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Olivier Frey
Feb 11, 2021
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente. 

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Les Echos, Comment la filiĂšre lait veut reconquĂ©rir les Français, 03/02/2021

  • Les Echos, Livraison : Cajoo lĂšve 6 millions pour livrer les courses en 15 minutes, 04/02/2021

  • WWD, Louis Vuitton Expands in Tokyo With New Tower, CafĂ© — and Chocolate Shop, 27/01/2021

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Les Echos, Comment la filiÚre lait veut reconquérir les Français, 03/02/2021

Un article trÚs complet sur les défis que doit affronter la filiÚre laitiÚre française.

Tout d’abord, le mĂ©tier d’éleveur laitier est en pleine dĂ©saffection, car selon  Christophe Perrot, chargĂ© de mission Ă  l'Institut de l'Ă©levage, « Chaque annĂ©e, prĂšs de 5.000 producteurs sortent du circuit pour seulement un peu plus de 2.000 nouveaux entrants”. A l’heure actuelle on ne compte plus que 54.000 exploitations laitiĂšres dans l’Hexagone. Il faut dire qu’un Ă©leveur laitier travaille bien souvent sept jours sur sept et que la rĂ©munĂ©ration est loin d’ĂȘtre Ă  la hauteur de la charge de travail.

Ensuite, il y a un certain dĂ©samour des Français pour le lait. La consommation de lait a, en effet, baissĂ© de 25% en quinze ans en France. Le lait est Ă©galement de plus en plus en concurrence avec les alternatives vĂ©gĂ©tales Ă  base d’amande, de soja ou encore d’avoine. Preuve en est, mĂȘme les industriels du lait ont lancĂ© leurs propres alternatives vĂ©gĂ©tales produits laitiers (Candia s’est lancĂ© dans les jus aux noisettes et aux amandes, Bel a sorti un Boursin vĂ©gĂ©tal). 

Pour sortir de cette situation, certains Ă©leveurs ont choisi de se tourner vers le bio. D’ailleurs l’article prĂ©cise que “le cap du milliard de litres collectĂ©s sur douze mois a Ă©tĂ© franchi en mars 2020”, ce qui reprĂ©sente environ 4 % de la production totale en France. D’autres se sont lancĂ©s dans la transformation, que ce soit sous forme de fromage, de yaourt, voire mĂȘme de caramel. Enfin, certains ont choisi de lancer des marques de laits spĂ©cifiques, Ă©quitables ou locales. De FaireFrance Ă  Laitik en passant par C’est Qui Le Patron, toutes ces initiatives offrent une meilleure rĂ©munĂ©ration aux Ă©leveurs. Car, comme le dit AndrĂ© Bonnard, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNPL, « il faut redonner de l'espoir aux jeunes Ă©leveurs ! ».

L’Opinion, Elevage français: un paradoxe gros comme un bƓuf, 04/02/2021

Si, comme nous en parlions la derniÚre fois, la viande bovine française a plutÎt bien résisté lors de la crise sanitaire, le revenu des éleveurs bovins a par contre été chahuté.

En effet, les prix de la viande bovine ont connu des baisses allant jusqu’à 15% et, pour ne rien arranger, le coĂ»t de l’alimentation animale a en parallĂšle augmentĂ© de 30 Ă  50% Ă  cause de la hausse du prix des cĂ©rĂ©ales. Ainsi, selon les calculs de l’Institut de l’élevage, les revenus des Ă©leveurs bovins, qui n’étaient dĂ©jĂ  pas trĂšs Ă©levĂ©s en 2020 (10 500 euros en moyenne ) ont baissĂ© de 25 % en 2020.

Pour le dĂ©putĂ© Jean-Baptiste Moreau, cela tient Ă©galement Ă  un problĂšme d’organisation dans une filiĂšre oĂč “des centaines d’interlocuteurs ne font pas le poids face Ă  un acteur comme Bigard, qui rĂ©alise prĂšs de 70 % des abattages en France. Il y a clairement un problĂšme de structuration”.  

