đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's Business đŸ•đŸ·đŸ§€

Share this post

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ n°12

www.eats.business

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ n°12

Olivier Frey
Sep 23, 2020
Share this post

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ n°12

www.eats.business

Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!


Le Figaro, «Désolé, on ne les prend plus» : pourquoi certains restaurants ne veulent pas de vos tickets resto, 18/09/2020

Les tickets restaurant pÚsent 6 milliards d'euros par an et à la sortie du confinement, les Français détenaient pour prÚs de 500 millions d'euros de tickets restaurant. Le gouvernement avait fait passé le plafond de paiement de 19 à 38 euros par jour et autorisé leur utilisation les soirs et week-ends. Mais de plus en plus de restaurateurs commencent à les refuser en représailles à une commission jugée excessive. Les 4 grands leaders du secteur (Up, Edenred, Natixis et Sodexo) ont été condamnés à une amende de 415 millions d'euros par l'Autorité de la concurrence en 2019 pour avoir agi en cartel, en « échangeant des informations sur la concurrence » et en « verrouillant le marché ».

Dans les faits, lorsqu’une entreprise souhaite distribuer des tickets restaurants Ă  ses salariĂ©s, elle s'adresse Ă  une sociĂ©tĂ© prenant en charge ces titres. Le ticket restaurant est partiellement financĂ© par l'employeur qui en prend entre 50 % et 60 % à sa charge (un montant qui est exonĂ©ré de charges sociales) et le reste est payĂ© par le salariĂ©.  Le restaurateur se fait ensuite rembourser ces titres par les sociĂ©tĂ©s Ă©mettrices mais celles-ci prennent une commission, qui est assez faible si le restaurateur accepte d'attendre 21 jours avant d'ĂȘtre payĂ©, mais peut dĂ©passer les 5% pour ceux qui veulent ĂȘtre payĂ©s dĂšs 8 jours. 

Pour se défendre, Didier Zoubeïdi, directeur des réseaux de partenaires marchands chez Edenred France, explique que « cela ne leur pose aucun problÚme de donner 30% à Deliveroo et Uber Eats ou 50% pour une promo Groupon, mais ils ne comprennent pas nos 4,2% ».

L’Obs, Qui Aime Bien Abat Bien, 17/09/2020

Et si les animaux Ă©taient tuĂ©s sur leur lieu de vie plutĂŽt que dans des abattoirs industriels ? C’est la question que s’est posĂ©e Emilie Jeannin, Ă©leveuse de charolaises en CĂŽte d’Or. Cette derniĂšre a, comme de nombreux Ă©leveurs, une hantise : que les animaux qu'elle a choyĂ©s soient soumis Ă  des situations de stress, Ă  des conditions sanitaires dĂ©gradantes, voire Ă  de la maltraitance, une fois qu’ils sont confiĂ©s au transporteur qui les amĂšnent Ă  l’abattoir.

Il y a quatre ans, celle-ci s’est donc lancĂ©e dans un projet : construire le tout premier abattoir mobile de France. Cette mĂ©thode, dĂ©couverte en SuĂšde, permet d’épargner aux animaux des heures de trajet, avec le risque de stress, de souffrances et de blessures que cela gĂ©nĂšre. Comme l’explique l’article, en France une vingtaine d'abattoirs traitent prĂšs de la moitiĂ© de la production nationale de viande et 40% des abattages se dĂ©roulent en Bretagne. C’est la raison pour laquelle les animaux de ferme parcourent parfois des centaines de kilomĂštres avant d’arriver Ă  l’abattoir.

L’article rappelle que la loi EGalim, votĂ©e en 2018, a rendu possible l'expĂ©rimentation d'abattoirs mobiles. Celui que propose Emilie Jeannin se compose de quatre remorques et se dĂ©placerait de ferme en ferme. La viande provenant de son abattoir mobile sera vendue sous la marque Le Boeuf Ă©thique, qui garantirait aux consommateurs que « les animaux ont Ă©té bien nourris, sans OGM, et abattus dans de bonnes conditions ». Pour financer son projet, Emilie Jeannin a rĂ©alisĂ© une campagne sur Miimosa et a rĂ©coltĂ© 250 000 euros sous forme de prĂȘt. La construction de l'abattoir mobile devrait dĂ©marrer en novembre.

