đŸđđ Eat's business đđ·đ§ 2022-23
Bonjour Ă toutes et Ă tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.Â
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en prioritĂ© cette semaine sont :Â
LSA, Les secrets de Marie BlachÚre, champion français de la boulangerie, 20/06/2022
Fast Company, Forget food porn. The latest Instagram trend is rooted in an ancient way of life, 18/06/2022
The Telegraph, Humans may have 'in-built calorie counter to stop us overeating', 13/06/2022
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Les Ăchos, Avis de tempĂȘte sur le marchĂ© du yaourt, 16/06/2022
En France, les ventes de yaourts, fromages blancs, desserts lactĂ©s et autres crĂšmes ont reculĂ© de 3,7 % sur les quatre premiers mois de l'annĂ©e, selon les donnĂ©es de IRI.Â
Les ventes de yaourt bios ont baissĂ© de 9 %, ce que JĂ©rĂŽme ServiĂšres, vice-prĂ©sident de Syndifrais, explique par le fait que âle bio paie aujourd'hui une croissance exceptionnelle Ă deux chiffres pendant quinze ans et une diffĂ©rence de prix de 30 Ă 50 % avec les autres produits laitiersâ.  A noter tout de mĂȘme la trĂšs bonne performance des fromages blancs ultra-protĂ©inĂ©s, sans matiĂšres grasses dont les ventes ont explosĂ© de 91 %.Â
Selon Patrick Falconnier, prĂ©sident de Syndifrais, comme le yaourt âse mange traditionnellement au moment du dessertâ, la dĂ©structuration des repas entraĂźne que le yaourt est dĂ©laissĂ©. Câest dâailleurs surtout le cas chez les jeunes, car âla tranche des 15-35 ans a rĂ©duit sa consommation de 15 % en quinze ansâ.Â
Le Figaro, Lâalgorithme de Carrefour pour manger plus sain, 17/06/2022
Carrefour teste depuis deux semaines sur son site internet un algorithme qui propose aux clients des produits alternatifs, plus sains et plus écologiques, Ă ceux qu'ils ont dĂ©jĂ choisis et mis dans leur panier.Â
Parmi les critĂšres retenus par lâenseigne pour vous proposer ces alternatives : l'origine du produit, son Nutriscore, son Ecoscore, le fait qu'il soit bio, produit localement ou labellisĂ©.
AprĂšs deux semaines de test, ce sont entre 8 % et 10 % des clients qui se sont montrĂ©s intĂ©ressĂ©s par une version plus saine de leur panier de courses, et ont cliquĂ© sur la banniĂšre. Parmi ceux-lĂ , 37 % ont substituĂ© au moins deux produits.Â
Lâarticle sâinterroge, Ă juste titre, sur la rĂ©action des marques. Toutefois, selon Ălodie Perthuisot, la directrice de la transformation digitale de Carrefour, âles retours des industriels sont jusqu'Ă prĂ©sent positifsâ car âils voient que l'on innove en faveur du client, et trouvent que cela va dans le bon sensâ.
A noter dâailleurs quâune initiative du mĂȘme genre a Ă©tĂ© lancĂ©e en Angleterre par Tesco.
Le Monde, Lâagriculture sâinterroge sur son adaptation au rĂ©chauffement climatique, 18/06/2022
Alors que lâon vient de connaĂźtre une vague de chaleur inĂ©dite pour un mois de juin, le monde agricole est en premiĂšre ligne et subit les consĂ©quences du changement climatique. Ainsi, selon FranceAgriMer, le taux des cultures de blĂ© jugĂ©es bonnes ou trĂšs bonnes atteint 65 % (contre 81 % Ă la mĂȘme pĂ©riode de 2021) et de 63 % pour lâorge (contre 76 % Ă la mĂȘme pĂ©riode de 2021).
