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Olivier Frey
May 5, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Les Échos, Comment Jow est devenu l'appli star des courses alimentaires, 03/05/2022

  • L’Usine Nouvelle, Trois questions pour comprendre la dĂ©rogation d'Ă©tiquetage obtenue par les industriels voulant substituer l’huile de tournesol, 26/04/2022

  • New York Times, Hydroponic Lettuce Was Seen as Safe From Salmonella, Until an Outbreak, 03/05/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Le Figaro, L'Indonésie met le marché des huiles végétales sous tension, 28/04/2022

L'IndonĂ©sie, premier producteur mondial d'huile de palme (le pays reprĂ©sente deux tiers de la production mondiale) a exportĂ© pas moins de 34,2 millions de tonnes d’huile de palme en 2021.

Mais, comme nous le mentionnions la semaine derniĂšre, le pays a dĂ©cidĂ© de suspendre toutes les exportations de cet olĂ©agineux. Alors que l’approvisionnement en huile de tournesol est dĂ©jĂ  sous tension un peu partout dans le monde Ă  cause de la guerre en Ukraine, voilĂ  un autre ingrĂ©dient phare qui va se retrouver Ă  son tour sous tension sur les marchĂ©s mondiaux. De nombreux pays se sont en effet rabattus sur l'huile de palme, ou sur l'huile de soja, pour remplacer l'huile de tournesol.

Pourquoi une telle dĂ©cision? Tout simplement parce que l’IndonĂ©sie fait face depuis plusieurs mois Ă  une flambĂ©e des prix de l'huile de cuisson Ă  base d'huile de palme sur son marché intĂ©rieur. Cela s’explique par le fait que les producteurs indonĂ©siens prĂ©fĂšrent Ă©couler leur production à l'international pour profiter de la hausse des cours.

Par consĂ©quent, le prĂ©sident Joko Widodo redoutant des tensions sociales dans son pays a pris cette mesure pour une pĂ©riode qui “durera jusqu'Ă  ce que les prix de l'huile de cuisson, aujourd'hui proches de 20 000 roupies (1,31 euro) le litre, tombent Ă  14 000 roupies”.

L’Usine Nouvelle, Trois questions pour comprendre la dĂ©rogation d'Ă©tiquetage obtenue par les industriels voulant substituer l’huile de tournesol, 26/04/2022

Face aux difficultĂ©s d'approvisionnement en huile de tournesol suite Ă  la guerre en Ukraine, de nombreux industriels de l'agroalimentaire doivent revoir leurs recettes afin de remplacer l'huile de tournesol par une autre huile comme de l'huile de colza ou de l’huile de palme. Les industriels ont au prĂ©alable demandĂ© Ă  ce que la rĂ©glementation sur l'Ă©tiquetage des produits alimentaires soit assouplie. Ils ont Ă©tĂ© entendus par la DGCCRF qui les autorise Ă  modifier leurs recettes sans modifier l'Ă©tiquette. Ils devront toutefois faire une demande de dĂ©rogation Ă  la DGCCRF. 

Or selon le rĂšglement europĂ©en n°1169/2011, les industriels ont l'obligation d'indiquer la liste des ingrĂ©dients « par ordre d'importance pondĂ©rale dĂ©croissante (y compris les additifs et les arĂŽmes) ». Toutefois, si un changement de recette peut se faire assez rapidement, changer les Ă©tiquettes prĂ©sentes sur les emballages prend plus de temps. Comme l’explique l’article, “il peut s'Ă©couler entre deux et trois mois entre la commande d'un nouvel Ă©tiquetage et son arrivĂ©e dans les usines”. 

LSA, Huile de tournesol: l’étiquette doit reflĂ©ter en temps rĂ©el la rĂ©alitĂ© des ingrĂ©dients et leurs origines [Tribune], 29/04/2022

Une tribune de Maxine Roper et Stefano Volpi, fondateurs de Connecting Food, une startup spĂ©cialisĂ©e dans la blockchain pour l’alimentaire. Dans cette tribune, ils mettent en avant l’obsolescence des Ă©tiquettes papier prĂ©sentes sur les emballages et le nĂ©cessaire besoin de numĂ©riser les informations sur les produits.

