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Olivier Frey
Dec 17, 2021
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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, voici la derniĂšre newsletter de l’annĂ©e.

Comme le veut la tradition, la fin d’annĂ©e est propice Ă  un petit bilan. A cette occasion n’hĂ©sitez pas Ă  m’envoyer vos commentaires/rĂ©flexions sur ce qui vous plaĂźt et sur la maniĂšre dont la newsletter pourrait Ă©voluer en 2022.

Je vous souhaite Ă  toutes et Ă  tous de passer de trĂšs bonnes fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Avec du foie gras, du “faux gras”, de la dinde (in-vitro ou pas), des crustacĂ©s, de bonnes bĂ»ches mais sans trop d’embĂ»ches.

Et pendant cette pĂ©riode de fĂȘtes vous pouvez m’offrir un chocolat plutĂŽt qu’un cafĂ© ;)

Offrir un chocolat

Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont : 

  • Le Parisien, Et la conserve redevint tendance dans nos placards de cuisine, 12/12/2021

  • BBC, The tomatoes at the forefront of a food revolution, 09/12/2021

  • Financial Times, The US military has a plan to make food from thin air. No really, 11/12/2021

Bonne lecture et bonne semaine Ă  toutes et Ă  tous!

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :


Les Échos, InVivo change de dimension avec le rachat de Soufflet, 09/12/2021

L'opĂ©ration avait Ă©tĂ© annoncĂ©e en dĂ©but d’annĂ©e et elle vient de se finaliser suite Ă  l'autorisation donnĂ©e par l’AutoritĂ© de la Concurrence. L’union de coopĂ©ratives InVivo vient donc de racheter pour 2,2 milliards d'euros le nĂ©goce agricole Soufflet. L'ensemble pĂšse environ 10 milliards d'euros de chiffre d’affaires et devient l’un des principaux groupes cĂ©rĂ©aliers en Europe.

Avec une telle taille critique, l’ensemble InVivo-Soufflet est dĂ©sormais capable de rivaliser avec ses concurrents russes et ukrainiens. Comme l'explique Thierry BlandiniĂšres, le DG d’InVivo, “le rapprochement avec Soufflet va nous permettre de gagner en compĂ©titivitĂ©, de rĂ©duire le prix de la tonne de blĂ© et ainsi d'affronter les cĂ©rĂ©aliers de la Mer Noire”

En effet, Soufflet est bien implantĂ© dans cette rĂ©gion (prĂ©sence en Roumanie, Russie et Ukraine) et va donc permettre Ă  InVivo d’attaquer de nouveaux marchĂ©s au Moyen-Orient et en Asie.

Autre activitĂ© stratĂ©gique apportĂ©e par Soufflet : la malterie. Soufflet est en effet l'un des leaders mondiaux du secteur et, comme l’explique l’article, la malterie “est une activitĂ© d'une rentabilitĂ© trĂšs apprĂ©ciable, nettement supĂ©rieure Ă  celle du trading”. En effet, l'activitĂ© de ce secteur est tirĂ©e par l'augmentation de la consommation de biĂšre dans les pays en dĂ©veloppement. L’article nous apprend Ă©galement que InVivo a pour ambition de doubler la taille de la division malt en 5 ans (le chiffre d'affaires actuel de la division est de 850 millions d'euros).

Le Figaro, En dix ans, 20% des fermes de France ont disparu, 09/12/2021

Les premiers rĂ©sultats du recensement agricole dĂ©cennal ont Ă©tĂ© publiĂ©s et permettent de donner une photographie de la Ferme France en 2020 et surtout d’en dĂ©duire les principaux changements en 10 ans.

Que nous apprennent ces chiffres :

  • 100 000 exploitations agricoles ont disparu en l’espace d’une dĂ©cennie

  • La baisse du nombre d’exploitation est toutefois moins forte que lors des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes (-2,3% par an contre -3% prĂ©cĂ©demment)

  • La superficie moyenne des fermes a augmentĂ© de 25% en 10 ans, Ă  environ 69 hectares

  • La baisse de la surface agricole utile (SAU) n’est que de 1% entre 2010 et 2020 et celle-ci est Ă©quivalent Ă  50% du territoire français

  • La valeur de la production agricole a continuĂ© Ă  augmenter

  • Les surfaces d'agriculture bio ont triplĂ© en 10 ans pour atteindre 12% de la SAU

L'article note toutefois que si “le modĂšle de petites exploitations familiales a fait la force (de la France) sur la scĂšne internationale (
) le modĂšle familial du systĂšme agricole tricolore commence bel et bien Ă  s’étioler”.

RĂ©ussir, Comment regagner de l’autonomie alimentaire en France ? 20 propositions des dĂ©putĂ©s, 09/12/2021

Dans un rapport de mission d’information remis en dĂ©cembre Ă  l’AssemblĂ©e nationale, les rapporteurs Pascale Boyer (LREM) et Julien Dive (LR) Ă©mettent 20 propositions pour reconquĂ©rir l’autonomie alimentaire de la France. En effet, comme prĂ©cisĂ© dans ce rapport, la France importe environ 20% de sa consommation alimentaire et la dĂ©pendance aux importations a doublĂ© en 20 ans. Par ailleurs, le taux de dĂ©pendance aux importations dĂ©passe les 50% pour certaines filiĂšres.