Les Echos, Cuisine : les pianos La Cornue battent des records avec la crise sanitaire, 03/02/2021

2020 a Ă©tĂ© une trĂšs bonne annĂ©e pour l’entreprise française La Cornue, leader mondial des pianos de cuisson de luxe, implantĂ©e Ă  Saint-Ouen-l'AumĂŽne (Val-d'Oise). L’entreprise fait partie des gagnants de la crise sanitaire et a connu une hausse de 20% de son activitĂ© l’an passĂ©. Son DG, BenoĂźt Favier, explique cette bonne performance par le fait que « depuis le premier confinement, les consommateurs investissent davantage dans leurs chez-eux, en particulier dans leurs cuisines ».

La Cornue rĂ©alise environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont environ 80% Ă  l’export, et produit environ 600 pianos de cuisson sur mesure par an. Avec ses pianos sur mesure, fabriquĂ©s avec des matĂ©riaux nobles comme le laiton ou le cuivre et vendus Ă  partir de 7 000 euros, la marque est notamment prisĂ©e des cĂ©lĂ©britĂ©s hollywoodiennes ou des grands chefs qui n’hĂ©sitent d’ailleurs pas Ă  s’afficher dans leur cuisine sur Instagram.

Le Figaro, Un menu de restaurant facturĂ© 1€ pour les Ă©tudiants Ă  Paris, 02/02/2021

Le restaurant Le Reflet (Paris, 3e) lance une opération solidaire pour les étudiants en situation précaire suite à la crise sanitaire avec un menu entrée/plat/dessert à 1 euro. L'équipe du restaurant s'est remise aux fourneaux sur la base du volontariat pour leur venir en aide.

Les jeunes dans le besoin sont invités à réserver leur repas en click&collect sur le site du restaurant, chaque fin de semaine au déjeuner (jeudi et vendredi de 12h à 15h, réservation ouverte d'une semaine sur l'autre, carte d'étudiant requise pour le retrait).

France 3, Grenoble : des petits plats mijotés à 1 euro pour aider les étudiants en difficulté, 05/02/2021

MĂȘme initiative Ă  Grenoble oĂč le restaurant "Chez Marius" va proposer des repas Ă  1 euro aux Ă©tudiants Ă  partir du jeudi 11 fĂ©vrier. Pour en profiter, un "Doodle" (un outil de planification en ligne) devrait ĂȘtre créé. Les jeunes pourront s'inscrire avec leur nom et leur numĂ©ro de carte d'Ă©tudiant.

Bravo en tout cas Ă  ces restaurateurs pour ces initiatives solidaires.

Le Figaro, «Ça donne le sourire»: ces restaurateurs qui vendent leurs plats en grande surface, 28/01/2021

Autre initiative solidaire à souligner, des hypermarchés Leclerc, Intermarché et Carrefour proposent aux restaurateurs de vendre leurs plats et produits au sein de leurs magasins.

Que ce soit en leur permettant de s’installer avec leur food truck sur le parking de l’hypermarchĂ© ou encore en leur permettant de dĂ©poser leurs plats Ă  emporter dans un des bacs rĂ©frigĂ©rĂ©s, certains magasins, Ă  l’image de l'IntermarchĂ© de la ville de Joigny (89), celui de la commune Les AveniĂšres (38) ou du Carrefour Market de Bellac (87) ont dĂ©cidĂ© d’aider Ă  leur maniĂšre les restaurateurs locaux.

De son cĂŽtĂ©, Leclerc, par la voix de son PDG, a annoncĂ© que ce genre d’initiatives existe dĂ©jĂ  dans certains de ses magasins et que le groupe est en « train d'Ă©tendre le systĂšme ».

Bravo aux propriĂ©taires de ces magasins qui, c’est Ă  souligner, ne prennent ni bĂ©nĂ©fices sur les ventes, ni ne facturent l’électricitĂ© Ă  ces restaurateurs.

Le Figaro, Champagne : les 50 marques championnes des réseaux sociaux, 07/02/2021

Le Figaro publie pour la 2Ăš annĂ©e un classement de la notoriĂ©tĂ© digitale des marques de champagne, qui se base sur le nombre de requĂȘtes rĂ©alisĂ©es sur le site lefigaro.fr ainsi que sur le nombre d’abonnĂ©s de chaque marque sur les rĂ©seaux sociaux.

