đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's Business đŸ•đŸ·đŸ§€

Share this post

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ 2022-24

www.eats.business

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ 2022-24

Olivier Frey
Jun 30, 2022
1
Share this post

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ 2022-24

www.eats.business

Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour information la newsletter Eat’s Business va passer en mode Ă©tĂ© Ă  partir de la semaine prochaine avec un rythme bimensuel afin que vous puissiez avoir tout de mĂȘme des infos tout en profitant de vos vacances. Le podcast Eat’s Business se met par contre en mode Ă©tĂ© et suite au dĂ©part de Daniel je rĂ©flĂ©chis Ă  une nouvelle formule pour la rentrĂ©e.

A dans 15 jours pour le premier numĂ©ro de “Eat’s Business on the beach”.

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Les Échos, Le Drive tout nu, des supermarchĂ©s zĂ©ro dĂ©chet bientĂŽt partout en France grĂące Ă  une levĂ©e de 5 millions d'euros, 28/06/2022

  • Forbes, Lifeless Market For Meatless Meat, 18/06/2022

  • The Guardian, Climate impact of food miles three times greater than previously believed, study finds, 20/06/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


NĂ©orestauration, Frichti accĂ©lĂšre sur son format Cafet’, 23/06/2022

Frichti a dĂ©ployĂ© depuis septembre dernier une offre Ă  destination des entreprises dĂ©nommĂ© Cafet’, qui prolonge sa proposition en espace de restauration d’entreprise.

A ce jour, 10 Cafet’ ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es en Ile-de-France. Comme l’explique Julia Bijaoui, la cofondatrice de Frichti, « ce modĂšle a pu paraĂźtre nouveau pour Frichti, puisque c’était la premiĂšre fois que nous nous inscrivions dans le physique, mais c’est un prolongement naturel Ă  ce que nous faisons dĂ©jĂ , et qui nous Ă©tait demandĂ© par des entreprises dĂ©sireuses d’une restauration apportĂ©e dans des espaces plus conviviaux et flexibles ».

Dans sa derniĂšre Cafet’, Frichti propose ainsi “une offre qui s’anime dĂšs le petit-dĂ©jeuner sur un espace coffee-shop”. Pour le dĂ©jeuner, Frichti mise sur le Pop-Up Lab’, qui en complĂ©ment des plats Ă  rĂ©chauffer, commandĂ©s via appli et bornes sur place, propose une offre chaude sur deux plats, et en cuisine ouverte, travaillĂ©e par un chef en rĂ©sidence. Selon Julia Bijaoui, “c’est un Ă©lĂ©ment qui nous diffĂ©rencie de la concurrence sur les cantines connectĂ©es, comme notre offre de courses du quotidien”. 

A noter Ă©galement que pour lutter contre le gaspillage alimentaire (et aussi pour mieux rentabiliser son outil) les invendus des Cafet’s sont rĂ©injectĂ©s dans l’activitĂ© de livraison de Frichti le soir.

Les Échos, Le tournesol, nouvelle star des champs, 22/06/2022

Sous l'effet de la pandĂ©mie, des mauvaises rĂ©coltes au Canada et bien entendu du conflit en Ukraine, le prix de la tonne de graine de tournesol a doublĂ© et celui de la tonne d’huile a quasiment triplĂ©. La conjoncture actuelle pousse donc les agriculteurs Ă  planter plus de tournesols. De plus en plus de producteurs de maĂŻs, d’orge ou de colza remplacent leurs cultures par du tournesol. Ainsi, selon Agreste, les surfaces consacrĂ©es Ă  sa culture ont progressĂ© de 14,1 % sur un an dans l'hexagone, soit 23,8 % de plus que la moyenne 2017-2021. Au total, ce sont prĂšs de 797 000 hectares de tournesol qui seront cultivĂ©s cette annĂ©e, ce qui est un record depuis 1999.

De son cĂŽtĂ©, le groupe Avril, le spĂ©cialiste des olĂ©o-protĂ©agineux connu pour ses marques Lesieur et Puget, a annoncĂ© vouloir augmenter ses capacitĂ©s de transformation de graines de tournesol pour les faire passer Ă  1 million de tonnes d’ici 3 ans. Bref, le soleil semble au beau fixe pour la filiĂšre.

