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Olivier Frey
May 27, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • L’Express, Origine de la viande : la fin trĂšs discrĂšte de l'Ă©tiquetage obligatoire, 15/05/2022

  • The Guardian, The banks collapsed in 2008 – and our food system is about to do the same, 19/05/2022

  • The Economist, The coming food catastrophe, 19/05/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Challenges, Zapp : le cĂŽtĂ© obscur des “dark stores”, 19/05/2022 + 20 Minutes, Dark stores Ă  Paris : AprĂšs Kol, Zapp ferme ses magasins, la fin d’une « bulle » ?, 13/05/2022

Zapp fait partie des rĂ©centes victimes de la consolidation du marchĂ© français du Q-commerce. La startup anglais a fermĂ© dĂ©but avril ses 6 stores parisiens et a annoncĂ© le licenciement de ses 139 salariĂ©(e)s Ă  peine plus d’un an aprĂšs son lancement pour motifs Ă©conomiques. Les ex-salariĂ©s de Zapp sont dĂ©sormais en procĂšs avec leur ancien employeur, dont ils accusent les responsables d’avoir sciemment laisser l’entreprise mourir. Comme le rĂ©sume un responsable d’équipe, “on a senti un dĂ©laissement de la France, il n’y avait pas d’investissements malgrĂ© les millions d’euros. On Ă©tait simplement une vitrine commerciale pour permettre aux investisseurs de lever des fonds”.

Certains anciens salariĂ©s de Zapp dĂ©noncent au passage les mauvaises conditions de travail chez leur ancien employeur. Cet ancien salariĂ© de Zapp explique ainsi, “j'ai vu certains livreurs craquer sous la pression. Certains pouvaient se retrouver seuls pendant toute une tournĂ©e Ă  devoir livrer 50 commandes”. Ainsi, alors que les employĂ©s de Zapp avaient alertĂ© leur direction sur leurs conditions de travail, certains livreurs et des prĂ©parateurs de commandes affirment qu'ils faisaient rĂ©guliĂšrement plus de 50 heures de travail par semaine.

D’aprĂšs Challenges, qui a pu consulter un document interne, en un an Zapp a cumulé plus de 1 600 arrĂȘts maladie. Et ne parlons pas des erreurs sur les fiches de paie ou des vestes qui « servaient Ă  faire de la pub pour la marque mais (
) n'Ă©taient mĂȘme pas impermĂ©ables ».

Autre problÚme mis en avant : le gaspillage alimentaire. Ainsi, selon un ancien préparateur de commandes chez Zapp, « le store jetait parfois plus de produits qu'il n'en vendait ». De son cÎté, Zapp affirme travailler avec des associations comme HopHopFood afin de redistribuer les invendus.

Le Monde, MatiÚres premiÚres : « La poudre met le feu au prix du lait », 21/05/2022

Alors qu’au niveau mondial la collecte de lait est en baisse, les cours des produits laitiers ont augmentĂ© par effet boule de neige. Comme l’explique BenoĂźt Rouyer, directeur de la prospective Ă©conomique du CNIEL, « le beurre industriel et la poudre de lait écrĂ©mĂ© sont Ă  des niveaux extrĂȘmement Ă©levĂ©s. Le beurre se nĂ©gocie Ă  prĂšs de 6 800 euros la tonne, et la poudre de lait écrĂ©mĂ© autour des 4 000 euros la tonne. Soit une hausse de prĂšs 70 % sur un an ». Dans la foulĂ©e, le prix du lait est Ă©galement en hausse, d’environ 22% sur un an et la tonne de lait se nĂ©gociait 410 euros ce mois-ci.

Mais dans le contexte actuel ce sont Ă©galement les coĂ»ts de production des Ă©leveurs laitiers qui ont augmentĂ©, avec notamment une flambĂ©e des prix de l’alimentation animale ou de l’énergie.

Le Monde, Pourquoi les prix du blé flambent-ils ?, 20/05/2022

Nous avons déjà évoqué plusieurs fois le sujet mais Le Monde propose un article complet pour bien comprendre les raisons de cette flambée du prix du blé. Le cours du blé a en effet battu le 16 mai dernier un record historique à la clÎture sur le marché européen à 438,25 euros la tonne.

Comme l’explique Nathan Cordier, analyste chez Agritel, la situation est « inĂ©dite ». Ainsi, il n’y a pas que la guerre en Ukraine qui est responsable de cette hausse. Les causes remontent Ă  2021. En effet, “les rĂ©coltes en AmĂ©rique du Nord ont Ă©tĂ© assez faibles en 2021”. Dans le mĂȘme temps, “la demande a, elle, augmentĂ© sous la pression d’une dĂ©mographie mondiale en hausse”. Plus rĂ©cemment, en plus du conflit ukrainien, plusieurs mauvaises nouvelles comme l’embargo de l’Inde sur les exportations de blĂ© ou la sĂ©cheresse prĂ©coce en France ont Ă©galement influencĂ© le prix du blĂ©.

