšs des coĂ»ts et de la qualitĂ©â€.

Les Échos, L'envolĂ©e du prix de la volaille reflĂšte dix-huit mois de calamitĂ©s, 25/08/2022

Autre produit dont le prix s’est envolĂ© : la volaille.

L’article explique qu’en 18 mois, le coĂ»t de production de la volaille a augmentĂ© de 35 %. Cela s’explique par une conjonction de hausses, que ce soit la flambĂ©e de l'Ă©nergie, du transport ou de l'emballage mais Ă©galement le doublement du prix des cĂ©rĂ©ales qui servent Ă  nourrir les volailles. Enfin Ă  tout cela s’ajoute la grippe aviaire.

En consĂ©quence, “les entreprises ont rĂ©guliĂšrement demandĂ© des hausses de tarif aux distributeurs” afin de couvrir ces hausses de coĂ»t. Toutefois, “ces hausses ne se sont pour l'instant pas rĂ©percutĂ©es en totalitĂ© sur le consommateur” et Philippe GĂ©lin, le patron de LDC affirme qu’à fin juillet, sur un an, “les prix de la volaille fraĂźche n'ont augmentĂ© que de 10 %”.

Par ailleurs, suite à la grippe aviaire, ce sont prÚs de 20 millions de volailles (soit 12 % de la production nationale) qui ont été abattues en 6 mois, ce qui a réduit l'offre sur le marché.

Europe 1, Vers une récolte «catastrophique» de pommes de terre, en recul de 20%, selon les producteurs, 26/08/2022

Les mauvaises nouvelles se succĂšdent en cette rentrĂ©e. Cette fois-ci c’est la filiĂšre pomme de terre qui est en mauvaise posture.

En effet, la rĂ©colte 2022 de pommes de terre s'annonce « catastrophique » et sera probablement « la plus mauvaise rĂ©colte enregistrĂ©e depuis 2000 ». L'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) estime qu’elle sera en recul « d'au moins 20 % par rapport Ă  la moyenne des vingt derniĂšres annĂ©es ». En cause : la sĂ©cheresse historique qui a frappĂ© la France depuis le dĂ©but de l’annĂ©e.

Le TĂ©lĂ©gramme, Face Ă  la grippe aviaire, des changements de recettes autorisĂ©s pour les produits Ă  base d'Ɠuf ou de volaille, 30/08/2022

Comme il y a quelques semaines lorsqu’il y avait une pĂ©nurie d’huile, les industriels sont cette fois-ci autorisĂ©s Ă  modifier certaines recettes contenant des oeufs ou de la graisse de canard sans modifier leur emballage.

La DGCCRF explique ainsi dans un communiquĂ© que “l’épidĂ©mie de grippe aviaire qui sĂ©vit en France depuis novembre 2021 affecte l’approvisionnement de l'industrie alimentaire pour la production de certaines denrĂ©es fabriquĂ©es Ă  partir d’Ɠufs/ovoproduits ou d’ingrĂ©dients issues de volailles (graisse de canard...)”. Elle explique sa dĂ©cision par le fait que faute d’approvisionnement “certains fabricants sont contraints de procĂ©der à des modifications de composition dans un laps de temps incompatible avec l'impression de nouveaux emballages”.

Les Échos, Vers une vendange « exceptionnelle » en Champagne, 20/08/2022

Enfin une bonne nouvelle dans cette newsletter!

En effet, malgré les conditions climatiques de cet été les professionnels du champagne s'attendent à une trÚs bonne récolte 2022.

Charles Armand de Belenet, directeur gĂ©nĂ©ral de la maison Bollinger, explique que « cette annĂ©e, les planĂštes ont Ă©tĂ© particuliĂšrement bien alignĂ©es » car “les pluies du printemps ont permis de compenser la sĂ©cheresse de l'Ă©tĂ©â€ et que “le beau temps a, en outre, eu l'avantage d'empĂȘcher le dĂ©veloppement des maladies, mildiou ou botrytis notamment”. Les rendements attendus sont donc au “plus haut depuis quinze ans”.

Réussir, Lactalis reste le n°1 laitier mondial, 22/08/2022

Comme l’an dernier, le groupe laitier français Lactalis est le n°1 mondial en termes de chiffres d’affaires selon un classement rĂ©alisĂ© par Rabobank. Avec un chiffre d’affaire estimĂ© de 22,6 milliards d'euros, Lactalis devance largement NestlĂ© (18 milliards d’euros) et Danone (17,7 milliards d’euros).

2 autres groupes français font partir de ce top 20 mondial : Savencia, qui grimpe de deux places et se hisse en 12e place (5,6 milliards d’euros) et Sodiaal, qui passe de la 17e à la 14e place (5 milliards d’euros).

