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Olivier Frey
Jun 2, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Le Monde, Spritz, ginger beer, anis... Les nouvelles stars de l’apĂ©ro, 28/05/2022

  • CNBC, Rapid grocery delivery boom comes to a grinding halt as Getir, Gorillas slash jobs, 26/05/2022

  • Insider, People who drink coffee every day are less likely to die early than non-coffee drinkers, research suggests, 30/05/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


La Tribune, Inflation : le budget alimentaire pourrait bondir de 224 euros par personne en 2022, 24/05/2022

Dans une Ă©tude publiĂ©e le 22 mai, l'assureur crĂ©dit Allianz Trade explique que l’inflation des prix dans l’alimentaire pourrait entraĂźner une hausse du budget de 224 euros par personne en France en 2022. Cette conclusion se base sur l'hypothĂšse que les distributeurs rĂ©percutent sur leurs prix de vente 75% de la hausse des prix qu'ils paient aux industriels du secteur agroalimentaire.

Comme l’explique AurĂ©lien Duthoit, conseiller sectoriel chez Allianz Trade, “les prix des distributeurs alimentaires pourraient croĂźtre de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dĂ©penses alimentaires annuelles de 224 euros par personne cette annĂ©e, pour un total atteignant 2.963 euros”.

Pour se rassurer un peu, les Français ne seraient pas les plus mal lotis. En effet, la hausse moyenne du budget alimentaire au sein de l'Union europĂ©enne serait de 243 euros. Elle monterait mĂȘme Ă  254 euros pour les Allemands.

Le Monde, Spritz, ginger beer, anis... Les nouvelles stars de l’apĂ©ro, 28/05/2022

L’apĂ©ro fait un retour en force depuis la fin des confinements. La preuve, en 2013, 47 % de Français dĂ©claraient prendre l’apĂ©ritif une fois par semaine et ils seraient 51 % aujourd’hui (et 74 % Ă  le faire une fois par mois – source IFOP).

Toutefois, comme le constate Florian Gansloser, directeur de l’innovation du groupe Pernod Ricard, “l’apĂ©ro s’est renouvelĂ©. Les consommateurs recherchent une plus grande variĂ©tĂ© et une meilleure qualitĂ© d’expĂ©riences, avec des boissons souvent plus faibles en alcool”. Richard Cullen, du groupe Bacardi-Martini, parle du dĂ©veloppement du “slow drinking”, Ă  savoir “boire moins mais mieux, en passant de la consommation Ă  la dĂ©gustation”.

Parmi les stars de l’apĂ©ro on trouve Ă©videmment la biĂšre et le vin. D’ailleurs le succĂšs de la biĂšre s’explique par la multiplication des brasseries artisanales. Selon Magali Filhue, la dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale de Brasseurs de France, “il ne restait en France que 25 brasseries dans les annĂ©es 1980, on en compte 2 300 en 2021” et “depuis cinq ans, il s’en ouvre quasiment une par jour”.

Dans les vins, outre le rosĂ© c’est surtout le Prosecco qui remporte un succĂšs important grĂące Ă  l’explosion du Spritz.

Par ailleurs les apéritifs semblent plutÎt bien résister et pour les cocktails, le rhum reste un incontournable.

Autre stars montantes : la ginger beer et le ginger ale, des boissons au gingembre qui sont “boostĂ©es par le moscow mule, nouvelle star des cocktails”, qui est un “mariage de vodka, de jus de citron vert et de ginger beer”. 

Le Monde, Tous les gins sont dans la nature, 26/05/2022

Un article assez complet sur un spiritueux en vogue.

Comme l’explique Julien Roques, l'un des fondateurs de la maison Baccae, “le gin, c'est facile et fun. À produire d'abord : il n'y a pas de restriction, du moment que l'on a l'alcool de base [blĂ©, seigle, orge, betterave, raisin...]  et le geniĂšvre. [La seule contrainte rĂ©glementaire est que la boisson finale doit avoir un arĂŽme  "significatif" de geniĂšvre!] Cela laisse un champ de libertĂ© important et la place Ă  de multiples recettes, trĂšs personnelles”. 

