🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022 - 4
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Échos, Bordeaux : la discrète conversion des grands crus de 1855 vers le bio, 27/01/2022
Les Échos, Carrefour crée une plateforme de « live shopping » avec Brut, 01/02/2022
Wired, Is There Really Such a Thing as Low-Carbon Beef?, 17/01/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Les Échos, Bordeaux : la discrète conversion des grands crus de 1855 vers le bio, 27/01/2022 + Les Échos, «Les vins bio ne sont pas scientifiquement meilleurs», 27/01/2022
Le bio a la cote dans le vignoble bordelais. En effet, après Yquem, Gruaud Larose et Pédesclaux Château Saint Pierre en 2019, Cos d'Estournel, Duhart-Milon, Rieussec, Rauzan Segla et surtout Lafite-Rothschild premier grand cru classé de Pauillac sont à leur tour entrés en conversion bio en 2020. Ainsi, sur les 88 grands crus de Bordeaux classés en 1855, on recense désormais 22 propriétés labellisées et ou en conversion.
L’article explique que le tournant a eu lieu en 2018, lorsque Château Latour premier grand cru classé a été labellisé. Auparavant, “les vins issus du bio sont longtemps apparus suspects : moins bons et moins aptes au vieillissement”. Dorénavant, 20 % des vignes du Bordelais sont labellisées ou en conversion.
Autre phénomène intéressant pointé par l’article : “les propriétés n'utilisent pas systématiquement le logo sur les bouteilles et communiquent peu sur le sujet”. Un acheteur explique que “le consommateur de grands crus classés achète d'abord des marques et le bio n'a que peu d'impact”.
Néanmoins, le bio est poussé par une “nouvelle génération de vignerons plus sensibles au sujet” mais également par le fait que “le marché du nord de l'Europe commence à valoriser le label”. Mais passer au bio implique des contraintes parfois complexes pour le climat bordelais : la bio interdit l'utilisation des produits chimiques et de synthèse pour n'autoriser que le cuivre et le soufre ce qui, avec le climat océanique de la région et un vignoble souvent attaqué par le mildiou, entraîne des pertes de récolte qui peuvent être importantes.
Dans le second article, le doyen de la faculté d'oenologie de Bordeaux précise que les vins bio ne sont pas d'une qualité supérieure aux autres vins mais que, avec l'interdiction des produits de synthèse, ils ont intrinsèquement une meilleure qualité environnementale. Par contre, il reste à régler le problème de “l'usage massif du cuivre”, seul traitement autorisé en viticulture bio mais qui “reste dangereux pour la microflore, la microfaune et les sols qui s'appauvrissent et s'intoxiquent”.
Le Figaro, Pains, pizzas, fromage... Les distributeurs automatiques sont-ils l'avenir des territoires ruraux ?, 27/01/2022
Dans certains territoires ruraux, les distributeurs automatiques ont remplacé les commerce de première nécessité qui ont fermé les uns après les autres, que ce soit des boulangeries, des boucheries ou encore des restaurants.
Dans ces zones, les distributeurs automatiques sont d'abord proposés comme un service complémentaire aux clients. Ils permettent d’acheter du pain, une pièce de viande ou encore des plats préparés à toute heure de la journée. C’est le cas par exemple de ce boulanger installé dans la Creuse, qui possède 7 distributeurs automatiques de pain dans plusieurs villages alentours en plus de sa boulangerie. Comme il l’explique, “le pain est exactement le même qu'en boutique, cela nous fait un chiffre d'affaires supplémentaire avec seulement une personne à payer, celle qui remplit les machines”.
L’offre s’est étoffée depuis quelques années grâce notamment à l’arrivée des casiers réfrigérés dans lesquels peuvent être stockés tous types d'aliments. Le Casier Français propose en outre des services tels que des alertes SMS envoyées au fournisseur en cas de pénurie.
Néanmoins, comme l’article le résume bien, cela a parfois “des effets contre-productifs”. En effet, les distributeurs finissent par devenir plus rentables qu’un commerce physique, ce qui incite parfois les commerçants à fermer leur commerce physique pour investir dans plus de distributeurs. C’est ce qu’explique ce boulanger qui “gagne en moyenne 80 euros par distributeur par jour” et compte “en louer 10 de plus et fermer ma boulangerie d'ici un mois”.
Slate, Vous pouvez désormais être payé pour tester des sauces piquantes extrêmes, 30/01/2022
Avis aux amateurs de sauces piquantes, l'entreprise américaine Wishlisted cherche un(e) “testeur officiel de sauces piquantes”.