A noter Ă©galement la progression des groupes chinois en termes de chiffre d’affaires : Yili reste Ă  la 5e place, avec une hausse de 3,3 milliards d’euros de son CA, Ă  15,4 milliards d’euros. Mengniu, grimpe de la 9e Ă  la 7e place. Idem pour la coopĂ©rative indienne Gurajat cooperative milk qui passe de la 18Ăš Ă  la 13Ăš.

À l'inverse, les deux grands groupes coopĂ©ratifs du Nord de l'Europe, FrieslandCampina et Arla Foods, perdent une place dans le classement, descendant en 8e et 9e place, avec un CA de respectivement 11,5 milliards d’euros et 11,2 milliards d’euros en 2021. 


The Guardian, Record profits for grain firms amid food crisis prompt calls for windfall tax, 23/08/2022

Comme souvent il y a des gagnants et des perdants dans chaque crise.

Cette fois-ci ce sont les entreprises qui sont au cƓur du commerce mondial des cĂ©rĂ©ales qui ont enregistrĂ© des bĂ©nĂ©fices records dans un contexte de flambĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires dans le monde entier.

Les quatre principaux nĂ©gociants en grains du monde (ADM, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus) contrĂŽlent environ 70 Ă  90 % du commerce mondial des cĂ©rĂ©ales et ont enregistrĂ© des bĂ©nĂ©fices records. Cargill a fait Ă©tat d'une hausse de 23 % de son chiffre d'affaires, qui a atteint le montant record de 165 milliards de dollars pour l'exercice clos le 31 mai 2022, tandis qu'ADM a rĂ©alisĂ© les bĂ©nĂ©fices les plus Ă©levĂ©s de son histoire au cours du deuxiĂšme trimestre de cette annĂ©e. Le chiffre d’affaires de Bunge a bondi de 17 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente au deuxiĂšme trimestre, mais ses bĂ©nĂ©fices ont Ă©tĂ© affectĂ©s par des charges antĂ©rieures. Louis Dreyfus a annoncĂ© des bĂ©nĂ©fices pour 2021 en hausse de plus de 80 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Olivier De Schutter, coprĂ©sident de l'IPES-Food et rapporteur spĂ©cial des Nations unies sur l'extrĂȘme pauvretĂ© et les droits de l'homme, a dĂ©clarĂ© : "Le fait que les gĂ©ants mondiaux des produits de base rĂ©alisent des bĂ©nĂ©fices records alors que la faim augmente est clairement injuste et constitue une terrible condamnation de nos systĂšmes alimentaires. Selon lui, la flambĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires de cette annĂ©e s'est produite malgrĂ© des rĂ©serves mondiales de cĂ©rĂ©ales abondantes.

Washington Post, TikTok’s Pink Sauce chef defends her viral condiment, 21/07/2022 + The Economist, Pink Sauce and the fashion for homemade food in America, 25/08/2022

Encore une histoire typiquement américaine.
Chef Pii, une cheffe Ă  domicile de la rĂ©gion de Miami, a mis au point une sauce rose, tout simplement appelĂ©e The Pink Sauce, qui a fait le buzz sur TikTok il y a quelques semaines, avec des vidĂ©os qui ont attirĂ© l'attention de millions de tĂ©lĂ©spectateurs aprĂšs qu’elle ait commencĂ© Ă  tĂ©lĂ©charger des clips d'elle-mĂȘme en train de manger sa sauce maison. Dans une des vidĂ©os elle a notamment dĂ©clarĂ© “Si vous voulez la goĂ»ter, achetez-la”. Lorsqu'elle a annoncĂ© qu'elle allait expĂ©dier les commandes depuis sa cuisine Ă  Miami, ses followers intriguĂ©s ont achetĂ© le produit.

Suite Ă  cela, la cheffe a Ă©tĂ© attaquĂ©e sur son produit. Tout d’abord sur sa composition. Sa couleur rose provient selon elle du fruit rouge du dragon. Cette derniĂšre assure la fabriquer dans une installation commerciale certifiĂ©e par la Food and Drug Administration, conformĂ©ment Ă  la loi, et non dans une cuisine familiale, comme certains l'ont suggĂ©rĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Elle affirme par ailleurs avoir inventĂ© la sauce en question bien avant de la produire pour la mettre en vente sur son site. Ainsi, elle prĂ©cise que “cela fait un an que je l'utilise et que je la sers Ă  mes clients - personne n'a jamais Ă©tĂ© malade”. Enfin, des critiques sur le prix (20$). Elle annoncĂ© une future baisse de prix afin de la rendre plus accessible.