D’aprĂšs l’article, les origines du gin remontent au XVIe siĂšcle, aux Pays-Bas et en Belgique, “avant de traverser la frontiĂšre aprĂšs la RĂ©volution française”. Par la suite, c’est au 19Ăš siĂšcle que les Britanniques s’y sont mis et le “London dry ginâ€Â Ă©tait nĂ©. On apprend Ă©galement qu’à l'origine, “cette boisson, vendue dans les officines pharmaceutiques, servait Ă  attĂ©nuer l'amertume de la quinine dans les traitements antipaludiques”.

Autre spĂ©cificitĂ© du gin : “contrairement Ă  d'autres alcools, (il) se boit rarement pur” mais plutĂŽt en cocktail, “le plus couramment, avec du tonic, en long drink”. 

Certains comme Philippe JugĂ©, spĂ©cialiste des spiritueux tempĂšre toutefois le succĂšs du gin en expliquant qu’« on dit depuis quinze ans que le gin va connaĂźtre un boom, mais cela bouge assez peu. Cela doit reprĂ©senter quelque 10 millions de bouteilles (
) quand le whisky en compte quasiment 200, le rhum 60 et les anisĂ©s 100”

L’Express, Spiritueux sans alcool : un marchĂ© en pleine expansion, 21/05/2022

Selon les chiffres de l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de spiritueux a diminuĂ© de 16 % ces vingt derniĂšres annĂ©es. L’article s’intĂ©resse donc au dĂ©veloppement des spiritueux sans alcool. Ce marchĂ© de “la sobriĂ©tĂ© dĂ©complexĂ©e” est Ă©valuĂ© Ă  10 milliards de dollars par l'institut IWSR. C’est certes peu au regard du poids du marchĂ© des spiritueux, mais ce marchĂ© performe, avec une croissance annuelle estimĂ©e Ă  8 %.

Comme l’explique Simon de Beauregard, directeur du marketing international de Pernod Ricard, “en France, la moitiĂ© des acheteurs de boissons alcoolisĂ©es optent pour une offre no ou low alcohol. Ces consommateurs alternent les moments conviviaux avec ou sans alcool”.

Evidemment les grands acteurs des spiritueux regardent ce marché de prÚs. Ainsi, Pernod Ricard est devenu majoritaire début 2021 au sein du capital de Ceder's, une boisson distillée aux saveurs de gin affichant zéro degré, et garantie sans sucre. Le groupe a également lancé des versions sans alcool de certains de ses classiques comme Suze Tonic Zéro. De son cÎté, Diageo est devenu majoritaire en 2019 chez Seedlip.

D’aprĂšs l’article, plus de 300 marques existent dĂ©jĂ  sur ce marchĂ© Ă  travers le monde, dont quelques françaises comme JNPR, Osco, ou encore Ousia. Ces entreprises ont quelques avantages par rapport Ă  leurs cousines spĂ©cialisĂ©es dans l’alcool : elles ne sont pas soumises aux droits qui frappent les boissons alcoolisĂ©es, ni Ă  la taxe « sodas » basĂ©e sur le taux de sucre, elles profitent d'une TVA à 5,5 % et enfin elles ne subissent pas l’inflation des prix du sucre et de l’alcool. RĂ©sultat : des marges confortables autour de 40 %.

Huffington Post, Salmonelle : 3000 tonnes de produits Kinder retirés du marché, des «dizaines de millions d'euros» de pertes, 26/05/2022

Dans une rĂ©cente interview, Nicolas Neykov, le directeur gĂ©nĂ©ral France de Ferrero a prĂ©sentĂ© des excuses et a donnĂ© des chiffres sur l’ampleur de la crise sanitaire qu’a connu Ferrero en avril dernier.

