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Olivier Frey
Jun 17
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aBonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Les Échos, Quand la Chine lance la rĂ©volution du lait, 15/06/2022

  • La Tribune, CĂ©rĂ©ales : 5 points clĂ©s pour comprendre le chamboulement des marchĂ©s, 10/06/2022

  • Le Figaro, Grand MarchĂ©, la botte secrĂšte de Zouari pour crĂ©er un gĂ©ant de la distribution, 13/06/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Le Figaro, Pourquoi le melon est-il si cher actuellement?, 11/06/2022

Comment expliquer que des melons soient vendus plus de 7 euros dans certains supermarchés?

PremiĂšre explication d’une productrice : tout a augmentĂ©, “du gasoil aux produits phytosanitaires” en passant par le plastique pour le conditionnement. 

Seconde explication : la mĂ©tĂ©o. Alors que la France a connu un dĂ©ficit hydrique depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, l’Espagne a par contre reçu beaucoup d’eau. Ainsi, alors que d’ordinaire “les melons espagnols arrivent aux alentours du 15 mai”, cette annĂ©e ‘ils sont apparus seulement Ă  partir de dĂ©but juin”, soit ‘en mĂȘme temps que les premiers melons produits dans le sud de la France”.

Selon les experts, l’entrĂ©e en concurrence des productions française et espagnole d’ici la fin du mois va faire baisser les prix. 

Les Échos, Quand la Chine lance la rĂ©volution du lait, 15/06/2022

La Chine pourrait bien chambouler le marché mondial du lait dans les prochaines années.

En effet, l’article explique que le gouvernement chinois encourage le dĂ©veloppement de la filiĂšre laitiĂšre nationale. Ainsi, en 3 ans, la production de lait y a augmentĂ© 23 % pour atteindre un niveau historique de 37 millions de tonnes. La Chine est donc dĂ©sormais le 5Ăš pays producteur de lait au monde derriĂšre l'Inde, l'Union europĂ©enne, les Etats-Unis et le Pakistan.

La Chine cherche Ă  atteindre un taux d’autosuffisance de 70 %. Pour y arriver, le gouvernement encourage le dĂ©veloppement de trĂšs gros Ă©levages. Ainsi, comme l’explique, Jean-Marc Chaumet, Ă©conomiste au Cniel, “les grands groupes industriels comme Mengniu , Yili, Youran et Modern Dairy investissent dans de trĂšs grosses fermes de 20 000 Ă  100 000 vaches”. Ces chiffres sont Ă  comparer au troupeau moyen en France qui est de 60 vaches.

En quelques années, les groupes Yili et Mengniu sont devenus des géants du lait avec des bénéfices en forte croissance. Ils sont classés respectivement cinquiÚme et huitiÚme au niveau mondial en termes de chiffre d'affaires. De plus, contrairement aux autres géants laitiers mondiaux comme Lactalis ou Nestlé, Yili et Mengniu n'exportent pas.

La Chine Ă©tant le premier importateur mondial de lait, les principaux fournisseurs du marchĂ© chinois regardent l’évolution de la situation comme le lait sur le feu.

La Tribune, Céréales : 5 points clés pour comprendre le chamboulement des marchés, 10/06/2022

Un article qui rĂ©sume assez bien la situation sur le marchĂ© des cĂ©rĂ©ales en expliquant 5 facteurs clĂ©s Ă  l’origine du chamboulement actuel :

  1. L'Ă©volution incertaine de la situation en Ukraine : le risque de famine dans certains pays ne dĂ©pend pas tant d'une insuffisance des volumes disponibles Ă  l’heure que de l'envolĂ©e des cours des cĂ©rĂ©ales sur les marchĂ©s internationaux depuis le dĂ©but du conflit ukrainien. Comme le constate la FAO, “bon nombre de pays vulnĂ©rables dĂ©pensent davantage sans toutefois recevoir plus de nourriture”. 

  2. Les alĂ©as de la production mondiale : certains pays ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© frappĂ©s par une importante sĂ©cheresse. D’aprĂšs la FAO, cette annĂ©e “la production mondiale des principales espĂšces cĂ©rĂ©aliĂšres devrait reculer pour la premiĂšre fois en quatre ans”. A cela s'ajoute le risque de restrictions des exportations par certains pays.

  3. L'apport possible de la France : la France contribuera “à pallier la diminution de la production ukrainienne” mais les donnĂ©es prĂ©cises sur la prochaine campagne ne seront toutefois disponibles qu'Ă  la fin de l'Ă©tĂ©.