Comme lâaffirme Bruno Darnaud, prĂ©sident de l'AOP pĂȘches et abricots, âle gros sujet d'inquiĂ©tude, c'est l'eau. Avec la hausse des tempĂ©ratures, le besoin d'eau va devenir plus important pour un mĂȘme rendement. Or, selon lâarticle, 48 % de l'eau consommĂ©e en France est actuellement absorbĂ©e par l'irrigation et ce malgrĂ© le fait que selon les donnĂ©es publiĂ©es par lâInrae, seule 5 % de la surface agricole utile est irriguĂ©e. Le maĂŻs reprĂ©sente prĂšs de la moitiĂ© de la surface irriguĂ©e, devant le blĂ© (18 %), les vergers (8 %) et le maraĂźchage (7 %).Â
Radio France, Histoire de la biĂšre, une boisson estivale qui se fait mousser, 17/06/2022
Un article complet pour tout connaĂźtre de lâhistoire de la biĂšre, cette boisson composĂ©e de seulement quatre ingrĂ©dients : le houblon, les levures, le malt et lâeau.
Son origine est en fait intimement liĂ©e Ă lâinvention de lâagriculture. Ainsi, âcâest grĂące Ă la culture du grain que lâhomme a inventĂ© cette boisson alcoolisĂ©eâ. Toutefois il est difficile de dater prĂ©cisĂ©ment sa premiĂšre apparition. Elle serait nĂ©e âau Proche-Orient, dans le Croissant fertile au cours de la pĂ©riode nĂ©olithiqueâ.
Libération, La canette de biÚre tient sa revanche, 15/06/2022
Si la canette de biĂšre avait autrefois une mauvaise image ce nâest dĂ©sormais plus le cas. Elle connaĂźt en effet un retour en grĂące chez les brasseurs français depuis quelques annĂ©es et remplace progressivement la bouteille. Dâailleurs lâarticle prĂ©cise que âla France a entre dix et quinze ans de retard sur les AmĂ©ricains et le nord de lâEurope en matiĂšre de binouzeâ car dans ces pays âla canette est dĂ©jĂ reineâ.
Il faut dire que la canette a plusieurs atouts :
elle bloque 100% de la lumiĂšre
elle ne laisse pas passer de lâair, contrairement aux capsules de bouteilles
elle est pratique
les coûts de production sont plus faibles que pour la bouteille
le stockage et le maniement de lâaluminium sont plus simples
Bref, vous lâaurez compris, si le mouvement vers la canette est en premier lieu motivĂ© par âla prĂ©servation du goĂ»tâ, les coĂ»ts de transports et de stockage infĂ©rieurs Ă la bouteille sont Ă©galement intĂ©ressants pour les brasseurs.
Il reste toutefois un problĂšme : les brasseries nâont bien souvent pas la capacitĂ© pour investir dans une ligne dâencannage, qui reprĂ©sente un investissement de 80 000 Ă 100 000 euros. Heureusement pour nos amis brasseurs, des entrepreneurs ont eu la brillante idĂ©e de crĂ©er la âpremiĂšre sociĂ©tĂ© française dâencannage mobileâ, qui se nomme Remplis-moi.
Le Figaro, Local, équitable, bio⊠Inflation de promesses en rayon, 20/06/2022
«VĂ©gĂ©tal», «écolo», «local», «bio », «sans rĂ©sidu de pesticides», «sans sucres (ou sans sels) ajoutĂ©s», «sans sel nitrité», «HVE», «naturel», «sans gluten», «équitable», «respectueux du bien-ĂȘtre animal», tous ces labels ont fait leur apparition sur les packagings en quelques annĂ©es et âse sont fait une place de choix dans les rayons des grandes surfacesâ.
Selon Kantar WorldPanel, ces produits, qui sont classĂ©s dans la catĂ©gorie «transition alimentaire», ont vu leur part de marchĂ© augmenter. Leur chiffre dâaffaires reprĂ©sentait, au premier trimestre 2022, 22,8 % du total des produits de grande consommation (contre 20,6 % en 2019), soit une croissance de 14 % du chiffre dâaffaires en deux ans. Pour Gaelle Le Floch, cette croissance sâexplique par âune volontĂ© des consommateurs dâacheter des produits bons pour eux ou pour lâenvironnementâ mais Ă©galement par âlâaugmentation de lâoffre des industrielsâ.
Les Ăchos, Danone adapte sa gamme de produits pour tempĂ©rer l'inflation, 20/06/2022
Le secteur agroalimentaire fait Ă©galement face Ă une flambĂ©e des coĂ»ts, avec la hausse du prix des matiĂšres premiĂšres, de l'Ă©nergie, du transport ou encore des emballages. Danone s'attend ainsi Ă une inflation des coĂ»ts de l'ordre de 15 % en 2022. Face Ă cela, le groupe a dĂ©cidĂ© dââadapter ses gammes en fonction des rĂ©gions et des consommateursâ et âdevrait proposer moins de choix en limitant la diversitĂ© de produitsâ.