Ainsi, ce sont plus de 3000 tonnes de produits Kinder qui ont Ă©tĂ© retirĂ©es du marché au total aprĂšs de nombreux cas de salmonellose en Europe. Le groupe chiffre l’impact financier Ă  "plusieurs dizaines de millions d'euros", soit environ "40% du chiffre d'affaires" du groupe sur la pĂ©riode de PĂąques. 

Selon le groupe, la contamination proviendrait “d'un filtre situĂ© dans une cuve Ă  beurre laitier” de l'usine d'Arlon en Belgique et y serait arrivĂ©e “soit par des matiĂšres premiĂšres contaminĂ©es, soit par des personnes”. 

Le dirigeant a Ă©galement prĂ©cisĂ© qu’à l’avenir 50% des contrĂŽles sanitaires seront “rĂ©alisĂ©s par un laboratoire extĂ©rieur homologuĂ©â€.

Le Figaro, Les fortes chaleurs révÚlent les difficultés de la filiÚre de fraises françaises, 30/05/2022

Les fortes chaleurs de la mi-mai ont mise Ă  mal une partie de la filiĂšre française de la fraise. La raison : les fraises ont mĂ»ri trop vite et, faute de main d’oeuvre, il y a eu des pertes records.

Comme le rĂ©sume Émeline Vanespen, directrice gĂ©nĂ©rale de l'AOPN Fraise de France, “la difficultĂ© aujourd'hui pour les maraĂźchers cultivant les fraises en sol c'est de trouver des gens assez motivĂ©s pour ĂȘtre Ă  quatre pattes et ramasser des fraises sous le cagnard”.

Laurent Dirat, producteur de fraises, explique “je travaille aujourd'hui avec 52 personnes. Il m'en aurait fallu trois fois plus pendant ces dix jours (de chaleur)”. Il accuse par ailleurs la grande distribution de ne pas vouloir mettre en rayon “des fraises en lĂ©gĂšre surmaturitĂ©â€ alors qu'elles pourraient, selon lui, “ĂȘtre vendues pour faire de la confiture”.

Les Échos, TheFork et TripAdvisor se dĂ©veloppent dans le paiement au restaurant, 31/05/2022 + Le Figaro, Restauration: les nouvelles ambitions de l’application TheFork, 31/05/2022

En 15 ans, TheFork (ex-La Fourchette) est devenu leader en Europe et en Australie de la rĂ©servation de restaurants en ligne. LancĂ© en 2007, La Fourchette (devenu TheFork en 2020) avait Ă©tĂ© rachetĂ© en 2014 par Tripadvisor. Son modĂšle est actuellement basĂ© sur 2 sources de revenus selon son PDG Almir Ambeskovic : “des commissions sur l’addition et les versements effectuĂ©s par les restaurateurs pour bĂ©nĂ©ficier de notre logiciel et nos services (donnĂ©es clients, plan de salle
)” 

DĂ©sormais l’entreprise cherche Ă  diversifier ses activitĂ©s. L’an dernier, elle avait lancé TheFork Pay, une solution de rĂšglement sans contact intĂ©grĂ©e dans l'application et disponible dans 25000 restaurants en France, Italie et Espagne. A partir de la fin de ce mois elle va proposer le paiement à table via un QR Code. Dans un premier temps ce service sera disponible dans 200 restaurants dans les trois pays prĂ©citĂ©s et ce nombre passera Ă  un millier Ă  la fin de l'annĂ©e avant un dĂ©veloppement Ă  plus grande Ă©chelle en 2023. Enfin, l’entreprise a Ă©galement mis en place avec une carte-cadeau Ă  dĂ©penser uniquement au restaurant. Disponible Ă  l’heure actuelle uniquement en ligne, il sera bientĂŽt possible de l’acheter en magasin.