Pas de prérequis particulier pour postuler si ce n’est, selon Slate, une bonne connaissance de l'échelle de Scoville, qui est une échelle de mesure inventée en 1912 pour évaluer la force des piments.
En effet, au delà de goûter les sauces, il faut également être en capacité de les noter et de les décrire en les classant selon ses préférences. Bref, Wishlisted cherche une sorte de “sommelier de sauces piquantes”.
Malheureusement, à l’heure où nous écrivons ces lignes l’appel à candidature est désormais clos.
Le Monde, Agroalimentaire : les industriels demandent des hausses de 6 % à 7 % à la distribution, 28/01/2022
Alors que nous sommes toujours en période de négociations commerciales le ministre de l’agriculture Julien Denormandie a admis que “les discussions sont musclées”. Il parle pour certains de “situations de blocage” et confirme que le nombre de contrats signés, à date, est inférieur à celui de 2021.
L’article explique que vu la complexité de la nouvelle loi EGalim2, et sa promulgation tardive en octobre 2021, de nombreux industriels ont préféré signer avant le 31 décembre pour rester sous la version précédente de la loi.
Richard Panquiault, directeur général de l’Ilec explique que “à date, on n’a jamais eu aussi peu d’accords signés, tellement les positions sont éloignées”. Il détaille ainsi que “les besoins d’augmentation tarifaire des industriels sont entre 6 % et 7 %” et que cela aurait pu être entre 2 et 5 points de plus, si les industriels avaient répercuté tous leurs coûts.
A la FEEF on s’inquiète du fait que “les distributeurs refusent d’appliquer les demandes de hausse de tarif des PME, d’environ 6 % à 8 %. La pression à la baisse est forte sur les produits alimentaires et non alimentaires”.
Les Échos, Comment l'énorme appétit chinois maintient les marchés agricoles sous tension, 01/02/2022
Alors que les récoltes de blé, de soja ou de maïs sont à des niveaux records à l’échelle mondiale, paradoxalement les cours de ces produits agricoles sont à des niveaux jamais vus depuis une dizaine d'années. A Paris, par exemple, le blé a enregistré un nouveau record historique à plus de 300 euros la tonne.
La raison de cette hausse record des prix est à chercher du côté de la demande. En effet, Philippe Chalmin, président du CyclOpe, explique que “en 2021, la Chine est devenue le premier importateur mondial de céréales”. La Chine a par exemple augmenté ses achats de maïs de 150% l’an dernier.
Pourquoi une telle frénésie d’achats de la part de la Chine? Plusieurs explications à cela :
l’utilisation des céréales pour l’alimentation du cheptel porcin, en reconstitution après l'épidémie de peste porcine africaine
l'amélioration des relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis
une production domestique de grains en stagnation.
Evidemment il ne faut pas non plus négliger la pression du côté de l’offre, que ce soit le dérèglement climatique, qui a entraîné des sécheresses en Amérique du Nord et pluies en Europe de l'Ouest, mais également des crispations entre les Etats et la flambée des prix du fret maritime.
Les Échos, Carrefour crée une plateforme de « live shopping » avec Brut, 01/02/2022
Carrefour a annoncé la création de « Brut Shop », une coentreprise avec le média en ligne Brut, qui détiendra 60 % du capital.
L’objectif de cette co-entreprise est de lancer une plateforme de “live shopping”, une sorte de télé-achat qui montre des influenceurs vanter les mérites d'un produit en direct et qui est notamment très populaire en Chine. Guillaume Lacroix, le directeur général de Brut, précise d’ailleurs que “l'objectif est de créer 1 000 live shoppings en 2022”.
D’après l’article, Brut Shop s'adressera “aux petites comme aux grandes marques, avec une gamme de prix non dévoilée mais annoncée comme étalée”. Elles devront par ailleurs, “dans la mesure du possible” respecter les valeurs de Brut, qui est le premier média certifié B Corp.
Le “live shopping” est selon l’article un moyen pour les chaînes de supermarchés de contrer les Facebook, Instagram et autres Snapchat, qui ont tous ajouté un bouton “achat” à la liste de leurs fonctionnalités. Le “live shopping” offre également l’opportunité de toucher “une clientèle jeune habituée à ces réseaux sociaux”. Les 18-34 ans sont d’ailleurs décrits comme “une population de consommateurs engagés ou même activistes”.
Le Monde, On a rétréci les légumes !, 30/01/2022
Focus sur une tendance dans le monde des légumes. Après le revival des légumes « oubliés » et des légumes moches, voici venu le temps des mini-légumes.
