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Olivier Frey
Mar 3, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Les Echos, La volaille française fragilisĂ©e par son pari de la qualitĂ©, 23/02/2022

  • Financial Times, Kaya, the super ingredient of 2022, 18/02/2022

  • The Guardian, Wine crime is soaring but a new generation of tech savvy detectives is on the case, 27/02/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Les Echos, La volaille française fragilisée par son pari de la qualité, 23/02/2022

Si tout va pour le mieux en ce qui concerne la consommation de volaille en France, c’est loin d’ĂȘtre le cas pour la filiĂšre volaille française.

Pourtant, la filiĂšre volaille française est, d’aprĂšs l’article, “une exception Ă  bien des Ă©gards”. En effet, “elle est la seule au monde Ă  compter autant d'espĂšces diffĂ©rentes”. De plus, elle est Ă©galement “celle qui a le plus dĂ©veloppé de signes de qualitĂ©â€. Ainsi, la volaille dite standard ne reprĂ©sente chez nous que 60% des volumes de production. De mĂȘme, l’article prĂ©cise qu’une volaille française sur cinq est Ă©levĂ©e en plein air, soit dix fois plus que la moyenne des autres pays europĂ©ens. 

Alors oĂč est-ce que le bĂąt blesse?

Tout d’abord, la France exporte beaucoup moins de volailles qu’auparavant. Ainsi, Ă  l’heure actuelle, seulement 8% de la production nationale de poulet est exportĂ©e, contre 25% il y a dix ans. Cela s’explique en partie par la disparition des subventions europĂ©ennes Ă  l'export. De l’autre cĂŽtĂ©, les importations ont continuĂ© Ă  augmenter Ă  un rythme soutenu. Si bien qu’actuellement, 45% des poulets consommĂ©s en France sont importĂ©s (contre 25% en 2000) depuis le BrĂ©sil, la ThaĂŻlande, l’Ukraine ou encore la Pologne. Ce sont les restaurants et les cantines qui privilĂ©gient ces importations Ă  bas coĂ»ts. Comme l’explique l'interprofession Anvol, “entre un filet de poulet ukrainien Ă  3,10 euros et son Ă©quivalent français Ă  5,80 euros, le choix est vite fait”. Autre problĂšme auquel la filiĂšre doit faire face en ce moment : la flambĂ©e des prix de l'alimentation animale (blĂ©, maĂŻs, soja ...), qui reprĂ©sente prĂšs de 65% du coĂ»t de revient des volailles.

Le Parisien, Quotas, surpĂȘche... les raisons d’ĂȘtre optimistes pour nos poissons, 23/02/2022

VoilĂ  quelques bonnes nouvelles concernant la filiĂšre pĂȘche française.

D’aprĂšs le bilan rĂ©alisĂ© par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), sur les 350 espĂšces de poissons, coquillages et crustacĂ©s pĂȘchĂ©s par les bateaux de pĂȘche français, 56 % des volumes Ă©taient issus de populations exploitĂ©es durablement en 2021, contre seulement 15 % il y a 20 ans. De plus, la part des espĂšces en bon Ă©tat de conservation (qui ne risquent pas Ă  court terme de disparaĂźtre) est passĂ©e de 9 % en l'an 2000 Ă  52 % aujourd'hui.

Un poisson est emblĂ©matique de ces progrĂšs : le thon rouge de MĂ©diterranĂ©e. Alors qu’il Ă©tait surpĂȘchĂ© pendant des dĂ©cennies, sa population est actuellement en Ă©tat de reconstitution.

Toutefois, certaines espĂšces restent encore surpĂȘchĂ©es. Selon l'Ifremer, cela concerne 11 % des populations de poissons. 10 % des populations de poissons sont mĂȘme considĂ©rĂ©es comme « effondrĂ©es », comme par exemple le merlu de MĂ©diterranĂ©e et le cabillaud pĂȘchĂ© en mer du Nord et en Mer Celtique.

Les consommateurs ont donc un rĂŽle Ă  jouer et l'association Bloom conseille par exemple de diversifier son assiette et d'opter pour des espĂšces comme le merlu (du golfe de Gascogne ou de la mer du Nord), le tacaud, le merlan bleu, l'anchois ou la sardine. Ce sont, selon elle, des poissons « trĂšs peu valorisĂ©s mais pourtant trĂšs bons gustativement ». L'ONG suggĂšre Ă©galement de lire les étiquettes et de privilĂ©gier les engins de pĂȘche dits “dormants” dans lesquels les poissons viennent eux-mĂȘmes se piĂ©ger (hameçons, casiers etc.) plutĂŽt que ceux dits “traĂźnants”.

Le Figaro, Agriculture: les fermes verticales prennent de la hauteur en France, 25/02/2022 + Le Figaro, Agriculture: radis, courgettes et tomates s’épanouissent au cƓur des villes, 25/02/2022

Deux articles consacrĂ©s Ă  l’essor de l’agriculture urbaine en France.