Fast Company, What’s behind America’s pickle craze?, 27/08/2022 + New York Times, From Pizza to Dip, Chips and Popcorn, Pickle Is Summer’s Big Flavor, 01/08/2022 + Washington Post, Pickle pizza started as a novelty, but now it’s a big dill, 31/07/2022

Les amĂ©ricains ont actuellement une obsession pour le cornichon. A tel point que mĂȘme le New York Times et le Washington Post en ont fait un article.

Au pays de l’Oncle Sam on trouve dĂ©sormais les cornichons Ă  toutes les sauces. Que ce soit garnitures, comme base d’assaisonnements, ou encore sur du pop-corn ou dans des chewing-gums. Mais le plat de l’étĂ© aux Etats-Unis Ă©tait sans aucun doute la pizza aux cornichons, Ă  l’image de la Harambe Loved Big Macs de chez Boogy & Peel. Evidemment celle-ci se doit d’ĂȘtre accompagnĂ©e d’une biĂšre au cornichon (sisi ça existe). Pour le dessert vous avez le choix entre de la barbe Ă  papa aux cornichons, de la glace aux cornichons ou des guimauves aux cornichons.

Fast Company explique qu’aux États-Unis, les cornichons (“pickles” en anglais) sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©s au concombre, mais ils peuvent provenir de n'importe quel fruit ou lĂ©gume conservĂ© dans une solution acide ou une saumure. La popularitĂ© du cornichon Ă  l'aneth (“dill pickle” en anglais) est attribuĂ©e Ă  deux sources. Les fermiers hollandais ont commencĂ© Ă  cultiver des concombres Ă  Brooklyn au XVIIe siĂšcle, qui Ă©taient ensuite marinĂ©s et vendus. Puis, Ă  la fin des annĂ©es 1800 et au dĂ©but des annĂ©es 1900, des vagues d'immigrants juifs d'Europe de l'Est ont apportĂ© des cornichons Ă  l'aneth casher Ă  New York.

La plupart des cornichons sont acides parce qu'ils trempent longtemps dans une saumure salée. Ce long trempage entraßne le développement et la multiplication de bactéries productrices d'acide acétique, appelées acétobactéries. Dans un sens, les cornichons créent leur propre vinaigre, ce qui les rend acides.

Mais le cornichon est assez clivant : certains adorent mais d’autres dĂ©testent. D’aprĂšs une Ă©tude, il y aurait une affinitĂ© pour les saveurs acides qui pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  la propension de l'enfant Ă  l'aventure. Il semblerait par ailleurs qu’il existe une forte corrĂ©lation entre l'aversion pour les saveurs acides chez les enfants et les adultes et leur rĂ©ticence Ă  essayer de nouveaux aliments.

Eater, I Scream, You Scream, and the Dogs Are Barking for Ice Cream, 09/06/2022

Parce que chez Eat’s Business on parle de toute la nourriture, intĂ©ressons nous cette fois Ă  un phĂ©nomĂšne en progression : les crĂšmes glacĂ©es pour chien.

Focus donc sur l’entreprise Salty Paws. Lorsqu'elle a ouvert le premier Ă©tablissement Salty Paws Ă  Rehoboth Beach, dans le Delaware, en 2018, la fondatrice Suzanne Tretowicz affirme que "c'Ă©tait le premier glacier pour chiens du pays". Salty Paws est un lieu entiĂšrement dĂ©diĂ© aux chiens. DĂ©sormais, l'entreprise est sur le point d'ouvrir 16 sites franchisĂ©s dans le pays.

L’article prĂ©cise que d'autres options de glaces pour chiens existent, notamment celles que Ben & Jerry's a lancĂ©es dans les magasins l'annĂ©e derniĂšre (nous en parlions d’ailleurs ici). Car, c’est un fait, partout oĂč il y a des animaux domestiques, il y a des gens prĂȘts Ă  les gĂąter.

Bien que les chiens puissent manger de la glace Ă  destination des humains, il est gĂ©nĂ©ralement recommandĂ© de ne le faire qu'avec modĂ©ration. Comme de nombreux chiens sont intolĂ©rants au lactose, les produits laitiers peuvent provoquer des symptĂŽmes peu souhaitables, comme la diarrhĂ©e, selon l'American Kennel Club, qui ajoute qu'une trop grande quantitĂ© de lait peut causer des problĂšmes mĂȘme chez les chiens qui tolĂšrent par ailleurs le lactose. C'est pourquoi la crĂšme glacĂ©e de Salty Paws ne contient pas de lactose et propose Ă©galement des options au lait de chĂšvre en raison des avantages potentiels de ce lait pour la santĂ©.