Le Monde diplomatique, Miettes suédoises, 01/09/2020

Reportage sur les supermarchés « sociaux et solidaires » Matmissionen (littéralement « la mission alimentaire »), lancée en 2015, par l'association Stockholms Stadsmission dans les banlieues de la capitale suédoise.

Ces magasins sont ouverts de midi Ă  17 heures, du lundi au samedi et permettent de bĂ©nĂ©ficier de remises d'au moins 70 % sur les prix. Pour devenir client-membre, il faut ĂȘtre allocataire des minima sociaux ou gagner moins de 9 972 couronnes (968 euros) par mois. L’assortiment de ces magasins est hĂ©tĂ©rogĂšne et va des produits bas de gamme aux produits labellisĂ©s bio. Les Matmissionen se fournissent auprĂšs des chaĂźnes alimentaires classiques, qui leur donnent leurs surplus quand la date de pĂ©remption approche, que l'emballage est endommagĂ© ou qu'ils ont en trop grande quantitĂ©.

Comme l’explique l’article, Matmissionen applique une logique entrepreneuriale Ă  la gestion de l'insĂ©curitĂ© alimentaire : il s'agit de faire consommer aux mĂ©nages Ă  faibles revenus des produits retirĂ©s du circuit marchand traditionnel. 

Ouest France, Pepsi lance « Driftwell », une boisson qui fait dormir, 17/09/2020

Le groupe PepsiCo a dévoilé une nouvelle boisson appelée "Driftwell", qui permettrait de se détendre et aiderait à améliorer le sommeil. Cette derniÚre contient de la L-théanine, un acide aminé couramment trouvé dans les feuilles de thé, qui aide à favoriser le calme, améliore la concentration et aide à dormir.

Europe 1, La cuisine rend-elle intelligent?, 19/09/2020

Pour Alexandre Stern, auteur de Le Singe Cuisinier, "On est le seul animal qui sait cuisiner. Il faut voir que dans le monde animal, personne ne transforme les aliments, à part nous. Et ça a donné naissance à la civilisation. Sans la cuisine, notre cerveau serait deux fois plus petit et on serait encore dans la savane en train de ramasser des racines et des feuilles."


Forbes, Champagne Growers Help Cultivate The Grape Varieties Of The Future, 16/09/2020

Un article qui explique notamment tout le processus qui mĂšne Ă  la dĂ©termination de la date des vendanges pour l’appellation Champagne.

En 2020, le Champagne a connu sa vendange la plus prĂ©coce et il s'agit de la septiĂšme vendange qui dĂ©bute en aoĂ»t depuis 2003. Comme l’explique Thibaut Le Mailloux, directeur de la communication du ComitĂ© Champagne, ce phĂ©nomĂšne est « trĂšs clairement du au changement climatique en Champagne ». Cette annĂ©e, le mois de juillet a Ă©tĂ© le plus sec et le plus chaud de tous les temps en Champagne.

L’une des rĂ©ponse au changement climatique pour les viticulteurs de Champagne est de trouver des cĂ©pages qui soient plus rĂ©sistants, avec des raisins qui peuvent mĂ»rir lentement. Les principaux cĂ©pages cultivĂ©s en Champagne sont actuellement le Chardonnay, le Pinot Noir et le Pinot Meunier. L’arbane, le petit meslier, le pinot blanc et le pinot gris sont Ă©galement autorisĂ©s mais reprĂ©sentent moins de 1% du vignoble.