A ce jour, l’Association française d'agriculture urbaine (AFAUP) regroupe plus de 110 structures d'agriculture urbaine, qui reprĂ©sentent 1 150 emplois. Toutefois, comme le prĂ©cise Anne-CĂ©cile Daniel, coordinatrice nationale de l'AFAUP, les fermes urbaines occupent en fait plus de monde que cela car toutes n'ont pas vocation à ĂȘtre des entreprises rentables.  Ainsi, “elles ont des formes juridiques variĂ©es”. On trouve des associations, des SAS et quelques entreprises agricoles.

Le premier article cite plusieurs exemples, notamment l'association Toits vivants et Topager Ă  Paris, Au Potager de la cantine Ă  Nantes ou encore le Potager des ducs Ă  Dijon.

Le second article s’intĂ©resse Ă  une agriculture indoor plus technologique. On y dĂ©couvre par exemple un projet dĂ©veloppĂ© par le groupe LSDH afin de relocaliser de la production de salades en France toute l’annĂ©e. Le groupe a investi prĂšs de 10 millions d'euros, via sa filiale Les Crudettes, dans une serre de 7 000 m2. Celle-ci fonctionnera grĂące Ă  un systĂšme d'aĂ©roponie mobile automatisĂ© qui permettra de rĂ©aliser 97 % d'Ă©conomie d'eau. La construction a dĂ©butĂ© fin janvier 2022 et Ă  partir de l’étĂ© prochain elle produira des salades, mais aussi Ă  terme, 70 tonnes d'herbes aromatiques par an (aneth, basilic...).

L’article mentionne Ă©galement le projet de Jungle, en 2016, qui a levĂ© 42 millions d'euros en 2021 pour construire deux nouvelles fermes verticales en France. L’entreprise vise 10 millions de plantes et salades produites en hydroponie.

Toutefois, l’article met en avant le fait que le prix de revient d’une salade cultivĂ©e indoor reste encore souvent supĂ©rieur Ă  celui d’une salade cultivĂ©e en plein champ. Il est par exemple de 15 % Ă  20 % supĂ©rieur chez LSDH et de 5 % chez Jungle. 

Par ailleurs, plusieurs projets ont Ă©tĂ© perturbĂ© par la crise sanitaire, car “la pandĂ©mie les a privĂ©s de dĂ©bouchĂ©s hors du domicile”.

Le Parisien, Guerre en Ukraine : le conflit va faire grimper les prix des matiĂšres premiĂšres agricoles, 26/02/2022

Suite Ă  l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles s’envolent. Le prix du blĂ© meunier a par exemple atteint son niveau record sur le marchĂ© europĂ©en, avec un pic Ă  344 euros la tonne sur Euronext. Comme le met en perspective SĂ©bastien Abis, chercheur Ă  l'Iris, en affirmant qu’« on Ă©tait Ă  120 euros la tonne au dĂ©but du Covid ».

SĂ©bastien Poncelet du cabinet Agritel explique quant Ă  lui que « L'Ukraine est une rĂ©gion agricole historique (...) Elle est le sixiĂšme pays producteur de blĂ© au monde, la Russie est le premier pays exportateur (et troisiĂšme pays producteur derriĂšre la Chine et l'Inde). Les deux ensembles reprĂ©sentent un tiers du commerce mondial de blĂ©â€. Par consĂ©quent, comme les ports ukrainiens sont fermĂ©s et qu’aucun armateur n'envoie de bateau sur la Mer Noire actuellement, les acheteurs de blĂ© vivent sur leur stock. Par ailleurs, comme le blĂ© ukrainien est semĂ© Ă  l'automne, il doit ĂȘtre rĂ©colté en juillet et donc “si la moisson ne peut pas se faire, les pays acheteurs seraient face Ă  un autre problĂšme”.

Autre produit agricole concernĂ© par ce conflit : l’huile. En effet, comme l’explique SĂ©bastien Poncelet “à cause des faibles rĂ©coltes de colza et de palme, le marché des huiles Ă©tait dĂ©jà en surtension. Or l'Ukraine est le premier pays producteur et le premier exportateur d'huile de tournesol du monde. Elle compte pour la moitiĂ© de l'huile de tournesol mondiale”. Le prix de l’huile risque donc d’augmenter dans les prochains mois.

Parmi les filiĂšres agricoles qui vont souffrir il y a l'Ă©levage, et en particulier la filiĂšre porcine. En effet, comme le prĂ©cise Thierry Pouch, des chambres d'agriculture de Paris, “50 Ă  70 % des tourteaux de tournesol que mange notre bĂ©tail viennent d'Ukraine”.  

Les Échos, Guerre en Ukraine : l'industrie agroalimentaire française retient son souffle, 25/02/2022

Plusieurs entreprises agroalimentaires françaises ont des intĂ©rĂȘts en Ukraine et en Russie et pourraient subir les consĂ©quences de la guerre entre ces 2 pays. L'industrie laitiĂšre, les cĂ©rĂ©ales et les semences sont les filiĂšres les plus exposĂ©es aux consĂ©quences de cette guerre

En Ukraine, on dénombre une quinzaine d'entreprises agroalimentaires et agricoles françaises, dont Soufflet, Louis Dreyfus et Malteurop dans les domaines de la production, du négoce et de la transformation des céréales.