Partant de ce qui est expliquĂ© dans l’article prĂ©cĂ©dent sur la modification des recettes suite aux problĂšmes d’approvisionnement en huile de tournesol, ils affirment que “l'Ă©quilibre entre la rĂ©alité de l'approvisionnement des matiĂšres premiĂšres agro-alimentaires et l'Ă©tiquetage d'informations sur des emballages imprimĂ©s une ou deux fois par an, complique la donne pour les industriels”. Ils arguent que “l'Ă©tiquette doit pouvoir reflĂ©ter en temps rĂ©el la rĂ©alité des ingrĂ©dients, leurs origines et la dĂ©marche globale RSE d'une entreprise”.

Alors que dĂ©sormais “le consommateur a besoin de savoir prĂ©cisĂ©ment ce qu'il a dans son assiette, à l'instant T”, cela passe selon eux par “une communication flexible, qui reflĂšte la rĂ©alité des approvisionnements : accĂšs à la liste des ingrĂ©dients, en temps rĂ©el, lot par lot”.

La Croix, En CĂŽte d’Ivoire, l’immense dĂ©fi du cacao durable, 02/05/2022

La CĂŽte d'Ivoire est premier producteur mondial de cacao, avec 2 millions de tonnes par an. Le cacao fait vivre 5 Ă  6 millions de personnes, soit un cinquiĂšme de la population. Par ailleurs, le pays exporte les deux tiers de sa production vers l'Union europĂ©enne et Toutefois, comme l’explique l’article, l'UE devrait adopter vers fin 2023/dĂ©but 2024 un rĂšglement interdisant l'importation de produits issus de la dĂ©forestation, comme le cafĂ©, le soja, le boeuf, l'huile de palme, le bois et le cacao.

Evidemment la CĂŽte d'Ivoire sera concernĂ©e par cette dĂ©cision. En effet, le pays a perdu prĂšs de 90 % de son couvert forestier en soixante ans, selon le gouvernement. En 2017, malgré l'initiative Cacao et ForĂȘts entre les chocolatiers et les pays producteurs, l'ONG amĂ©ricaine Mighty Earth a rĂ©vĂ©lé dans une Ă©tude que les grandes entreprises du chocolat continuaient Ă  s'approvisionner dans des zones classĂ©es.

Le temps presse donc pour les exportateurs ivoiriens de cacao car dans deux ans ils devront ĂȘtre en capacitĂ© de prouver que leur marchandise n'est pas issue de la dĂ©forestation et il leur faut donc investir dans des logiciels de gĂ©olocalisation des parcelles. Se pose donc la question de qui va supporter le coĂ»t de cette traçabilitĂ©.

L’une des solutions pour amĂ©liorer les choses serait selon certains experts de dĂ©velopper l’agroforesterie. Cette derniĂšre consiste Ă  introduire une quarantaine d'arbres par hectare d'au moins cinq variĂ©tĂ©s, ce qui permet au sol de retrouver sa richesse. Ainsi, comme l’explique Hyacinthe Oulaye, agronome de la coopĂ©rative Ekakoog, « il pleut abondamment, les feuilles enrichissent le sol, et les cacaoyers vivent 30 Ă  40 ans, au lieu de 15 ans en monoculture ». Cela permet Ă©galement aux producteurs d’avoir des revenus complĂ©mentaires avec par exemple les orangers et les avocatiers qui sont plantĂ©s sous les cacaoyers. Toutefois, d’aprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par le cabinet Horus il faudrait doubler le prix de la tonne de cacao pour permettre une transition agroforestiĂšre.