L'objectif de Danone est triple : augmenter les ventes tout en collant au plus prÚs des attentes des consommateurs et en diminuant les coûts. Le groupe table sur une croissance de 3 à 5 % du chiffre d'affaires pour l'exercice en cours.
LSA, Les secrets de Marie BlachÚre, champion français de la boulangerie, 20/06/2022
Un article complet sur une success story française. Pour preuve, Marie BlachĂšre est dĂ©sormais âle troisiĂšme vendeur de restauration rapide dans lâHexagone derriĂšre McDonaldâs et Burger Kingâ.
Lâentreprise sâest dĂ©veloppĂ©e sous lâimpulsion de son fondateur Bernard BlachĂšre, un maraĂźcher ardĂ©chois qui a ouvert un magasin de fruits et lĂ©gumes en 1983 Ă Aubenas. Lâarticle explique que Mr BlachĂšre souhaitait Ă lâĂ©poque âgĂ©nĂ©rer plus de traficâ et a donc proposĂ© Ă un boulanger de sâinstaller Ă cĂŽtĂ© de son magasin. Le boulanger ayant refusĂ©, il a donc testĂ© plusieurs concepts avant de se lancer dans la boulangerie. La premiĂšre a vu le jour en 2004 Ă Salon-de-Provence.
A lâheure actuelle, le groupe emploie environ 11 000 collaborateurs et rĂ©alise un chiffre dâaffaires proche du milliard dâeuros. Il compte 690 boulangeries Marie BlachĂšre mais Ă©galement 10 coffee-shops « Ă la française », des pizzerias, des crĂȘperies et des primeurs. Le groupe ouvre entre 70 et 80 Ă©tablissements par an. Le groupe est Ă©galement prĂ©sent Ă lâinternational, notamment au Portugal et aux Etats-Unis.
Toutefois, comme lâexplique lâarticle, âle concept, populaire avec ses produits standardisĂ©s et ses prix tirĂ©s vers le bas grĂące aux Ă©normes volumes, nâest pas vu dâun bon Ćil par tout le monde, accusĂ© parfois de tuer le petit boulanger traditionnelâ. Le groupe fait par ailleurs face Ă plusieurs concurrents, notamment Ange, qui compte 207 points de vente dont 180 en franchise ou encore Boulangerie Louise, qui compte plus de 130 points de vente.
Financial Times, Overweight England struggles to break the âjunk food cycleâ,
Un article Ă©difiant sur la situation de lâobĂ©sitĂ© en Angleterre.
Pour planter le dĂ©cor, le taux d'obĂ©sitĂ© au Royaume-Uni sâĂ©lĂšve Ă 28 %, ce qui est le taux le plus Ă©levĂ© de tous les pays europĂ©ens, Ă l'exception de la Hongrie. De plus, le Dr Chinnadorai Rajeswaran explique quâil a remarquĂ© deux choses au cours de la dĂ©cennie passĂ©e :
L'ampleur de lâexcĂšs de poids de certains Anglais. Ainsi, "il y a quinze ans, vous aviez beaucoup de personnes avec un indice de masse corporelle d'environ 40. Aujourd'hui, il est courant de voir des personnes dont l'IMC est de 50, 60 ou 70.
L'autre facteur est leur dĂ©sespoir. Ainsi, âle [taux] de dĂ©pression est trĂšs, trĂšs Ă©levĂ©â chez ces personnes.
Alors que le gouvernement vient de publier sa stratĂ©gie alimentaire pour l'Angleterre, qui vise Ă lutter contre la crise de l'obĂ©sitĂ©, les experts de la santĂ© estiment que les mesures Ă©noncĂ©s sont loin d'ĂȘtre suffisantes pour aider les personnes en situation dâobĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre.
Il sâavĂšre que les ministres ont rejetĂ© une proposition clĂ© avancĂ©e par le conseiller indĂ©pendant Henry Dimbleby : une taxe sur le sel et le sucre visant Ă encourager les fabricants de produits alimentaires Ă reformuler leurs produits.