Le Parisien, Attention à ne pas manger trop de fruits cet été, 22/06/2022

Un article Ă©tonnant, surtout venant d’un journal Ă  grande diffusion car il donne cette impression qu’il faut Ă©viter de manger des fruits d’étĂ© pour cause de “risque accru de diabĂšte, d'hypertension et de maladies cardiovasculaires”

Or nous connaissons tous les bienfaits des fruits d’étĂ© tels que la cerise, la pastĂšque ou le melon. Allez le lire par curiositĂ© mais de toute façon pour les fruits, comme pour tout le reste, tout est toujours une question de juste quantitĂ©.

Les Échos, La fintech Sunday coupe dans ses effectifs, 24/06/2022

D’aprĂšs Les Échos, Sunday, l'application de paiement par QR code dĂ©diĂ©e aux restaurants a rĂ©cemment licencier prĂšs de 90 personnes (sur un total d’environ 400 salariĂ©s). Par ailleurs, Sunday aurait dĂ©cidĂ© de fermer plusieurs marchĂ©s.

Il faut dire que cette annonce intervient à peine un an aprÚs la création de Sunday, mais surtout aprÚs deux levées de fonds pour un total de 124 millions de dollars.

Reste que, comme l’indique l’article, la barriĂšre Ă  l’entrĂ©e sur ce segment est faible et plusieurs entreprises se sont lancĂ©es sur le paiement via QR code, notamment Zenchef, Partoo, Square, Adyen ou PayPal.

Réussir, Pourquoi risquons-nous une pénurie d'escargots ?, 24/06/2022

La filiÚre française des escargots lance un cri d'alerte sur un possible risque de pénurie.

En effet, comme l’an dernier, la cueillette 2022 a Ă©tĂ© fortement perturbĂ©e par les variations de tempĂ©ratures, avec un maintien du froid tardif et une arrivĂ©e brutale de la chaleur, qui ont entraĂźnĂ© une pousse rapide des herbes et rendu rapidement le ramassage des escargots difficile.

En parallÚle, les industriels doivent faire face à une hausse du prix des escargots jusqu'à 40% selon les espÚces par rapport à 2021, à laquelle s'ajoute celles des emballages métalliques et du beurre.

Bref, la filiùre n’a pas fini d’en baver.

Les Échos, Le futur chùque alimentaire devrait cibler 9 millions de foyers, 27/06/2022

Le nouveau « chĂšque alimentaire » va ĂȘtre mis en place par dĂ©cret. D’aprĂšs Les Échos, cette aide alimentaire ciblant les mĂ©nages modestes concernera prĂšs de 9 millions de foyers.

Seront concernĂ©s les foyers allocataires du revenu de solidaritĂ© active (RSA), de l'allocation adultes handicapĂ©s (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l'aide personnalisĂ©e au logement (APL). Le montant du chĂšque sera de 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant Ă  charge. L’aide devrait ĂȘtre versĂ©e Ă  la rentrĂ©e de septembre, directement sur le compte en banque des mĂ©nages concernĂ©s.

Challenges, La Provence, nouvel eldorado du vin, 26/06/2022

Comme le rĂ©sume bien l’article, “la rĂ©gion est au rosĂ© ce que la Champagne est au vin effervescent”.

Les investisseurs prestigieux se bousculent dans le vignoble provençal. Que ce soit les stars de cinĂ©ma comme Brad Pitt (Miraval), George Lucas (Domaine MargĂŒi) ou Ridley Scott (Mas des InfermiĂšres), les hommes d'affaires comme l’anglais Mark Dixon (vignobles de Berne), Michel Reybier (La Mascaronne), StĂ©phane Courbit (Estoublon) ou Vincent BollorĂ© (Domaine de la Croix et Bastide blanche). MĂȘme de grands groupes comme LVMH (ChĂąteau d'Esclans, ChĂąteau Galoupet) ou Chanel (vignoble Perzinsky) y ont investi.

Les Échos, Le Drive tout nu, des supermarchĂ©s zĂ©ro dĂ©chet bientĂŽt partout en France grĂące Ă  une levĂ©e de 5 millions d'euros, 28/06/2022

Focus sur une entreprise qui fait son petit bonhomme de chemin et qui vient de lever prĂšs de 5 millions d’euros pour accĂ©lĂ©rer son dĂ©veloppement.