  4. Les fluctuations des prix des engrais : leur prix a triplĂ© en un an et ils devraient rester trĂšs chers, puisque les prix de l'Ă©nergie vont rester Ă©levĂ©s. Par consĂ©quent “certains agriculteurs sont tentĂ©s de se diriger vers des cultures moins exigeantes en engrais”

  5. L'imprévisibilité de l'évolution des prix : les prix des céréales demeurent trÚs volatils

Libération, Agriculture bio: baisse faible mais inédite de la consommation, 10/06/2022

L'Agence bio a présenté il y a quelques jours le panorama de ses chiffres pour l'année 2021. 

En 2021, la consommation bio (hors restauration commerciale et collective) a baissé de 1,34% par rapport à 2020.

Comme l’explique l’article, “si la chute paraĂźt minime (
) elle est Ă  mettre en regard avec la croissance exponentielle du secteur ces derniĂšres annĂ©es”. Selon Iri, sur la pĂ©riode janvier-avril 2022, le recul des produits bio est “beaucoup plus marquĂ© que pour le conventionnel”. Ainsi, le chiffre d'affaires des produits bio dans les grandes surfaces alimentaires a chutĂ© de 7,3 % par rapport Ă  l'annĂ©e derniĂšre, contre 1,3 % seulement pour les denrĂ©es conventionnelles.

Si les acteurs historiques du bio, Ă  l’image de Biocoop, restent confiants, les acteurs de la grande distribution “commence Ă  retirer des produits de ses Ă©tals” et “restreignent leur assortiment de produits bio”. Ainsi, le nombre moyen de rĂ©fĂ©rences bio par magasin est passĂ© de 523 dĂ©but 2021 Ă  497 dĂ©but 2022.

Les Échos, Mais oĂč sont passĂ©s les food trucks ?, 09/06/2022

Vous l’avez peut ĂȘtre Ă©galement remarquĂ©, on trouve de moins en moins de food trucks dans les grandes villes.

Pourtant le concept Ă©tait Ă  la mode il y a un peu moins de 10 ans avec prĂšs de 750 food trucks recensĂ©s en France selon Gira Conseil. DĂ©sormais ce nombre est estimĂ© Ă  environ une soixantaine par Gira Conseil (il manque Ă  notre avis les traditionnels camions de pizza dans ce recensement). Pour le cabinet, il y a trois raisons Ă  cette baisse : “les restaurants qui ont brandi l'argument de la concurrence dĂ©loyale, les municipalitĂ©s qui ne veulent pas de camions dans les villes, et la rĂ©glementation trĂšs contraignante”. 

A Paris par exemple le concept a fait pschitt Ă  cause notamment de plusieurs bĂątons dans les roues. Ainsi, la redevance y est jugĂ©e trop chĂšre, les emplacements inadaptĂ©s et les propriĂ©taires de foodtrucks font face Ă  des difficultĂ©s de fonctionnement comme par exemple l’obligation de venir avec leur propre groupe Ă©lectrogĂšne. La Mairie de Paris se dĂ©fend en expliquant que “du fait de la concurrence de l'offre de restauration 'classique', qui est importante Ă  Paris, le marchĂ© est relativement limitĂ© pour ces camions de restauration”. Dans les faits, les foodtrucks parisiens se sont rabattus sur la “banlieue francilienne, oĂč les rĂšgles sont moins compliquĂ©es”.

L’Express, 2MX Organic, l'ambitieux pari de Xavier Niel et Matthieu Pigasse dans l'alimentaire, 09/06/2022

Un article qui est consacrĂ© Ă  l’alliance “entre un ovni de la finance inspiré de Wall Street, et InVivo, union de coopĂ©ratives ancrĂ©es dans les campagnes”.

Petit rappel historique : c’est en dĂ©cembre 2020 que Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari ont lancĂ© en Bourse un Spac (2MX Organic) avec pour ambition de crĂ©er “le Tesla du consommer responsable, un acteur de rĂ©fĂ©rence qui transforme le marchĂ© et devienne champion de la consommation durable”. En mars dernier, 2MX Organic a repris les actifs d'InVivo Retail et InVivo a rĂ©cupĂ©rĂ© en Ă©change 60% des parts du Spac.

Les 300 millions d'euros levĂ©s en Bourse par le Spac vont permettre d’ouvrir “une centaine de Grand MarchĂ©-Frais d'Ici dans les six ou sept prochaines annĂ©es”.  