Alors qu’initialement les maisons de champagne se concentraient sur les 4 rĂ©seaux classiques que sont Facebook, Twitter, Youtube et Instagram, la montĂ©e en puissance de ce dernier rĂ©seau change la donne et focalise dĂ©sormais l’attention de la plupart des marques de champagne. Comme l’explique Fabien Vallerian, directeur art et culture chez Ruinart, “nous essayons de faire passer des sensations et Instagram s’y prĂȘte. C’est une plateforme vivante et crĂ©ative sur laquelle nous collaborons avec de jeunes artistes du monde de l’art contemporain”.

On y apprend par ailleurs que certaines maisons de champagne ont vu leurs ventes en ligne multipliées par 3 en 2020.

Le top 5 des marques selon leur notoriété digitale : 1) Veuve Clicquot, 2) Moët & Chandon, 3) Louis Roederer, 4) Taittinger, 5) Krug

Konbini, Les premiers radis de l’espace viennent d’ĂȘtre rĂ©coltĂ©s dans l’ISS, 29/01/2021

Et encore une culture qui a rĂ©ussi dans l’espace. AprĂšs avoir fait pousser une dizaine de lĂ©gumes diffĂ©rents, de la laitue rouge au chou chinois, les astronautes ont cette fois rĂ©ussi Ă  faire pousser des radis au sein de la station spatiale. Comme l’explique Nicole Dufour, responsable du programme APH de la Nasa au Centre spatial Kennedy, “la culture de diverses plantes nous aide Ă  dĂ©terminer celles qui poussent en microgravitĂ© et Ă  offrir une meilleure diversitĂ© et un meilleur Ă©quilibre nutritionnel aux astronautes en mission de longue durĂ©e”.

Ouest France, La France manque de boulangers, 9 000 postes sont à pourvoir, 05/02/2021

Alors que, selon La ConfĂ©dĂ©ration nationale de la boulangerie et de la boulangerie-pĂątisserie française, le secteur recherche 9 000 personnes pour renforcer les 33 000 boulangeries dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur tout le territoire, l’article se pose plusieurs questions sur l’attractivitĂ© de ce mĂ©tier. Au niveau de la formation, tout d’abord, il ne semble pas y avoir de problĂšme car en 2020 pas moins de 24 000 jeunes Ă©taient en apprentissage. Si les jeunes privilĂ©gient l’alternance, l’inconvĂ©nient est par contre sa durĂ©e car le cycle de l’alternance dure deux ans. Au niveau des contraintes horaires, comme l’explique l’article, “aujourd’hui, ĂȘtre boulanger ou pĂątissier ne veut plus dire se lever trĂšs tĂŽt et travailler tous les week-ends”. Au niveau de la rĂ©munĂ©ration, un boulanger-pĂątissier gagne aux alentours de 1 800 € nets pour 37 Ă  38 heures par semaine avec un dimanche travaillĂ© sur deux. Enfin, l’article souligne que ce n’est pas un problĂšme propre Ă  la boulangerie mais que tout l’artisanat alimentaire est concernĂ©.

Les Echos, Livraison : Cajoo lÚve 6 millions pour livrer les courses en 15 minutes, 04/02/2021

Focus sur une toute jeune entreprise, dĂ©nommĂ©e Cajoo, qui est spĂ©cialisĂ©e dans la livraison de courses Ă  la demande. Elle dĂ©bute son service Ă  Paris et vient d’annoncer avoir levĂ© pas moins de 6M€ en seed.

Alors que le secteur de la livraison de repas Ă  domicile est mature et dominĂ© par 3 grands acteurs en France, celui de la livraison de courses est encore Ă  dĂ©velopper. Car, comme le rappelle l’article, si les grandes enseignes de la distribution proposent ce service, les dĂ©lais entre la commande et la rĂ©ception peuvent parfois ĂȘtre assez longs.

Mais Cajoo ne va pas aller batailler avec les grands acteurs de la distribution et se positionne plutĂŽt sur le crĂ©neau de l'Ă©picerie du coin. Via son appli, Cajoo propose un assortiment de quelques centaines de produits (apĂ©ritifs, fruits et lĂ©gumes, produits d'hygiĂšne et de nettoyage). Mais c’est surtout sur une promesse de rapiditĂ© que la startup veut se dĂ©marquer : une livraison en 15mn.

