đŸđđ Eat's business đđ·đ§ n°7
Bonjour Ă toutes et Ă tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. Bonne lecture!


Slate, Les plus belles photographies de pomme de terre, 06/08/2020
Un article pour les amoureux de la pomme de terre.
Le premier concours de photos de pomme de terre vient d'Ă©lire son photographe de l'annĂ©e et Slate nous propose un florilĂšge des plus belles dâentre elles.
Marianne, Guerre de la patate : dans le Nord, les Français tentent de résister aux assauts belges et néerlandais, 08/08/2020
Marianne nous apprend que derriĂšre certains arrĂȘtĂ©s anti-pesticides dĂ©cidĂ©s par des maires du nord de la France se cache en fait une guerre de la pomme de terre. Il sâagit pour ces derniers de combattre les producteurs de pomme de terre belges et hollandais qui viennent acquĂ©rir des terres en France. Ceux-ci se sont, en effet, mis Ă planter des pommes de terre qui nâĂ©taient jusquâĂ prĂ©sent pas cultivĂ©es dans la rĂ©gion. Mais surtout, ces pommes de terres, qui ont des rendements importants, nĂ©cessitent une dose importante de produits phytosanitaires. Cet attrait des producteurs belges et hollandais sâexplique en partie par un prix des terres bien infĂ©rieur : aux Pays-Bas, un hectare coĂ»te entre 80k⏠et 100k⏠et en Belgique 30kâŹ. Dans le nord de la France, un hectare coĂ»te moins de 10kâŹ.
Mais surtout, les pommes de terres produites sur ces exploitations repartent en Belgique ou en Hollande pour ĂȘtre transformĂ©es et sont rĂ©-exportĂ©es en France sous forme de chips ou de frites.

Le Figaro, Ces citadins qui choisissent lâagriculture, 07/08/2020
Focus sur les nĂ©o-ruraux avec cet article qui suit le parcours dâun couple qui a dĂ©cidĂ© de reprendre une ferme. De la prise de dĂ©cision, en passant par la formation auprĂšs de la chambre d'agriculture et dâun lycĂ©e agricole, en passant par la relation avec les SAFER.
Lâarticle nous apprend Ă©galement que, dans certaines rĂ©gions, le confinement a fait exploser les demandes de renseignements pour l'achat de corps de ferme et de mas agricoles.Â

Usbek & Rica, La consommation mondiale de viande diminue pour la deuxiÚme année consécutive, 07/08/2020
DâaprĂšs un nouveau rapport de la FAO, le monde devrait produire 333 millions de tonnes de viande en 2020 (soit -1,7 % par rapport Ă 2019). Il sâagit de la premiĂšre fois que la production de viande baisse deux annĂ©es de suite au niveau mondial. Cette baisse sâexplique par plusieurs facteurs : la crise du Covid-19 bien Ă©videmment, mais Ă©galement certaines maladies comme la peste porcine, qui affecte de nombreux pays asiatiques, ainsi que la grippe aviaire.
Câest la production porcine qui est la plus touchĂ©e, avec une baisse attendue de 8 % au niveau mondial et dâenviron 20 % en Chine, Ă cause de la peste porcine.
Ces deux années de baisse consécutives relance en tout cas le débat sur un possible « pic de viande ».

lopinion.fr, «CartothÚque de la pastÚque», 07/08/2020
Le chercheur SĂ©bastien Abis nous en apprend plus sur un fruit typique de lâĂ©tĂ©, la pastĂšque.
On y apprend que pendant la Haute AntiquitĂ©, les Egyptiens consommaient dĂ©jĂ ce fruit qui appartient Ă la famille des CucurbitacĂ©es et qui sâest par la suite dĂ©veloppĂ© au Proche-Orient, en Europe et en Inde, puis en Chine et en AmĂ©rique.
Avec 80 millions de tonnes de pastÚque par an, la Chine est le premier producteur mondial de pastÚque et réalise à elle seule les deux tiers de la production mondiale. Plus surprenant, la Chine est également le premier pays consommateur de pastÚque avec prÚs de 50 kg de pastÚque par an et par habitant!
Par ailleurs, la pastĂšque est un fruit qui est peu commercialisĂ© sur le marchĂ© mondial, avec seulement 4 millions de tonnes Ă©changĂ©es (soit 3% de la production mondiale). LâEspagne est dâailleurs le premier exportateur mondial.

Le Huffington Post, Envie dâun kebab? La version vĂ©gĂ©tarienne va vous faire envie, 09/08/2020
Au Danemark, Le Noma, le restaurant du chef Ă©toilĂ© RenĂ© Redzepi propose un kebab de cĂ©leri. Il se compose de fines tranches de cĂ©leri marinĂ©es puis cuites dans un jus de truffe recouvert dâhuile de lin. Au total, plus de deux heures sont nĂ©cessaires pour rĂ©aliser le montage sur la broche. Le tout est ensuite grillĂ© au barbecue accompagnĂ© de branches de pin et de pommes.Â

Géo, Le premier musée consacré à la... morue ouvre ses portes à Lisbonne, 10/08/2020
Produit central dans la cuisine portugaise, la morue mĂ©ritait bien son musĂ©e. Câest dĂ©sormais chose faite. Ouvert depuis le 27 juillet dans le centre-ville de la capitale, le Centre d'InterprĂ©tation de l'Histoire de la Morue est devenu l'unique endroit au monde dĂ©diĂ© Ă la morue.

