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Olivier Frey
Jul 31, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • La France Agricole, Le lobbying de la viande in vitro dĂ©masquĂ©, 21/07/2021

  • Le Monde, « Les supermarchĂ©s ont gagnĂ© la bataille de l’imaginaire », 26/07/2022

  • Fast Company, Vegans need to stop exaggerating the health benefits of a plant-based diet, 19/07/2022

Bonne lecture et bonne quinzaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Les Échos, Alimentation : les « steaks vĂ©gĂ©taux » obtiennent un sursis, 27/07/2022

Coup de tonnerre dans la guéguerre qui oppose le lobby de la viande et celui des protéines végétales!

Le Conseil d'Etat vient en effet de valider la requĂȘte de l'organisation ProtĂ©ines France contre le dĂ©cret qui devait interdire le 1er octobre les appellations telles que « steak » ou « lardon » pour les produits Ă  base de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales. ProtĂ©ines France estimait notamment qu’une entrĂ©e en vigueur au 1er octobre prochain ne laissait pas suffisamment de temps Ă  ses membres pour rĂ©organiser leurs activitĂ©s.

L’article rappelle qu’au niveau europĂ©en, la France Ă©tait, avec son dĂ©cret, devenue le seul pays de l'Union europĂ©enne Ă  aller Ă  l’encontre de la dĂ©cision du Parlement europĂ©en avait rejetĂ© Ă  une large majoritĂ© en octobre 2020 un texte visant Ă  interdire l'usage des termes d'origine animale pour les produits vĂ©gĂ©taux.

Agra, Crypto-monnaies agricoles au Brésil : des balbutiements qui se concrétisent, 21/07/2022

Est-ce que vous aviez déjà entendu parler du CoffeeCoin?

Il s’agit en fait d’une cryptomonnaie qui a Ă©tĂ© lancĂ©e Ă  l’étĂ© 2021 par Minasul, une coopĂ©rative de producteurs de cafĂ© du Minas Gerais au BrĂ©sil. La valeur du CoffeeCoin est liĂ©e Ă  celle des grains de cafĂ© sur le marchĂ© physique. Il s’agit donc d’une “stablecoin”, une cryptomonnaie qui offre une volatilitĂ© de prix plus faible car elle est adossĂ©e Ă  un actif de rĂ©serve. Ainsi, “un CoffeeCoin vaut un kilo de cafĂ©, soit environ 20,36 rĂ©aux”.

A quoi cela sert-il me direz-vous. Luis Enrique Albinati, directeur Innovation de Minasul explique que ce modĂšle est “unique au monde”. La coopĂ©rative a en effet créé une sorte de “producteur de cafĂ© virtuel”. Par consĂ©quent, “avec un minimum de 1 500 CoffeeCoins, tout porteur peut se prĂ©senter Ă  la coopĂ©rative et nous rĂ©clamer, par contrat, un big bag de grains de cafĂ©, soit 25 sacs de 60 kg chacun, c’est-Ă -dire 1 500 kg”. L’objectif de Minasul est d’avoir “une monnaie forte, stable, non soumise Ă  une forte volatilitĂ©â€ et de crĂ©er “un nouveau marchĂ© financier autour du grain de cafĂ©â€. L’article prĂ©cise que d’autres coopĂ©ratives de producteurs de cafĂ© envisagent de se joindre au projet CoffeeCoin.

Toutefois, comme l’indique l’article, le CoffeeCoin n’est finalement que “le processus de numĂ©risation d’une vieille coutume rurale” et la nouveautĂ© tient surtout Ă  son “ouverture au citadin”.

La France Agricole, Le lobbying de la viande in vitro démasqué, 21/07/2021

L’article revient sur les conclusions d’un rapport publiĂ© par l’Ecole de Guerre Economique (EGE) et intitulĂ© “Viande artificielle, la rĂ©volution qui inquiĂšte”.

Selon l’EGE, “l’agriculture cellulaire comporte de nombreuses zones d’ombre, ambiguĂŻtĂ©s et prĂ©sente des procĂ©dĂ©s douteux”.