L’article explique que les mini légumes ne sont pas “le résultat de manipulations OGM” mais sont généralement issus des mêmes graines que les légumes classiques mais qu’ils sont cueillis plus tôt (50 jours en moyenne pour une mini-carotte, contre 90 habituellement). Par ailleurs, le personnel a été formé pour effectuer des semis plus serrés et évaluer, en fonction du collet et du feuillage, le stade optimal de puberté déclenchant la récolte.
Pour Eric Roy, qui s'est spécialisé dans cette culture en 2015, “le succès des mini-légumes tient à leur lisibilité dans l'assiette - leur silhouette reste intacte - et à leur facilité de préparation. Mais aussi et surtout à leur extrême tendreté, qui les fait apprécier par des mangeurs réticents, et notamment les enfants”.
Time Magazine, China’s New 5-Year Plan is a Blueprint for the Future of Meat, 27/01/2022
Le ministère chinois de l'agriculture et des affaires rurales a mis en ébullition tout le secteur de la viande in-vitro avec la publication du plan agricole quinquennal officiel fin janvier. En effet, pour la première fois la Chine a inclus les viandes in-vitro et d'autres “aliments du futur”, tels que les alternatives végétales aux œufs, dans son plan de sécurité alimentaire pour l'avenir. En promouvant ces alternatives à la viande, la Chine cherche à réduire ses émissions de gaz à effet de serre liées à l'élevage (ou à l'importation de viande) tout en veillant à maintenir la sécurité alimentaire.
Alors que les entreprises spécialisées dans les alternatives à la viande ont fait des progrès pour reproduire le goût et la texture du porc, du bœuf et du poulet, il reste encore de nombreux obstacles au développement et à la distribution de ces produits à grande échelle. Mais l’intérêt de la Chine pour ces produits pourrait bouleverser le secteur en encourageant les investissements et en leur ouvrant un marché gigantesque. Josh Tetrick, le PDG de Eat Just explique ainsi que “la Chine est de loin le plus grand consommateur d'œufs et de viande au monde, et l'intégration des œufs d'origine végétale et de la viande cultivée dans le plan quinquennal du pays est un indicateur important de ce qui est à venir”. Selon lui, “cette initiative stratégique à l'échelle nationale pourrait accélérer le calendrier de réglementation de la viande cultivée dans le pays, stimuler la recherche et les investissements dans l'industrie des protéines alternatives et favoriser une plus grande acceptation de ces produits par les consommateurs”.
Bref, “il s'agit de l'une des actions politiques les plus importantes, sinon la plus importante, dans l'histoire des protéines alternatives”.
Wired, Is There Really Such a Thing as Low-Carbon Beef?, 17/01/2022
Parmi la multitude de labels présents dans les rayons viande des supermarchés américains un nouveau venu va faire parler de lui : le bas carbone.
Le ministère américain de l'agriculture a en effet approuvé en novembre dernier un programme qui permettra aux producteurs de viande bovine de commercialiser leur viande comme étant à faible teneur en carbone. Les producteurs qui peuvent prouver que leur bétail est élevé de manière à émettre 10 % de gaz à effet de serre de moins qu'une référence industrielle peuvent bénéficier du système de certification, qui est géré par une société privée appelée Low Carbon Beef.
Certains scientifiques craignent que l’arrivée de ce label n'induise les consommateurs en erreur en sous-estimant considérablement les effets de l'élevage bovin sur le climat. Selon Matthew Hayek, spécialiste de l'environnement à l'université de New York, un steak étiqueté comme étant à faible teneur en carbone est susceptible d'avoir produit plusieurs fois plus d'émissions que d'autres aliments qu'un consommateur pourrait choisir comme alternative.
Se pose également la question du référentiel utilisé par Low Carbon Beef. En effet, pour obtenir la certification Low Carbon Beef, les émissions de la viande doivent être inférieures d'au moins 10 % à 26,3 kilogrammes d'équivalents de CO2 par kilo équivalent carcasse. Mais ce chiffre semble surévalué car une étude de 2019 sur la production de viande bovine aux États-Unis a montré qu'elle produisait en moyenne 21,3 kilogrammes d'équivalents de CO2 par kilo équivalent carcasse. Par conséquent, avec un seuil aussi élevé un plus grand nombre de producteurs pourront prétendre au label de Low Carbon Beef, ce qui pourrait réduire les incitations pour les éleveurs à réduire davantage leurs émissions de carbone.