Dans le lait, Danone, Lactalis et Savencia ont des usines en Russie et en Ukraine. Lactalis dĂ©clare un chiffre d'affaires de 100 millions en Ukraine, oĂč il exploite trois sites de production pour la consommation nationale et un chiffre d'affaires de 175 millions d'euros en Russie oĂč il possĂšde quatre usines fromagĂšres. Danone, qui contrĂŽle le leader russe Unimilk depuis plus de dix ans, rĂ©alise 5 % de son chiffre d'affaires mondial en Russie et y possĂšde une dizaine d'usines.

Dans le secteur des semences végétales, les coopératives Limagrain, Maïsadour et Euralis ont des unités de production sur place. 

RFI, Chine: un riz marin pour assurer la sécurité alimentaire, 23/02/2022

Depuis les années 50, les agronomes chinois cherchent à faire pousser du riz sur des sols salés.

En 2012 les recherches ont Ă©tĂ© relancĂ©es quand Yuan Longping, le pĂšre du « riz hybride » s’y est intĂ©ressĂ©. Il semble que les Chinois aient enfin rĂ©ussi leur pari. En effet, un essai rĂ©alisĂ© Ă  Tianjin sur la cĂŽte est du pays Ă  partir d’un gĂšne de riz sauvage augmentĂ© afin de rĂ©sister Ă  l’eau de mer, a Ă©tĂ© concluant. Ce sont 11,5 tonnes Ă  l’hectare qui ont Ă©tĂ© produites en 2021, soit un rĂ©sultat supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale pour la production de riz standard.

L’institut de recherches agronomiques sur le riz d’eau de mer de Qingdao prĂ©voit de rĂ©colter Ă  terme 30 millions de tonnes de riz marin sur 6,7 millions d’hectares de terres autrefois considĂ©rĂ©es comme non fertiles.

Cette découverte permettrait de nourrir environ 80 millions de personnes supplémentaires!

Le Parisien, Grande distribution : les stratĂ©gies des enseignes pour s’implanter en Île-de-France, 27/02/2022

Les outils utilisĂ©s par les distributeurs pour mettre en place leur stratĂ©gie d'implantation sont nombreux. Ils s’appuient Ă  la fois sur des Ă©tudes de marchĂ©, des logiciels de gĂ©omarketing, une analyse des projets d'amĂ©nagement urbain ou encore l’exploitation des donnĂ©es de l'Insee (dĂ©mographie, densité de population, habitudes de consommation des mĂ©nages, concurrence, catĂ©gories socioprofessionnelles).

Une reprĂ©sentante de Monoprix explique la maniĂšre dont procĂšde l’enseigne. Ainsi, Monoprix dĂ©finit “la zone d'attraction en fonction de la concurrence, nos logiciels de gĂ©omarketing nous aident Ă  dĂ©terminer le chiffre d'affaires prĂ©cis du futur point de vente”. Quand on sait que l’enseigne ambitionne d'ouvrir plus de 800 magasins de proximité en 2022 dans toute la France on se doute que ces outils sont trĂšs prĂ©cieux.

L’article prĂ©cise d’ailleurs qu’avec le projet du Grand Paris et le dĂ©veloppement de nouvelles lignes de transports en commun, les enseignes historiquement implantĂ©es Ă  Paris lorgnent dĂ©sormais vers la grande banlieue,


Wired, Online Shopping Is Reshaping Real-World Cities, 22/02/2022

Un article qui est consacré à la maniÚre dont les dark stores remodÚlent les grandes villes américaines. Aux Etats-Unis, comme un peu partout ailleurs dans le monde, les dark stores se sont en effet imposés pendant la pandémie.

Les ventes en ligne ont représenté environ 13 % de toutes les dépenses d'épicerie en 2021 aux Etats-Unis. Mais à mesure qu'ils se répandent aux Etats-Unis, les dark stores risquent de remodeler le design et surtout l'ambiance des quartiers dans lesquels ils s'installent.

Comme en France, le plus grand moteur du boom des dark stores Ă  l'heure actuelle est la multiplication de startups, principalement europĂ©ennes, qui ont entamĂ© une campagne Ă©clair aux États-Unis l'Ă©tĂ© dernier. Ces startups se sont dans un premier temps focalisĂ©es sur New York. Ainsi, au moins six startups de Q-commerce y opĂšrent aujourd'hui et elles y ont implantĂ© au total plus de 110 dark stores. Mais dĂ©sormais elles se dĂ©veloppent Ă©galement dans les autres villes du pays. Buyk est dĂ©sormais Ă  Chicago, Jokr et Getir sont Ă  Boston, et GoPuff a dĂ©marrĂ© Ă  Philadelphie.