L’article prĂ©cise que la crĂšme glacĂ©e pour chiens existe en fait depuis des dĂ©cennies. En 1979, William Tyznik, professeur Ă  l'universitĂ© d'État de l'Ohio et nutritionniste animal, a créé des coupes de glace Ă  la vanille pour chiens et les a appelĂ©es Frosty Paws. Frosty Paws a ensuite Ă©tĂ© rachetĂ©e par NestlĂ©, qui la vend aujourd'hui sous la marque Purina. En 2005, Frosty Paws rĂ©alisait un chiffre d'affaires d'environ 10 millions de dollars par an.

L'humanisation est une grande tendance dans l'industrie des animaux de compagnie chaque annĂ©e, selon Meg Meyer, qui dirige depuis 2010, l'entreprise de friandises pour chiens The Bear & The Rat. Elle explique que “les propriĂ©taires d'animaux de compagnie veulent que leur nourriture soit perçue de la mĂȘme maniĂšre que la leur, et ils essaient de leur offrir la mĂȘme expĂ©rience”.

The Financial Times, Asia’s new food frontier: the rise of edible tech, 28/07/2022

Un article trĂšs complet qui se focalise sur le potentiel de l’Asie, et notamment Singapour, pour le dĂ©veloppement de la viande in-vitro. En effet, Singapour reste Ă  ce jour la seule nation au monde Ă  avoir approuvĂ© la commercialisation de poulet cultivĂ© en laboratoire.

Pour ses partisans, la viande in-vitro est une révolution technologique alimentaire qui pourrait nourrir la population asiatique en forte croissance, limiter les dommages causés à la planÚte et, à terme, coûter moins cher que la viande traditionnelle.

Comme l’affirme Isha Datar, directrice exĂ©cutive de New Harvest, “nous pourrions thĂ©oriquement faire pousser tout ce qui pourrait provenir de plantes ou d'animaux Ă  partir de cellules”.

La rĂ©gion a beaucoup de potentiel pour ces alternatives. La population devrait y augmenter de 700 millions de personnes au cours des trois prochaines dĂ©cennies. De plus, environ 65 % de la classe moyenne mondiale vivra en Asie d'ici Ă  2030, selon un rapport de PwC, Temasek et Rabobank. Par ailleurs, les dĂ©penses totales consacrĂ©es Ă  l'alimentation en Asie devraient doubler pour atteindre 8 milliards de dollars, alors mĂȘme que “l'Asie est incapable de se nourrir seule".

L'industrie de la viande in-vitro n'en est qu'Ă  ses dĂ©buts. MĂȘme les gourmets de Singapour devront attendre quelques annĂ©es avant que la viande in-vitro ne soit facilement disponible sur les cĂ©lĂšbres Ă©tals des marchands ambulants de la ville-État.

L’un des leaders du secteur, Eat Just prĂ©voit de construire une nouvelle installation Ă  Singapour qui lui permettra de produire des dizaines de tonnes par an. L'entreprise espĂšre atteindre la paritĂ© de coĂ»t avec la viande conventionnelle, voire devenir encore moins chĂšre, au cours de cette dĂ©cennie.


Institut Jean Jaurùs, Tensions et mutations autour de notre rapport à l’alimentation, 26/08/2022

Quel meilleur analyseur de la sociĂ©tĂ© française que le rapport Ă  l’alimentation pour comprendre non seulement les craintes et les aspirations des Français, les mutations sociĂ©tales de la consommation, mais Ă©galement la recomposition des enjeux d’appartenance sociale et identitaire ainsi que les points de crispations politiques dans la sociĂ©tĂ© française ?

Dans la premiĂšre partie du rapport, Simon Borel et GuĂ©naĂ«lle Gault s’appuient sur diffĂ©rentes donnĂ©es d’opinion pour dĂ©crypter les ruptures avec le modĂšle alimentaire issu de la sociĂ©tĂ© industrielle, mais aussi la façon dont le rapport des Français Ă  l’alimentation se recompose.

L’alimentation est un outil d’analyse de la sociĂ©tĂ© française qui pointe plusieurs tensions et contradictions majeures et urgentes Ă  rĂ©soudre. Aujourd’hui instrumentalisĂ© comme objet de clivages identitaires, le sujet de l’alimentation pourrait au contraire ĂȘtre rassembleur. C’est ce que proposent Simon Borel et GuĂ©naĂ«lle Gault qui, dans une deuxiĂšme partie, souhaitent que s’ouvre un dĂ©bat sur les solutions Ă  retenir pour mettre en Ɠuvre un nouveau contrat social et une dĂ©mocratie alimentaire.


Un post qui date un petit peu mais qui est plus que jamais d’actualitĂ©

shitheadsteve
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On l’a beaucoup vu passer ces derniers jours mais elle est plutît bien faite

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Richard R Clark đŸ‡ș🇩 @rclarkie
The BEST illustration of market forces!
10:33 AM ∙ Aug 26, 2022
11,293Likes3,074Retweets

C’est tout pour aujourd’hui.

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O. Frey

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