Voici le détail de ces propositions :

  1. BĂątir des stratĂ©gies de filiĂšre plus offensives grĂące Ă  l’affirmation d’un Etat stratĂšge sur les questions de souverainetĂ© alimentaire. La mission propose notamment d’ “identifier et soutenir les filiĂšres les plus stratĂ©giques et les plus fragilisĂ©es via des plans spĂ©cifiques”. Elle propose ainsi la mise en place d’un “observatoire de l’autonomie alimentaire”.
     

  2. ƒuvrer pour une harmonisation par le haut Ă  l’échelle europĂ©enne du cadre normatif applicable. Et en parallĂšle limiter les sur-transpositions en droit national qui freinent la compĂ©titivitĂ© du modĂšle français.
     

  3. Renforcer les politiques de contrĂŽle

  4. Exiger la rĂ©ciprocitĂ© pour assurer l’équitĂ© du jeu concurrentiel. Il s’agit notamment de mettre en place une nĂ©gociation systĂ©matique des clauses miroirs dans le cadre des traitĂ©s internationaux de libre-Ă©change. Est Ă©galement prĂ©vu l’intĂ©gration du secteur agricole dans le dispositif de compensation carbone aux frontiĂšres
     

  5. Réformer les rÚgles applicables en matiÚre de limites maximales de résidus de pesticides (LMR)
     

  6. Dans le cadre de la prĂ©sidence française du Conseil de l’Union europĂ©enne, lancer la rĂ©vision du rĂšglement INCO afin de rendre obligatoires les informations relatives Ă  l’origine gĂ©ographique des produits
     

  7. Accompagner les acheteurs publics et les acteurs de la restauration collective pour atteindre les objectifs fixés par la loi EGALIM
     

  8. Mobiliser les acteurs de la restauration commerciale et renforcer la transparence sur les approvisionnements. Rendre l’affichage obligatoire de l’origine des produits dans la restauration commerciale (dans le cadre de la rĂ©vision d’Inco) et prendre le dĂ©cret d’application de l’article L. 412-9 concernant les obligations d’indication de l’origine des plats contenant un ou plusieurs morceaux de viande bovine, hachĂ©e ou non, porcine, ovine et de volaille.
     

  9. Poursuivre les efforts pour revaloriser le revenu des agriculteurs en soutenant les organisations de producteurs, en identifiant de nouveaux leviers pour rĂ©duire les charges d’exploitation et en gĂ©nĂ©ralisant le rĂ©munĂ©rascore.
     

  10. AmĂ©liorer les conditions de travail des travailleurs saisonniers pour pallier la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre
     

  11. Alléger les charges sociales pesant sur les exploitants agricoles
     

  12. Mieux faire connaßtre les métiers du vivant et renforcer les actions de formations
     

  13. Soutenir l’investissement pour l’agro-Ă©quipement en crĂ©ant un fonds pour la transition agro-Ă©cologique.
     

  14. Encourager la recherche agronomique pour dĂ©velopper de nouvelles variĂ©tĂ©s plus rĂ©sistantes et moins consommatrices d’intrants. Permettre le dĂ©veloppement des NBT en faisant Ă©voluer le cadre juridique europĂ©en et soutenir la recherche publique et privĂ©e.
     

  15. DĂ©velopper une politique publique ambitieuse pour amĂ©liorer la gestion de l’eau en agriculture
     

  16. Soutenir l’agriculture biologique et l’agriculture certifiĂ©e « haute valeur environnementale »
     

  17. Encourager le déploiement des projets alimentaires territoriaux
     

  18. À court terme, agir Ă  droit constant pour mieux faire connaĂźtre les leviers de la commande publique pour favoriser la consommation de produits locaux tout en restant dans le cadre du droit europĂ©en
     

  19. Modifier le droit européen de la commande publique pour sécuriser les personnes publiques et leur permettre de favoriser les produits locaux dans leurs achats
     

  20. Encourager le développement des circuits de proximité et de la production locale

Le Figaro, Quand les animalistes veulent faire la peau au foie gras, 09/12/2021

Quatre grandes villes ont dĂ©jĂ  retirĂ© le foie gras au menu de leurs rĂ©ceptions sous la pression d’associations animalistes au premier rang desquels Peta.

Dans un courrier envoyĂ© Ă  la mairie de Strasbourg, Peta Ă©crit ainsi “en raison de la production importante de foie gras en Alsace, et de l’imminence de ses cĂ©lĂšbres marchĂ©s de NoĂ«l - oĂč des stands en font justement la promotion - un engagement officiel de votre part aurait un trĂšs fort impact! Ainsi, pourriez-vous mettre en place une politique interdisant de servir du foie gras dans vos locaux et lors des repas officiels offerts par la municipalitĂ© strasbourgeoise Ă  diverses occasions?”. Peta a ainsi Ă©crit un courrier similaire Ă  une vingtaine de maires de grandes villes.