Les Échos, Les ventes de vin rebondissent dans le monde, 28/04/2022

AprĂšs une annĂ©e 2020 compliquĂ©e Ă  cause de la pandĂ©mie, les exportations de vins ont atteint « un plus haut niveau historique » en 2021 selon l'Organisation internationale du vin (OIV). Elles ont augmentĂ© de 4 % en volume et de 16 % en valeur et, comme l’affirme Pau Roca, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’OIV, « jamais encore on n'avait connu de telles croissances ». Cela s’explique Ă©videmment par la levĂ©e des restrictions sanitaires dans les diffĂ©rents pays du globe mais Ă©galement par la fin des taxes Trump sur une partie des vins europĂ©ens.

Dans le dĂ©tail, les ventes de vins effervescents ont rĂ©alisĂ© une belle performance avec +22 % en volume et +30 % en valeur. Le vin en vrac a par contre baissĂ© en valeur (-5 %). Au niveau de l’origine, ce sont les vins français qui ont vu leurs prix le plus augmenter (+27 %), contre +10 % pour les vins espagnols et +13 % pour les vins italiens.

Au niveau de la consommation, les AmĂ©ricains sont les plus gros consommateurs de de vin au monde depuis 2018, devant la France et l'Italie. Toutefois, en termes de consommation par habitant, c'est toujours le Portugal qui est en tĂȘte. En revanche, la demande chinoise, continue de reculer avec -15% en 2021.

Au niveau de la production, l'Italie, la France et l'Espagne reprĂ©sentent la moitiĂ© de la production mondiale contre 59 % en 2020. L'Italie arrive en tĂȘte avec 50,2 millions d'hectolitres devant la France (37,6 millions d‘hectolitres) et l'Espagne Ă  (35,3 millions d‘hectolitres).

Autre point intéressant : aux Etats-Unis, les ventes de vin en ligne ont bondi de 131 % en 2021 et représentent désormais 35 % des volumes.

Le Figaro, L’explosion inattendue du marchĂ© du vin en canette, 27/04/2022

D’aprĂšs un rapport du Brandessence Market Research, le marchĂ© mondial du vin en canette va passer de 57 millions de dollars par an environ en 2017 Ă  155 millions en 2027. C’est certes une goutte d’eau par rapport Ă  l’ensemble du marchĂ© du vin mais la progression est toute de mĂȘme consĂ©quente.

L’article explique que les ventes de vins en canette ne reprĂ©sentent que 1 % des ventes globales de vin mais qu’il existe dĂ©jĂ  des centaines de rĂ©fĂ©rences. Ce sont surtout les vins rosĂ©s et les vins effervescents qui sont dĂ©clinĂ©s en canette. Ainsi, sur le site amĂ©ricain de vente en ligne d’alcools Drizly, le rosĂ© reprĂ©sente 32 % des vins en canette, l’effervescent 30 %, le blanc 15 % et le rouge 6 %.

Parmi les marques françaises qui se sont lancĂ©es sur ce crĂ©neau, citons par exemple les MaĂźtres vignerons de Saint-Tropez avec leur rosĂ© IGP MĂ©diterranĂ©e Nomad 83, Miss Vicky Wine avec son Ô Joie, LĂ©oube et son Le Petit RosĂ©, Uchronic ou encore Le Domaine Martin avec son OcĂ©an.

FrĂ©dĂ©ric Schaeffer, directeur des MaĂźtres vignerons de Saint-Tropez explique que le vin en canette s’adresse en prioritĂ© aux “jeunes qui se dĂ©tournent du vin et se tournent vers les spiritueux ou la biĂšre”. La vigneronne Anne-Victoire Monrozier prĂ©cise pour sa part que “la canette rĂ©pond Ă  un besoin de consommation nomade, car moins fragile, et modĂ©rĂ©e”. Elle insiste par ailleurs sur le meilleur bilan carbone du vin en canette car “dans un mĂȘme carton, on met 6 bouteilles soit 4,5 litres de vin, ce qui reprĂ©sente entre 8 et 9 kg ou 24 canettes, soit 6 litres de vin, ce qui reprĂ©sente 6,5 kg”.