Alors que Singapour et IsraĂ«l restent les deux seuls États Ă  avoir autorisĂ© la viande in-vitro, principalement pour des raisons avant tout Ă©conomiques, en Europe, aucune demande d’autorisation de mise sur le marchĂ© n’a pour le moment Ă©tĂ© formulĂ©e auprĂšs de l’AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (Efsa). Mais selon l’association Cellular Agriculture Europe, “c’est imminent”.

D’aprĂšs l’article, l’association antispĂ©ciste End The Slaughter Age vient de lancer une initiative citoyenne europĂ©enne demandant Ă  exclure l’élevage des activitĂ©s Ă©ligibles aux aides de la Politique agricole commune, au profit de la fausse viande. Pour Christian Harbulot, directeur de l’EGE, “la dĂ©marche des instigateurs de l’agriculture cellulaire consiste Ă  Ă©liminer les filiĂšres traditionnelles, en disant, sans le dĂ©montrer, qu’elles posent des problĂšmes de santĂ© et d’environnement”.

L’EGE souligne par ailleurs que “les avantages environnementaux et sanitaires prĂ©sumĂ©s de la viande cellulaire sont largement spĂ©culatifs”. De mĂȘme, “certains industriels emploient la manipulation gĂ©nĂ©tique pour pallier les problĂšmes techniques rencontrĂ©s. Des OGM sont par exemple utilisĂ©s en solution de remplacement du sĂ©rum fƓtal bovin”.

En toile de fond, l’intĂ©rĂȘt pour la viande cellulaire repose en fait surtout sur un marchĂ© potentiellement Ă©norme, qui est estimĂ© entre 250 et 750 milliards d’euros Ă  l’horizon 2050.

Le Figaro, Salade niçoise, flamiche, teurgoule... Vers une loi pour protéger la cuisine de nos régions, 25/07/2022

Face Ă  l’appropriation, et surtout la dĂ©naturation, de certains plats rĂ©gionaux dont les recettes sont modifiĂ©es parfois Ă  l’extrĂȘme, la question se pose de lutter contre le dĂ©tournement des recettes traditionnelles. Ainsi, l’association Toqualoi et le collectif Cuisine niçoise, ont saisi la sĂ©natrice Alexandra Borchio-Fontimp afin qu’elle les aide Ă  protĂ©ger la cuisine rĂ©gionale française.

Toqualoi s’interroge notamment sur le fait que “la gastronomie française, ses recettes et ses crĂ©ations culinaires” ne sont actuellement pas “considĂ©rĂ©es et protĂ©gĂ©es comme le sont les Ɠuvres littĂ©raires, musicales et picturales”. Elle dĂ©plore notamment que “le droit n’offre actuellement aucune possibilitĂ© efficace de protĂ©ger une recette de cuisine”. L’association propose notamment de “rĂ©pertorier dans un registre officiel” les recettes rĂ©gionales existantes.

De son cĂŽtĂ©, la sĂ©natrice explique que l’idĂ©e n’est pas “de sanctionner qui que ce soit, mais de valoriser notre patrimoine culinaire”. Dans un premier temps, cette derniĂšre a dĂ©posĂ© une question Ă©crite destinĂ©e Ă  la ministre de la Culture, afin de “connaĂźtre les pistes envisagĂ©es par le gouvernement”. Dans un second temps, il s’agira de proposer “un dispositif juridique clair, prĂ©cis et efficient”.

Le Parisien, Des algues dans votre assiette : au cƓur du labo qui veut en dĂ©mocratiser la culture et la consommation, 27/07/2022

Alors qu’on rĂ©colte 36 millions de tonnes d’algues fraĂźches par an dans le monde, la rĂ©colte française, avec Ă  peine 100 Ă  150 tonnes par an, est microscopique. Toutefois, en France, la station biologique de Roscoff est Ă  la pointe de la recherche sur les algues. Si ces organismes sont trĂšs complexes, l’objectif Ă  long terme de ces recherches est de “trouver les meilleures Ă  cultiver en bassins, et celles qui plairont le plus aux consommateurs occidentaux”.