Et pour rĂ©aliser cette prouesse, et Ă©galement pour limiter ses coĂ»ts, Cajoo compte installer des « dark stores », sorte d’entrepĂŽts dĂ©diĂ©s uniquement au stockage de marchandises. Les dark stores ont plusieurs avantages : les surfaces Ă  louer sont plus petites (donc moins chĂšres) que pour des magasins physiques, elles n’ont pas besoin d'ĂȘtre dĂ©corĂ©es, ni surveillĂ©es pour lutter contre le vol. A l’intĂ©rieur, l'espace est optimisĂ© pour faciliter la prĂ©paration de commandes et la logistique.

Enfin, Cajoo envisage d’aller au delĂ  de Paris et compte se lancer dans une dizaine de villes françaises d'ici Ă  la fin de l’annĂ©e.

Medium, Pourquoi nous investissons €6m dans Cajoo, 05/02/2021

Pierre Entremont, co-fondateur du fonds Frst, explique pourquoi ils ont investi dans Cajoo. Selon lui, Cajoo, tout comme certaines entreprises similaires Ă  l’étranger (Gopuff aux Etats-Unis, Dija au Royaume-Uni, ou Gorillas en Europe), ont en commun de chercher Ă  mailler une ville avec de mini entrepĂŽts qui permettent de n’ĂȘtre jamais loin de son client et de le livrer ainsi en 15mn.

Le fait de disposer de mini entrepĂŽt entraĂźne donc un assortiment produits plus limitĂ© que dans un grand supermarchĂ© et, selon Pierre Entremont, “le modĂšle doit donc embrasser cette contrainte et en faire une force”.

Le Figaro, Le confiseur italien Ferrero Ă  l’assaut du marchĂ© des glaces, 09/02/2021

AprĂšs avoir lancĂ© les glaces Kinder en partenariat avec Unilever, Ferrero a dĂ©cidĂ© d’attaquer ce marchĂ© en solo. Le partenariat avec Unilever n’a ainsi pas Ă©tĂ© reconduit en dĂ©cembre dernier.

En France, l’article nous apprend que les glaces pĂšsent 1,4 milliard d'euros de chiffre d’affaires en grande distribution. Le leader Unilever pĂšse un tiers du marché avec ses marques Magnum et Ben & Jerry's. Vient ensuite Froneri, coentreprise entre NestlĂ© et R & R, qui pĂšse 25 %. On trouve ensuite General Mills (HĂ€agen-Dazs) et Mars avec ses barres glacĂ©es, qui pĂšsent tous les deux environ 10 % du marchĂ©.

AprÚs Kinder, Ferrero a décidé de décliner deux de ses produits phares en glace : Ferrero Rocher et Rafaello. 

Selon le PDG de Ferrero France, Jean-Baptiste Santoul, « prĂšs de 80 % des achats de glaces se font en magasin. Et neuf Français sur dix les achĂštent en hypers et supermarchĂ©s ». Par ailleurs, selon Iri, le marché des glaces a connu une progression de 10 % en 2020 mĂȘme si certains formats comme les bacs, les pots, les bĂ»ches ou encore les vacherins (de -2 Ă  -23% en 4 ans) sont en perte de vitesse. 

Capital, Grand Frais : pourquoi le fonds de Niel-Pigasse-Zouari reste seul en lice pour l’acquĂ©rir, 05/02/2021

Nous en avons parlĂ© il y a quelques semaines et Capital donne un peu plus de prĂ©cision sur cette opĂ©ration Ă  venir. Ainsi, on apprend que Denis Dumont et Ardian demandent aux acquĂ©reurs prĂšs de 18 fois l’Ebitda de la holding de tĂȘte Prosol, estimĂ© selon le magazine Ă  environ 190 millions d’euros. La somme demandĂ©e pour vendre Grand Frais avoisinerait donc 3,4 milliards d’euros. Mais selon les informations de Capital, le trio Niel-Pigasse-Zouari ne propose que 12 fois l'Ebitda.

De plus, des fonds qui se sont penchĂ©s sur le cas Grand Frais auraient in fine tous dĂ©clinĂ©. De mĂȘme, si des rumeurs d’un intĂ©rĂȘt de Carrefour ont couru, l’entourage d’Alexandre Bompard, le PDG du groupe, a dĂ©menti un Ă©ventuel rachat.

