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Olivier Frey
Apr 21, 2022
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Le Figaro, BientĂŽt la fin de l’opacitĂ© sur l’origine du miel, 18/04/2022

  • The Guardian, Our food system isn't ready for the climate crisis, 14/04/2022

  • Fast Company, The information age is starting to transform fishing worldwide, 17/04/2022

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Le Figaro, Lait cru, viande fraßche, charcuterie, coquillages: pourquoi sont-ils si sensibles?, 13/04/2022 + Le Figaro, Sécurité alimentaire: les contrÎles sanitaires en question, 13/04/2022

Comme l’explique le premier article, “les produits alimentaires d’origine animale, a fortiori lorsqu’ils ne sont pas cuits, sont les plus incriminĂ©s dans les Ă©pidĂ©mies d’intoxications alimentaires par salmonelles, listĂ©rias, E. coli entĂ©rohĂ©morragiques (EHEC) ou Campylobacter”.

Cela s’explique par le fait que les animaux sont des rĂ©servoirs naturels de ces pathogĂšnes “avec qui ils cohabitent souvent en bonne intelligence (sans ĂȘtre malades)”. Ainsi, les salmonelles peuvent ĂȘtre prĂ©sentes dans le tube digestif des bovins, des porcs et des volailles, les EHEC sont essentiellement abritĂ©es par les ruminants domestiques (bovins notamment), la listĂ©ria se retrouve chez les ruminants d’élevage, les porcs, mais aussi certains oiseaux et poissons et Campylobacter chez les animaux Ă  sang chaud (bovins, porcs, poulets, dindes, canards...). Ainsi, Laurent Guillier, chargĂ© de projet scientifique au sein de l’unitĂ© d’évaluation des risques liĂ©s aux aliments Ă  l’Anses, explique que “le fait qu’il existe un rĂ©servoir des bactĂ©ries dans les animaux que nous aimons consommer rend la maĂźtrise du risque difficile”.

Le Figaro se pose également une questions : les inspections sont-elles suffisantes pour protéger les consommateurs?

Un chiffre donne une idĂ©e de l’ampleur de la tĂąche : plus de 47 milliards de produits sortent chaque annĂ©e des usines agroalimentaires pour ĂȘtre consommĂ©s en France. Pour les contrĂŽles, on dĂ©nombre neuf autoritĂ©s qui sont compĂ©tentes et 5 800 agents rĂ©alisent des contrĂŽles. NĂ©anmoins, la rĂ©partition des compĂ©tences “manque de clartĂ© et se rĂ©vĂšle (...) source d’une grande complexitĂ©â€. Ainsi, “les administrations travaillent de façon efficace, mais chacune de leur cĂŽtĂ©, ce qui conduit Ă  d’importantes inefficiences du systĂšme”. Au quotidien, ce sont donc les autocontrĂŽles rĂ©alisĂ©s par les industriels qui sont sensĂ©s garantir la sĂ©curitĂ© sanitaire. En effet, depuis le «paquet hygiĂšne» europĂ©en de 2006, le fabricant est responsable de la sĂ©curitĂ© sanitaire de son Ă©tape. Les industriels sont Ă©galement en charge des retraits et rappels en cas d’anomalie. D’ailleurs, comme l’explique Gilles Salvat, directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© du pĂŽle recherche et rĂ©fĂ©rence Ă  l’Anses, “un rappel de lot, ça n’est pas un Ă©chec, c’est de la prĂ©vention et cela tĂ©moigne du sĂ©rieux du fabricant”.

Le Parisien, Alimentation durable : Omie & Cie, la start-up qui n’a rien Ă  cacher, 15/04/2022 + Les Échos, Thierry Marx s'associe avec Omie & Cie, Ă©picerie engagĂ©e en ligne, 07/04/2022

Focus sur une dĂ©marche intĂ©ressante, celle d’Omie & Cie, une start-up nĂ©e il y a un an et qui commercialise en ligne une alimentation saine et durable, conçue en circuit court Ă  sa marque et livrĂ©e dans les grandes agglomĂ©rations.

Le positionnement d’Omie & Cie est original. En effet, la marque commercialise sur son site plus de 200 produits alimentaires qui sont conçus en partant des ingrĂ©dients. Christian Jorge, l'un des quatre cofondateurs de l'entreprise explique d’ailleurs « notre objectif est de trouver les bonnes filiĂšres, avec un « sourcing » fait par des ingĂ©nieurs agronomes plutĂŽt que des acheteurs, et la bonne rĂ©munĂ©ration de tous les acteurs tout en restant accessible pour des familles comprenant la valeur d'un produit ».