Au dĂ©but des annĂ©es 2000, l’INRA s'est lancĂ© dans un programme de crĂ©ation variĂ©tale novateur, appelĂ© ResDur, afin de dĂ©terminer des mĂ©thodes durables et respectueuses de l'environnement pour la filiĂšre viticole. Depuis dix ans, le champagne fait partie de ce programme. Des semis possĂ©dant les gĂšnes de rĂ©sistance requis ont Ă©tĂ© plantĂ©s dans les vignobles expĂ©rimentaux de Champagne. Ils y seront observĂ©s pendant une pĂ©riode d'environ six ans.

Wall Street Journal, Whole Foods CEO John Mackey Says Many People Are Done With Grocery Stores, 11/09/2020

Depuis que la pandĂ©mie de coronavirus a frappĂ© les États-Unis en mars, les consommateurs commandent davantage de produits d'Ă©picerie en ligne.

Pour faire face Ă  l'afflux des commandes en ligne, l’enseigne Whole Foods a temporairement fermĂ© certains de ses magasins et les a convertis en entrepĂŽts dĂ©diĂ©s au traitement des commandes en ligne. L'Ă©picerie Ă©tend Ă©galement ses opĂ©rations de click and collect.

Pour John Mackey, le CEO de Whole Foods, « lorsque les choses reviendront à la normale, il y aura beaucoup de gens qui ne retourneront pas faire leurs courses en magasin ».

Parmi les changements causĂ©s par la pandĂ©mie qu’il a observĂ©s, il y a en premier lieu le fait que les amĂ©ricains achĂštent diffĂ©remment, et c'est en partie parce qu'ils ne peuvent plus manger autant au restaurant qu’avant la pandĂ©mie. Ceci a pour effet que « toutes les protĂ©ines animales ont Ă©normĂ©ment augmentĂ©, et les aliments prĂ©parĂ©s sont en baisse ». Il note Ă©galement que les gens sont plus nombreux Ă  faire leurs achats avec une liste et comme il le prĂ©cise, « ils entrent, ils obtiennent ce qu'ils veulent, ils sortent. Ils ne s'attardent plus comme avant, avant la crise ».

Winsight Grocery Business, Has Trader Joe’s Proven It Doesn’t Need Digital?, 17/09/2020

Aux Etats-Unis, depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, tous les observateurs s’interrogent sur la stratĂ©gie de Trader Joe's : le distributeur peut-il maintenir son succĂšs et la fidĂ©litĂ© de ses clients sans une prĂ©sence en ligne que ses concurrents poursuivent avec tant d'acharnement depuis six mois ?

Comme l’explique Matt Sloan, vice-prĂ©sident du marketing de Trader Joe’s, « CrĂ©er un systĂšme d'achat en ligne pour le click and collect ou l'infrastructure pour la livraison prend des mois ou des annĂ©es Ă  planifier, Ă  construire et Ă  mettre en Ɠuvre et nĂ©cessite d'Ă©normes ressources. Eh bien, chez Trader Joe's, la rĂ©alitĂ© est qu'au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, nous avons investi ces ressources dans notre personnel plutĂŽt que de construire une infrastructure qui Ă©limine le besoin de personnel ».

Mais d’aprĂšs les donnĂ©es de Placer.ai, le trafic en magasin de l’enseigne a chutĂ© de 44,4% en avril par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, de 24,6% en mai, de 21,1% en juin et de 3% en juillet. La petite taille des magasins (entre 750 et 1400 m2) pose Ă©galement un problĂšme de circulation car la mise en place des mesures de distanciation sociale a contraint l’enseigne Ă  limiter le nombre de clients dans ses magasins, ce qui a créé de longues files d'attente Ă  l’extĂ©rieur.

Mais Ă  partir du mois d’aoĂ»t, Trader Joe's a connu son premier mois de croissance des visites d'une annĂ©e sur l'autre depuis fĂ©vrier. Et, chose Ă©tonnante, il a rĂ©ussi Ă  le faire alors que d'autres enseignes en difficultĂ©, comme Whole Foods, sont restĂ©es Ă  la traĂźne.