Comme lâexplique Chris Edson, cofondateur de Second Nature, âles gens pensent alors qu'ĂȘtre obĂšse est de leur faute. Mais si vous revenez 50 ans en arriĂšre, l'obĂ©sitĂ© n'existait pratiquement pas. Pensez-vous que les gens ont dĂ©veloppĂ© un manque de volontĂ© ?â. Henry Dimbleby a fĂ©licitĂ© le gouvernement d'avoir acceptĂ© le concept du "cycle de la malbouffe". Ce concept explique comment l'appĂ©tit humain a Ă©voluĂ© dans un monde oĂč les calories sont rares, nous prĂ©disposant Ă la nourriture grasse et sucrĂ©e.
Fast Company, Forget food porn. The latest Instagram trend is rooted in an ancient way of life, 18/06/2022
Focus sur une tendance qui a vu le jour avec la montĂ©e en puissance dâInstagram au cours de la derniĂšre dĂ©cennie : la tendance des aliments instagrammables. Ou plus prĂ©cisĂ©ment la maniĂšre dont les restaurants ont modifiĂ© leurs menus et leurs plats pour privilĂ©gier l'unicitĂ© visuelle, bien souvent au dĂ©triment du goĂ»t.
Cela nous a tout de mĂȘme donnĂ© des produits aussi bizarres que les âunicorn lattesâ ou les âpoop cafĂ©sâ (pas besoin de traductionâŠ) et des enseignes telles que le Bagel Store Ă Brooklyn, Fugo Desserts, ou encore Glory Hole Doughnuts. Mais les auteurs de lâarticles, qui sont des chercheurs acadĂ©miques, sâinterrogent, Ă juste titre, sur la pertinence de cette stratĂ©gie. Ils sâappuient sur leur papier de recherche intitulĂ© âPredicting social media engagement with computer vision: An examination of food marketing on Instagramâ.
Pour cette Ă©tude, les auteurs ont analysĂ© 10 000 images d'aliments sur Instagram provenant de plus de 850 grands restaurants en utilisant Google Vision, un algorithme d'apprentissage automatique qui extrait des informations des images. Ils ont constatĂ© que les images d'aliments qui sont Ă©valuĂ©es avec le plus de confiance par l'IA de Google Vision (une approximation de la typicitĂ© des aliments) sont positivement associĂ©es Ă l'engagement (goĂ»ts et commentaires) sur les rĂ©seaux sociaux. Ainsi, ils en dĂ©duisent que âles aliments instagrammables qui ont le plus de succĂšs sont ceux d'apparence normale qui sont plus facilement reconnus comme de la nourritureâ.
CNBC, These could be the next hot food and drink trends, 15/06/2022
Un article qui fait suite Ă une visite au Summer Fancy Food Show, un salon qui a acquis la rĂ©putation d'ĂȘtre le lieu oĂč l'on repĂšre les prochaines grandes saveurs et denrĂ©es alimentaires.
Parmi les choses Ă retenir : les pĂątes reviennent en force et sous des formes et des saveurs diffĂ©rentes (comme par exemple des pĂątes infusĂ©es au cacao), le dĂ©veloppement de la âcomfort foodâ Ă base de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, la consommation de vinaigre est Ă la mode et les pancakes sont prĂ©parĂ©es avec de nouveaux ingrĂ©dients comme par exemple de la farine de fruit Ă pain, un fruit tropical riche en amidon provenant de JamaĂŻque.
Autre phĂ©nomĂšne mis en avant : le boom de la consommation de vinaigre de cidre. Certaines entreprises font le âshrubâ, une boisson autrefois trĂšs populaire qui est un mĂ©lange de sirop de vinaigre avec des fruits et de l'eau gazeuse ou des spiritueux.
The Telegraph, Humans may have 'in-built calorie counter to stop us overeating', 13/06/2022
Selon une rĂ©cente Ă©tude, l'ĂȘtre humain possĂšderait une sorte de compteur de calories intĂ©grĂ© qui calcule automatiquement la quantitĂ© d'Ă©nergie contenue dans nos aliments et nous aide Ă manger moins gras.