Chez Omie & Cie, la transparence vis-Ă -vis du consommateur est poussĂ©e au maximum. Ainsi, grĂące Ă  un QR code apposĂ© sur chacun des produits, il est possible d’en savoir plus sur l'origine des ingrĂ©dients, le lieu de transformation mais Ă©galement qui gagne quoi, entre le producteur, le transformateur, la logistique et la start-up. De plus, 1 % du prix de vente revient au soutien Ă  l'agriculture « rĂ©gĂ©nĂ©rative ».

Omie & Cię compte actuellement environ 3 000 foyers qui sont clients. Ils se scindent en deux profils distincts : “ceux pour qui l'enjeu climatique est primordial” et “ceux qui sont d'abord intĂ©ressĂ©s par la dimension de circuits courts et la juste rĂ©munĂ©ration des producteurs”.

La startup vient de rĂ©aliser sa premiĂšre levĂ©e de fonds d'un montant d'1 million d'euros. Elle vient Ă©galement de nouer un partenariat avec le chef Thierry Marx. Ce dernier va accompagner les Ă©quipes sur la composition et le goĂ»t des produits. Comme le prĂ©cise Christian Jorge, “il proposera aussi des recettes simples permettant de faire des repas Ă  des prix raisonnables”.

Le Figaro, BientĂŽt la fin de l’opacitĂ© sur l’origine du miel, 18/04/2022

Un dĂ©cret d'application du 4 avril 2022 prĂ©cise qu’à partir du 1er juillet, l'Ă©tiquetage des pots de miel conditionnĂ©s en France devra mentionner tous les pays d'origine des miels constituant l'assemblage, « par ordre pondĂ©ral dĂ©croissant ».

Comme l’explique Robert Therry, dĂ©putĂ© LR du Pas-de-Calais et apiculteur Ă  la retraite, “le consommateur regarde de plus en plus les Ă©tiquettes. Ce dĂ©cret permettra, sans aucun doute, une meilleure valorisation du terroir et du savoir-faire français face aux soupçons de fraudes importants sur certaines origines de miel, notamment chinoises”. Si la France doit importer 70 % de sa consommation nationale, faut d’une production nationale suffisante, Robert Therry prĂ©cise que “ce dĂ©cret met en valeur le miel tricolore mais aussi les miels d'excellente qualitĂ©, produits hors de l'Hexagone, conditionnĂ©s en France et difficiles Ă  trouver, comme le miel d'eucalyptus ou de romarin venant d'Espagne”.

Pour les miels conditionnĂ©s hors de France par contre c’est la directive europĂ©enne « miel » (directive 2001/110/CE) qui continuera de s'appliquer et avec elle les mentions plus vagues du type « mĂ©lange de miels originaires de l'UE » , « mĂ©lange de miels non originaires de l'UE » ou « mĂ©lange de miels originaires et non originaires de l'UE » .

BFM TV, Glaces et sorbets : comment la France est devenue le numéro un européen, 16/04/2022

D’aprĂšs une rĂ©cente Ă©tude Xerfi, la France est le premier producteur europĂ©en de glace en valeur avec un marchĂ© de 1,2 milliard d'euros en 2020 devant l'Italie.

Au niveau de la consommation, les ventes ont progressé en moyenne de 3% par an ces six derniÚres années et sont passées de 1 milliard d'euros en 2016 à 1,22 milliard d'euros en 2021.

Par ailleurs, 84% des foyers français se disent consommateurs de glaces. Les glaces en bùtonnets sont leader avec 28% des ventes (+12% sur un an) devant les cÎnes et les glaces en bacs.

Pour expliquer cette bonne performance, Xerfi explique que “le secteur de la fabrication de glaces et sorbets enregistre ces derniĂšres annĂ©es une progression continue du nombre d’établissements (+31% entre 2012 et 2020). L’apparition de petits industriels explique en partie cette hausse et le secteur se distingue d’ailleurs par une proportion trĂšs Ă©levĂ©e de structures artisanales (environ 90% des entreprises)”. Cela reste toutefois un marchĂ© assez concentrĂ© car les quatre premiĂšres sociĂ©tĂ©s du panel de Xerfi reprĂ©sentaient 80% du chiffre d’affaires sectoriel en 2020.

RTL, Alimentation : pourquoi le prix des tomates françaises pourrait flamber, 15/04/2022

Encore une conséquence de la guerre en Ukraine. Mais quel est donc le lien ?