Comme alternative au foie gras, les associations animalistes proposent de dĂ©guster du “faux gras”, qui est fabriquĂ© Ă  partir de tofu, champignon, levure et huile vĂ©gĂ©tale.

Si certains maires ont entendu le message de Peta et ont pris des dĂ©cisions radicales (comme la maire de Strasbourg par exemple) il semble que les Français soient encore loin de passer au “faux gras”. D’aprĂšs un sondage CSA pour le CIFOG publiĂ© rĂ©cemment, 91% des personnes interrogĂ©es dĂ©clarent manger du foie gras et 75% ont l’intention de consommer du foie gras pour les fĂȘtes cette annĂ©e, soit 2 points de plus que l’an dernier.

Par ailleurs, 14 associations, reprĂ©sentant plusieurs dizaines de milliers de chefs Ă  travers tous les territoires de France et Ă  l’international, se sont d’ores-et-dĂ©jĂ  engagĂ©s auprĂšs de la filiĂšre française du Foie Gras en signant le manifeste de soutien Ă  la filiĂšre française du foie gras et un hashtag #TouchePasMonFoieGras a Ă©tĂ© lancĂ© pour l’occasion.

Les Échos, Les deux gĂ©ants du foie gras MaĂŻsadour et Euralis se rapprochent, 08/12/2021

Alors que la filiÚre foie gras a souffert ces derniÚres années suite à la multiplication des épidémies d'influenza aviaire, les deux leaders du secteur, les groupes coopératifs Euralis et Maisadour, réfléchissent à fusionner leurs pÎles spécialisés dans le canard à foie gras. Les deux groupes représentent environ 45% de la production française de foie gras avec une production de 13 millions de canards gras chaque année. Les deux groupes ont également des marques fortes dans ce secteur : Delpeyrat et Comtesse du Barry (Maisadour) et Rougié et Maison Montfort (Euralis).

L’article explique que la production de foie gras a quadruplĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 et que la filiĂšre souffre dĂ©sormais de surproduction.

doivent toutefois obtenir l'aval des autorités de la concurrence pour un plan qui pourrait déboucher sur des restructurations.

Le Parisien, Et la conserve redevint tendance dans nos placards de cuisine, 12/12/2021

Un article consacrĂ© Ă  un produit que l’on a tous dans nos placards. D’ailleurs mĂȘme les chiffres le prouvent : 99,8 % des mĂ©nages en ont achetĂ© au moins une dans l’annĂ©e. Comme l’explique Emily Mayer de l’IRI, il s’agit d’un marchĂ© « mature », donc stable depuis des annĂ©es, « et sur lequel il ne se passait plus grand-chose ». Vincent Miginiac, prĂ©sident de l’Uppia (Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisĂ©e), va dans le mĂȘme sens en affirmant que “la conserve n’avait ni une bonne ni une mauvaise image. C’était juste un produit de dĂ©pannage Ă  avoir dans son placard”.

Mais dans le secteur de la conserve le Covid a Ă©galement eu un impact. Ainsi, en 2020 les ventes ont augmentĂ© de 12,1 % pour les conserves de lĂ©gumes, 10 % pour celles de poisson, 9,8 % pour celles de viande et 11,8 % pour les plats cuisinĂ©s selon les donnĂ©es de l’IRI. Comme le prĂ©cise Emily Mayer, la conserve est “le produit de stockage par excellence” et c’est un produit qui se prĂȘte bien Ă  la vente en ligne.

La bonne surprise est que cette dynamique a continuĂ© en 2021. Ainsi, au global, les ventes sont en hausse de 4 % par rapport Ă  2019 et certaines catĂ©gories performent trĂšs bien, Ă  l’image des conserves de tomates (+ 18,5 % par rapport Ă  2019), des conserves de lĂ©gumes secs (+ 15 %) ou les conserves des plats cuisinĂ©s exotiques (+ 27,8 %) (source chiffres de l’IRI, arrĂȘtĂ©s Ă  fin octobre 2021).

Le Monde, Des ventes record pour les maisons de champagne, 10/12/2021

2020 a Ă©tĂ© une des pires annĂ©es pour la filiĂšre champagne avec “des pertes de 20 % en moyenne par rapport Ă  2019” et, dĂ©but 2021, le ComitĂ© interprofessionnel du vin de Champagne pensait qu'il faudrait plusieurs annĂ©es au secteur pour s'en remettre. Et bien contre toute attente 2021 s’annonce comme une annĂ©e record.