Ces rĂ©sultats remettent en question la thĂ©orie nutritionnelle actuelle selon laquelle les ĂȘtres humains ne sont absolument pas conscients du nombre de calories contenues dans leurs aliments, ce qui les rend vulnĂ©rables Ă la suralimentation, qu'il s'agisse d'un plat de pĂątes trĂšs calorique ou d'une salade pauvre en Ă©nergie.
LâĂ©tude en question a examinĂ© les donnĂ©es d'un essai de 2019 oĂč 20 adultes en bonne santĂ©, hospitalisĂ©s pendant quatre semaines, ont reçu des repas standard de tous les jours, comme un sandwich au poulet avec des biscuits roulĂ©s aux figues ou du porridge avec des myrtilles et des amandes. L'Ă©tude originale a examinĂ© les aliments ultra-transformĂ©s et les options plus saines et chaque repas avait une quantitĂ© connue de calories ainsi qu'une teneur en sucre, en graisses, en fibres et en macronutriments.
Dans leur étude, les chercheurs ont émis l'hypothÚse qu'il existe probablement un point de retournement calorique au delà duquel une personne se rend compte que son repas est plein de calories et décide inconsciemment de manger moins.
Comme lâexplique le co-auteur de lâĂ©tude Jeff Brunstrom, professeur de psychologie expĂ©rimentale Ă l'UniversitĂ© de Bristol, âcette Ă©tude donne plus de poids Ă l'idĂ©e que les humains ne sont pas des mangeurs passifs mais qu'ils font preuve de discernement pour modĂ©rer la quantitĂ© d'un repas riche en Ă©nergie qu'ils consommentâ.
The Economist, Why everyone should eat more ugly seafood, 09/06/2022
Un article qui pourrait sâappeler âOde Ă la lotte et aux poissons mochesâ.
Il sâagit dâun poisson pauvre en calories et en graisses, plein de vitamines. De plus, sa chair est dense et ferme, ce qui le rend relativement facile Ă cuisiner. Son seul problĂšme : il est hideux, avec ses yeux globuleux et sa large bouche garnie de rangĂ©es de dents acĂ©rĂ©es.
Les associations de pĂȘcheurs encouragent les consommateurs Ă surmonter leur aversion et Ă manger davantage de lotte, ainsi que d'autres poissons disgracieux, afin de garantir une pĂȘche plus diversifiĂ©e et durable.
Cap Gemini Research Institute, Reflect, Rethink, Reconsider : Why Food Waste Is Everybodyâs Problem
Une étude trÚs intéressante du Capgemini Research Institute sur le gaspillage alimentaire.
On lâa souvent dit, le gaspillage alimentaire reste un problĂšme majeur tout au long du cycle de vie des aliments. Ainsi, alors que prĂšs de 870 millions de personnes dans le monde sont sous-alimentĂ©es, ce sont prĂšs de 2,5 milliards de tonnes de produits alimentaires qui ne sont pas consommĂ©s chaque annĂ©e. En outre, le gaspillage alimentaire est un Ă©metteur important de gaz Ă effet de serre, gĂ©nĂ©rant 8 Ă 10 % des Ă©missions mondiales.
Dans ce rapport, le Capgemini Research Institute, explore en profondeur la question du gaspillage alimentaire afin de comprendre ses causes ainsi que les solutions potentielles du point de vue des organisations et des consommateurs. Cette Ă©tude sâappuie sur une enquĂȘte dĂ©taillĂ©e auprĂšs de 10 000 consommateurs et de 1 000 grandes organisations du secteur agroalimentaire et de la distribution ainsi que des entretiens avec des experts du monde universitaire, de la supply chain et des start-ups.
Le rapport propose 3 domaines d'action clés sur lesquels les organisations doivent se concentrer avec la technologie qui joue un rÎle fondamental :
Engager les consommateurs et les employés dans des initiatives de gestion des déchets alimentaires
Collaborer tout au long de la chaĂźne de valeur
Suivre et encadrer les initiatives de gestion des déchets alimentaires
Un concours pour les entreprises spĂ©cialisĂ©es dans lâagriculture et lâagroalimentaire


Une consultation citoyenne sur lâavenir des filiĂšres alimentaires vĂ©gĂ©tales. Pour donner votre avis ça se passe ici
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O. Frey