Le concept de Drive tout nu : c’est comme un drive classique mais ici pas de sacs plastique ni d’emballages, tout est zĂ©ro dĂ©chet et conditionnĂ© dans des bocaux et des sacs en toile rĂ©utilisables.

AprĂšs avoir lancĂ© 3 Drive tout nu dans la rĂ©gion de Toulouse, l’entreprise s’est dĂ©veloppĂ©e sous forme de franchise et ce sont 2 nouveaux Drive tout nu qui ont ouvert Ă  Lille et ChambĂ©ry. En 2021, le chiffre d'affaires de la start-up a dĂ©passĂ© le million d'euros et dĂ©sormais, les 5 entitĂ©s totalisent environ, 1 000 commandes par semaine.

Drive tout nu s’est fixĂ© pour objectif d'ouvrir dix nouveaux magasins en franchise par an Ă  partir de 2023.


The Spoon, From the Paneraverse to the Wendyverse, the Food Web3 Trademark Gold Rush is On, 23/06/2022

Les marques alimentaires se sont prĂ©cipitĂ©es pour dĂ©poser des marques liĂ©es au web3 afin de s'assurer qu'elles ont leur place rĂ©servĂ©e dans le mĂ©tavers pour le jour oĂč elles seront prĂȘtes Ă  se lancer. La plupart d’entre elles cherchent Ă  se protĂ©ger en dĂ©posant des marques pour s'assurer de pouvoir revendiquer leur marque dans le mĂ©tavers et disposer d'une certaine forme de protection des marques pour leurs projets Ă©ventuels.

L’article donne l'exemple du dĂ©pĂŽt de la marque Panera dans le web3, qui ne fait pas seulement allusion au monde virtuel de Panera appelĂ© le Paneraverse ou Ă  sa prĂ©sence dans un monde virtuel tiers du mĂȘme nom, mais qui dĂ©crit en dĂ©tail toutes les façons dont un restaurant pourrait entrer en contact avec ses consommateurs par le biais d'un NFT : biens virtuels, jetons pour de la nourriture du monde rĂ©el, NFT comme base de programmes de fidĂ©lisation et d'incitation Ă  des rĂ©ductions sur la nourriture de Panera, nourriture virtuelle, boissons virtuelles, etc. Comme l’explique l’article, “c'est comme si l'Ă©quipe juridique de Panera avait pris une liste de mots du web3, l'avait mise dans un mixeur avec des termes alimentaires, et avait listĂ© les 200 premiĂšres combinaisons de mots dans son dĂ©pĂŽt de marque”.

Mais certaines marques vont plus loin que le simple dĂ©pĂŽt de marque. Ainsi, l’enseigne de fast food Wendy's est dĂ©jĂ  en train de dĂ©velopper sa prĂ©sence dans le mĂ©tavers. Le 2 avril dernier, l’enseigne a son restaurant virtuel dans Horizon Worlds. Le Wendysverse comprend ainsi un restaurant, une place publique et bien plus encore.

Forbes, Lifeless Market For Meatless Meat, 18/06/2022

L’article s’intĂ©resse aux difficultĂ©s rencontrĂ©es par les startups d’alternatives vĂ©gĂ©tales Ă  la viande avec un focus trĂšs intĂ©ressant sur Daring Foods, une startup de nuggets de poulet sans viande.

Depuis ses dĂ©buts en 2019, les nuggets de Daring commençaient Ă  trouver leur place dans les rayons des magasins Sprouts, Whole Foods et certains magasins Albertsons et Target. Puis est venu le gros lot en octobre 2021, lorsque la startup a levĂ© 65 millions de dollars pour une Ă©valuation de plus de 300 millions de dollars avec des investisseurs tels que le DJ Steve Aoki ou la superstar du tennis Naomi Osaka. Au total, Daring a levĂ© plus de 120 millions de dollars depuis sa crĂ©ation. Mais, moins d'un an plus tard, l’entreprise est en proie Ă  des difficultĂ©s.