Les dark stores s'installent en gĂ©nĂ©ral dans les locaux d'anciennes boucheries, petites Ă©piceries, salles de sport ou encore magasins de matelas. Ils occupent donc des espaces qui Ă©taient autrefois destinĂ©s Ă  ĂȘtre ouverts au public. Cette mutation de l’espace urbain inquiĂšte les urbanistes car les dark stores sont “techniquement occupĂ©s, mais fonctionnellement vides” et “ils risquent d'ancrer les pires impacts que l'immobilier vacant peut avoir sur une communautĂ©â€. L’article explique ainsi que “les vitrines vacantes sont mauvaises pour les villes. Lorsqu'il y en a beaucoup dans un pĂ©rimĂštre restreint, cela signifie que moins de personnes se promĂšnent dans la rue et que moins de liens se crĂ©ent entre voisins”. Or “avoir des gens dans la rue augmente la sĂ©curitĂ© publique, car plus de gens voient ce qui se passe”. Par consĂ©quent, “les quartiers oĂč le nombre de vitrines vacantes est Ă©levĂ© voient augmenter les taux de criminalitĂ©, les risques d'incendie et l'activitĂ© des rongeurs”.

De plus, selon Alex Bitterman, professeur d'architecture et de design à l'Alfred State College, le remplacement d'une épicerie ouverte au public, en particulier dans les quartiers à faibles revenus, par une épicerie réservée à la livraison pourrait exacerber les problÚmes d'accÚs à la nourriture.

Une derniĂšre inquiĂ©tude concerne la façon dont les dark stores, avec leurs livraisons constantes, modifieront la circulation des voitures et des piĂ©tons dans un paysage urbain restreint. Selon un urbaniste, les dark stores devraient choisir des zones oĂč "il n'y aurait pas de demande pour cet espace", oĂč le flux constant de livraisons ne peut pas perturber la circulation piĂ©tonne et oĂč "ils n'Ă©vincent pas vraiment d'autres personnes".

Financial Times, Beyond Meat takes a beating as plant-based sector reports slowing sales, 25/02/2022

Les temps sont durs pour Beyond Meat et ses confrÚres des alternatives végétales à la viande.

L’entreprise a en effet annoncĂ© des pertes de 80,4 millions de dollars lors des trois derniers mois de 2021, ce qui reprĂ©sente plus du triple des pertes de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le chiffre d'affaires trimestriel a baissĂ© de 1,3 % Ă  100,7 millions de dollars. Pour expliquer cette baisse, Beyond Meat met en avant la faiblesse des ventes au dĂ©tail aux États-Unis en raison d’une demande atone, l’augmentation des remises et la perte de parts de marchĂ©.

Pour 2022, Beyond Meat prĂ©voit des revenus infĂ©rieurs aux estimations, avec des ventes totales de 560 Ă  620 millions de dollars sur l’annĂ©e en cours.

AprĂšs plusieurs annĂ©es de croissance spectaculaire, les ventes sur le marchĂ© de la viande d'origine vĂ©gĂ©tale ont soudainement ralenti l'annĂ©e derniĂšre. Aux États-Unis, une hausse de 46 % en 2020 a Ă©tĂ© suivie d'une baisse de 0,5 % en 2021, selon Spins. Au Royaume-Uni, les chiffres de Kantar ont montrĂ© que les ventes se sont tassĂ©es au second semestre de l'annĂ©e derniĂšre, mĂȘme si elles ont connu un rebond en dĂ©cembre.

D’aprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Maple Leaf Foods, un concurrent de Beyond Meat, les consommateurs ne font pas d'achats rĂ©pĂ©tĂ©s parce que les produits ne rĂ©pondent pas aux attentes en termes de prix et de mode de fabrication. AprĂšs avoir augmentĂ© de 59 % en 2019 et de 75 % en 2020, les ventes au dĂ©tail de viande vĂ©gĂ©tale n'ont augmentĂ© que de 1 % l'annĂ©e derniĂšre selon Maple Leaf. L’entreprise a dĂ©clarĂ© que les consommateurs considĂ©raient la viande d'origine vĂ©gĂ©tale comme une "nouveautĂ© coĂ»teuse", ce qui a conduit Ă  des taux d'essai Ă©levĂ©s mais Ă  de faibles achats rĂ©pĂ©tĂ©s. Maple Leaf prĂ©voit que le marchĂ© de la viande d'origine vĂ©gĂ©tale pĂšsera entre 6 et 10 milliards de dollars d'ici 2030.

Financial Times, The best independent coffee shops in the world, 28/02/2022

VoilĂ  un article sympa pour tous ceux qui veulent prĂ©parer leurs futures vacances. Il s’agit d’une liste des meilleurs coffee shops indĂ©pendants du monde rĂ©alisĂ©e par les contributeurs du Financial Times.

De Sidney à Palerme en passant par Buenos Aires, les amateurs de café y trouveront forcément leur bonheur.

Financial Times, Kaya, the super ingredient of 2022, 18/02/2022

Focus sur la kaya, la confiture malaisienne Ă  base de noix de coco, d'Ɠufs et de caramel qui est, selon le Financial Times, “en passe de devenir la sensation gustative de l'annĂ©e”.

Elle est nĂ©e au sein de la communautĂ© hainanaise de la pĂ©ninsule malaise, qui a modifiĂ© les confitures traditionnelles Ă  base de noix de coco que l'on trouve ailleurs en Asie. Dans les cafĂ©s traditionnels hainanais (kopitiams), que l'on trouve encore un peu partout Ă  Singapour et en Malaisie, elle est Ă©talĂ©e sur des toasts de pain de mie beurrĂ©s puis trempĂ©s dans des Ɠufs "brouillĂ©s" Ă  peine cuits et enfin arrosĂ©s de soja et de poivre blanc. DĂ©sormais, toute une nouvelle vague d'artisans l'introduit dans le reste du monde, oĂč elle est considĂ©rĂ©e comme le nouveau caramel salĂ© et adoptĂ©e par les boulangers et les chefs dans les produits de boulangerie, les glaces et les plats salĂ©s.