Il y a nĂ©anmoins un obstacle d’ordre psychologique. Il faut en effet arriver Ă  “convaincre les Français d’inclure les algues dans leur alimentation quotidienne, au-delĂ  des seules petites feuilles qui servent Ă  confectionner les makis dans les menus japonais”. Éric ThiĂ©baut, enseignant-chercheur Ă  Sorbonne UniversitĂ© et directeur adjoint de la station de biologie marine de Roscoff prĂ©cise ainsi que “pour la plupart des gens, les algues sont des dĂ©chets”.

Pourtant les algues ont de nombreuses vertus. Tout d’abord, comme l’explique Philippe Potin, directeur de recherche au CNRS et biologiste marin, elles sont trĂšs nutritives car “jusqu’à 30 % de leur poids sec sont des protĂ©ines”. De plus, elles sont bonnes pour l’environnement car “elles capturent du carbone et rĂ©pondent ainsi aux questions du dĂ©rĂšglement climatique”. En bref, elles peuvent donc “à la fois permettre de nourrir la planĂšte et contribuer Ă  la sauver”.

Le Monde, « Les supermarchĂ©s ont gagnĂ© la bataille de l’imaginaire », 26/07/2022

Entretien avec JĂ©rĂŽme Fourquet, directeur du dĂ©partement opinion et stratĂ©gies d’entreprise de l’IFOP, et le communicant RaphaĂ«l Llorca, suite Ă  la publication de leur note pour le compte de la Fondation Jean JaurĂšs sur l’essor de “la sociĂ©tĂ© du supermarchĂ©â€.

Parmi les constats que les deux auteurs mettent en avant :

  • “la sous-estimation du rĂŽle Ă©conomique de la grande distribution aujourd’hui” alors que celle-ci a connu un “essor (
) considĂ©rable” en cinquante ans. Pour preuve, en 1970, on comptait en France 1 800 supermarchĂ©s et 200 hypers alors qu’aujourd’hui il y en a respectivement 10 000 et 2 000. De plus, dans de nombreuses sous-prĂ©fectures “le supermarchĂ© dispute Ă  l’hĂŽpital le rĂŽle de premier employeur local”. En somme, c’est dĂ©sormais “la grande distribution qui imprime sa marque sur le territoire”.

  • “la grande distribution a prĂ©cipitĂ© la fin du petit commerce” et cela a “totalement reconfigurĂ© notre amĂ©nagement du territoire”.

  • la grande distribution a Ă©tĂ© “puissamment aidĂ©e par les collectivitĂ©s locales, qui y voyaient un moyen de dĂ©veloppement Ă©conomique” face au dĂ©clin de l’industrie.

  • l’Etat français a “toujours Ă©tĂ© ambigu” sur le sujet de l’influence de la grande distribution, car elle a Ă©tĂ© “un moyen efficace de casser l’inflation et de protĂ©ger le pouvoir d’achat, tout en fournissant de l’emploi”.

  • c’est en se mettant “systĂ©matiquement du cĂŽtĂ© du peuple” Ă  coup de “campagnes publicitaires aux accents populistes” que la grande distribution a “gagnĂ© la bataille de l’imaginaire”.

L’Obs, L’aide alimentaire doit-elle exclure la malbouffe ?, 25/07/2022

Encore beaucoup de dĂ©bats sur l’aide d’urgence qui doit ĂȘtre versĂ©e aux mĂ©nages en septembre prochain. Cette aide sera versĂ©e Ă  environ 9 millions de mĂ©nages modestes et d'Ă©tudiants.

En 2020, la Convention citoyenne pour le Climat avait proposĂ© un “chĂšque alimentaire” Ă  destination des plus dĂ©munis et “à utiliser dans les Amap ou pour des produits bios”.

Mais pour le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, un tel dispositif est “compliquĂ© Ă  mettre en oeuvre”. Il s’agirait en effet de dĂ©finir ce qui “relĂšve de l'alimentation « de qualitĂ© »” et ce qui relĂšve de la “malbouffe”.

Libération, Compotes en gourdes : pas de pot pour les parents, 26/07/2022

Vous craquez de temps en temps et donnez une compote en gourde Ă  vos enfants? Attention car selon l’article si elles ont un «A» au Nutriscore, ces compotes en gourde seraient en rĂ©alitĂ© plus sucrĂ©es que les sodas.