Capital, Une ville allemande sort le chéquier pour bloquer le prix de la biÚre, 02/05/2022

On ne rigole pas avec la biĂšre en Allemagne.

La preuve, la petite ville de SchwÀbisch Hall vient de décider d'encadrer le prix de la biÚre.

ConcrÚtement, le client paiera deux euros au maximum sa pinte et si le bar en demande plus, la ville comblera la différence grùce au fonds pour la revitalisation du centre-ville.

Les Échos, Comment Jow est devenu l'appli star des courses alimentaires, 03/05/2022

L’appli Jow s’est retrouvĂ©e il y a quelques jours en tĂȘte des applications gratuites les plus tĂ©lĂ©chargĂ©es de France sur l'App Store, devant des poids lourds comme TikTok ou Telegram.

Son principe : Jow vous propose un menu chaque semaine en fonction de vos goĂ»ts, de vos prĂ©fĂ©rences culinaires mais Ă©galement des ustensiles de cuisine que vous possĂ©dez. Jow remplit ensuite automatiquement votre panier auprĂšs de l’enseigne oĂč vous faites vos courses avec les ingrĂ©dients des recettes que vous avez sĂ©lectionnĂ©es. Jow a ainsi noué des partenariats avec plusieurs distributeurs (dont Carrefour, Auchan, IntermarchĂ©, E.Leclerc, Monoprix et Chronodrive) et rĂ©fĂ©rence plus de 4 000 magasins en France. Jow se rĂ©munĂšre en prenant une commission Ă  chaque panier ou en mettant en avant des produits de marques partenaires. L’entreprise joue en quelque sorte un rĂŽle d’apporteur d'affaire avec une solution 100 % digitale.

Selon l’article, Jow a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©e plus de 4 millions de fois. Surtout, alors qu’à l’origine elle visait les habitants des grandes agglomĂ©rations, elle est dĂ©sormais Ă©galement trĂšs utilisĂ©e dans les territoires ruraux. D’aprĂšs Jacques-Edouard Sabatier, le fondateur, Jow a rĂ©alisĂ© “un peu plus de 150 millions d'euros de volume d'affaires” en 2021 et prĂ©voit de faire “deux ou trois fois plus cette annĂ©e”.

L’entreprise a levĂ© 20 millions de dollars en octobre 2021 afin de s’étendre Ă  l’international, en commençant par les États-Unis.

RTL, Alimentation : pourquoi les trous dans le GruyĂšre sont en voie de disparition, 03/05/2022

Vous aussi vous vous demandiez pourquoi il y a moins de trous qu’avant dans le gruyĂšre? Figurez-vous que des Suisses se sont posĂ©s la mĂȘme question et ont donc examinĂ© des meules d’Emmental au rayon X.

Suite Ă  cela, ils ont dĂ©couvert les trous prĂ©sents dans le fromage, Ă©taient en fait liĂ©s Ă  la prĂ©sence de minuscules particules de foin qui se retrouvent accidentellement dans le lait des vaches au moment de leur traite. Ainsi, lorsque le fromage est affinĂ©, les bactĂ©ries responsables de la fermentation libĂšrent du CO2 et ces particules de gaz viennent s’agglutiner sur les microparticules de foin. Elles grossissent ensuite Ă  la maniĂšre des bulles de chewing-gum mais restent coincĂ©es dans le fromage et ne peuvent pas exploser.

Par consĂ©quent, comme la traite Ă  la main est de moins en moins pratiquĂ©e et a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la traite mĂ©canique, il n'y a plus moyen pour les microparticules de foin qui se baladent dans l’air de venir se glisser dans le lait. Et donc il y a moins de trous.