Tout d’abord, ce marchĂ© est trĂšs bataillĂ© car il existe plus de 100 entreprises fabriquant des chicken-nuggets Ă  base de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, dont beaucoup proposent des produits similaires en termes de goĂ»t et de texture. Il y a donc tout simplement trop de marques qui se battent pour avoir de la place dans les rayons des supermarchĂ©s. Du coup, pour sortir du lot, Daring a engagĂ© les stars des rĂ©seaux sociaux Kourtney Kardashian et Travis Barker pour qu'ils prennent des photos en train de manger ses faux nuggets en portant de la lingerie. MalgrĂ© les 1,2 million de likes sur le post de Kardashian et les 5 millions sur une vidĂ©o postĂ©e par Daring cela risque de ne pas ĂȘtre suffisant pour augmenter les ventes.

Autre problùme mis en avant par l’article : les rares chefs qui adoptent des produits sans viande pour leurs restaurants sont peu enclins à garder des articles impopulaires au menu.

Enfin, les investisseurs font preuve de prudence maintenant que l'argent est plus cher qu'il ne l'a été pendant une décennie.

On estime que 79 millions de mĂ©nages amĂ©ricains achĂštent des substituts de viande sans viande. La question reste de savoir si les clients qui achĂštent les produits analogues essaient simplement de nouveaux aliments ou s'ils reviennent pour acheter Ă  nouveau. Jusqu'Ă  prĂ©sent, les donnĂ©es montrent que les taux d'achat rĂ©pĂ©tĂ© ont augmentĂ© un tout petit peu, passant de 78 % des clients en 2020 Ă  79 % en 2021. Contrairement aux alternatives vĂ©gĂ©tales au lait et aux produits laitiers, qui reprĂ©sentent environ 15 % des ventes totales, d’alternatives vĂ©gĂ©tales Ă  la viande ne reprĂ©sentent qu'une infime partie du volume total de viande, soit moins de 1 % de toute la viande consommĂ©e aux États-Unis.

Civil Eats, A New Bill Aims to Ban Mergers in Ag and Food Sectors, 14/06/2022

Aux Etats-Unis, un groupe de sĂ©nateurs et de reprĂ©sentants dĂ©mocrates a annoncĂ© une nouvelle lĂ©gislation qui imposerait un moratoire indĂ©fini sur les acquisitions et les fusions dans les industries agricoles et agroalimentaires. Ce “Food and Agribusiness Merger Moratorium and Antitrust Review Act of 2022” est une tentative des dĂ©cideurs politiques amĂ©ricains de mettre fin Ă  la concentration croissante des entreprises dans le secteur.

Le projet de loi a Ă©galement Ă©tĂ© annoncĂ© en rĂ©ponse Ă  une pĂ©nurie nationale de prĂ©parations pour nourrissons. En effet, quatre entreprises - Abbott, Reckitt Benckiser, NestlĂ© et Perrigo - reprĂ©sentent presque toutes les ventes de prĂ©parations pour nourrissons aux États-Unis. Plus tĂŽt cette annĂ©e, Abbott a fermĂ© une usine et a rappelĂ© plusieurs marques de prĂ©parations Ă  l'origine de la rĂ©cente panique.

Pour rappel, une analyse de la Maison Blanche sur la concentration dans l'industrie du bƓuf, du porc et du poulet indique que quatre entreprises contrĂŽlent environ 55 Ă  85 % du marchĂ© de ces produits alimentaires. A titre de comparaison, en 1977, les quatre plus grandes entreprises de viande de bƓuf ne contrĂŽlaient que 25 % du marchĂ©, contre 82 % aujourd'hui. Dans la viande de porc, les quatre premiĂšres entreprises contrĂŽlaient 33 % du marchĂ© en 1976, contre 66 % aujourd'hui.

The Guardian, Climate impact of food miles three times greater than previously believed, study finds, 20/06/2022

Selon une nouvelle étude publiée dans Nature Food, le transport des denrées alimentaires depuis leur lieu de production jusqu'à nos assiettes crée au moins trois fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que ce qui était précédemment estimé.

D’aprĂšs les auteurs de l'Ă©tude, les "kilomĂštres alimentaires" sont probablement responsables d'environ 6 % des Ă©missions mondiales de gaz Ă  effet de serre, aprĂšs avoir calculĂ© que 3 milliards de tonnes d'Ă©quivalent CO2 Ă©taient produites chaque annĂ©e lors du transport des aliments destinĂ©s Ă  la consommation humaine. Les chercheurs ont analysĂ© 74 pays et rĂ©gions et 37 types d'aliments diffĂ©rents et ont constatĂ© que les pays riches reprĂ©sentaient 46 % des Ă©missions dues aux kilomĂštres alimentaires, alors qu'ils ne comptent que 12,5 % de la population mondiale.