La marque anglaise Madam Chang's cherche Ă©galement Ă  faire connaĂźtre la kaya et met en avant sa polyvalence en proposant une gamme plus large de variĂ©tĂ©s, notamment la Rum Kaya, composĂ©e de rhum de coco grillĂ© et de gula melaka (sucre de palme issu de la fleur de coco). D’aprĂšs l’article, la kaya s’accorde Ă©galement trĂšs bien avec du fromage, en particulier les fromages bleus plus salĂ©s, les graisses du lait du fromage coupant la douceur du kaya, et la saumure du fromage l'Ă©quilibrant.

The Times, All hail cauliflower, king of the veg, 24/02/2022

VoilĂ  un article qui fait une ode au chou-fleur.

Le chou-fleur peut ĂȘtre consommĂ© sous forme de riz ou de steak, il peut ĂȘtre frit dans une pĂąte dĂ©licate et transformĂ© en tempura, il peut ĂȘtre rĂŽti entier et prendre la place du poulet ou de l'agneau, il peut ĂȘtre des "ailes", du "popcorn" et mĂȘme une base pour la pizza.

Il n'y a pas que dans les restaurants que le chou-fleur occupe le devant de la scÚne. Dans les supermarchés les ventes augmentent également. Ainsi, au Royaume-Uni, chez Waitrose, les ventes de chou-fleur ont augmenté de 10 % par rapport à l'année derniÚre. Sur Instagram, le deuxiÚme clip vidéo de Yotam Ottolenghi le plus regardé, avec 2,8 millions de vues, est une salade de chou-fleur.

Quand l'ascension du chou-fleur au rang de roi des lĂ©gumes a-t-elle commencĂ© ? En 2013, le New York Magazine a dĂ©cidĂ© qu'il s'agissait du "lĂ©gume le plus susceptible d'ĂȘtre confondu avec un morceau de viande" et depuis, la tendance Ă  le couper en tranches Ă©paisses et Ă  le griller comme un steak ou Ă  le transformer en "ailes" a vraiment dĂ©collĂ©.

Sabrina Ghayour, auteur d'un livre de cuisine sur le chou-fleur, explique que le secret de son succĂšs fou rĂ©side dans sa texture. Elle l’affirme ainsi “je suis une mangeuse de viande, donc je n'essaie pas de crĂ©er des substituts, mais si vous l'ĂȘtes, le chou-fleur est parfait. Il tient sa forme et offre texture et volume. Vous pouvez le servir comme plat principal alors que vous ne pourriez pas le faire avec, par exemple, un chou”.

The Guardian, Wine crime is soaring but a new generation of tech savvy detectives is on the case, 27/02/2022

Un article trÚs intéressant sur la fraude dans le monde viticole.

Il explique que depuis des siÚcles, les escrocs et les voleurs sont attirés par le monde trÚs lucratif de la criminalité viticole. Mais que désormais une nouvelle génération de détectives férus de technologie les combattent.

C’est le cas par exemple de Philip Moulin, qui est responsable de la qualitĂ© et de l'authentification chez Berry Bros, un nĂ©gociant en vins londonien qui a pignon sur rue depuis 1698. Philip Moulin s'intĂ©resse au vin depuis son enfance et a parfois Ă©tĂ© qualifiĂ© de "dĂ©tective du vin". Berry Bros est le premier nĂ©gociant britannique Ă  employer un authentificateur, reconnaissant ainsi que sa rĂ©putation repose sur la confiance et que les vins frauduleux constituent un problĂšme sĂ©rieux dans le commerce.

Comme l’explique Philip Moulin, il existe des dizaines de façons de vĂ©rifier l'authenticitĂ© d'un vin sans le goĂ»ter. Cela va du poids de la bouteille au niveau du vin qu'elle contient, en passant par les filigranes, le papier au tissage unique, l'encre Ă  l'ADN spĂ©cial, les micropuces dans la bouteille.

L’une des problĂ©matiques mise en avant concernant la criminalitĂ© dans le monde du vin : c’est une faible prioritĂ© pour la police. Or, comme le vin est devenu plus prĂ©cieux, la criminalitĂ© liĂ©e au vin est en hausse. En effet, le vin a tendance Ă  ĂȘtre moins bien gardĂ© que les bijoux, mais il peut ĂȘtre une cible tout aussi tentante. Ainsi, en octobre dernier, une bouteille d'Yquem d'une valeur de 295 000 ÂŁ faisait partie des 45 bouteilles volĂ©es dans un complexe touristique en Espagne. En 2019, des voleurs ont percĂ© un trou dans une cave situĂ©e sous un restaurant parisien et se sont emparĂ©s de 600 000 € de vin.