Et bien il s’avĂšre qu’un grand nombre de tomates produites en France sont des tomates dites hors-sol, qui poussent dans des serres oĂč la tempĂ©rature est habituellement de 20°C. Pour maintenir cette tempĂ©rature, les producteurs doivent donc chauffer leurs serres, bien souvent Ă  l’aide de chauffage au gaz. Or depuis la flambĂ©e des prix du gaz, certains ne chauffent presque plus leurs serres, ce qui rĂ©duit donc leur rendement. L’autre solution serait Ă©videmment de rĂ©percuter les coĂ»ts du chauffage sur le prix de vente mais face Ă  la concurrence marocaine et espagnole cela va s’annoncer compliquĂ©.

Les Échos, Adial mise sur les entreprises et les distributeurs automatiques de pizzas, 11/04/2022

Zoom sur une entreprise qui a profité de la pandémie.

Adial, une entreprise créée en 2002, est le leader des distributeurs automatiques de pizzas fraßches. Elle conçoit, fabrique, installe et assure la maintenance de ses distributeurs automatiques. Elle réalise un chiffre d'affaires de 42 millions d'euros, dont 13 % à l'export, et emploie 150 salariés et son parc de distributeurs automatiques va atteindre 2 000 unités d'ici quelques jours.

L’entreprise a connu une croissance Ă  deux chiffres depuis quelques annĂ©es et elle vient d'ouvrir son capital (Ă  hauteur de 5 %) Ă  deux banques, CrĂ©dit Mutuel Equity et bpiFrance. Comme l’explique Vincent Le Gouic, le directeur gĂ©nĂ©ral d’Adial, “elles vont nous permettre d'Ă©largir notre scope de dĂ©veloppement, Ă  la fois sur le marchĂ© national et international, et de rĂ©aliser des opĂ©rations de croissance externe. Nous devrions tripler notre taille Ă  horizon de cinq ans”.

Par ailleurs, les pizzerias se dotent de plus en plus de distributeurs automatiques, qui leur permettent de livrer des pizzas fraĂźches et artisanales prĂ©cuites froides ou chaudes, rĂ©alisĂ©es par les restaurateurs eux-mĂȘmes. Comme le confirme Vincent Le Gouic, « depuis sept ans, les pizzaĂŻolos ont compris que ces machines pouvaient dĂ©sengorger leur vente Ă  emporter mais aussi Ă©tendre leur zone de chalandise dans des endroits qui ne justifieraient pas l'ouverture d'un autre Ă©tablissement ».

Le Parisien, Casino lance un baromÚtre pour choisir les bons fruits et légumes de saison, 19/04/2022

Le groupe Casino a lancĂ© un baromĂštre de saisonnalitĂ© dans ses rayons. Celui-ci sera dĂ©ployĂ© progressivement dans tous ses magasins ainsi que sur le site e-commerce de l’enseigne.

L’affichage se prĂ©sente sous la forme d’une demi-sphĂšre verte pour les produits de saison, jaune pour ceux en dĂ©but ou fin de saison et rouge pour ceux qui ne sont plus de saison.

Tina Schuler, directrice gĂ©nĂ©rale des enseignes Casino, prĂ©cise que le groupe se dĂ©marque de la dĂ©marche d’Auchan (qui met en avant les produits de saison) car les produits qui ne sont pas de saison sont Ă©galement concernĂ©s. Elle explique ainsi “nous sommes complĂštement transparents. Notre volontĂ© est de donner une information complĂšte aux clients. En ce moment, on vous vend, certes, du raisin mais on vous signale aussi clairement qu’il n’est pas de saison”.

Le groupe a par ailleurs annoncĂ© qu’il ne vendra plus de fraises hors saison (du 1er novembre au 31 janvier) dans ses magasins.

Réussir, Comment Interfel dynamite l'image des fruits et légumes, 13/04/2022

En voilà une publicité originale!

Comme la dĂ©crit bien l’article, celle-ci est “colorĂ©e, pleine de punch, entraĂźnante (la reprise du tube de Depeche Mode « Can’t get enough » des annĂ©es 80), n’hĂ©sitant pas prendre Ă  bras le corps les marqueurs de notre sociĂ©tĂ© (LGBT, seniors, obĂ©sitĂ©...) pour les inclure Ă  la consommation des fruits et lĂ©gumes frais”

Mais surtout, “elle rompt radicalement avec ce qui avait Ă©tĂ© fait auparavant” avec un message fort : « Jamais trop ».