C’est ce que confirme Fabrice Rosset, PDG des champagnes Deutz, qui explique “en prĂšs de cinquante ans de mĂ©tier, je n'ai jamais vĂ©cu une pĂ©riode semblable !”. Les consĂ©quences sont visibles : ruptures de stock un peu partout dans les grandes marques, demandes de pays Ă©trangers qui ne sont pas satisfaites, tensions sur le marchĂ©, des cavistes français qui ne reçoivent pas la marchandise qu’ils ont commandĂ©e
 

Cela se traduit Ă©videmment au niveau des chiffres. Pour Deutz, c’est une hausse de 80 % des ventes pour la cuvĂ©e classique et de 40 % pour la cuvĂ©e prestige. Et au niveau de l’entreprise, comme le prĂ©cise le PDG, “+ 35 % au global par rapport Ă  2019, qui Ă©tait notre annĂ©e record. En chiffre d'affaires global, par rapport Ă  2020, alors que la rĂ©ouverture des frontiĂšres n'est pas totale et, mĂȘme si tous les indicateurs ne sont pas au beau fixe, nous dĂ©passons les 60 %”.

Parmi les explications avancĂ©es sur les performances exceptionnelles de cette annĂ©e : la consommation mondiale de 2020 aurait Ă©tĂ© supĂ©rieure aux expĂ©ditions des maisons de champagne. En d’autres termes, les grossistes, importateurs et cavistes ont vendu leurs bouteilles et laissĂ© leurs stocks baisser. Ils ne les auraient reconstituĂ©s qu’en 2021. Autre explication : l'explosion du e-commerce, en France mais surtout Ă  l'Ă©tranger oĂč les ventes en ligne ont Ă©tĂ© multipliĂ©es par quatre dans certains pays. Enfin les habitudes des consommateurs dans certains pays ont Ă©voluĂ©. C’est ce qu’explique Quentin Meurisse, directeur marketing pour les maisons Mumm et Perrier-JouĂ«t, “Aux Etats-Unis, la cuvĂ©e Mumm "Grand Cordon " est habituellement bue au restaurant. Pour la premiĂšre fois, Ă  cause des confinements, les AmĂ©ricains l'ont commandĂ©e en ligne et consommĂ©e Ă  la maison. Quand les restaurants ont rouvert, ils y ont Ă  nouveau achetĂ© nos bouteilles mais ils ont aussi continuĂ© Ă  en boire chez eux”.

Néorestauration, Le boom de la livraison, un phénomÚne mondial selon Kantar, 13/12/2021

Kantar vient de publier une Ă©tude sur la maniĂšre dont la pandĂ©mie a impactĂ© les comportements d’achats des consommateurs.

Celle-ci montre que les dĂ©penses en Restauration Hors Domicile au UK, en France, et en Espagne ont plus que doublĂ© sur le 2e trimestre 2021 comparĂ© Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2020, mais restent encore Ă  75% des niveaux enregistrĂ©s en 2019. En France, les restrictions administratives Ă©taient toujours en cours au second trimestre et ce sont 62% des niveaux d’avant pandĂ©mie qui ont Ă©tĂ© reconstituĂ©s.

L’autre constat de Kantar (sur un panel de 10 pays cette fois-ci), c’est que malgrĂ© le rebond dans les Ă©tablissements de restauration, la dynamique de la livraison n’a pas faibli. En effet, les repas livrĂ©s ont progressĂ© de 150% au moment du dĂ©jeuner et du dĂźner.

Par ailleurs, les motivations des consommateurs pour se faire livrer des repas ont également changé. Ainsi, 35% des consommateurs ont désormais recours à la livraison de repas pour se faire plaisir dans un contexte de partage (contre 50% en 2019). De plus en plus de consommateurs y ont recours pour le déjeuner et en solo. En France, la dimension Plaisir reste néanmoins prépondérante à 64% devant la dimension Praticité qui représente 36%.

Les Échos, Bruxelles veut frapper le coeur du modĂšle Uber et Deliveroo pour mieux protĂ©ger les livreurs, 09/12/2021

La Commission europĂ©enne a prĂ©sentĂ© son projet de directive sur les conditions de travail offertes, entre autres, par les plateformes de livraison de repas et de courses Ă  domicile (mais Ă©galement les plateforme de VTC, 
). Selon l’article, ce projet vise Ă  crĂ©er une « prĂ©somption juridique de relation d'emploi » entre le travailleur dit indĂ©pendant et la plateforme qui lui fournit des clients et missions. 

Ainsi, cinq critÚres ont été définis : le montant de la rémunération perçue, le degré de surveillance électronique appliqué au travailleur et à son travail, le fait que des rÚgles spécifiques lui soient ou non imposées (tarif fixé par la plateforme, uniforme à porter, etc.) ou encore d'éventuelles contraintes fixées sur ses horaires ou sa capacité à travailler pour d'autres services. Par conséquent, si au moins deux de ces critÚres sont remplis, alors la plateforme sera considérée comme un employeur.

Comme l’explique l’article, il s’agit d’un changement de paradigme car, Ă  l'avenir, les requalifications en salariĂ©s seraient donc imposĂ©es par les Etats-membres et ce serait, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  la plateforme de contester en justice. Ce ne serait donc plus aux travailleurs d’aller en justice.