Les fruits et lĂ©gumes sont ceux qui produisent le plus d'Ă©missions dues aux “kilomĂštres alimentaires” car ils doivent souvent ĂȘtre rĂ©frigĂ©rĂ©s et les consommateurs exigent de pouvoir les consommer hors saison.

Comme l’explique le coauteur de l'Ă©tude David Raubenheimer, de l'universitĂ© de Sydney, les recherches visant Ă  rendre la production alimentaire plus durable avaient jusqu’à prĂ©sent tendance Ă  se concentrer sur la comparaison des rĂ©gimes Ă  base de plantes et de viande. Ainsi, “nous avons tendance Ă  interprĂ©ter les informations qui nous entourent en termes simplistes, comme “la viande est mauvaise” et “les lĂ©gumes sont bons””. Or cette Ă©tude “montre qu'en plus de s'orienter vers un rĂ©gime Ă  base de plantes, manger localement est idĂ©al, surtout dans les pays riches”.

Fortune, Mars has secretly become bigger than Coca-Cola, and the reason might not have much to do with candy bars, 22/06/2022

En annonçant dans un communiquĂ© que son PDG Grant F. Reid dĂ©missionne, le groupe Mars a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que le chiffre d’affaires du groupe augmentĂ© de 50 % depuis sa prise de fonction en 2014 pour atteindre prĂšs de 45 milliards de dollars en 2021. De mĂȘme, le nombre de salariĂ©s du groupe est passĂ© de 60 000 en 2014 Ă  140 000 en 2022.

La croissance de Mars dĂ©passe de loin celle des autres multinationales de l’agroalimentaire au cours de la mĂȘme pĂ©riode. Le groupe pĂšse d’ailleurs dĂ©sormais plus que Coca-Cola, qui a annoncĂ© un chiffre d'affaires de 38,7 milliards de dollars en 2021.

Comment s’explique une telle croissance? Tout simplement car Mars a un modĂšle d'affaires diversifiĂ© et a notamment misĂ© sur le lucratif marchĂ© des animaux de compagnie. En 2015, Mars a ainsi acquis Blue Pearl, alors la plus grande chaĂźne de cliniques de soins de spĂ©cialitĂ© et de soins d'urgence pour animaux de compagnie aux États-Unis. Deux ans plus tard, le groupe a acquis VCA Animal Hospitals, basĂ© Ă  Los Angeles, et en 2018, il a acquis Linnaeus Group.

ESM Magazine, Coop Sweden To Launch 'Methane-Reduced' Beef, 24/06/2022

La chaĂźne de distribution Coop Sverige a annoncĂ© le lancement d’une gamme de boeuf Ă  “mĂ©thane rĂ©duit” sous la marque LOME (Low On Methane). Le produit, qui, selon Coop Sverige, est le premier du genre, est le rĂ©sultat d'un projet pilote entre la sociĂ©tĂ© de biotechnologie Volta Greentech, Coop Sverige et la sociĂ©tĂ© alimentaire Protos.

La société suédoise Volta Greentech a développé Volta Seafeed, un complément alimentaire pour bovins à base de l'espÚce d'algues rouges Asparagopsis qui réduit les émissions de méthane. Dans le cadre du projet, dix taureaux de la ferme d'Ejmund ont reçu Volta Seafeed dans le cadre de leur alimentation quotidienne pendant environ trois mois consécutifs avant l'abattage. L'étude a testé différentes façons de nourrir les animaux, et la plupart ont atteint une réduction de plus de 90 % du méthane, la moyenne pour la période restant à 80 %.


Mon acolyte du podcast Eat’s Business Daniel Coutinho quitte Business of Bouffe pour se lancer dans un projet de reprise d’une PME.

Il vient de crĂ©er un Search Fund (un fond de reprise), pour acquĂ©rir une PME dans les secteurs de l’agroalimentaire, vins et spiritueux. Dans ce contexte, il est accompagnĂ© par un groupe d’investisseurs privĂ©s qui disposent de ressources financiĂšres solides pour procĂ©der Ă  une acquisition d’une PME rentable dont le chiffre d'affaires se situe entre 10 M€ et 50 M€.