Le Figaro, Grand Marché, la botte secrÚte de Zouari pour créer un géant de la distribution, 13/06/2022

Focus sur le concept lancĂ© par Moez-Alexandre Zouari pour concurrencer Grand Frais et qui inspirera les futurs Grand MarchĂ©-Frais d’Ici.

Dans ces magasins, 40 % de l’espace est dĂ©diĂ© aux fruits et lĂ©gumes30 % Ă  la boucherie-volaille, le reste aux fromages, Ă  la poissonnerie et Ă  la cave. Par ailleurs, concernant le rayon Ă©picerie, ce dernier est rĂ©servĂ© aux petits producteurs plutĂŽt qu’aux grandes marques. On n’y trouve pas non plus de caisses automatiques.

Les vendeurs “sont capables d’expliquer les diffĂ©rences entre les douze variĂ©tĂ©s de fraises” ou encore “d’aider le client Ă  choisir un avocat en fonction du moment oĂč il veut le dĂ©guster”. Bref, l’enseigne mise sur les produits et l’humain pour se dĂ©marquer de la guerre des prix Ă  laquelle se livrent les acteurs de la grande distribution.

LSA, HappyVore lùve 35 M€ et investit dans sa premiùre usine, 14/06/2022

Deux ans aprĂšs son lancement, HappyVore (ex-Les Nouveaux Fermiers) vient de lever 35 millions d’euros, qui fait suite Ă  une premiĂšre levĂ©e de 3 millions d’euros rĂ©alisĂ©e en 2020.

GrĂące Ă  cette nouvelle levĂ©e, HappyVore a dĂ©cidĂ© d'investir afin de disposer de son propre outil de production. La startup a rachetĂ© une usine de Labeyrie Fine Foods situĂ©s Ă  Chevilly dans le Loiret. Comme l’explique Guillaume Dubois, le co-fondateur, “nous avons entrepris une rĂ©novation complĂšte du site qui entrera en production Ă  la fin de l'annĂ©e. Dans le Loiret, le site est implanté dans une rĂ©gion qui produit des cĂ©rĂ©ales, de la pomme de terre, de la betterave et du tournesol. Nous travaillons actuellement avec la rĂ©gion et les producteurs pour essayer d'intĂ©grer au maximum ces cultures dans notre production”. L’usine aura une capacitĂ© de production d’environ 10 000 tonnes (soit cinq fois la production actuelle) et emploiera une centaine de personnes d’ici fin 2024.

Comme l’explique l’article, le marchĂ© du traiteur vĂ©gĂ©tal pĂšse 92,2M€ (source : Iri en cam Ă  P3 2022) et est segmentĂ© en quatre grandes catĂ©gories : les simili-carnĂ©s, les produits Ă  base de lĂ©gumineuses qui ne cherchent pas forcĂ©ment Ă  imiter le goĂ»t et l'aspect de la viande, les plats prĂ©parĂ©s et le snacking. HappyVore est numĂ©ro deux derriĂšre Garden Gourmet dans la catĂ©gorie des simili-carnĂ©s. La startup s’est fixĂ©e pour objectif de “devenir le leader de la catĂ©gorie en France et exporter nos produits en Europe”.


Forbes, Cell-Cultured Seafood Isn’t just An Idea; It’s A Reality, 06/06/2022

Autrefois simple idée futuriste, la viande issue de la culture cellulaire, qui promet des protéines animales sans cruauté et respectueuses de l'environnement est sur le point de se retrouver dans les assiettes des Américains dans les années à venir.

La startup Wildtype, s’est quant Ă  elle lancĂ© dans la culture cellulaire de fruits de mer. Wildtype a dĂ©jĂ  levĂ© 100 millions de dollars en sĂ©rie B auprĂšs d’investisseurs de premier plan comme Leonardo DiCaprio, Robert Downing Jr. et Jeff Bezos. L’auteur de l’article a pu goĂ»tĂ© le saumon produit in-vitro par Wildtype et, selon lui, il avait exactement le mĂȘme goĂ»t que le saumon conventionnel de qualitĂ© sushi.

Bien entendu, le principal problĂšme est que ce saumon cultivĂ© in-vitro est coĂ»teux Ă  produire et est donc revendu. Le bloc de “saumon” d’environ 125 grammes coĂ»te Ă  Wildtype environ 150 dollars. Toutefois, comme le souligne judicieusement AryĂ© Elfenbein, le co-fondateur de Wildtype, “travailler avec des produits de la mer nous donne un avantage significatif sur le poulet et le bƓuf lorsqu'il s'agit d'atteindre la paritĂ© des coĂ»ts”.