La Commission estime que sur les 28 millions de personnes travaillant aujourd'hui pour une plateforme de services opĂ©rant en Europe, plus de 4 millions devraient ĂȘtre requalifiĂ©s en salariĂ©s. 

LSA, Quick commerce: un marché à 122 millions d'euros en France, 14/12/2021

D’aprĂšs une Ă©tude de marchĂ© rĂ©alisĂ©e par IRI le marchĂ© du e-commerce alimentaire a progressĂ© de 50% en deux ans, passant de 6 milliards d'euros en 2019 à 9 milliards en 2021. Toutefois, le gros de cette croissance s'est fait lors d’une annĂ©e 2020 marquĂ©e par les confinements et les restrictions (+40% par rapport à 2019). 

Au sein de cette catĂ©gorie, le Q-commerce pĂšse encore assez peu. Les diffĂ©rents acteurs de ce segment (Gorillas, Frichti, Getir
) n'ont gĂ©nĂ©rĂ© que 122 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2021 (soit tout de mĂȘme une croissance de 86% par rapport à 2020). Selon Emily Mayer, directrice business insight chez IRI, Frichti est « largement leader » sur ce segment.

Au niveau du taux de pĂ©nĂ©tration du Q-commerce, celui-ci est encore assez faible (1,5%). Il est nĂ©anmoins largement supĂ©rieur à Paris (11,5%) par rapport au reste de la France. Pour les acteurs de ce secteur, la croissance passera donc par “leur expansion gĂ©ographique et la densification de leur offre dans les marchĂ©s existants hors de Paris”.

NĂ©anmoins, comme l’explique l’article, avec une croissance 86%, le secteur du Q-commerce pourraient dĂ©passer en quelques annĂ©es celui de la livraison des grandes surfaces alimentaires, qui pĂšse 404 millions d'euros en 2021, mais avec une croissance plus faible (13%). 

LSA, Quick commerce : le livreur de boissons Kol entre en redressement judiciaire, 15/12/2021

Ca y est, la guerre du Q-commerce a fait son premier mort en France. En effet, d’aprĂšs LSA, la start-up Kol, spĂ©cialisĂ©e dans la livraison rapide d’alcool, a entamĂ© une procĂ©dure de redressement judiciaire le 6 dĂ©cembre. L’entreprise cherche donc un repreneur et risque la liquidation judiciaire en janvier si elle n’y arrive pas.

Selon son co-fondateur Baptiste Guez, la mise en redressement judiciaire de Kol est liĂ©e Ă  un manque de fonds. Comme il l’explique, “nous avons lancĂ© en avril-mai notre processus de levĂ©e de fonds pour lever 30 millions d’euros. Nous avons eu des discussions avec des concurrents pour qu’ils nous rachĂštent, mais elles n’ont pas abouti. Rapidement aprĂšs, d’autres concurrents ont annoncĂ© des levĂ©es de fonds trĂšs importantes. Quand ils lĂšvent 250 millions d’euros, ça refroidit les investisseurs, qui se disent que la compĂ©tition est trop rude”. Kol a par la suite cherchĂ© des solutions de rachats auprĂšs de la grande distribution mais sans plus de succĂšs.


BBC, The tomatoes at the forefront of a food revolution, 09/12/2021

Le gĂ©nĂ©ticien Tomas Cermak s'est donnĂ© pour mission de trouver la tomate parfaite, Ă  savoir une tomate qui serait facile Ă  cultiver, nutritive et savoureuse et qui, en plus de toute cela, s'adapterait mieux aux changements climatiques. C’est grĂące Ă  la modification gĂ©nĂ©tique Crispr (pour plus d’explications sur cette technologie allez voir ce post) qu’il a créé avec son Ă©quipe un plan de tomate plus compacte, avec moins de branches mais plus de fruits qu’une tomate sauvage. Par ailleurs, ces tomates sont Ă©galement un peu plus foncĂ©s que d'habitude, signe d'une teneur important en lycopĂšne, un antioxydant qui diminue les risques de cancer et de maladie cardiaque.

Comme l’explique l’article, le changement climatique pose Ă©galement des problĂšmes aux producteurs de tomates. En effet, les tomates n'aiment pas la chaleur, et leur croissance est optimale entre 18°C et 25°C. Au dessus de ce seuil, les choses commencent Ă  se gĂąter : le pollen ne se forme pas correctement, les fleurs ne se transforment pas en baies comme elles le devraient. Au delĂ  de 35 °C, les rendements commencent Ă  s'effondrer. Ainsi, une Ă©tude publiĂ©e en 2020 a montrĂ© que d'ici le milieu du 21e siĂšcle, jusqu'Ă  66 % des terres de Californie historiquement utilisĂ©es pour la culture des tomates pourraient ne plus avoir des tempĂ©ratures appropriĂ©es pour cette culture. D'autres Ă©tudes suggĂšrent que d'ici 2050, de vastes Ă©tendues de terres au BrĂ©sil, en Afrique subsaharienne, en Inde et en IndonĂ©sie n'auront plus non plus un climat optimal pour la culture des tomates. MĂȘme si d'autres rĂ©gions, auparavant trop froides, pourraient devenir propices Ă  la culture de la tomate.