Le Parisien, Brie de Meaux : la révolution du «roi des fromages» secoue les éleveurs, 10/08/2020
Sous l'impulsion de l'Union europĂ©enne, lâAOP Brie de Meaux vient dâadopter un nouveau cahier des charges qui prend en compte :
lâalimentation des vaches (diversification de l'alimentation des vaches, constituĂ©e au minimum de trois ingrĂ©dients dont deux obligatoires, la betterave fourragĂšre ou sa pulpe et l'herbe fraĂźche),
la traçabilité (le troupeau laitier devra compter au moins 80 % d'animaux nés dans l'exploitation ou issus de troupeaux de l'aire géographique de l'AOP)
le bien-ĂȘtre animal (le recours Ă la paille pour le couchage des bĂȘtes devient obligatoire) afin de « mieux rĂ©pondre aux attentes sociĂ©tales ».
Il sâagit dâune mise Ă jour importante pour une AOP dont le premier cahier des charges date de 1980. Mais sur les 293 Ă©leveurs laitiers que fournissent le lait pour le Brie de Meaux, certains trouvent cette nouvelle mouture trop contraignante et rĂ©flĂ©chissent Ă changer de production.

Les Echos, « Moins mais mieux » : le credo du restaurant de demain, 11/08/2020
Pour Franck Pinay-Rabaroust, fondateur de la plateforme d'information sur la gastronomie Atabula, le secteur de la restauration va continuer sa mutation post-Covid.
Lors du confinement, les chefs ont pu repenser leurs offres ou trouver de nouveaux fournisseurs locaux. Selon Franck Pinay-Rabaroust, la restauration va sâorienter vers le « moins mais mieux », avec notamment une modification des horaires d'ouverture, une baisse du nombre de couverts et des cartes plus rĂ©duites. Par ailleurs, les chefs vont devoir diversifier leur offre, que ce soit la livraison, le « click & collect » mais Ă©galement la vente de produits d'Ă©picerie, de bocaux ou de pĂątisseries.


Bloomberg Businessweek, Number Fever : the Pepsi contest that became a deadly fiasco, 10/08/2020
Retour sur un raté marketing incroyable de la part de Pepsi.
Lâhistoire se passe aux Philippines. En 1992, la marque de soda a lancĂ© Number Fever, un jeu concours dont le plus gros prix Ă©tait dâun million de pesos (soit lâĂ©quivalent de 611 fois le salaire mensuel moyen de l'Ă©poque). Des numĂ©ros Ă trois chiffres avaient Ă©tĂ© imprimĂ©s sous les capsules des bouteilles de Pepsi et la probabilitĂ© de gagner le gros lot Ă©tait de 1 sur 28,8 millions.
Pour Pespi, lâobjectif de Number Fever Ă©tait de prendre des parts de marchĂ© Ă Coca-Cola dans des pays oĂč ce dernier Ă©tait omniprĂ©sent (Argentine, Chili, Guatemala, Mexique et Philippines). Et la stratĂ©gie a trĂšs bien fonctionnĂ© aux Philippines : les ventes mensuelles y sont rapidement passĂ©es de 10 Ă 14 millions de dollars et sa part de marchĂ© de 19,4 Ă 24,9 %. Face Ă un tel succĂšs le concours a Ă©tĂ© prolongĂ© de cinq semaines.
Le 25 mai 1992 au soir, Pepsi annonce en direct Ă la tĂ©lĂ©vision le numĂ©ro gagnant. Il sâagit du 349. Mais il y avait un gros hic pour Pepsi : 600 000 capsules avaient Ă©tĂ© frappĂ©es avec le numĂ©ro 349. Lâerreur provenait du fait que le numĂ©ro 349, avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme perdant dans le concours initial mais avait Ă©tĂ© choisi par erreur comme gagnant pour la prolongation du concours.
Dans l'année qui a suivi, cette erreur a causé des émeutes dans tout le pays, faisant des dizaines de blessés et cinq morts. Des cocktails Molotov ont été lancés sur les usines Pepsi et sur des dizaines de camions de livraison. Les cadres du groupe ont commencé à voyager avec des gardes du corps, et Pepsico a déplacé les salariés américains hors du pays. Ce scandale a fait naßtre un sentiment anticolonial aux Philippines, qui s'est ensuite étendu à la présence militaire américaine.
Au final, Pepsi a conclu un accord avec de nombreux possesseurs de la capsule gagnante. La marque leur a versé à chacun 500 pesos. La facture finale pour le groupe Pepsico s'est élevée à prÚs de 10 millions de dollars, selon AsiaWeek. Ce n'est qu'en 2006 qu'un tribunal philippin a finalement jugé que Pepsi n'avait pas été négligent et n'était pas responsable des dommages.