Almir Ambeskovic a d’ailleurs de grandes ambitions et affirme ainsi “En quinze ans, nous avons gĂ©nĂ©rĂ© 10 milliards d’euros de dĂ©penses au restaurant. Notre objectif est de faire dix fois plus dans les quinze prochaines annĂ©es. Notre communautĂ© d’utilisateurs en Europe sort deux fois plus au restaurant que la moyenne et dĂ©pense 14% de plus”.

L’Usine Nouvelle, Popchef lĂšve 15 millions d'euros pour mettre les cantines d'entreprises Ă  l'heure du tĂ©lĂ©travail, 31/05/2022

Nous vous parlions la semaine derniĂšre du succĂšs des cantines digitales en entreprise. Voici une preuve que ce marchĂ© est en pleine expansion. En effet, Popchef vient d’annoncer dans une vidĂ©o pleine d’humour sur Linkedin une levĂ©e de fonds de 15 millions d’euros.

A ses dĂ©buts, en 2015, PopChef Ă©tait spĂ©cialisĂ©e dans la livraison de repas aux entreprises. Mais elle a dĂ» totalement revoir sa stratĂ©gie suite Ă  l’arrivĂ©e de Deliveroo et Uber Eats. AprĂšs avoir licenciĂ© deux-tiers de ses effectifs, PopChef s'est repositionnĂ©e sur le marchĂ© des cantines connectĂ©es. Elle propose ainsi des frigos connectĂ©s disponibles en libre-service Ă  toute heure (dĂ©verrouillables avec un badge ou un smartphone), des comptoirs, des bars Ă  salade ou Ă  sandwich ou encore des box tĂ©lĂ©travail livrĂ©es Ă  domicile.

PopChef se revendique numéro trois européen de la "cantine connectée" et déclare avoir multiplié par trois son chiffre d'affaires sur les 12 derniers mois.

La levĂ©e de fonds va permettre Ă  PopChef de s’engager envers le dĂ©veloppement durable, notamment en tendant vers le zĂ©ro dĂ©chet, en privilĂ©giant les circuits courts, l’agriculture durable et les produits de saison et en rĂ©duisant ses emballages. Elle envisage Ă©galement de s’étendre dans plusieurs grandes villes françaises comme Lyon, Marseille ou encore Bordeaux.


CNBC, Rapid grocery delivery boom comes to a grinding halt as Getir, Gorillas slash jobs, 26/05/2022

La semaine derniÚre, deux des plus importantes startups du Q-commerce, Getir et Gorillas, ont annoncé leur décision de licencier des centaines d'employés.

Getir a dĂ©clarĂ© qu'elle prĂ©voyait de rĂ©duire ses effectifs mondiaux de 14 % (Getir emploie plus de 6 000 personnes dans le monde, selon LinkedIn). La startup a Ă©galement annoncĂ© qu’elle allait “diminuer les dĂ©penses liĂ©es aux investissements marketing, aux promotions et Ă  l'expansion”.

De son cĂŽtĂ©, Gorillas a dĂ©clarĂ© qu'elle prenait la "dĂ©cision extrĂȘmement difficile" de licencier environ 300 de ses employĂ©s, invoquant la nĂ©cessitĂ© d'atteindre la rentabilitĂ© Ă  long terme. Gorillas Ă©tudie Ă©galement la possibilitĂ© de se retirer de l'Italie, de l'Espagne, du Danemark et de la Belgique, entre autres "options stratĂ©giques", afin de se concentrer sur des marchĂ©s plus rentables comme les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Getir et Gorillas ont levé respectivement 1,8 et 1,3 milliard de dollars à ce jour. Getir a été évalué à 12 milliards de dollars en mars, tandis que Gorillas a été évalué pour la derniÚre fois à 3 milliards de dollars.