En 2021, une Ă©tude s'est penchĂ©e sur le gĂ©nome de la variĂ©tĂ© Solanum sitiens. Il s’agit d’une espĂšce de tomate sauvage qui pousse dans un environnement extrĂȘmement rude du dĂ©sert d'Atacama, au Chili, et qui peut ĂȘtre trouvĂ©e Ă  prĂšs de 3300m d’altitude. Cette Ă©tude a permis d'identifier plusieurs gĂšnes liĂ©s Ă  la rĂ©sistance Ă  la sĂ©cheresse chez Solanum sitiens. En 2020, des scientifiques chinois et amĂ©ricains ont rĂ©alisĂ© une Ă©tude d'association sur l'ensemble du gĂ©nome de 369 cultivars, lignĂ©es de sĂ©lection et variĂ©tĂ©s locales de tomates, et ont identifiĂ© un gĂšne appelĂ© SlHAK20 comme Ă©tant crucial pour la tolĂ©rance au sel.

Lorsque ces gĂšnes rĂ©sistant aux changements climatiques ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, ils peuvent ĂȘtre ciblĂ©s Ă  l'aide de la technologie Crispr pour supprimer certains gĂšnes indĂ©sirables ou en insĂ©rer de nouveaux. C'est ce qui a Ă©tĂ© fait rĂ©cemment pour la tolĂ©rance au sel, la rĂ©sistance Ă  divers pathogĂšnes de la tomate, et mĂȘme pour crĂ©er des plantes naines capables de rĂ©sister aux vents violents (un autre effet secondaire du changement climatique). Tomas Cermak vont encore plus loin et utilisent Crispr pour domestiquer des espĂšces vĂ©gĂ©tales sauvages Ă  partir de zĂ©ro. Ainsi, ils ont ciblĂ© cinq gĂšnes de l'espĂšce sauvage pour obtenir une tomate qui serait toujours rĂ©sistante Ă  divers stress, mais plus adaptĂ©e Ă  l'agriculture commerciale moderne - plus compacte pour faciliter la rĂ©colte mĂ©canique, par exemple. La nouvelle plante avait Ă©galement des fruits plus gros que l'original sauvage.

Certains scientifiques pensent que l'Ă©dition de gĂšnes par Crispr marque le dĂ©but de la deuxiĂšme rĂ©volution verte pour aider Ă  nourrir une population humaine en forte croissance. NĂ©anmoins, comme l’explique l’article, la rĂ©glementation et l'acceptation sociale restent encore des problĂšmes Ă  rĂ©soudre. Ainsi, pour la "tomate idĂ©ale" de Cermak, adaptĂ©e au climat, les obstacles juridiques, associĂ©s Ă  l'hĂ©sitation des consommateurs, pourraient constituer un obstacle majeur.

Pour celles et ceux qui veulent plus de statistiques sur le marchĂ© mondial de la tomate, je vous invite Ă  aller voir le post de blog que j’ai rĂ©alisĂ© sur ce fruit.

Newsweek, Americans Are Addicted to 'Ultra-Processed' Foods, and It's Killing Us, 08/12/2021

Un article trÚs long de Newsweek sur le régime alimentaire des américains, et notamment sur leur consommation excessive de produits ultra-transformés.

La pandĂ©mie de Covid-19 qui touche la planĂšte depuis bientĂŽt 2 ans a renforcĂ© la dangerositĂ© de l’obĂ©sitĂ©. Ainsi, les AmĂ©ricains obĂšses, sans aucun autre facteur de risque, ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s trois fois plus souvent que ceux qui ne l'Ă©taient pas. De plus, lorsqu'elle est associĂ©e Ă  d'autres problĂšmes de santĂ© liĂ©s Ă  l'alimentation, comme les maladies cardiovasculaires et le diabĂšte, l'obĂ©sitĂ© multiplie par six le risque d'hospitalisation et par douze le risque de dĂ©cĂšs. A la lumiĂšre de ces chiffres, certains politiciens et experts en nutrition commencent Ă  demander aux autoritĂ©s de rĂ©glementation d'intervenir auprĂšs des entreprises alimentaires. Ces derniers prĂ©conisent des mesures similaires Ă  celles qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour limiter l'influence des fabricants de tabac dans les annĂ©es 1990, notamment en limitant la commercialisation de certains types d'aliments auprĂšs des enfants et en dĂ©courageant activement la consommation de certains ingrĂ©dients, au premier rang desquels le sucre.