La British Dental Association (BDA) a publiĂ© rĂ©cemment les rĂ©sultats d'une analyse de 109 compotes en gourde destinĂ©es aux enfants de moins de 12 ans. Les rĂ©sultats ne sont pas vraiment rassurants pour les parents. En effet, “plus d'un quart des sachets contiennent plus de sucre en volume que le Coca-Cola [...] et jusqu'Ă  150% du taux de sucre d'une boisson gazeuse”. Ainsi, certaines de ces gourdes pour enfant reprĂ©senteraient Ă  elles-seules jusqu'Ă  deux tiers de l'apport journalier recommandĂ© (AJR) en sucre pour un adulte.

Ce qui pose notamment problĂšme Ă  la BDA, c’est “le fait que le contenu Ă©tant aspirĂ© de la pochette, le sucre entre directement en contact avec les dents de lait, alors mĂȘme qu'elles viennent tout juste de faire leur apparition”.

Slate, Les digestifs font-ils vraiment digérer?, 25/07/2022

Est ce qu’un petit digeo fait vraiment du bien à votre estomac?

L’article nous explique qu’en fait “une fois ingurgitĂ©, l'alcool vient bloquer la sĂ©crĂ©tion de gastrine” alors que “cette derniĂšre est censĂ©e sĂ©crĂ©ter des sucs gastriques, qui ont pour rĂŽle de transformer les aliments en nutriments, permettant ainsi leur passage dans les intestins”. Par ailleurs, l'alcool va Ă©galement “augmenter la quantitĂ© de calories Ă  absorber”.

Bref vous l’aurez compris, les digestifs n’aident pas vraiment Ă  digĂ©rer.

LSA, Labels agricoles : "Il faudrait faire le ménage", estiment Xavier Terlet et Antoine Mercier de Protéines XTC, 23/07/2022

“Nouvelle Agriculture”, “ZĂ©ro rĂ©sidu de pesticides”, “Bio Demain”
 ProtĂ©ines XTC a recensĂ© pas moins de 21 labels ou engagements autour de la production agricole. Pour ProtĂ©ines XTC, cette abondance de labels et d’engagements autour des pratiques agricoles devient source de confusion.

Chacun des 21 labels est dĂ©crit succinctement dans l’article.


New York Times, Is Chocolate Good for You?, 19/07/2022

Le chocolat Ă©tait utilisĂ© par certaines des premiĂšres cultures mĂ©so-amĂ©ricaines comme aliment, mĂ©dicament, offrande rituelle et peut-ĂȘtre mĂȘme comme monnaie.

De nos jours, le marchĂ© mondial du chocolat a augmentĂ© de prĂšs de 20 % entre 2016 et 2021, avec un revenu approximatif de 980 milliards de dollars en 2021. Mais est-il vraiment bon pour la santĂ© comme certains l’affirment?

De nombreux essais sur l'homme ont montré que le chocolat noir peut abaisser un peu la pression artérielle et améliorer le cholestérol et la santé des vaisseaux sanguins chez les adultes. Certaines études d'observation à plus long terme ont montré que les personnes qui consomment plus de cacao pourraient avoir un risque plus faible de développer des maladies cardiovasculaires

Comme l’explique le Dr Dariush Mozaffarian, cardiologue et professeur de nutrition Ă  la Tufts Friedman School of Nutrition Science and Policy, “le cacao est clairement bon pour la santĂ©â€. Par consĂ©quent, “le fait que le chocolat soit bon pour la santĂ© ou non dĂ©pend de la quantitĂ© de cacao qu'il contient rĂ©ellement et de ce qu'il contient d'autre”. Toujours selon lui, les fĂšves de cacao regorgent de fibres et de “phytonutriments”. Ainsi, on estime que le cacao contient pas moins de 380 produits chimiques diffĂ©rents, dont une grande catĂ©gorie de composĂ©s appelĂ©s flavanols, qui ont suscitĂ© un grand intĂ©rĂȘt de la part des chercheurs en raison de leurs avantages potentiels pour la santĂ©.

Toutefois, les experts ont des avis divergents sur la quantité de flavanols et d'autres phytonutriments qui sont nécessaires pour améliorer la santé.