Ainsi, selon Nathan Cordier, le marchĂ© « anticipe » la crise et tente de « rationner par le prix pour couper de la demande » et ainsi retrouver l’équilibre avec une offre en baisse. 

Le Figaro, Les frigos connectés, nouvelles cantines 2.0, 20/05/2022

L’offre dĂ©jeuner en entreprises s’étoffe. A cĂŽtĂ© des traditionnels restaurants collectifs, les cantines d’entreprise se tournent Ă©galement de plus en plus vers les frigos connectĂ©s. 

Alors que des startups comme Melchior, Foodles, Popchef, NU! ou encore Le Bon Bocal se sont lancĂ©es sur ce crĂ©neau, les leaders de restauration collective n’ont pas tardĂ© Ă  rĂ©agir.

Les avantages des cantines digitalisées :

  • cela permet de faire des Ă©conomies sur les coĂ»ts fixes

  • l’aspect Ă©cologique : les produits sont souvent locaux et proposĂ©s dans des bocaux ou autres contenants rĂ©utilisables.

Toutefois selon Julien Icard, cofondateur du Bon Bocal, l'installation d'un frigo connectĂ© nĂ©cessite “une offre complĂ©mentaire pour pouvoir satisfaire les grandes entreprises”. Par ailleurs, comme l’explique RaphaĂ«l Marchant de Melchior cette offre digitalisĂ©e est en avant tout adoptĂ©e par des cadres du secteur tertiaire plutĂŽt que par le secteur industriel.

Ecommerce Mag, Le site bio en ligne La Fourche rachĂšte Aurore Market, 19/05/2022

Le site de vente en ligne de produits bio La Fourche vient de racheter son concurrent Aurore Market. Ce rapprochement fait suite au placement en redressement judiciaire, le 12 avril 2022, d’Aurore Market (sociĂ©tĂ© Maana).

Les deux sites fonctionnent via un systĂšme d’abonnement (59,90 €/an pour La Fourche ; 60€/an pour Aurore Market) et proposent Ă  leurs abonnĂ©s des produits bio Ă  prix rĂ©duits. LancĂ© en 2016, Aurore Market comptait plus de 16 000 adhĂ©rents. FondĂ©e en 2018, La Fourche a de son cĂŽtĂ© rĂ©ussi Ă  attirer plus de 60 000 adhĂ©rents.

Comme l’explique Lucas Lefebvre, co-fondateur de La Fourche, “Au-delĂ  d'une concurrence saine depuis quelques annĂ©es, le combat qui lie Aurore Market et La Fourche est infiniment grand : se battre au jour le jour pour que les Français aient accĂšs Ă  des produits bio de qualitĂ©. C'est, j'en suis sĂ»r, une des clĂ©s, qui permet de faciliter l'intĂ©gration d'Aurore Market”.

Dans leur communiquĂ©, les deux entreprises prĂ©cisent que “dans un contexte difficile pour l'ensemble du secteur de l'alimentation bio, ce rapprochement permet de garantir une force indĂ©pendante sur le marchĂ© du bio, tout en permettant de maintenir les dĂ©bouchĂ©s des producteurs d'Aurore Market et de prĂ©server le plus d'emplois possible”.

L’Express, Origine de la viande : la fin trĂšs discrĂšte de l'Ă©tiquetage obligatoire, 15/05/2022

L’article met en avant une petite subtilitĂ© qui fait que l’étiquetage de l’origine des viandes a disparu en France.

En effet, cette obligation avait Ă©tĂ© instaurĂ©e dĂ©but 2017, peu de temps aprĂšs l’affaire des lasagnes à la viande de cheval. Toutefois, celle-ci n’avait Ă©tĂ© mise en place qu'Ă  titre "expĂ©rimental". Cette expĂ©rimentation a pris fin le 31 dĂ©cembre 2021.

NĂ©anmoins, comme le rappelle l’article, elle avait Ă  la fois le soutien des associations de consommateurs et des Ă©leveurs. En toute logique, ne plus avoir Ă  ĂȘtre transparent sur l’origine de la viande peut amener les industriels Ă  prĂ©fĂ©rer la viande importĂ©e pour fabriquer leurs plats prĂ©parĂ©s. Anne Richard, la directrice d'Inaporc affirme ainsi que “à partir du moment oĂč aucune information ne doit ĂȘtre donnĂ©e au consommateur, les industriels seront tentĂ©s d'aller chercher la viande là oĂč elle est moins chĂšre, donc pas en France”. Alors que les importations de porc ont augmenté de 10% en 2021 et celles de poulet de plus de 18 %, il est fort probable que ce qu’affirme Anne Richard se rĂ©alise. Toutefois, l’article temporise un peu ces propos en mettant en avant le fait que “le choix d'un ingrĂ©dient hexagonal et sa mise en valeur par des logos repĂ©rables (Volaille française, Le porc français, Viande bovine française) reste un argument efficace pour sĂ©duire les consommateurs”. 