Enfin, l’article conclut sur une solution simple pour que les Américains réduisent les émissions liées à la production de viande bovine : en manger moins. En effet, l’Américain moyen consomme environ 37 kilos de viande bovine par an (contre environ 25 kilos pour un Français).
Wired, Did Eating Meat Really Make Us Human?, 27/01/2022
Il y a environ 2 millions d'années, l'Homo erectus est apparu, avec des caractéristiques bien plus proches des nôtres que ses ancêtres. Des fossiles datant de cette époque montrent d’ailleurs que quelqu'un dépeçait les animaux pour séparer la viande maigre de l'os et extraire la moelle. Ainsi, depuis des décennies, les paléontologues ont émis l'hypothèse que l'évolution des caractéristiques humaines et la consommation de viande étaient étroitement liées. La paléoanthropologue Briana Pobiner explique que l’hypothèse reposait sur le fait que si le cerveau humain consomme beaucoup d’énergie, le passage à un régime alimentaire riche en viande a entraîné un excédent d'énergie qui pouvait justement être utilisé pour soutenir l’activité de cerveaux plus grands et plus complexes que ceux des ancêtres d’Homo erectus.
Mais en avril 2020, Pobiner a reçu un appel qui lui a fait reconsidérer cette hypothèse. Cet appel venait d'Andrew Barr, un paléontologue de l'université George Washington à Washington qui n'était pas totalement convaincu du lien entre l'Homo erectus et la consommation de viande. Dans un nouvel article publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, Barr et Pobiner affirment désormais que le lien entre la consommation de viande et l'évolution humaine pourrait être moins certain qu'on ne le pensait auparavant. Ils concluent que l'augmentation apparente des os dépecés après l'apparition de l'Homo erectus est en fait un biais d'échantillonnage. Pour corriger ce biais, il faudrait également étudier des sites archéologiques qui datent de 2,6 à 1,9 million d'années. Par conséquent, s’ils n'excluent pas l'existence d'un lien entre la consommation de viande et les changements évolutifs, ils suggèrent que l'histoire pourrait être un peu plus compliquée que ce que nous pensions. Ainsi, la consommation de viande a peut-être évolué parallèlement à une foule d'autres comportements qui ont libéré la puissance de nos cerveaux plus grands et nous ont mis sur la voie du langage et des sociétés complexes.
The Guardian, The big idea: is going vegan enough to make you – and the planet – healthier?, 31/01/2022
Maintenant que “Veganuary” est derrière nous il est temps de s’interroger sur le régime végan.
Le principe de Veganuary est simple : profitez du mois de janvier, période charnière, pour changer radicalement votre régime alimentaire, votre santé et celle de la planète en supprimant les produits d'origine animale. Veganuary est une entreprise à but non lucratif qui fournit des recettes et des emails de motivation pour vous aider à renoncer à la viande et aux produits laitiers pendant un mois seulement, avec, idéalement, des effets positifs sur votre tour de taille et votre empreinte carbone. L’article affirme que “dans l'ensemble, ils font un excellent travail”. Néanmoins, l’article met en avant plusieurs objections par rapport à Veganuary :
un changement de régime alimentaire devrait viser un changement durable à long terme plutôt qu'une solution qui ne dure qu’un mois.
rien ne prouve clairement que le végétalisme strict est meilleur pour la santé que le végétarisme, le pescétarisme ou le flexitarisme
cette initiative alimente la perception que tous les aliments d'origine végétale sont plus sains que tous les aliments d'origine animale, ce qui n'est pas toujours vrai
A propos de la dernière objection, l’article précise que “si les gens remplacent le poisson, la viande, les œufs et le fromage par des aliments ultra-transformés d'origine végétale, ils risquent en fait de nous faire, à nous et à la planète, plus de mal que de bien”. Ainsi, “il existe une autre chose qui a un impact environnemental encore plus faible et qui est bien meilleure pour notre santé : il s'agit des "aliments entiers non transformés” comme les fruits, les légumes, les légumineuses et les fruits à coques.
Qz.com, Why Walmart is investing in vertical farming, 25/01/2022
Le géant américain de la distribution Walmart a annoncé qu'il investissait dans Plenty, une startup spécialisée dans l'agriculture verticale, et qu'il vendrait des produits de Plenty dans ses 280 magasins californiens plus tard dans l'année. Les produits seront produits par la nouvelle ferme verticale de Plenty à Los Angeles et ensuite vendus soit sous la marque Plenty soit sous la MDD de Walmart.