The Economist, Can Brazil help with food shortages around the world?, 30/04/2022

Au cours des quatre derniĂšres dĂ©cennies, le BrĂ©sil est passĂ© du statut d'importateur net Ă  celui de quatriĂšme exportateur mondial de denrĂ©es alimentaires. En 2022, il devrait produire 285 millions de tonnes de cĂ©rĂ©ales, soit six fois la quantitĂ© rĂ©coltĂ©e en 1977. MĂȘme avant la guerre en Ukraine, le BrĂ©sil a exportĂ© plus de blĂ© au cours des deux premiers mois de cette annĂ©e que pendant toute l'annĂ©e 2021. Mais les conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes et la flambĂ©e des prix du carburant et des engrais font que les agriculteurs ont plus de mal Ă  rĂ©pondre Ă  la demande.

Le grenier Ă  blĂ© de l'AmĂ©rique du Sud repose Ă©galement sur des Ă©cosystĂšmes prĂ©caires. Les fermes d'Ă©levage de bovins et de soja dĂ©truisent certaines parties de l'Amazonie. Les progrĂšs de l'agriculture tropicale ont Ă©galement entraĂźnĂ© la disparition de la moitiĂ© des arbres du cerrado. Le cerrado, connu comme le "berceau des eaux", alimente huit des douze principaux bassins hydrographiques du BrĂ©sil. Mais il dĂ©pend de l'humiditĂ© de l'air provenant de la forĂȘt tropicale pour son approvisionnement en eau. La dĂ©forestation ne contribue donc pas seulement au changement climatique. Elle compromet Ă©galement les conditions nĂ©cessaires Ă  la culture des aliments.

L'agriculture brésilienne peut-elle répondre à cette demande en devenant plus verte, tout en augmentant l'offre alimentaire ?

En 2017, le BrĂ©sil est devenu le premier pays au monde Ă  crĂ©er un label pour le bƓuf "neutre en carbone". La production de viande bovine reprĂ©sente Ă  elle seule environ 8,5 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans le monde. Le BrĂ©sil, premier exportateur mondial de viande bovine, a donc tout intĂ©rĂȘt Ă  apposer le label "neutre en carbone" sur ses produits. La quĂȘte de la neutralitĂ© carbone est Ă  l'origine de changements dans le secteur.

New York Times, Hydroponic Lettuce Was Seen as Safe From Salmonella, Until an Outbreak, 03/05/2022

Aux Etats-Unis, l'agriculture hydroponique a pris son essor au cours de la derniÚre décennie. Certaines exploitations, comme celle de BrightFarms, sont hébergées dans des serres alors que d'autres sont installées sur des toits ou dans des structures en forme de tour.

La Food and Drug Administration (FDA) a critiqué dans un récent rapport les mesures prises une serre hydroponique de Brightfarm liée à une épidémie l'été dernier, et a proposé des directives qui auront des répercussions sur ce secteur.

Il faut dire qu’aux Etats-Unis un nombre croissant d’amateurs de salades se sont tournĂ©s vers les produits issus de l’hydroponie, convaincus que les jeunes laitues, la roquette et les herbes cultivĂ©es en serre sont plus sĂ»res que les lĂ©gumes cultivĂ©s en pleine terre. Mais une Ă©pidĂ©mie de salmonellose survenue l'Ă©tĂ© dernier, qui a rendu malades 31 personnes dans quatre États et a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă  une serre hydroponique de BrightFarms Ă  Rochelle, dans l'Illinois, a rĂ©vĂ©lĂ© que mĂȘme s’ils sont cultivĂ©s dans des environnements couverts et contrĂŽlĂ©s, ces lĂ©gumes verts restent vulnĂ©rables Ă  la contamination.

Bien que l'Ă©pidĂ©mie ait Ă©tĂ© de faible ampleur, la FDA a menĂ© une enquĂȘte sur ses causes. Dans son rapport, l'agence a soulignĂ© les dangers qui peuvent rĂ©sulter d'un manque d'eau propre dans les bassins de culture et d'un stockage inadĂ©quat des matĂ©riaux, et a recommandĂ© des directives de sĂ©curitĂ© pour les fermes hydroponiques en gĂ©nĂ©ral. Ce rapport constitue une mise en garde pour le secteur de l’hydroponie et un signal pour les consommateurs que ses produits verts ne sont pas Ă  l'abri des agents pathogĂšnes.