Vox, The plant-based future of food doesn’t always taste that great, 25/05/2022

Un article intĂ©ressant sur les alternatives vĂ©gĂ©tales Ă  la viande, aux oeufs et au lait parce qu’il s’intĂ©resse Ă  un sujet trop peu abordĂ© : est-ce que ces produits ont bon goĂ»t ?

L’auteur de l’article explique recevoir Ă©normĂ©ment d’échantillons de la part des entreprises de ce secteur. Ainsi, comme il l’affirme “certains des produits que les startups m'envoient sont dĂ©licieux, beaucoup sont tout juste corrects, et quelques-uns sont carrĂ©ment horribles, suffisamment mauvais pour que je me demande Ă  voix haute : “Pourquoi laissent-ils les gens manger ces trucs ?””.

Avec la multiplication des startups et des lancements de produits, il y a selon lui “une surabondance de produits mĂ©diocres”. Ainsi, alors que ces produits visent Ă  remplacer la viande animale, l’auteur met en avant le fait que “pour que ce changement se produise Ă  plus grande Ă©chelle, les aliments d'origine vĂ©gĂ©tale doivent tenir leurs promesses gastronomiques”. Or, selon lui, “la surabondance de produits mĂ©diocres qui ont atterri dans ma boĂźte aux lettres ne va certainement pas aider l'objectif Ă  long terme du secteur, et pourrait trĂšs bien le menacer”. Il est rejoint dans son constat par Jennifer Bartashus, analyste principale chez Bloomberg Intelligence, qui prĂ©cise que “s'il y a une plĂ©thore de produits vraiment mĂ©diocres sur le marchĂ©, et que les gens qui n'ont pas fait leurs recherches ou qui n'ont pas Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  de [meilleurs] produits choisissent l'un d'entre eux comme premiĂšre incursion dans les aliments d'origine vĂ©gĂ©tale, cela peut certainement crĂ©er un halo nĂ©gatif autour de la catĂ©gorie”.

Dans les divers sondages, les consommateurs affirment que le goût est le facteur le plus important lorsqu'ils décident de la marque d'alternative à la viande à acheter, mais les "étiquettes propres/ingrédients reconnaissables" arrivent en deuxiÚme position. Ainsi, un consultant constate que trop de startups façonnent leurs produits en fonction de cette deuxiÚme attente, ce qui pourrait également contribuer à expliquer la médiocrité des résultats.

The Guardian, Will this fruit-picking robot transform agriculture?, 28/05/2022

Si cueillir une pomme est une chose trĂšs simple pour les humains, il n’en est rien pour un robot et fabriquer un robot capable de cueillir une pomme et de la dĂ©poser dans une corbeille sans l'endommager a nĂ©cessitĂ© plusieurs millions de dollars de recherche & dĂ©veloppement pendant sur plusieurs dĂ©cennies.

Comme l’explique l’article, des Ă©quipes du monde entier ont essayĂ© diverses approches : certaines ont mis au point des systĂšmes Ă  vide pour aspirer les fruits des arbres, d’autres ont cherchĂ© Ă  reproduire le geste de la main humaine. Le chercheur en robotique Joe Davidson et son Ă©quipe se sont tournĂ©s vers la 2Ăš solution. Ainsi, ils ont commencĂ© par observer des cueilleurs de fruits professionnels et ils cherchent dĂ©sormais Ă  reproduire leurs gestes avec des doigts robotisĂ©s.

Ces travaux pourraient contribuer Ă  changer la donne en agriculture, en transformant la cueillette des fruits, une tĂąche Ă©puisante et longue pour un humain, en une tĂąche rapide et plus facile pour les travailleurs agricoles. Les progrĂšs de la robotique dans ce domaine sont observĂ©s de prĂšs dans un contexte d'aggravation des conditions de travail des ouvriers agricoles ainsi qu’une pĂ©nurie de main d’Ɠuvre suite Ă  la pandĂ©mie.