Toutefois, il est actuellement encore illĂ©gal de vendre des produits de la mer issus de la culture cellulaire aux États-Unis, car la Food and Drug Administration (FDA) n'a pas accordĂ© d'autorisation rĂ©glementaire Ă  cette industrie naissante.

The Guardian, The Black Sea blockade: mapping the impact of war in Ukraine on the world’s food supply – interactive, 09/06/2022

Un article trÚs intéressant qui illustre de maniÚre graphique les conséquences du conflit ukrainien sur les approvisionnements en matiÚre premiÚre agricole des différents pays.

Alors que du blĂ© est sur le point de pourrir dans les entrepĂŽts ukrainiens et que des piles de blĂ© sont bloquĂ©es depuis que la Russie a envahi le pays en fĂ©vrier et imposĂ© un blocus aux ports ukrainiens de la mer Noire, une panique mondiale s’est emparĂ© des marchĂ©s et les prix mondiaux du blĂ© se sont envolĂ©s.

La Turquie, l'Égypte et le Liban ont reçu environ 80 % de leur blĂ© de la Russie et de l'Ukraine combinĂ©es. La Syrie, le Liban et le YĂ©men sont les pays les plus exposĂ©s Ă  l'insĂ©curitĂ© alimentaire dans la rĂ©gion. La sĂ©curitĂ© alimentaire en Afrique de l'Est Ă©tait dĂ©jĂ  en crise avant la pandĂ©mie. Le PAM dĂ©signe dĂ©sormais tous les pays d'Afrique de l'Est comme Ă©tant Ă  haut risque.

Bloomberg, Gorillas Startup Dream of Food Delivery and Office Raves Falters, 10/06/2022

C’est la fin de l’argent facile pour de nombreuses startups et notamment pour Gorillas, l’un des leaders du Q-commerce qui commence Ă  se serrer la ceinture aprĂšs avoir rĂ©ussi Ă  lever prĂšs d’1 milliard de dollars.

Le mois dernier, l'entreprise a réduit de moitié le personnel de bureau, et elle est en train de réduire ses services sur certains marchés et de licencier des superviseurs d'entrepÎt.

L'effectif de Gorillas a explosĂ©, passant de 400 personnes lors de sa crĂ©ation, aux premiers jours de la pandĂ©mie, Ă  15 000 en mai. À la fin de l'annĂ©e derniĂšre, la sociĂ©tĂ© Ă©tait prĂ©sente dans neuf pays et avait conclu des accords trĂšs mĂ©diatisĂ©s avec des Ă©piciers de renom, dont Tesco au Royaume-Uni et Casino en France. Elle a Ă©galement rachetĂ© sa rivale française Frichti en mars.

Comme l’explique Monique Pollard, analyste chez Citigroup, “auparavant, le plan d'affaires prĂ©voyait un grand tour de table tous les six Ă  douze mois. Tous les domaines qui sont en hypercroissance mais qui vont ĂȘtre dĂ©ficitaires ou trĂšs lourds en investissements vont devoir ĂȘtre rĂ©duits”.

En fĂ©vrier dernier, Kagan Sumer avait annoncĂ© fiĂšrement son intention de lever au moins 700 millions de dollars cette annĂ©e pour financer le dĂ©veloppement de Gorillas. Mais aprĂšs les coupes du mois dernier, il a dĂ©clarĂ© que la sociĂ©tĂ© allait concentrer ses investissements en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en France et aux États-Unis, tout en réévaluant sa prĂ©sence sur d'autres marchĂ©s.

Eater, Why Did Patagonia Get Into the Grocery Game?, 15/06/2022

Vous connaissez sĂ»rement la marque de vĂȘtements Patagonia. Mais connaissiez-vous sa dĂ©clinaison dans l’alimentaire? Bien qu'elles ne soient pas aussi rĂ©pandues que les polaires et les shorts de la marque, les boĂźtes de conserve de maquereaux fumĂ©s, de mangues sĂ©chĂ©es et de crackers produits sous le nom de Patagonia Provisions ont Ă©galement commencĂ© Ă  apparaĂźtre dans les rayons des Ă©piceries amĂ©ricains. Bien qu'elle ait Ă©tĂ© lancĂ©e il y a dix ans, Patagonia Provisions a su tirer parti de la popularitĂ© du matĂ©riel de randonnĂ©e auprĂšs du grand public pour dĂ©velopper une branche de l'entreprise axĂ©e sur la durabilitĂ© dans nos cuisines.