Le chocolat au lait contient généralement environ 20 % de cacao, mais la teneur en cacao peut varier. Le chocolat noir contient généralement plus de cacao que le chocolat au lait, mais la teneur peut aussi varier considérablement. Pour obtenir d'éventuels effets bénéfiques sur la santé, il est recommandé de choisir du chocolat noir contenant au moins 70 % de cacao.

Fast Company, Vegans need to stop exaggerating the health benefits of a plant-based diet, 19/07/2022

L’article fait d’abord un constat : sur Internet, vous trouverez des adeptes des rĂ©gimes extrĂȘmes de toutes sortes, et beaucoup d'entre eux vous jureront que leur rĂ©gime est le seul mode d'alimentation sain pour un ĂȘtre humain. Vous avez par exemple Ă  une extrĂ©mitĂ© quelqu’un comme Jordan Peterson qui promeut un rĂ©gime carnivore, composĂ© uniquement de viande de bƓuf, de sel et d'eau et Ă  l'autre, les rĂ©gimes "frugivores" poussĂ©s par certains YouTubeurs. Mais surtout, “les partisans de ces rĂ©gimes trĂšs restrictifs ont tendance Ă  exagĂ©rer les avantages des aliments qu'ils recommandent et Ă  exagĂ©rer les inconvĂ©nients de tous les autres aliments”.

Toutes ces approches extrĂ©mistes finissent en fait par polluer la plupart des conversations sur les rĂ©gimes, et en particulier celles sur le vĂ©ganisme, qui est un rĂ©gime Ă  base de plantes qui prĂ©sente tout de mĂȘme plusieurs avantages pour la santĂ© et qui n’est pas nĂ©cessairement un rĂ©gime aussi restrictif que ceux mentionnĂ©s plus haut. Le problĂšme est que certaines voix en faveur du vĂ©ganisme ont tendance Ă  exagĂ©rer ou mĂȘme Ă  fabriquer de toute piĂšce des allĂ©gations santĂ©. Mais en fin de compte, cette dĂ©sinformation ne peut que nuire Ă  la crĂ©dibilitĂ© du mouvement vĂ©gane.

Malheureusement, comme le pointe bien l’article, les conversations autour du vĂ©ganisme ont tendance Ă  “ĂȘtre truffĂ©es de pseudo-sciences” et il y a de nombreux influenceurs vĂ©ganes “qui dĂ©bitent des thĂ©ories non prouvĂ©es comme s'il s'agissait de faits, qui utilisent une logique confuse et erronĂ©e, ou qui disent des choses qui sont tout simplement fausses”. Par ailleurs, l’article insiste sur le fait que “la corrĂ©lation est souvent confondue avec la causalitĂ©â€, et qu’il est “difficile, voire impossible, d'isoler des intrants et des rĂ©sultats trĂšs spĂ©cifiques (par exemple, le fromage provoque-t-il le cancer ?), car la biologie humaine et les modes de vie sont complexes”.

The Telegraph, Why you should ditch table manners and eat with your mouth open, 21/07/2022

Manger la bouche ouverte fait probablement partie des choses les plus dĂ©sagrĂ©ables Ă  voir et entendre lorsque l’on est Ă  table avec quelqu’un.

Mais selon Charles Spence, psychologue expĂ©rimental Ă  l’UniversitĂ© d’Oxford, manger la bouche ouverte permet de maximiser les saveurs et de tirer le maximum de plaisir d'une bouchĂ©e.

Il n’hĂ©site pas Ă  affirmer “nous avons tout fait de travers” en parlant de l’éducation des enfants, avec des parents qui prĂŽnent “les vertus de la mastication polie avec la bouche fermĂ©e”. Or d’aprĂšs lui “mĂącher la bouche ouverte peut en fait contribuer Ă  libĂ©rer davantage de composĂ©s organiques volatils, contribuant ainsi Ă  notre odorat et Ă  notre perception globale”.

Charles Spence insiste Ă©galement sur le fait que nous devrions laisser tomber les couverts et utiliser nos mains comme ustensiles, comme le faisaient les hommes des cavernes, car le toucher joue Ă©galement un rĂŽle majeur dans la façon dont nous apprĂ©cions ce que nous mangeons. Il prĂ©cise ainsi, “les recherches montrent que ce que l'on ressent dans la main peut modifier ou faire ressortir certains aspects de l'expĂ©rience de dĂ©gustation”.