Atlas Obscura, Japan Is Combating Rural Decline With a National Network of Ice Cream, 10/09/2020

Les glaces “soft cream” sont la rĂ©ponse japonaise aux glaces amĂ©ricaines “soft serve”. Il s’agit grosso modo de ce que l’on appelle chez nous “glace Ă  l’italienne”. Mais les “soft cream” sont plus crĂ©meuses et plus Ă©paisses que leurs homologues amĂ©ricaines. Elles sont populaires dans tout le Japon, et de nombreuses villes mettent en valeur l'identitĂ© locale grĂące Ă  des saveurs uniques. Par exemple, la brasserie Ishii Miso de Matsumoto fabrique des soft cream avec son miso. À Hakodate, on trouve des soft cream Ă  l'encre de seiche.

Dans le pays, la revitalisation rurale est une solution potentielle à un problÚme qui laisse le Japon perplexe : le vieillissement de la population et la baisse du taux de natalité. Bien que ce dilemme démographique déroute le pays tout entier, la pression pÚse plus lourdement sur les zones rurales. Alors que les jeunes s'installent dans les villes, les "maisons fantÎmes" témoignent de la contraction des villes et des villages.

Pour attirer les gens Ă  la campagne, le ministĂšre de l'agriculture japonais a Ă©laborĂ© un plan visant Ă  la rendre plus attrayante et mise sur l'alimentation, et notamment les soft cream. Comme l’explique, Ng, chercheuse sur la revitalisation rurale et le tourisme Ă  l'universitĂ© de Waseda, “Je pense que ce qui relie les saveurs particuliĂšres des soft cream et la revitalisation rurale, c'est le concept de meibutsu et de culture omiyage. En raison de la culture omiyage, les gens sont plutĂŽt obsĂ©dĂ©s par l'idĂ©e de savoir ce qui est "cĂ©lĂšbre" dans un endroit”. Le concept de "meibutsu" (qui signifie littĂ©ralement "choses cĂ©lĂšbres" en japonais) dĂ©signe des spĂ©cialitĂ©s de diffĂ©rentes rĂ©gions du Japon, de la nourriture aux vĂȘtements, aux boissons, aux traditions et activitĂ©s culturelles ou aux objets et artefacts. Il s'agit d'un phĂ©nomĂšne culturel trĂšs spĂ©cial et unique qui joue un rĂŽle important dans la sociĂ©tĂ© japonaise et dans l'industrie du tourisme.

Bloomberg, Add Dessert Beers to America's Pandemic Diet List, 16/09/2020

Aux Etats-Unis, les biĂšres infusĂ©es avec des aliments sucrĂ©s ont vu leurs ventes dĂ©coller pendant la pandĂ©mie. Ces biĂšres forment une toute nouvelle catĂ©gorie : les “pastry stouts”, que l’on pourrait traduire par “biĂšres pĂątissiĂšres”.

Ainsi, la Imperial Hodad de Fiddlehead Brewing, est une biÚre qui est vieillie en fûts avec des gousses de vanille, du cacao et de la noix de coco grillée et a le goût d'un gùteau au chocolat. Autre exemple avec la Curvature B6 de Phase Three Brewing, une stout impériale à 12,5%, brassée avec des noix de pécan, du caramel et du chocolat.

En plus d'ĂȘtre riches en saveurs, les pastry stouts ont Ă©galement une forte teneur en alcool par rapport Ă  une biĂšre classique (la levure convertit le sucre en alcool pendant la fermentation, un processus qui s'accĂ©lĂšre lorsque l'on y ajoute des ingrĂ©dients sucrĂ©s) ce qui en fait un argument de vente supplĂ©mentaire.

Comme l’explique Kathryn Preissinger, porte-parole de Tavour, le plus grand site de vente de biĂšre artisanale en ligne du pays, "les ventes de stouts augmentent et les pastry stouts reprĂ©sentent actuellement environ 15 % des ventes". Le site a mĂȘme créé une catĂ©gorie "Pastry Stout" et une "Imperial Pastry Stout".