Ainsi, dans l'esprit de la mission de Patagonia, qui consiste à "utiliser le business pour protéger la nature", la division Provisions a été initialement lancée comme un moyen de distribuer des conserves de poisson issu de l'élevage durable, de la viande séchée de bison et des en-cas de camping à son public d'amateurs de plein air. Mais l'entreprise s'est rapidement transformée en quelque chose de beaucoup plus grand et de plus ambitieux, en établissant des certifications officielles pour l'agriculture biologique régénérative et en collaborant avec des organisations à but non lucratif pour aider les agriculteurs à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement.

Provisions vend aujourd'hui 46 produits dont la gamme est aussi large que du chili aux haricots rouges, des aliments biodynamiques pour bébés et du saké.


LSA, Le quick commerce ne fait pas l'unanimité auprÚs des Parisiens

Une étude menée par Episto auprÚs de 1028 Parisiens clients ou pas du quick commerce.

D’aprĂšs les rĂ©sultats, environ un cinquiĂšme des personnes interrogĂ©es se font se fait rĂ©guliĂšrement livrer Ă  domicile par les enseignes traditionnelles (Carrefour, Leclerc, Monoprix, etc.) et seulement 10% via la livraison express. Toutefois, ceux qui commandent auprĂšs des acteurs du quick le font plus rĂ©guliĂšrement (40% le font au moins une fois par semaine contre 22% des utilisateurs de livraisons classiques Ă  domicile)

Au niveau des critÚres de choix pour sélectionner une application de livraison plutÎt qu'une autre, 48% des personnes interrogées affirment privilégier la durée de la livraison annoncée, 43% le choix des produits, 41% le niveau des prix et 35% les promotions.

Parmi les raisons invoquĂ©es pour l’utilisation des services de livraison express, 57% des personnes interrogĂ©es Ă©voquent le fait de gagner du temps dans son quotidien, 36% le fait d’éviter de se dĂ©placer et 28% le fait de contourner les horaires d'ouverture des magasins.

Parmi les principales raisons évoquées par ceux qui n'utilisent pas le quick commerce : 56% déclarent préférer choisir les produits en magasin, 35% ne voient pas l'utilité de ces services et 35% estiment qu'ils ne sont pas en accord avec leurs valeurs.


La Story Les Échos, Le bio, victime d’une indigestion de labels ?

Son marchĂ© progressait constamment mais il a reculĂ© en 2021 pour la premiĂšre fois. Pour « La Story », le podcast d’actualitĂ© des « Echos », Pierrick Fay et ses invitĂ©s Ă©tudient la mauvaise passe du bio et l’inflation des labels qui a pu nuire Ă  un marchĂ© jusque-lĂ  florissant.

La Story est un podcast des « Echos » prĂ©sentĂ© par Pierrick Fay. Cet Ă©pisode a Ă©tĂ© enregistrĂ© en juin 2022. RĂ©daction en chef : ClĂ©mence Lemaistre. InvitĂ©s : Florence Bauchard (journaliste aux « Echos Week-end ») et Laure Verdeau (directrice de l’Agence Bio). 

Vlan, #223 Qu'allons nous manger demain?

Eugenia Carrara est la secrétaire générale de l'union des marchés de gros mondial. Souvent on se demande ce que sont les marchés de gros et en France le plus connus est Rungis.

Depuis sa position trĂšs particuliĂšre, elle peut apporter une analyse Ă©conomique, sociale et Ă©cologique de la maniĂšre dont fonctionne le systĂšme agro alimentaire mondial mais surtout de comment nous allons demain pouvoir nourrir les 8, peut ĂȘtre 10 milliards d'ĂȘtre humains correctement. En particulier lorsque l'on connait les dĂ©sastres des engrais dans les terres cultivables.

On a tendance à opposer écologie et marché de gros dans nos esprits pourtant vous allez voir qu'ils nous sont indispensables et surtout que les sujets sont fondamentalement liés. Eugenia se bat chaque pour assurer une transition de la chaine de valeur de la nourriture organique vers un modÚle régénératif en travaillant avec tous les partis engagés de l'O.N.U en passant par les associations, les agriculteurs mais aussi les chefs d'état.

L'idée est de rendre la nourriture fraiche et saine accessible au plus grand nombre sur la durée de maniÚre durable.


L’avocat meilleur placement que le bitcoin? (merci Fulguropain pour cette info)

Twitter avatar for @tracyallowayTracy Alloway @tracyalloway
Turns out avocados were the real inflation hedge all along.
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June 13th 2022

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O. Frey

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