Allez une fois n’est pas coutume je vous mets la vidĂ©o :


The Guardian, Our food system isn't ready for the climate crisis, 14/04/2022

Le dérÚglement climatique menace déjà un grand nombre de nos aliments préférés. En Asie, les riziÚres sont inondées d'eau salée, les cyclones ont anéanti les cultures de vanille à Madagascar, en Amérique centrale les températures élevées font mûrir le café trop rapidement, la sécheresse en Afrique subsaharienne fait dépérir les cultures de pois chiches et l'acidité croissante des océans tue les hußtres et les coquilles Saint-Jacques dans les eaux américaines.

Si aucune mesure n'est prise pour enrayer la crise climatique, les pertes de rĂ©coltes seront dĂ©vastatrices. La nature a un moyen simple de s'adapter Ă  diffĂ©rents climats : la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique. MĂȘme si certaines plantes rĂ©agissent mal Ă  des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es ou Ă  des prĂ©cipitations moindres, d'autres variĂ©tĂ©s peuvent non seulement survivre, mais aussi prospĂ©rer, offrant ainsi aux humains davantage de possibilitĂ©s de cultiver et de manger. C’est en s’appuyant sur l'histoire de la banane, que l’article nous montre pourquoi la diversitĂ© est si cruciale.

Financial Times, Caviar/sanctions: lab-grown eggs could spawn an ethical industry, 16/04/2022

Ce mois-ci, l'Union europĂ©enne a interdit les importations de caviar en provenance de Russie. Toutefois, cette dĂ©cision n’a en fait qu'une valeur symbolique car en 2020, la Russie n'a exportĂ© qu'une tonne de caviar. Comme l’explique l’article, le braconnage et la pollution ont dĂ©truit les stocks d'esturgeons de la Caspienne aprĂšs l'effondrement de l'Union soviĂ©tique au dĂ©but des annĂ©es 1990.

La pisciculture a comblé le vide. En 2018, l'aquaculture a produit plus de 115 000 tonnes d'esturgeons. La Chine domine la production aquacole. La plupart de ses esturgeons d'élevage sont produits exclusivement pour leur chair. Malgré cela, la Chine représente un tiers de l'approvisionnement mondial en caviar. C'est un gros exportateur, qui a expédié 140 tonnes de caviar en 2019 (soit un peu plus du double des exportations de l'Union européenne).

Or le caviar fabriquĂ© en laboratoire pourrait changer ce secteur. Ainsi Caviar Biotec, une entreprise britannique dirigĂ©e par un Ă©leveur d'esturgeons et un ingĂ©nieur biochimiste de l'University College London, cultive des Ɠufs Ă  partir de cellules.

Mais il ne faut pas s'attendre Ă  une chute des prix des Ɠufs les plus recherchĂ©s, comme le Royal Beluga. Les producteurs savent que le caviar est un symbole de statut social. Son prix Ă©levĂ© fait partie de son attrait.

Financial Times, Cheese theft: wheels of fortune, 17/04/2022

Les pénuries d'approvisionnement et l'inflation ont fait grimper en flÚche les prix de tous les produits, du cheddar au camembert. Le resserrement de l'offre de lait a fait grimper les prix du fromage. Les prix élevés des aliments pour animaux et des carburants ont également mis les fromagers sous pression.

Le produit est dĂ©sormais si prĂ©cieux qu'il est devenu une cible tentante pour les voleurs. RĂ©cemment, des voleurs ont dĂ©robĂ© 1 600 kilos de fromage d'une valeur de 23 000 dollars dans une ferme laitiĂšre des Pays-Bas. En Italie, oĂč le parmesan peut servir de garantie bancaire, les voleurs apprĂ©cient cette variĂ©tĂ© pour son prix Ă©levĂ© et la facilitĂ© avec laquelle les roues durables de parmesan peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©es. Le dernier gros casse remonte Ă  2018, lorsque des criminels ont volĂ© 271 meules de fromage biologique pesant 12 500 kilos et valant 300 000 dollars. Une fois volĂ©es, les meules sont souvent dĂ©coupĂ©es en plus petits morceaux qui ne peuvent ĂȘtre retrouvĂ©s.

Wall Street Journal, Demand for Comfort Food Greases Market for All Things Fried, 17/04/2022

L’article s’intĂ©resse Ă  l’amour des amĂ©ricains pour les aliments frits.

Selon les responsables de l'industrie agroalimentaire et les nutritionnistes, de plus en plus d’AmĂ©ricains commandent des frites pour accompagner leurs plats et se consolent avec du poulet frit. De plus, les rĂ©parations des friteuses des restaurants ont doublĂ© en raison de la surutilisation . PrĂšs de la moitiĂ© des mĂ©nages amĂ©ricains possĂšdent dĂ©sormais des friteuses Ă  air chaud.