Le Parisien, Un milliard d’euros pour dĂ©velopper le “manger local”, 06/02/2021

Le conseil rĂ©gional d’Ile-de-France vient de voter un budget ambitieux d’1 milliard d’euros d’ici 2030 pour une alimentation durable et locale. Parmi les principales mesures, l’aide Ă  l’installation pour que “chaque Francilien ait accĂšs Ă  un lieu de production agricole (
) Ă  moins de 20mn de chez lui”. A cet effet, les circuits courts et la vente directe via des drives fermiers pourront prĂ©tendre Ă  une aide au dĂ©veloppement ou Ă  l’acquisition d’équipements. La rĂ©gion souhaite Ă©galement renforcer la marque “Produit en Ile-de-France” dont les 2500 produits, du brie de Meaux au jambon de Paris vont ĂȘtre regroupĂ©s au sein d’une boutique virtuelle. Autre mesure phare : d’ici 2024 la totalitĂ© des restaurants scolaires des lycĂ©es de la rĂ©gion devront servir des produits locaux dont la moitiĂ© issue de l’agriculture biologique. Alors que 10% des exploitations agricoles d’Ile-de-France sont actuellement certifiĂ©es bio, la rĂ©gion vise une part de 25% Ă  l’horizon 2030.


The Guardian, Plant-based diets crucial to saving global wildlife, says report, 03/02/2021

D’aprĂšs un rapport rĂ©alisĂ© par le think tank Chatham House intitulĂ© “Food system impacts on biodiversity loss”, le systĂšme alimentaire mondial est le principal facteur de destruction du monde naturel. Selon le rapport, le monde a perdu la moitiĂ© de ses Ă©cosystĂšmes naturels et la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a chutĂ© de 68% depuis 1970.

Selon le think tank, la cause profonde est une sorte de cercle vicieux de la nourriture bon marchĂ© oĂč les faibles coĂ»ts entraĂźnent une plus grande demande de nourriture et plus de gaspillage, avec une plus grande concurrence puis des coĂ»ts encore plus bas en raison du dĂ©frichement des terres naturelles et de l'utilisation d'engrais et de pesticides polluants.

Parmi les solutions évoquées par le rapport :

  • passer Ă  des rĂ©gimes alimentaires Ă  base de plantes, car ce sont les bovins, les ovins et les autres animaux d'Ă©levage qui ont le plus d'impact sur l'environnement.

  • restaurer des Ă©cosystĂšmes indigĂšnes pour accroĂźtre la biodiversitĂ©.

  • pratiquer une agriculture moins intensive et moins dommageable, mais en acceptant des rendements plus faibles.

Le rapport est disponible ici.

TechCrunch, Vivino raises $155 million for wine recommendation and marketplace app, 03/02/2021

L’application bien connu des amateurs de vins, Vivino, a annoncĂ© avoir levĂ© 155 millions de dollars (128 millions d’euros).

Lancée en 2010, Vivino a connu une croissance rapide depuis 2 ans. Sa base d'utilisateurs est en effet passée de 29 millions en 2018 à 50 millions actuellement, Vivino souhaite utiliser cette importante levée de fonds pour renforcer son moteur de recommandation technologique et personnalisé, tout en étendant sa présence sur les principaux marchés en croissance dans le monde.

L’appli s’est Ă©galement transformĂ©e en marketplace qui vend du vin dans 17 pays et a atteint 250 millions de dollars de vente en 2020.

On apprend Ă©galement que l’appli a en stock prĂšs d’1,5 milliard de photos d'Ă©tiquettes de vin qu’elle a accumulĂ©es en dix ans d’existence.

WWD, Louis Vuitton Expands in Tokyo With New Tower, CafĂ© — and Chocolate Shop, 27/01/2021

A la fin de cet article on apprend que Louis Vuitton se lance dans la restauration et dans le chocolat.

A Tokyo, l’enseigne de luxe a ouvert Le CafĂ© LV et Le Chocolat V. Le groupe a par la mĂȘme occasion indiquĂ© que les restaurants et mĂȘme les hĂŽtels pourraient ĂȘtre une future voie d'expansion.

En janvier 2020 déjà, Vuitton avait ouvert son premier restaurant dans sa nouvelle boutique phare à Osaka, au Japon.

Les chocolats, vendus en boĂźtes de 4, 9, 16 et 125 piĂšces, sont prĂ©sentĂ©s en carrĂ©s ou moulĂ©s dans les formes du cĂ©lĂšbre monogramme LV. Comme le rĂ©sume Michael Burke, le PDG de Louis Vuitton, “le plus important, c'est de crĂ©er une expĂ©rience. Comment traduire Vuitton en nourriture ? Vous savez, nous avons rĂ©ussi Ă  traduire les malles en mode. C'est donc un exercice crĂ©atif”.