Financial Times, Pandemic revives Gulf fears over food security, 05/08/2020
Un article assez long du Financial Times, qui sâintĂ©resse aux pays du golfe et Ă leur dĂ©pendance vis-Ă -vis des importations alimentaires, Ă lâinstar des Emirats Arabes Unis, qui importent 90% de leurs denrĂ©es alimentaires et possĂšdent une ministre de la sĂ©curitĂ© alimentaire.
Ces pays sont à la merci des perturbations des chaßnes d'approvisionnement internationales et des éventuelles mesures protectionnistes mises en place par les pays exportateurs.
Afin de sĂ©curiser leurs approvisionnements, ces pays nâhĂ©sitent pas Ă investir Ă lâĂ©tranger. Câest ce quâa fait Abu Dhabi, qui a investi via sa holding ADQ dans l'une des plus grandes entreprises agroalimentaires de la rĂ©gion, Al Dahra, spĂ©cialisĂ©e dans la culture d'aliments pour animaux et la production de riz, de farine, de fruits et de lĂ©gumes. Abu Dhabi a Ă©galement investi 100 millions de dollars dans quatre startups AgTech et FoodTech, dont lâamĂ©ricaine Aerofarms, qui a prĂ©vu dây construire une ferme verticale indoor de plus de 8300 m2 qui sera la plus grande du monde dans son genre.
Finalement, comme le rĂ©sume un investisseur basĂ© aux EAU "La sĂ©curitĂ© alimentaire devrait ĂȘtre aussi importante que la dĂ©fense. Peu importe le nombre de F-16 que vous achetez, si vous ne pouvez pas conserver la nourriture sur les Ă©tagĂšres, vous avez de plus gros problĂšmes que la dĂ©fense des frontiĂšres".

Financial Times, Make some dough: the secrets of perfect homemade pizza, 06/08/2020
Un article pour ceux qui se sont donnĂ©s pour nouveau dĂ©fi de confectionner eux-mĂȘme leur pizza et qui met en avant les ingrĂ©dients nĂ©cessaires Ă la prĂ©paration dâune bonne pizza.
PremiĂšrement, le four. Lâarticle met en avant des fours Ă pizza portables au gaz comme le Pizzaiolo de Breville et le Roccbox de Gozney. Selon lâauteur de lâarticle, ces petits appareils sont plus efficaces qu'un four de cuisine car ils peuvent atteindre les tempĂ©ratures (450C-500C) requises pour faire des pizzas de style napolitain.
Autre ingrĂ©dient dâimportance : la farine. La Caputo, moulue Ă Naples, est la prĂ©fĂ©rĂ©e pour les pizzas de style napolitain. Mais une farine de blĂ© ancien ou bio fait Ă©galement lâaffaire.
Enfin concernant les tomates, les San Marzano sont à privilégier.
Lâarticle sâemballe ensuite un peu concernant les garnitures mais donne un dernier conseil, provenant de Paulie Gee, de l'institution homonyme de Brooklyn. "Prends un peu de limoncello avant. Ăa donne un meilleur goĂ»t Ă chaque pizza."

Atlas Obscura, The Mesmerizing Geometry of Malaysiaâs Most Complex Cakes, 10/08/2020
Un article sur un gĂąteau qui est probablement un des plus complexes Ă fabriquer au monde, le kek lapis Sarawak.
Lapis signifie "couches" en Bahasa Malaysia, la langue nationale de la Malaisie, et le Sarawak est un Ătat situĂ© sur la cĂŽte nord-ouest de BornĂ©o.
Le gùteau se compose de couches colorées qui forment une sorte de kaléidoscope. Sa fabrication peut prendre de quatre à huit heures, selon la complexité du dessin.

A Florence, une tradition historique est remise au goût du jour en cette période de Covid



Chez Bioburger on joue sur la transparence totale sur les coûts de production

Une nouveauté est arrivée au rayon pùte à tartiner.
James Wong, un botaniste et Ă©crivain trĂšs mĂ©diatique en Angleterre, remet un peu les pendules Ă lâheure Ă propos de tous ces rĂ©gimes qui se disent ânaturelâ, âprimalâ ou âoriginalâ en listant tous les produits qui nâexistaient pas en tant que tel dans la nature.

Un challenge glacé pour les parisiens qui sont restés dans la capitale ce mois-ci avec le #ParisIceCreamChallenge lancé sur Twitter par @Velivreur_e_s


Enfin Evian qui trolle la nouvelle version de la biĂšre Coors Light. Câest vrai quâil y a un petit air de ressemblance.

Coors Light @CoorsLight
Refreshed Look. Same Mountain Cold Refreshment. #MadeToChill Get the new Coors Light look delivered: https://t.co/ijkqjF8njC https://t.co/Og417MT3sDRésultat du sondage de la semaine derniÚre
NâhĂ©sitez pas Ă y rĂ©pondre, il reste en ligne.

Câest tout pour cette semaine.
A la semaine prochaine!
O. Frey
Bon je m'insurge quand mĂȘme sur "le roi des fromages", c'est quand mĂȘme le ComtĂ©, indĂ©niablement !
Mais sinon le reste de l'article est intéressant, comme toujours ! :)