Mais, pour apprendre aux robots Ă  cueillir des pommes, il faut Ă©galement moderniser Ă  la fois le verger et la pomme. Les vergers traditionnels, avec leurs arbres de forme irrĂ©guliĂšre et leurs verriĂšres gĂ©antes, sont en effet trop difficiles Ă  analyser et Ă  traiter par les algorithmes des robots. Ainsi, de nombreux producteurs ont optĂ© pour des vergers oĂč les arbres poussent Ă  plat contre des treillis, leurs troncs et leurs branches formant des angles droits pour crĂ©er un "mur de fruits".

Les progrÚs rapides de l'informatique permettent à Joe Davidson et à d'autres d'espérer que les robots seront utilisés dans les exploitations agricoles d'ici cinq à dix ans.

Insider, People who drink coffee every day are less likely to die early than non-coffee drinkers, research suggests, 30/05/2022

Voilà une bonne nouvelle pour les buveurs de café.

Selon une Ă©tude rĂ©cemment publiĂ©e dans la revue Annals of Internal Medicine, votre cafĂ© quotidien pourrait vous aider Ă  vivre plus longtemps et en meilleure santĂ©, mĂȘme si vous y ajoutez du sucre. En effet, des chercheurs de la Southern Medical University de Guangzhou, en Chine, ont examinĂ© les donnĂ©es sur les habitudes de consommation de cafĂ© et la santĂ© de plus de 171 000 Anglais, qui ne souffraient pas de cancer ou de maladie cardiaque au dĂ©but de l'Ă©tude et ce sur une pĂ©riode de sept ans.

Ils ont constaté que les personnes qui buvaient réguliÚrement du café non sucré avaient 16 à 21 % moins de risques de mourir au cours de l'étude que leurs homologues qui ne buvaient pas de café. De plus, ceux qui buvaient entre une et quatre tasses de café légÚrement sucré par jour étaient 29 à 31 % moins susceptibles de mourir au cours de l'étude, selon les données.

Toutefois, ces résultats ne permettent pas nécessairement de considérer les boissons au café hautement sucrées comme saines, selon un éditorial du Dr Christina Wee, professeur à Harvard, sur l'étude en question.


Opinion Way, La perception, les usages et les attitudes des Français en matiÚre de fruits élaborés, mai 2022

Il s’agit d’une enquĂȘte sur la perception, les usages et attitudes des Français en matiĂšre de consommation de compotes, de fruits en conserves, en bocaux et surgelĂ©s.

Quelques chiffres Ă  retenir :

  • 98 % des personnes interrogĂ©es consomment au moins un type de fruits transformĂ©s et 79 % au moins une fois par mois au moins un type de fruits transformĂ©s.

  • 93 % des personnes interrogĂ©es consomment des confitures et 64 % en consomment au moins 1 fois par mois.

  • 91 % des personnes interrogĂ©es consomment des compotes et 60 % en consomment au moins 1 fois par mois.

  • 76 % des personnes interrogĂ©es consomment des fruits en conserve ou en bocaux et 22 % en consomment au moins 1 fois par mois.

  • 61 % des personnes interrogĂ©es consomment des fruits surgelĂ©s et 15 % en consomment au moins 1 fois par mois.

  • 92 % des personnes interrogĂ©es sont d'accord avec le fait qu'on peut consommer des fruits transformĂ©s (hors confiture) en toutes saisons, et notamment en hiver, ils sont Ă©galement 92 % Ă  estimer que c'est pratique Ă  consommer et 88 % estiment que c'est adaptĂ© Ă  toute la famille. 


Vu sur LinkedIn les explications de Guillaume Fourdinier, co-fondateur d’Agricool, qui avait Ă©tĂ© placĂ©e en redressement judiciaire il y a quelques semaines. Il y explique notamment ce qui n’a pas fonctionnĂ© pour la startup spĂ©cialisĂ©e dans l’agriculture urbaine.


C’est tout pour aujourd’hui.

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A la semaine prochaine!

O. Frey

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