Si les risques pour la santĂ© des aliments frits sont nombreux, les nutritionnistes affirment qu'il peut y avoir un cĂŽtĂ© positif : la consommation de repas gras peut rĂ©duire les effets du stress sur l'organisme et peut mĂȘme aider les gens Ă  produire davantage de sĂ©rotonine, ce qui peut attĂ©nuer les sentiments de dĂ©pression.

Selon le service d'Ă©tudes de marchĂ© Mintel Menu Insights, le nombre d'aliments frits au menu des restaurants aux États-Unis a augmentĂ© de 5 % au cours des trois premiers trimestres de l'annĂ©e derniĂšre. La forte demande de sandwichs au poulet frit a dĂ©clenchĂ© une guĂ©guerre entre restaurateurs, avec au moins 10 grandes chaĂźnes de restauration rapide, dont McDonald's, Shake Shack et Jack in the Box qui ont introduit ce type de sandwich pendant la pandĂ©mie.

A l’inverse, l’article nous apprend que tout cela ne fait pas les affaires de WW International (anciennement Weight Watchers), qui dĂ©plore que moins de consommateurs souhaitent suivre un rĂ©gime. En janvier dernier, les recherches en ligne sur les programmes de rĂ©gime ont ainsi diminuĂ© de 20 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Bref, pour les AmĂ©ricains, le gras c’est la vie.

Fast Company, The information age is starting to transform fishing worldwide, 17/04/2022

La pĂȘche industrielle, avec ses navires-usines et ses chalutiers de haute mer qui dĂ©barquent des milliers de tonnes de poissons Ă  la fois, demeure le mode de pĂȘche dominant dans une grande partie du monde. Cette approche a conduit Ă  la surpĂȘche, l'Ă©puisement des stocks, la destruction des habitats, Ă  la mise Ă  mort des prises accessoires et enfin au gaspillage de 30 Ă  40 % du poisson dĂ©barquĂ©. La pĂȘche industrielle a dĂ©vastĂ© les flottes artisanales en Asie, en Afrique et dans le Pacifique.

Le poisson est dĂ©sormais une marchandise qui voyage dans le monde entier, Ă  la maniĂšre d’un produit manufacturĂ© plutĂŽt qu'un produit frais de la mer. Selon les dĂ©fenseurs de la pĂȘche durable, un poisson moyen parcourt 5 000 miles avant d'arriver dans une assiette. Certains sont congelĂ©s, expĂ©diĂ©s en Asie pour y ĂȘtre traitĂ©s, puis recongelĂ©s et renvoyĂ©s aux États-Unis.

Mais tout cela commence Ă  changer et la pĂȘche commerciale a amorcĂ© un virage encourageant vers une Ăšre postindustrielle moins destructrice et plus transparente.

Quelques exemples le montrent. Ainsi l’ONG Global Fishing Watch surveille et crĂ©e des visualisations en libre accĂšs de l'activitĂ© de pĂȘche mondiale avec un dĂ©lai de 72 heures. Cette avancĂ©e en matiĂšre de transparence a conduit Ă  l'arrestation et Ă  la condamnation de propriĂ©taires et de capitaines de bateaux pĂȘchant illĂ©galement. Le Global Dialogue on Seafood Traceability est une initiative internationale entre entreprises avec pour objectif de crĂ©er des normes industrielles volontaires pour la traçabilitĂ© des produits de la mer. Ces normes sont conçues pour aider Ă  harmoniser les diffĂ©rents systĂšmes qui suivent les produits de la mer tout au long de la chaĂźne d'approvisionnement, afin qu'ils recueillent tous les mĂȘmes informations clĂ©s et s'appuient sur les mĂȘmes sources de donnĂ©es. Ces informations permettent aux acheteurs de savoir d'oĂč viennent leurs produits de la mer et s'ils ont Ă©tĂ© pĂȘchĂ©s de maniĂšre durable.


Un lapin pas trĂšs content

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Hurric’ Anne @hurric_anne
Ne jamais laisser votre lapin de Paques dans la voiture đŸ˜«đŸ„Ž
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9:21 AM ∙ Apr 13, 2022
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Un mode de conservation ancestral

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Alvin Foo @alvinfoo
In Afghanistan, grapes can be stored up to six months by keeping fresh in air tight straw containers made of mud known as Kanjna, a method developed centuries ago. 👍
1:48 AM ∙ Apr 17, 2022
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O. Frey

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