Comme Walmart l’explique dans son communiqué de presse, l'agriculture verticale ne remplace pas les méthodes agricoles traditionnelles. Au contraire, elle contribuera à accroître l'offre alimentaire de manière durable.
D’après Martin Mundo, vice-président senior du merchandising des produits chez Walmart aux États-Unis, au cours des quatre dernières années, Walmart a rencontré différentes entreprises d'agriculture verticale pour s'informer de leurs méthodes. Le groupe voit dans cette approche un moyen d'assurer un approvisionnement fiable en nourriture tout au long de l'année.
Walmart n'est pas le premier distributeur américain à investir dans l'agriculture verticale. L’article rappelle en effet qu’en 2019, Kroger a installé des fermes verticales d'Infarm, une startup allemande, dans deux magasins de Seattle.
Fast Company, I’m a nutritional scientist, and this is why I say your phone has a place at the table, 26/01/2022
Pour cette psychiatre nutritionniste, il se peut que l'utilisation de nos smartphones nous aide à trouver des moyens de nous engager davantage avec notre nourriture, plutôt que de distraire davantage notre esprit.
L'utilisation de nos téléphones peut, selon elle, être une étape essentielle dans le développement d'habitudes alimentaires plus “conscientes”.
Parmi les exemples, elle cite notamment le programme Mindful Eating qu’elle a mis en place avec Whole Foods sur l’appli de méditation Headspace et dont on peut retrouver certains épisodes sur le compte Instagram de WholeFoods.
Elle affirme également que de nombreuses applications proposent également des audios de méditation guidée sur l'alimentation en pleine conscience. Selon elle, en écoutant ou en diffusant l'un de ces enregistrements pendant un repas, vous pouvez vous adonner à des pratiques alimentaires conscientes, que vous soyez à la maison ou en déplacement.
The Drink Business, Wine company offers mindblowing ‘lifelong subscription’ for just US$6,000, 22/12/2021
Un article déniché par Yann Kerveno. A l’heure où les offres d’abonnement se multiplient, en voici une pour le moins originale.
L’entreprise californienne Obvious Wines a en effet lancé une offre dans le cadre de laquelle les clients peuvent souscrire à un "abonnement de vin à vie" pour un montant de 6000 $. L’abonnement en question permet de commander quatre bouteilles de vin par mois sur le site internet d’obvions Wines, tous les mois, jusqu'à la fin de sa vie.
The Drink Business a fait les calculs. Sachant que l'espérance de vie des Américains en 2021 est de 79 ans, si une personne en âge légal de boire (21 ans) souscrivait à l'offre Obvious Wine, elle profiterait de 2 784 bouteilles de vin tout au long de son adhésion. Cela représente un coût de 46 cents par bouteille de vin. Une bouteille de vin achetée à l'unité sur le site Web de la société commence à 18 dollars américains.
Fondation Jean Jaurès, Génération McDo, 27/01/2022
La France ne comptait que 34 McDo en 1986. En 2021, il y en avait 1 607. Par ailleurs, la France est le second marché au monde pour McDo après les États-Unis.
Dans cette note, Jérôme Fourquet analyse les rapports qu’entretiennent les 18-35 ans avec l’enseigne.
On y apprend par exemple que le premier McDo est apparu dans l’Hexagone en 1979 à Strasbourg. Le déploiement de l’enseigne s’est fait par la suite de manière très progressive pendant les années 80. Ainsi, l’enseigne ne comptait que 103 établissements en 1990. Le développement s’est vraiment accéléré dans les années 90, avec 606 nouveaux restaurants qui sont sortis de terre.
Jérôme Fourquet explique par ailleurs que “McDonald’s ne constitue pas uniquement un élément désormais banal et générique de nos paysages urbains, périurbains ou ruraux, il fait également pleinement partie de la vie de nos concitoyens qui ont grandi dans ce que nous avons appelé avec Jean-Laurent Cassely la « France d’après »”. Chez les 18-35 ans, “McDonald’s fait donc partie de la vie de quasiment toute cette génération, qui compte 86% de clients de l’enseigne et dont la moitié (51%) peut même être qualifiée de consommateurs réguliers”. A tel point que “peu d’entreprises peuvent se targuer d’un tel taux de pénétration dans une classe d’âge”.
Une réaction à l’arrivée de Carrefour dans le metaverse
Quand l’algorithme du Nutriscore révèle ses complexités
Food checking : faut-il dire chocolatine ou pain au chocolat?
Pour voir la vidéo ça se passe ici
Bouchées Doubles #1 | Beena Paradin Migotto – L’Inde
C’est tout pour aujourd’hui.
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O. Frey