Aujourd'hui, on estime qu’un quart des vins vendus dans le monde ne sont pas conformes Ă  leur description. Cela couvre tout un Ă©ventail d'altĂ©rations de la bouteille et du liquide, depuis le mauvais Ă©tiquetage, le mauvais mĂ©lange et la fausse certification jusqu'Ă  la contrefaçon. Ainsi, “bien que le vin soit souvent comparĂ© Ă  l'art, une peinture est soit de la main de l'artiste, soit elle ne l'est pas. Mais des bouteilles de vin de 1 000 € peuvent passer pour des bouteilles de 10 000 € lors de ventes aux enchĂšres”. De plus, “contrairement Ă  l'authentification d'un tableau, l'art de tester un vin consiste le plus souvent Ă  l'ouvrir, ce qui lui enlĂšve une grande partie de sa valeur. Il existe des moyens de tester le vin depuis l'extĂ©rieur de la bouteille, mais ils sont coĂ»teux et complexes”.

Une affaire a changĂ© beaucoup de choses par rapport Ă  la prise en compte du problĂšme de la fraude. Rudy Kurniawan, un Ă©nigmatique IndonĂ©sien est apparu sur le marchĂ© amĂ©ricain du vin haut de gamme au dĂ©but des annĂ©es 2000 avec un stock apparemment inĂ©puisable de vins rares. En 2009, il a Ă©tĂ© poursuivi par Bill Koch, le collectionneur milliardaire. Koch Ă©tait l'un des rares collectionneurs suffisamment riches et engagĂ©s pour risquer de dĂ©valuer sa propre collection afin de rĂ©vĂ©ler les arnaques Ă  l'Ɠuvre. Lorsque les enquĂȘteurs du FBI ont perquisitionnĂ© la maison de Kurniawan en 2012, ils ont trouvĂ© un tas de matĂ©riel de faussaire : bouchons, timbres, Ă©tiquettes et bouteilles vides. En 2014, il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  10 ans de prison. Il a purgĂ© six ans avant d'ĂȘtre libĂ©rĂ© et expulsĂ© fin 2020. Ce scandale a fait l'objet d'un documentaire en 2016, Sour Grapes.

Maureen Downey a Ă©tĂ© enquĂȘtrice principale dans l'affaire Kurniawan. Travaillant comme commissaire-priseur Ă  la fin des annĂ©es 90 et au dĂ©but des annĂ©es 2000, elle a commencĂ© Ă  remarquer un nombre alarmant de contrefaçons. Les Ă©tiquettes Ă©taient fausses, les millĂ©simes impossibles, les vins eux-mĂȘmes ne correspondaient pas Ă  leur description. En 2005, elle a quittĂ© les ventes aux enchĂšres pour se consacrer Ă  l'authentification. Elle explique par ailleurs les difficultĂ©s d’ĂȘtre une femme dans un tel milieu. Elle affirme ainsi “j'Ă©tais une fille qui pissait sur le feu de camp des garçons. J'en parlais haut et fort et personne ne voulait me croire. J'ai dĂ» emmener des gardes du corps Ă  des dĂ©gustations de vin, et j'ai Ă©tĂ© agressĂ©e physiquement. C'est beaucoup d'argent. C'est aussi une question d'ego masculin fragile”. Elle reconnaĂźt que l'affaire Kurniawan a tout changĂ©. Depuis cette affaire, ses services sont constamment sollicitĂ©s par des collectionneurs, des marchands et des maisons de vente aux enchĂšres qui cherchent Ă  garantir leur stock. Elle a par ailleurs formĂ© des centaines d'autres experts, dont M. Moulin.

Elle a créé un systĂšme appelĂ© "Chai Vault", qui utilise la blockchain pour authentifier les bouteilles stockĂ©es. Ce systĂšme peut mettre Ă  jour les informations au fur et Ă  mesure que les vins changent de mains. Selon elle, “la blockchain fait partie de la solution. Dans 50 ans, lorsque quelqu'un ira acheter cette bouteille, il pourra voir exactement Ă  qui elle a appartenu”.

Food Navigator, Consumers unwilling to pay premium for regenerative agriculture claims, survey finds, 24/02/2022

Selon une rĂ©cente enquĂȘte du International Food Information Council (IFIC) menĂ©e auprĂšs de 1 000 adultes reprĂ©sentatifs de la population amĂ©ricaine, plus de la moitiĂ© d'entre eux ont dĂ©clarĂ© avoir entendu parler de l'agriculture biologique, de la rotation des cultures et de l'agriculture durable. En revanche, ils sont moins nombreux Ă  connaĂźtre des termes tels que "santĂ© des sols" (33 %) et "agriculture rĂ©gĂ©nĂ©rative" (19 %).

L'enquĂȘte a ensuite fourni aux rĂ©pondants une dĂ©finition de l'agriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice, Ă  savoir "une agriculture qui vise Ă  restaurer et Ă  maintenir des niveaux optimaux de nutriments et de micro-organismes dans le sol", afin d'Ă©valuer la perception du public en matiĂšre de pratiques agricoles et de consommation. Une fois la dĂ©finition en main, les personnes interrogĂ©es ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  indiquer les pratiques ayant l'impact le plus bĂ©nĂ©fique sur les terres oĂč sont cultivĂ©s les aliments. Parmi les deux premiĂšres rĂ©ponses, on trouve l'agriculture Ă©cologiquement durable (40 %), suivie des aliments et boissons fabriquĂ©s sans pesticides (35 %) et des produits issus de l'agriculture rĂ©gĂ©nĂ©rative (30 %).