The Guardian, The banks collapsed in 2008 – and our food system is about to do the same, 19/05/2022

Depuis quelques années, les scientifiques tirent frénétiquement la sonnette d'alarme que les gouvernements refusent d'entendre : le systÚme alimentaire mondial commence à ressembler au systÚme financier mondial à l'approche de 2008.

Beaucoup de gens pensent que la crise alimentaire a Ă©tĂ© causĂ©e par la combinaison de la pandĂ©mie et de l'invasion de l'Ukraine. Bien que ces facteurs soient importants, ils ne font en fait qu’aggraver un problĂšme sous-jacent.

Alors que le nombre de personnes sous-alimentĂ©es est passĂ© de 811 millions en 2005 Ă  607 millions en 2014, la tendance a commencĂ© Ă  s'inverser Ă  partir de 2015 et depuis, la faim n'a cessĂ© d'augmenter. En 2020, le nombre de personnes sous-alimentĂ©es est repassĂ© Ă  811 millions en 2020 et ce nombre risque d’augmenter encore cette annĂ©e. Mais le plus grave c’est, comme l’indique l’auteur de l’article, que cela se produit Ă  “une Ă©poque de grande abondance” qui a vu la la production alimentaire mondiale augmenter rĂ©guliĂšrement depuis plus d'un demi-siĂšcle.

Pourquoi donc une telle situation ? Selon l’auteur de l’article, “l'alimentation mondiale, comme la finance mondiale, est un systĂšme complexe, qui se dĂ©veloppe spontanĂ©ment Ă  partir de milliards d'interactions”. Ces types de systĂšmes sont rĂ©silients dans certaines conditions, car leurs propriĂ©tĂ©s d'auto-organisation les stabilisent. Mais lorsque le stress s'intensifie, ces mĂȘmes propriĂ©tĂ©s commencent Ă  transmettre les chocs Ă  travers le rĂ©seau. Ainsi, “au-delĂ  d'un certain point, une petite perturbation peut faire basculer l'ensemble du systĂšme au-delĂ  de son seuil critique, aprĂšs quoi il s'effondre, de maniĂšre soudaine et imparable”.

Les scientifiques reprĂ©sentent les systĂšmes complexes comme un maillage de nƓuds et de liens. Dans le systĂšme alimentaire, les nƓuds sont les sociĂ©tĂ©s qui commercialisent les cĂ©rĂ©ales, les semences et les produits chimiques agricoles, les principaux exportateurs et importateurs et les ports par lesquels transitent les aliments. Les liens sont leurs relations commerciales et institutionnelles.

The Economist, The coming food catastrophe, 19/05/2022

La guerre en Ukraine met Ă  mal un systĂšme alimentaire mondial dĂ©jĂ  affaibli par la pandĂ©mie, le changement climatique et un choc Ă©nergĂ©tique. Le poids de l’Ukraine et de la Russie dans le commerce mondial de produits agricoles n’est plus Ă  dĂ©montrer.

António Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a averti le 18 mai que les mois à venir peuvent déboucher sur "le spectre d'une pénurie alimentaire mondiale" qui pourrait durer des années. Le coût élevé des aliments de base a déjà entraßné une hausse du nombre de personnes qui ne sont pas sûres de manger à leur faim de 440 millions pour atteindre 1,6 milliard. PrÚs de 250 millions sont au bord de la famine.

Si le conflit ukrainien s’éternise et que les approvisionnements en provenance de Russie et d'Ukraine sont limitĂ©s, des centaines de millions de personnes supplĂ©mentaires pourraient tomber dans la pauvretĂ©.

Ainsi, comme le dit bien l’article, “les dirigeants du monde entier doivent considĂ©rer la faim comme un problĂšme mondial nĂ©cessitant de toute urgence une solution mondiale”.

Les ménages des économies émergentes consacrent prÚs de 25 % de leur budget à l'alimentation et cela monte jusqu'à 40 % en Afrique subsaharienne. Dans de nombreux pays importateurs, les gouvernements ne peuvent pas se permettre d'accorder des subventions pour accroßtre l'aide aux pauvres.

Alors que la future rĂ©colte en Ukraine devient de plus en plus compromises, faute notamment de stockage, les agriculteurs du reste du monde ne parviendront peut-ĂȘtre pas Ă  combler le dĂ©ficit de produits ukrainiens et russes sur le marchĂ© mondial. Autre problĂšme Ă  anticiper : en raison de la flambĂ©e des prix des engrais et de l'Ă©nergie, si les agriculteurs rĂ©duisent leur consommation d'engrais, les rendements mondiaux diminueront au mauvais moment. Dans ce contexte, 23 pays ont dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ© des restrictions sĂ©vĂšres sur les exportations de denrĂ©es alimentaires et plus d'un cinquiĂšme de toutes les exportations d'engrais sont restreintes.