The Guardian, Asma Khan: ‘Restaurants should be ranked on how they treat their people’, 20/09/2020

Un entretien avec Asma Khan, l’une des stars de la scùne gastronomique londonienne avec son restaurant Darjeeling Express. Celle-ci y raconte son parcours et sa vision de la cuisine.

Pour elle, "La nourriture est notre histoire orale, elle est nos racines, elle est notre ADN. Chaque occasion - décÚs, naissances, mariages - concerne la nourriture et l'alimentation des gens. C'est symbolique. Vous ne pouvez pas la séparer de la culture".

La particularitĂ© de son restaurant : son Ă©quipe est composĂ©e uniquement de femmes qui n'ont jamais cuisinĂ© qu'Ă  la maison. C'est une sorte de club de femmes au foyer et de nourrices, dont aucune n'a de formation ou d'expĂ©rience professionnelle. Comme elle l’explique, "Ces femmes sont la colonne vertĂ©brale de cette entreprise, c'est la leur, elles m'accompagnent depuis le tout dĂ©but" et, selon elle, les recettes sont cuisinĂ©es avec un instinct du goĂ»t qui repose sur la mĂ©moire plutĂŽt que sur des mesures.

Elle a Ă©galement un avis trĂšs tranchĂ© sur l’appropriation de la culture dans la cuisine. Selon elle, "Vous pouvez ĂȘtre de n'importe quelle culture, de n'importe quelle couleur, vous pouvez cuisiner notre nourriture mais vous devez respecter nos traditions et notre peuple". Elle poursuit, "Selon moi, lorsqu'une communautĂ© majoritaire prend la nourriture et la culture d'une minoritĂ©, sans honorer les traditions et les personnes de cette culture, seule la communautĂ© majoritaire en profite financiĂšrement".

Enfin, elle dĂ©nonce la culture machiste des restaurants qui a permis la normalisation des brimades et des abus sur le lieu de travail - et ceux qui les favorisent. Elle souffle mĂȘme une idĂ©e au Guide Michelin : “Je ne veux pas que les restaurants soient classĂ©s par des Ă©toiles Michelin pour les artifices et les herbes comestibles qu'ils mettent dans une assiette. Je veux savoir comment ils traitent leur personnel, ils devraient ĂȘtre classĂ©s lĂ -dessus. LĂ  oĂč il y a des brimades et du racisme, lĂ  oĂč il y a du harcĂšlement sexuel, lĂ  oĂč le personnel ne se sent pas en sĂ©curitĂ©, les gens devraient boycotter ces restaurants. Je ne veux pas les voir prospĂ©rer".

Beverage Daily, Heineken makes global push into hard seltzer category with Pure Piraña and Canijilla, 17/09/2020

Heineken se lance à son tour dans les hard seltzers. Le groupe teste Pure Piraña en Nouvelle-Zélande et au Mexique, tout en explorant le marché américain en plein essor avec la marque Canijilla.

Selon Jan Derck van Karnebeek, directeur commercial de Heineken, "Nous voyons de plus en plus de gens chercher une alternative alcoolique à faible teneur en calories et le résultat est la croissance rapide de la catégorie des hard seltzers. Le lancement de Pure Piraña nous offre un moyen de répondre à la demande évolutive des clients et d'explorer une nouvelle opportunité de croissance pour notre entreprise".

Financial Times, Coca-Cola and rivals fail to meet plastic pledges, 17/09/2020

En 1990, le groupe Coca-Cola, qui produit 3 millions de tonnes d'emballages en plastique par an, s'était engagée à fabriquer ses bouteilles à partir de 25 % de contenu recyclé d'ici 2015, mais il n'a atteint que 10 % au cours des trois décennies qui ont suivi, bien qu'il se soit fixé plusieurs versions actualisées de cet objectif.