L'une des principales dĂ©couvertes a Ă©tĂ© la prĂ©sence de Salmonella typhimurium - la souche qui a rendu malades 31 personnes - dans un bassin d'eaux pluviales situĂ© sur une propriĂ©tĂ© voisine du site de BrightFarms. Mais les enquĂȘteurs fĂ©dĂ©raux n'ont pas pu dĂ©terminer si l'agent pathogĂšne qui a contaminĂ© les lĂ©gumes verts Ă  feuilles provenait du bassin et s'Ă©tait dĂ©placĂ© dans la serre, ou s'il s'Ă©tait dĂ©placĂ© hors du site, de la serre au bassin, selon le rapport.

Business Insider, Tropicana creates limited-edition cereal designed to be eaten with orange juice poured over it instead of milk, 30/04/2022

Tropicana va lancer des cĂ©rĂ©ales spĂ©cialement conçues pour ĂȘtre mĂ©langĂ©e Ă  du jus d'orange. NommĂ©es Tropical Crunch, elles comprennent des amandes au miel qui sont faites pour ĂȘtre "noyĂ©es dans du JO (jus d'orange)" plutĂŽt que dans du lait.

Tropicana affirme en effet que, selon une enquĂȘte rĂ©cente, 15 millions d'AmĂ©ricains versent du jus d'orange plutĂŽt que du lait sur leur cĂ©rĂ©ales.

Bloomberg, These French Foodies Built a Restaurant Empire on Old-World Hedonism, 05/05/2022

Focus sur une success story française, qui va probablement passionner nos amis américains, celle de Gueuleton.

L’entreprise a fait du chemin depuis le premier restaurant ouvert en 2013 Ă  Agen grĂące Ă  un prĂȘt de 15 000 €. Gueuleton compte actuellement 16 restaurants, 14 Ă©tablissements qui font traiteur pour des entreprises ou des mariages, mais Ă©galement un magazine du mĂȘme nom ainsi qu’une distillerie de gin et d'armagnac. Gueuleton vend Ă©galement des grils braseros, du vin et des produits alimentaires en ligne.

Gueuleton est Ă©galement trĂšs prĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux et compte 317 000 abonnĂ©s sur Instagram, 238 000 sur TikTok et 162 000 sur YouTube. Comme l’explique l’article, dans leurs vidĂ©os les 2 cofondateurs, Vincent Bernard-Comparat, 36 ans, et Arthur Edange, 34 ans, “peuvent sembler ĂȘtre une parodie de publicitĂ© pour le tourisme français”, avec leurs “bĂ©rets noirs” en train de manger “du confit de canard et du pĂątĂ© en croĂ»te, en riant face Ă  la camĂ©ra, un verre de vin dans une main et un cigare dans l'autre”.


Un camembert qui n’est pas au lait crĂ»

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Daniel Al-Kayal @danalkay
Bin dem Kapitalismus wirklich dankbar fĂŒr seine Innovationen
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11:53 AM ∙ May 2, 2022
1,887Likes325Retweets

La TVA Ă  0% en Allemagne fait son petit bonhomme de chemin

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AlimAvenir @AlimAvenir
La TVA Ă  0% sur les fruits et lĂ©gumes et les lĂ©gumineuses soutenue par le ministre allemand de l’agriculture
Twitter avatar for @Perrin_Cam
Camille Perrin @Perrin_Cam
👏 The call by @beuc member @vzbv (and some health and social organisations) for 0% VAT on fruit, vegetables and pulses is now also supported by đŸ‡©đŸ‡Ș Agriculture Minister @cem_oezdemir! Good for supporting healthy diets and making them + affordable in times of 📈 food prices! https://t.co/DPYR7ogwiS
6:58 AM ∙ Apr 22, 2022
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O. Frey

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