Si plus d'un rĂ©pondant sur trois (36 %) considĂšre que les aliments issus de l'agriculture rĂ©gĂ©nĂ©rative sont plus nutritifs, les personnes interrogĂ©es ne pas nĂ©cessairement prĂȘtes Ă  payer plus cher pour bĂ©nĂ©ficier de ces avantages supplĂ©mentaires. 66 % ont dĂ©clarĂ© qu'ils choisiraient une cĂ©rĂ©ale de petit-dĂ©jeuner standard plutĂŽt qu'une version plus chĂšre Ă©tiquetĂ©e "cultivĂ©e avec l'agriculture rĂ©gĂ©nĂ©rative".

Tamika Sims, directrice principale des communications sur les technologies alimentaires à l'IFIC, explique ce résultat par le fait que "le goût, le prix et la commodité sont les principaux facteurs d'achat, tandis que la durabilité environnementale vient aprÚs ces caractéristiques".


Sojaxa, Résultats du 4Úme BaromÚtre Sojaxa 2021-2022 « Les Français et les aliments au soja », 25/02/2022

Sojaxa a prĂ©sentĂ© les rĂ©sultats de son 4Ăš baromĂštre sur le thĂšme “Les Français et les aliments au soja”.

En 2021, le vĂ©gĂ©tal continue de sĂ©duire les Français : 60 % des interrogĂ©s se dĂ©clarent consommateurs d’alternatives vĂ©gĂ©tales, et parmi eux, 42 % consomment des produits Ă  base de soja. Autre fait marquant, la fidĂ©litĂ© des consommateurs progresse : ils sont 2/3 Ă  consommer du soja depuis 3 ans minimum, alors qu’ils n’étaient qu’1/3 il y a deux ans.

Enseignement fort de cette 4Ăšme Ă©dition, le profil du consommateur de produits Ă  base de soja a significativement rajeuni : 50 % des consommateurs ont moins de 40 ans, versus 39 % en 2019. Les produits au soja s’inscrivent pleinement dans les attentes de cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de consommateurs qui souhaite intĂ©grer plus de vĂ©gĂ©tal dans son alimentation, pour une plus grande diversitĂ© alimentaire au quotidien et avec des bĂ©nĂ©fices pour leur santĂ© comme pour l’environnement.

AssemblĂ©e Nationale, Rapport d’information sur l’évaluation de l’alimentation saine et durable pour tous, FĂ©vrier 2022

La problĂ©matique de l’alimentation saine et durable pour tous permet de faire le point sur un sujet au centre des besoins fondamentaux de l’individu mais aussi au cƓur de diffĂ©rentes politiques publiques dĂ©terminantes : l’éducation, la santĂ©, la consommation, l’information, la production agricole et industrielle.

Ce rapport est dĂ©coupĂ© en 5 parties : (I) la problĂ©matique de la consommation alimentaire, (II) l’évolution de l’offre et de la demande dans le contexte de la crise sanitaire, (III) la façon dont sont conduites et suivies les politiques publiques de l’alimentation, (IV) le dĂ©veloppement foisonnant de l’information alimentaire, sur les inĂ©galitĂ©s qui marquent cette problĂ©matique centrale et sur l’impact du marketing sur les consommateurs, (V) la question fondamentale de l’éducation Ă  l’alimentation dans le cadre scolaire.

Il débouche sur 21 propositions :

  1. RĂ©aliser une Ă©tude sur l’ensemble des activitĂ©s et pratiques agricoles et sylvicoles qui pourraient ĂȘtre incluses dans les critĂšres d’éligibilitĂ© de la vente de crĂ©dits carbone, afin d’inciter plus largement au dĂ©veloppement du travail agricole favorable Ă  la prĂ©servation de l’environnement et des milieux naturels.

  2. Dans le cadre de la PrĂ©sidence française du Conseil de l’Union europĂ©enne, entreprendre la rĂ©vision du rĂšglement sur l’information des consommateurs sur les denrĂ©es alimentaires de 2011 (INCO) afin de rendre obligatoires les informations relatives Ă  l’origine gĂ©ographique des produits alimentaires.

  3. Assortir les projets alimentaires territoriaux (PAT) d’un rĂ©fĂ©rentiel d’évaluation mesurant l’atteinte des objectifs formulĂ©s lors de la crĂ©ation du PAT, au moyen d’indicateurs de rĂ©alisation et d’impact.

  4. Établir un calendrier de nĂ©gociation et une mĂ©thode permettant de mettre en Ɠuvre rapidement les engagements volontaires sur des seuils limite de nutriments, en prĂ©voir les indicateurs d’évaluation et en cas d’échec, introduire une rĂšglementation des seuils de sucre, de sel et de gras dans les produits agroalimentaires.