Le groupe n'a pas non plus réussi à atteindre d'autres objectifs, notamment celui de recycler l'équivalent de la moitié des bouteilles qu'il utilise d'ici 2010. Il n'a fourni aucune information sur les progrÚs réalisés vers d'autres objectifs, tels que l'utilisation de 30 % de matériaux d'origine végétale dans les bouteilles d'ici 2020.

De son cĂŽtĂ©, PepsiCo n'a pas rĂ©ussi non plus Ă  atteindre l'objectif d'augmenter le taux global de recyclage des contenants de boissons aux États-Unis Ă  50 % d'ici 2018, tandis que la division nord-amĂ©ricaine de NestlĂ© chargĂ©e des eaux n'a pas rĂ©ussi Ă  doubler le recyclage des bouteilles en PET pour le porter Ă  60 % d'ici 2018.

Pour Nusa Urbancic, directrice des campagnes Ă  la Changing Markets Foundation, la principale raison de ces objectifs manquĂ©s est le coĂ»t, surtout maintenant que les bas prix du pĂ©trole ont fait baisser le prix du plastique "vierge”.

Financial Times, Climate campaigners turn their focus from fossil fuels to meat, 22/09/2020

AprÚs avoir passé des années à faire pression pour obtenir la fin du financement et le désinvestissement des entreprises de combustibles fossiles, les militants de la lutte contre le changement climatique s'en prennent désormais aux industries de la viande et des produits laitiers.

Avec la prise de conscience de l'impact carbone du systÚme alimentaire, qui selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies représente jusqu'à 37 % des émissions mondiales, les investisseurs commencent à en prendre note.

Arisaig Partners, qui gÚre environ 3,7 milliards de livres sterling, s'est séparé cette année de plusieurs sociétés laitiÚres au Vietnam et au Mexique aprÚs avoir évalué l'impact futur de la tarification du carbone. Nordea Asset Management a annoncé cet été que ses fonds allaient céder des participations d'environ 40 millions d'euros dans la société brésilienne JBS, la plus grande entreprise de viande au monde.

Pour Matthew McLuckie, directeur de recherche de Planet Tracker, les investisseurs devront commencer à ajuster les évaluations des entreprises alimentaires et agricoles pour tenir compte des dommages que le changement climatique causera sur la qualité des sols, la biodiversité et la dégradation de l'eau.

Mitsubishi UFJ a reconnu que si le changement climatique s'aggravait, "il est probable que le risque de crĂ©dit pour le secteur agricole augmentera, et dans ce cas il pourrait ĂȘtre difficile de maintenir le mĂȘme niveau d'exposition qu'actuellement". Barclays a dĂ©clarĂ© avoir pris "un engagement ferme d'aligner l'ensemble de notre portefeuille de financement sur les objectifs de l'accord de Paris". UBS a reconnu "un risque d'investissement accru" dans les secteurs de la viande et des produits laitiers, mais a notĂ© qu'une population mondiale croissante de classe moyenne signifierait que "la demande globale de viande continuera Ă  augmenter".


Conférence : Commerce alimentaire à Paris : nouvelle donne aprÚs le COVID ?

Une confĂ©rence trĂšs intĂ©ressante organisĂ©e par la CCI Ile-de-France sur l’évolution de la consommation alimentaire Ă  Paris, avec notamment une Ă©tude de Iri Insight.

On y apprend notamment que les dĂ©penses alimentaires (restauration, grandes surfaces alimentaires, commerces alimentaires spĂ©cialisĂ©s) reprĂ©sentent 46,2% des dĂ©penses courantes chez les Parisiens, contre 49,1% pour l’ensemble des Français. Par ailleurs, la part des dĂ©penses en restauration est plus importante pour les Parisiens (+40% par rapport Ă  la moyenne française). Enfin, les Parisiens dĂ©pensent plus chez les commerces alimentaires spĂ©cialisĂ©s (+29% par rapport Ă  la moyenne française).