Ce sont les aliments ultra-transformĂ©s qui sont en ligne de mire. L’article les dĂ©finit ainsi : “des produits alimentaires qui ne sont pas seulement transformĂ©s au sens classique du terme pour prolonger leur durĂ©e de conservation, mais qui sont aussi souvent modifiĂ©s pour maximiser leur saveur, leur attrait visuel, leur texture, leur odeur et la vitesse Ă  laquelle ils sont digĂ©rĂ©s. Ces aliments sont fabriquĂ©s en dĂ©construisant les aliments naturels en leurs composants chimiques, en les modifiant et en les recombinant en de nouvelles formes qui ressemblent peu Ă  ce que l'on trouve dans la nature”. D’aprĂšs une Ă©tude rĂ©cente, les aliments transformĂ©s reprĂ©sentaient 57 % des calories consommĂ©es par l'AmĂ©ricain moyen en 2017 et 2018 (contre 54 % en 2001 et 2002). En parallĂšle, l’article rappelle que la moitiĂ© des adultes amĂ©ricains souffrent aujourd'hui de diabĂšte ou de prĂ©-diabĂšte, les trois quarts des adultes sont en surpoids et environ 100 millions, soit 42 %, sont obĂšses, selon les normes des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Parmi les enfants ĂągĂ©s de 2 Ă  5 ans, un sur dix est dĂ©jĂ  obĂšse. Chez les adolescents, ce chiffre est d'un sur cinq.

Bref, comme le rĂ©sume l’article en s’adressant Ă  ses lecteurs amĂ©ricains, “notre alimentation est littĂ©ralement en train de nous tuer”.

CNBC, People are paying top dollar for cocktails with no alcohol in them, 09/12/2021

En 2020, l'industrie des boissons sans alcool a connu une croissance fulgurante, les consommateurs dĂ©laissant les soirĂ©es arrosĂ©es pour privilĂ©gier leur santĂ© et leur bien-ĂȘtre. Alors que certaines personnes rĂ©duisent complĂštement leur consommation, d'autres optent pour des boissons qui ont le mĂȘme goĂ»t que leurs boissons prĂ©fĂ©rĂ©es, mais sans alcool.

Mais la plupart des consommateurs de ces boissons n'abandonnent cependant pas l'alcool pour de bon. Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ© par IWSR, 58 % des consommateurs de boissons sans alcool ou Ă  faible teneur en alcool continuent de boire de l’alcool, mais avec modĂ©ration.

Aux Etats-Unis, selon des donnĂ©es de NielsenIQ, les ventes de boissons non alcoolisĂ©es ont augmentĂ© de 33,2 % en 2020, pour atteindre 331 millions de dollars. Les ventes de biĂšre et de cidre non alcoolisĂ©s ont augmentĂ© de 31,7 %, mais surtout les ventes de spiritueux non alcoolisĂ©s ont augmentĂ© de 113,4 % au cours de la mĂȘme pĂ©riode.

Parmi les sociĂ©tĂ©s proposant des spiritueux sans alcool, l’article cite la sociĂ©tĂ© CleanCo. L’article parle Ă©galement de Lyre's, une start-up fondĂ©e en 2019 et qui vient de boucler une levĂ©e de fonds de 20 millions de livres en novembre. L'entreprise est dĂ©sormais Ă©valuĂ©e Ă  270 millions de livres.

Financial Times, The US military has a plan to make food from thin air. No really, 11/12/2021

La Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency) est Ă  l’origine de nombreuses inventions, que ce soit internet, la souris d'ordinateur, la technologie sans fil, les vĂ©hicules sous-marins sans pilote, les avions furtifs, les GPS portables...

Parmi les employĂ©s de la Darpa, le journaliste a rencontrĂ© Molly Jahn, spĂ©cialiste des plantes, consultante en risques agricoles, professeur d'agronomie Ă  l'universitĂ© du Wisconsin et l'une des 12 nouveaux directeurs de programme du Defense Sciences Office de la Darpa. Molly Jahn est en charge du "Cornucopia", qui a pour objectif de “rĂ©inventer l'ensemble du processus de fabrication des aliments”. Comme le rĂ©sume l’article, le dĂ©fi de ce projet est de crĂ©er un nouveau systĂšme alimentaire mondial qui corresponde davantage aux besoins de l'homme que celui que nous connaissons actuellement.

Ainsi, plusieurs questions se posent :

  • “pourrions-nous modifier l'ensemble de notre paradigme alimentaire de maniĂšre Ă  garantir la sĂ©curitĂ© nationale, Ă  rĂ©duire la consommation d'Ă©nergie et Ă  produire un systĂšme plus sain ?”

  • “l'univers relativement inexplorĂ© des microbes, des bactĂ©ries et des champignons pourrait-il produire des nutriments en quelques heures ou quelques jours - bien plus rapidement qu'il ne faut pour faire pousser des cultures dans un champ ?”

Pour ces 2 questions la rĂ©ponse est oui. D’ailleurs cela se fait dĂ©jĂ  en partie dans des laboratoires du monde entier.

Mais Molly Jahn va encore plus loin dans son questionnement. Ainsi elle s’interroge "et si tout le monde pouvait produire des ingrĂ©dients de base pour les besoins du foyer ? Et si la nourriture ressemblait davantage Ă  l'air, de sorte que personne ne puisse facilement la contrĂŽler et que tout le monde puisse ĂȘtre en quelque sorte un agriculteur ?". En rĂ©sumĂ©, “peut-ĂȘtre que tout le monde devrait avoir un bidule capable de transformer l'air et l'eau en une substance de base, ou au moins des systĂšmes alimentaires de secours lorsqu'ils sont dĂ©faillants”.