Son projet peut ĂȘtre particuliĂšrement pertinent pour des dirigeants qui font face Ă  des problĂšmes de succession et qui souhaitent transmettre leur entreprise Ă  un entrepreneur passionnĂ© par le produit et le secteur. Cliquez ici pour plus d’information sur son projet.  

Si vous connaissez quelqu’un que cela pourrait intĂ©resser n’hĂ©sitez pas Ă  contacter Daniel.


IFOP, PrĂ©caritĂ©, PĂ©nibilitĂ©, Uberisation
 Le Soutien Des Français À Une AmĂ©lioration Des Conditions De Travail Des Livreurs À Domicile, 16/06/2022

Alors que la livraison Ă  domicile est une activitĂ© qui a explosĂ© ces derniĂšres annĂ©es, notamment avec les confinements, l’Ifop publie une enquĂȘte pour HelloMyBusiness.fr sur les conditions de travail des livreurs Ă  domicile, soulignant que les Français ont pleinement conscience de la difficultĂ© de leur activitĂ© et de la prĂ©caritĂ© de leur statut.

Les informations Ă  retenir :

1. Une Ă©crasante majoritĂ© de Français (93%) estime que le mĂ©tier de livreur Ă  domicile devrait voir son statut alignĂ© sur les conditions de travail des salariĂ©s, comme c’est par exemple le cas en Espagne depuis aout 2021. Une adhĂ©sion massive qui se retrouve dans l’ensemble des strates de la population.

2. Neuf Français sur dix estiment en outre que le mĂ©tier de livreur est mal payĂ© (90%), plus de quatre sur cinq qu’il est stressant (83%) et difficile (81%) mais Ă©galement prĂšs des trois-quarts qu’il est dangereux (73%).

Dans le dĂ©tail, les livreurs Ă  domicile jouissent d’une image trĂšs positive, une trĂšs large part de la population estimant qu’ils sont efficaces (89%), courageux (89%) et aimables (81%).

3. Plus des trois-quarts des clients affirment qu’ils seraient prĂȘts Ă  payer davantage pour une livraison Ă  domicile si cela assurait aux livreurs de meilleures conditions de travail (80%, dont 26% seraient « certainement » prĂȘts Ă  payer davantage) ou une meilleure rĂ©munĂ©ration (78%, dont 24% « certainement »). Les deux tiers seraient Ă©galement prĂȘts Ă  payer davantage pour que le livreur utilise un mode de transport Ă©cologique (64%, dont 13% « certainement »).

4. Plus de deux Français sur cinq (42%) jugent difficile de recourir Ă  la livraison Ă  domicile pour leurs courses alimentaires ou pour commander des plats, une problĂ©matique gĂ©ographique. En effet, c’est le cas d’une majoritĂ© des habitants de communes rurales (67%) et de la moitiĂ© de ceux de province (46%) contre par exemple seulement 23% des habitants de l’agglomĂ©ration parisienne.

5. PrĂšs d’un Français sur deux a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© client d’une livraison Ă  domicile alimentaire (44%, et mĂȘme 62% des moins de 35 ans). Un sur quatre y a recourt au moins une fois par mois (23%) et un sur vingt commande mĂȘme toutes les semaines (6%).

6. Un bon tiers des Français (37%) affirment se faire livrer plus souvent aujourd’hui qu’avant le premier confinement mais une majoritĂ© est revenue Ă  ses habitudes prĂ©cĂ©dant cette pĂ©riode.


C’est tout pour aujourd’hui.

Bonnes vacances d’étĂ© Ă  toutes et Ă  tous.

Si vous apprĂ©ciez cette newsletter n’hĂ©sitez pas Ă  la partager.

Et si vous voulez vous pouvez mĂȘme me payer un cafĂ© ;-)

Offrir un café

A dans deux semaines!

O. Frey

Thanks for reading đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's Business đŸ•đŸ·đŸ§€! Subscribe for free to receive new posts and support my work.

Share this post

đŸŒŸđŸ‡đŸ„ Eat's business đŸ•đŸ·đŸ§€ 2022-24

www.eats.business
TopNewCommunity

No posts

Ready for more?

© 2023 Olivier Frey
Privacy ∙ Terms ∙ Collection notice
Start WritingGet the app
Substack is the home for great writing