  5. Renforcer la recherche sur l’impact des aliments ultra‑transformĂ©s (AUT) sur la santĂ©, afin de mieux les dĂ©finir et de satisfaire aux engagements du PNNS 4 (action 4 de l’axe 1), lequel instaure un objectif d’amĂ©lioration des pratiques industrielles de transformation et d’ultra-transformation, afin d’atteindre une rĂ©duction de la consommation des aliments ultra‑transformĂ©s de 20 % au terme de sa durĂ©e.

  6. DĂ©velopper l’effort de recherche au plan national sur les impacts sur la santĂ© des pesticides, des additifs et des produits alimentaires ultra‑transformĂ©s ; fixer un dĂ©lai d’aboutissement afin de statuer sur leur nocivitĂ© Ă©ventuelle et prendre les mesures rĂ©glementaires en consĂ©quence.

  7. Fusionner les Plan national nutrition santĂ© et Programme national pour l’alimentation et les intĂ©grer dans la StratĂ©gie nationale de santĂ© en Ă©tablissant des prioritĂ©s, des objectifs chiffrĂ©s et des indicateurs de suivi et d’évaluation.

  8. RĂ©aliser une vĂ©ritable Ă©valuation du Nutri‑Score intĂ©grant des indicateurs et en particulier les catĂ©gories de consommateurs qui s’y rĂ©fĂšrent, leur rĂ©partition territoriale, sa diffusion par produits ; Évaluer la qualitĂ© alimentaire des produits passĂ©s de la notation D/E Ă  A/B, dans le cadre d’une sĂ©lection alĂ©atoire annuelle.

  9. PrĂ©voir l’affichage du Nutri‑Score dans les distributeurs automatiques de produits alimentaires.

  10. Mettre en Ɠuvre l’action « Janvier sobre » en 2023 avec le soutien des pouvoirs publics et de SantĂ© publique France.

  11. Évaluer la mise en Ɠuvre de la Charte d’engagements responsables relative Ă  la vente d’alcool signĂ©e en 2019 par la FĂ©dĂ©ration du commerce et de la distribution ; tirer les consĂ©quences de cette Ă©valuation avec des mesures renforcĂ©es de contrĂŽle du respect de l’article L. 3353‑3 du code de la santĂ© publique interdisant la vente d’alcool aux mineurs.

  12. Promouvoir une initiative, au plan europĂ©en, visant Ă  soumettre les boissons alcoolisĂ©es aux mĂȘmes exigences d’étiquetage nutritionnel que les produits alimentaires.

  13. Étendre le Nutri‑Score Ă  la restauration collective et commerciale, conformĂ©ment Ă  la prĂ©conisation de l’action 7, objectif 2 du PNNS 4.

  14. RĂ©viser les messages sanitaires associĂ©s aux annonces publicitaires selon les prĂ©conisations formulĂ©es par SantĂ© publique France en 2019, en amĂ©liorant la qualitĂ© des messages (ĂȘtre simples, dĂ©livrer des informations pratiques, Ă©viter les injonctions imprĂ©cises) et leur adaptation aux destinataires ; intĂ©grer les messages sanitaires en amont du passage des publicitĂ©s ; imposer l’insertion des messages sanitaires aux nouvelles techniques de publicitĂ© digitales.

  15. Renforcer les campagnes de prĂ©vention de l’alcoolĂ©mie par une communication sur la dimension alimentaire de l’alcool, en y soulignant notamment la proportion de sucre et le risque liĂ© de diabĂšte et d’autres maladies.

  16. Renforcer le pilotage de la politique publique de santé scolaire et en particulier des dispositifs de promotion de la santé afin de favoriser une approche globale et cohérente et éviter la démultiplication des dispositifs.

  17. Évaluer la participation des industries agroalimentaires dans les dispositifs d’éducation Ă  l’alimentation.

  18. PrĂ©voir, chaque fois que possible, la prĂ©sence d’un interlocuteur chargĂ© de la restauration scolaire lors des rĂ©unions de parents d’élĂšves de rentrĂ©e scolaire afin de favoriser la transmission d’informations.

  19. Associer l’ensemble de la communautĂ© scolaire (en particulier les personnels encadrant les pauses mĂ©ridiennes et les agents territoriaux) aux actions d’information et de formation portant sur l’alimentation.

  20. PrĂ©voir chaque fois que possible des points d’accĂšs Ă  l’eau et des amĂ©nagements de la restauration scolaire favorisant la limitation du gaspillage (distribution de pain Ă  la demande, limitation des portions, possibilitĂ© de se resservir...).

  21. Remplacer la justification individuelle demandĂ©e dans le cadre du programme europĂ©en « Fruits et lĂ©gumes, lait et produits laitiers Ă  l’école » par une rĂ©fĂ©rence au programme scolaire d’éducation alimentaire afin de limiter la lourdeur administrative liĂ©e Ă  ce programme.


Depuis le 1er mars il y a plus de transparence sur l’origine des viandes

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Julien Denormandie @J_Denormandie
A partir d’aujourd’hui, l’origine des viandes doit ĂȘtre indiquĂ©e Ă  la cantine de nos enfants ou encore dans les restaurants. Plus de transparence dans notre alimentation, plus de reconnaissance pour le travail de nos Ă©leveurs.
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6:20 AM ∙ Mar 1, 2022
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