En bref, “nourrir un monde fragile est l'affaire de tous” et l’article donne quelques pistes. Les États doivent avant tout agir ensemble, en commençant par maintenir les marchĂ©s ouverts. L'Europe doit par exemple aider l'Ukraine Ă  expĂ©dier ses cĂ©rĂ©ales par rail et par route vers les ports de Roumanie ou des pays baltes. Les approvisionnements d'urgence en cĂ©rĂ©ales ne devraient aller qu'aux plus pauvres. Des pays comme la Finlande et la Croatie ont assoupli les lois qui exigent l'incorporation de cĂ©rĂ©ales ou d’olĂ©agineux dans l’essence.

Fast Company, This startup makes carbon-neutral, high-protein pasta from fungi, 23/05/2022

Focus sur une initiative intĂ©ressante d’upcycling : la fabrication de pĂątes et de farine non pas Ă  base de blĂ© mais Ă  base de champignon.

Un nombre croissant de start-ups commençaient Ă  utiliser le mycĂ©lium, la partie des champignons qui ressemble Ă  une racine, pour fabriquer des substituts de viande Ă  base de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales. Michelle Ruiz, la fondatrice de HyfĂ© Foods s'est rendue compte que le mycĂ©lium pouvait Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour fabriquer une farine riche en protĂ©ines et pauvre en glucides pour les pĂątes, les tortillas et d'autres aliments gĂ©nĂ©ralement prĂ©parĂ©s avec de la farine de blĂ©.

Ancienne ingĂ©nieur chez Exxon, Michelle Ruiz a compris qu'il Ă©tait possible de fabriquer des produits Ă  base de mycĂ©lium suffisamment abordables pour concurrencer ceux Ă  base de blĂ©. La clĂ© est d'utiliser quelque chose qui serait normalement mis au rebut : les eaux usĂ©es remplies de sucre provenant de fabricants d'aliments et de boissons comme les brasseries. En effet, les brasseries paient une surtaxe aux usines de traitement des eaux usĂ©es pour traiter cette eau sucrĂ©e issue du brassage (qui peut reprĂ©senter jusqu’à 20 % de ses coĂ»ts d'exploitation). Or le processus de traitement en question implique l'utilisation de champignons et de bactĂ©ries pour consommer la matiĂšre organique dans l'eau. C’est donc en quelque sorte un modĂšle gagnant-gagnant que la startup a mis en place : HyfĂ© Foods prĂ©voit de facturer Ă  ses partenaires le traitement de l'eau, mais leur fera faire des Ă©conomies. Dans le mĂȘme temps, pour les entreprises produisant du mycĂ©lium, environ la moitiĂ© du coĂ»t de production provient de l'achat de sucre, et HyfĂ© peut Ă©viter ce coĂ»t.

De plus, comme le processus permet d'éviter de créer des déchets, il est en fait neutre en carbone. Hyfé Foods vient de réaliser une premiÚre levée de fonds de 2 millions de dollars.


Young and Hungry : les habitudes food des nouvelles générations

Il s’agit d’une Ă©tude menĂ©e par Unify (groupe TF1) avec Access Panel Toluna et Ă©clairĂ©e des donnĂ©es de consommation de Marmiton, site cuisine n°1 en France. NĂ©e entre en 1990 et 2002, cette population se revendique tous vĂ©gĂ©tariens mais sont fans de la malbouffe, accro Ă  la livraison et aux recettes Tik Tok.

Cette Ă©tude rĂ©vĂšle les paradoxes des rituels alimentaires des millennials : les sources d’inspiration en cuisine, leurs plats de prĂ©dilection, les critĂšres de choix de leur marques alimentaires et leurs attentes vis-Ă -vis des grandes enseignes du secteur.

Parmi les résultats :

  • 64% des – de 30 ans s’estiment bons (ou trĂšs bons cuisiniers)

  • 71% s’estiment moins bons cuisiniers que leurs parents/grands parents

  • 61% des jeunes ont le sentiment de mal manger

  • 57% des – de 30 ans dĂ©clarent sauter frĂ©quemment un des trois repas quotidiens

  • 58% essaient de consommer moins de viande

  • 36% aimeraient adopter un rĂ©gime veggie


L’inflation des prix en Argentine


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RaphaĂ«l Bloch 🐳 @Raph_Bloch
MĂȘme aprĂšs une semaine, on ne s’y fait pasđŸ’ČđŸ‡ŠđŸ‡·
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11:08 AM ∙ May 24, 2022
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O. Frey

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