Nous attendons évidemment tous la réaction de Nadine de Rotschild.

Washington Post, France’s mustard shortage fuels drama and panic in grocery stores, 27/07/2022

La pénurie de moutarde en France vue par un journal américain.

La moutarde y est ainsi dĂ©crite comme “un aliment de base de la plupart des rĂ©gimes alimentaires français et un ingrĂ©dient clĂ© de plats emblĂ©matiques comme le steak tartare”.

Toutefois, bien qu'elle soit le plus grand consommateur de moutarde au monde, la France ne compte qu'environ 4 500 hectares de cultures de graines de moutarde, dont la majeure partie en Bourgogne. Comme nous l’avions dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, ce sont les sĂ©cheresses et les vagues de chaleur qui se sont produites l'annĂ©e derniĂšre au Canada, qui fournit environ 80 % des importations françaises de graines de moutarde, qui ont gravement perturbĂ© l'approvisionnement mondial.

L’article prĂ©cise qu’il y a eu un “sĂ©rieux examen de conscience chez les agriculteurs et les amateurs de moutarde française” qui se sont demandĂ© comment ils en sont arrivĂ©s lĂ . Toutefois, cette pĂ©nurie pourrait ĂȘtre "un formidable accĂ©lĂ©rateur" pour que l'industrie rapatrie la production de graines de moutarde, comme l’a expliquĂ© Paul-Olivier Claudepierre, copropriĂ©taire de Martin-Pouret au journal Le Monde. Il insiste d’ailleurs sur l’absurditĂ© de la situation lorsqu’il affirme “c'est une opportunitĂ© pour le secteur agricole de relocaliser la production et pour le public de rĂ©aliser l'absurditĂ© de la situation : on cultive une graine Ă  des milliers de kilomĂštres, qu'on va rĂ©colter, amener au port, pour traverser l'ocĂ©an dans un conteneur, et finir par la transformer chez nous”.

L’article moque Ă©galement les Français qui ont publiĂ© sur TikTok des tutos pour fabriquer de la moutarde Ă  la maison ou encore les thĂ©ories du complot dans des vidĂ©os censĂ©es montrer des stocks de moutarde dans les entrepĂŽts des supermarchĂ©s.


France TV, Alimentation : dans les coulisses de la fabrication des glaces de David Wesmaël, Meilleur Ouvrier de France, 27/07/2022

Un reportage de saison.

David Wesmaël, Meilleur ouvrier de France à 28 ans et champion du monde de pùtisserie à 30 ans, a installé une boutique à Paris et son laboratoire de fabrication se situe dans les Hauts-de-France, à quelques kilomÚtres de Lille (Nord). 

Dans son atelier, il travaille avec des produits de circuits courts et cherche à sublimer les fruits et créer sans cesse de nouveaux desserts glacés. 


Pour ceux qui vont à Londres et qui veulent tester ce qui est probablement l’espresso le plus cher du monde

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City A.M. @CityAM
London’s hottest coffee: £50 Bugatti espresso wakes up Mayfair dlvr.it/SVFy2R
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9:34 AM ∙ Jul 21, 2022
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Un coup de gueule bien Ă©tayĂ© contre la rĂ©appropriation des kebabs en mode gourmet (merci Fulguropain pour l’info)

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Aziz OGUZ @Aziz_Oguzz
Marre de ce genre d'article. DerriÚre un ton qui se veut "bienveillant" sur les kebabs dits "chic" ou "gourmet", celui-ci va dans le sens de la réappropriation culinaire d'une spécialité inventée par des immigrés turcs et kurdes. Petit thread
leparisien.frEn Île-de-France, le kebab gourmet Ă  la conquĂȘte de la banlieueBroches marinĂ©es et frites maison, sauces originales... De plus en plus d’enseignes revendiquent de proposer un sandwich en rupture avec les
10:05 AM ∙ Jul 13, 2022
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Une idĂ©e cadeau pour quelqu’un que vous n’aimez pas

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Prof Chris Elliott OBE @QUBFoodProf
The gift for someone you totally fucking hate
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11:03 AM ∙ Jul 24, 2022
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C’est tout pour aujourd’hui.

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O. Frey

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