Je Bosse En Grande Distribution, Le tatouage comestible, l’initiative pour supprimer le plastique des rayons fruits et lĂ©gumes bio, 04/02/2021

Une initiative intéressante pour remplacer le plastique utilisé pour dissocier les fruits et légumes bio des fruits et légumes conventionnels dans les rayons des magasins.

CTPCA, Transformer des fruits et légumes à petites échelle dans des unités mobiles et flexibles à proximité de chez vous ? FOX relÚve le défi !, 01/02/2021

Une information repérée par Esterelle Payany.

Alors que le sujet de la sĂ©curitĂ© et de l’indĂ©pendance alimentaire est d’actualitĂ©, il s’agit d’un projet Ă  suivre. FOX (pour Food processing in a Box) vise Ă  transformer les fruits et lĂ©gumes au sein de petites unitĂ©s mobiles et flexibles Ă  proximitĂ© des producteurs et des consommateurs.

L’ambition de FOX est de stimuler les chaĂźnes d’approvisionnement alimentaire courtes, en favorisant la transition d’une industrie plutĂŽt centralisĂ©e aux centres de production locaux.


Un webinaire organisĂ© par l’ANIA sur le thĂšme de l’agriculture cellulaire, dont le dĂ©veloppement inquiĂšte tout autant qu’il fascine.

Au sommaire :

- Les produits en dĂ©veloppement : viande/poisson/fruits de mer cultivĂ©s Ă  partir de cellules, protĂ©ines animales (lait, Ɠuf, collagĂšne) produites Ă  partir de micro-organismes

- Leurs impacts sur l'environnement, la santĂ©, le bien-ĂȘtre animal et l'industrie agroalimentaire

- Les acteurs (français) du domaine

- Les défis (recherche, rÚglementation, acceptation du consommateur, etc.)

- Les prévisions de marché


France 2, DerriÚre nos étiquettes : toutes les clés pour bien choisir des oeufs, 03/02/2021

Quelques pistes pour bien choisir vos Ɠufs et faire la distinction entre les bios, les plein-air et ceux issus d'Ă©levages intensifs.


Uber Eats qui dĂ©pense plus de 5 millions de $ pour un sport dans lequel des stars appellent Ă  soutenir les restaurants
 et qui de l’autre cĂŽtĂ© leur applique 30% de commissions

Twitter avatar for @DanPriceSeattle
Dan Price @DanPriceSeattle
Uber Eats just spent $5.5 million plus whatever it cost to get Cardi B, Mike Meyers and Dana Carvey to tell us to "support local restaurants" while putting local restaurants out of business by charging them 30% delivery fees.
1:54 AM ∙ Feb 8, 2021
126,398Likes24,953Retweets

Un nouveau segment de business né suite à la pandémie


Twitter avatar for @Mediavenir
Mediavenir @Mediavenir
🇬🇧 Insolite : une fermiĂšre anglaise propose de faire participer l’une de ses #chĂšvres Ă  votre rĂ©union #Zoom pour 5 euros seulement. NĂ© d’une simple blague, ce service a dĂ©jĂ  rapportĂ© 60 000€ Ă  la jeune femme. (BBC)
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10:25 PM ∙ Feb 3, 2021
8,795Likes966Retweets

Certains restaurants soignent leurs marges


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Nivin Potros @nivin_potros
Ahhhhh Paris et ses crĂȘpes au sucre Ă  3€50 l’unitĂ© ❀
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11:13 AM ∙ Feb 4, 2021
3,361Likes367Retweets

Business of Bouffe #34 | Apollonia Poilñne – Maison Poilñne, 07/02/2021

Eat’s Business #5 | Explosion des dark kitchens, LadurĂ©e en vente et menu vĂ©gĂ©tarien Ă  la cantine, 09/02/2021

À CĂŽtĂ© De La Plaque #17 | Pierre Coulon – Laitier / Fromager - Les codes et la biensĂ©ance l’emmerdent : le fromage, c’est quand on veut, et avec ce qu’on veut, 11/02/2021


C’est tout pour aujourd’hui.

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O. Frey

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