Autres différences marquantes :

  • 62,5% des Parisiens ont commandĂ© au moins une fois un repas Ă  faire livrer au cours des 12 derniers mois contre 28,7% pour l’ensemble des Français.

  • 57,7 des Parisiens ont frĂ©quentĂ© une enseigne bio au cours des 12 derniers mois contre 33,5% pour l’ensemble des Français.

  • Le e-commerce alimentaire ne reprĂ©sente que 0,5% sur Paris alors qu’en France c’est environ 8%.


Business of Bouffe, Ariane Delmas et Leeroyd Levi - Resto.Paris | Créer la premiÚre plateforme de livraison éthique de repas pour revaloriser l'humain dans la restauration, 18/09/2020

Le nouvel épisode de Business of Bouffe est consacré à une nouvelle plateforme de livraison (dont nous vous avions parlé ici)

Les invitĂ©s, Ariane Delmas, co-fondatrice du restaurant Les Marmites Volantes, et Leeroyd Levi, fondateur de la plateforme de cyclo-logistique Olvo nous parlent de l’historique du projet Resto.Paris, une nouvelle plateforme de livraison Ă©thique de repas lancĂ©e officiellement la semaine derniĂšre par Ecotable, Coopcycle et Olvo. Nous en apprenons plus sur le rĂŽle de chacun des partenaires, sur les difficultĂ©s rencontrĂ©es pour mettre en place une offre concurrente Ă  Deliveroo et Cie, mais Ă©galement sur la viabilitĂ© d’un modĂšle de plateforme coopĂ©rative pour la livraison de repas Ă  domicile.


Madame Figaro a une drîle de conception de la pizza


Twitter avatar for @Madamefigaro
Madame Figaro @Madamefigaro
Les amoureux de pizzas seront ravis de découvrir sa version allégée ! Dans cette #recette l'aubergine remplace la pùte >> madame.lefigaro.fr/recettes/auber
 #Cuisine
Image
9:56 AM ∙ Sep 19, 2020
34Likes11Retweets

Analyse de la stratĂ©gie de Trader Joe’s, dont nous avons parlĂ© juste au-dessus.

Twitter avatar for @businessinsider
Business Insider @businessinsider
How Trader Joe's gets you to spend money Learn more about the sneaky tactics of businesses at @PrimeVideo: read.bi/SneakyDeals
Image
6:28 AM ∙ Sep 20, 2020
66Likes22Retweets

Une fois la rĂ©colte du riz terminĂ©e dans cette partie centrale de la ThaĂŻlande, un troupeau d’environ 10.000 canards est libĂ©rĂ© d’un enclos et se dirige instinctivement vers les champs inondĂ©s pour dĂ©vorer des parasites et des escargots qui se cachent dans les chaumes de riz.

Twitter avatar for @Reuters
Reuters @Reuters
ICYMI: 10,000 ducks invade paddy fields in Thailand. The ducks root out weeds, guard against pests in rice paddy fields and act as an organic replacement for pesticides reut.rs/35Ec5Vc
Image
8:00 AM ∙ Sep 20, 2020
1,038Likes346Retweets

Pour ceux qui s’intĂ©ressent Ă  la gastronomie britannique ;)

Twitter avatar for @acommonlawyer
A common lawyer @acommonlawyer
La "Bible de la nourriture anglaise". Un thread.
Image
8:44 AM ∙ Sep 20, 2020
41Likes12Retweets

C’est tout pour aujourd’hui.

Si vous apprĂ©ciez cette newsletter n’hĂ©sitez pas Ă  la partager.

Et si vous voulez vous pouvez mĂȘme me payer un cafĂ© ;-)

Offrir un café

A la semaine prochaine.

O. Frey

Share this post

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ n°12

www.eats.business
Comments
TopNewCommunity

No posts

Ready for more?

© 2023 Olivier Frey
Privacy ∙ Terms ∙ Collection notice
Start WritingGet the app
Substack is the home for great writing