Mais Molly Jahn n’a rien d’une farfelue, loin de là. Son CV parle d’ailleurs pour elle.

Techcrunch, The EVERY Co. grabs $175M as it cracks code on animal-free protein products, 07/12/2021

La startup amĂ©ricaine The EVERY Co. (ex Clara Foods) a dĂ©veloppĂ© une technologie de fermentation de prĂ©cision pour fabriquer des protĂ©ines sans animaux, comme des substituts aux Ɠufs. Elle a en effet lancĂ© en novembre sa premiĂšre protĂ©ine d'Ɠuf sans animaux, appelĂ©e EVERY ClearEgg.

The EVERY Co a conclu en avril un partenariat avec ZX Ventures, la branche innovation du brasseur AB InBev, pour "brasser" des protĂ©ines sans animaux Ă  grande Ă©chelle par fermentation. Elle vient de rĂ©aliser une nouvelle levĂ©e de fond en sĂ©rie C d’un montant de 175 millions de dollars. Ce dernier investissement porte le financement total d'EVERY Ă  233 millions de dollars (l’entreprise avait levĂ©e 15 millions de dollars supplĂ©mentaires en sĂ©rie A et 40 millions de dollars en sĂ©rie B en 2019). Cette levĂ©e de fonds permettra Ă  l'entreprise d'augmenter sa production, de commercialiser d'autres produits dans son pipeline et de dĂ©velopper de nouvelles applications alimentaires pour sa technologie.

La startup a changĂ© de nom en octobre dernier et son PDG et fondateur Arturo Elizondo a dĂ©clarĂ© Ă  cette occasion que “notre nouvelle image de marque transmet notre vision de transformer fondamentalement le systĂšme alimentaire pour le 21e siĂšcle afin que chaque humain, partout, puisse profiter de la nourriture qu'il connaĂźt et aime sans nuire Ă  notre planĂšte ou aux animaux dans le processus”.

Parmi les autres entreprises proposant des alternatives vĂ©gĂ©tales aux oeufs, l’article cite les amĂ©ricaines Simply Eggless et Eat Just ainsi que l’allemande Perfeggt.

Forbes, McCain Foods Invests $55 Million In Plant-Based Startup Strong Roots, 08/12/2021

Le cĂ©lĂšbre fabricant de frites surgelĂ©es vient de prendre une participation minoritaire dans Strong Roots, une start-up irlandaise spĂ©cialisĂ©e dans les aliments surgelĂ©s Ă  base de plantes. Le montant de la transaction s’élĂšve Ă  55 millions de dollars.

McCain met ainsi un pied dans la catĂ©gorie des produits surgelĂ©s Ă  base de plantes et de substituts de viande, qui connaĂźt une croissance rapide, et ajoute Ă  son portefeuille une marque axĂ©e sur la durabilitĂ©. Aux États-Unis, les ventes d'aliments d'origine vĂ©gĂ©tale ont augmentĂ© de 27 % en 2020, selon la Plant-Based Foods Association.

Strong Roots a été lancée en 2015 et vend des hamburgers, des snacks et des accompagnements végétariens tels que les hash browns au chou-fleur, les burgers au chou frisé et au quinoa, les frites de légumes racine mélangés et les bouchées au brocoli et à la carotte violette. Strong Roots a reçu cette année la certification B Corp pour ses efforts environnementaux et sociaux.


Le Monde, La viande vĂ©gĂ©tale Ă  la conquĂȘte du monde, 09/12/2021

Produit de niche il y a quelques annĂ©es, elle conquiert de nouveaux consommateurs, soucieux de la planĂšte et de leur santĂ©. Comment cette imitation de viande se fait-elle peu Ă  peu une place dans nos assiettes, et ce, malgrĂ© l’hostilitĂ© des lobbys de la viande ? Explications en podcast avec Lucas Minisini, journaliste au « Monde ».


L’avenir des coffee shops? En tout cas une solution potentielle aux problùmes de recrutement ;)

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Alvin Foo @alvinfoo
#Robot barista vending machine by the street in #Shanghai #china. Select your coffee, scan QR code to pay and wait for your coffee to be served.
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5:48 AM ∙ Dec 12, 2021
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Pepsi se lance Ă  son tour dans les NFT

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Pepsi @pepsi
Yup. We did that. Introducing Pepsi Mic Drop – our genesis #NFT collection. Details in the thread below đŸ§”
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2:10 PM ∙ Dec 9, 2021
18,699Likes7,192Retweets

France Terre de Lait #1 | Le lait bio | Yves Sauvaget – Eleveur laitier Bio

PĂ©pin #3 | La crĂ©ation d’un bar | Olivier Bon – Experimental group et Michael Malapert – architecte d’intĂ©rieur

Eat’s Business #38 | Abattoir mobile, le vin se met aux NFT et le supermarchĂ© du futur


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