🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2021-29
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Echos, Quand les marques de restauration et d'alimentaire estompent leurs frontières, 02/10/2021
France Inter, Six questions sur la défiscalisation des pourboires au restaurant par carte bancaire, 27/09/2021
Financial Times, Soaring pea costs set to hit plant-based meat producers, 28/09/2021
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Figaro, Labels alimentaires : deux nouvelles études révèlent les écarts entre promesses et réalité, 28/09/2021
Plusieurs organismes (UFC-Que Choisir, WWF, Greenpeace et le Bureau d'analyse sociétale Basic) ont lancé deux études en parallèle, la première pour vérifier la conformité des démarches par rapport aux exigences définies des SIQO (Signes officiels de qualité et d'origine) et analyser les raisons de non-conformité de certains produits. La seconde sur les démarches publiques et privées pour évaluer les impacts environnementaux et socio-économiques.
Ainsi, la première étude s’est focalisée sur les cahiers des charges de huit AOP fromagères, dont la promesse est «la fabrication d'un produit faite selon un savoir-faire reconnu dans une même zone géographique» et douze viandes Label Rouge qui garantissent «un produit de qualité supérieure». D’après les résultats de l’étude, trois AOP fromagères sur les huit étudiées ne devraient pas bénéficier de l'appellation et le porc Label Rouge ne possèderait que peu de différenciation avec le porc non Label Rouge.
La deuxième a étudié en détail onze grandes démarches (dont AB, Agri Confiance, Haute Valeur Environnementale, AOP, Bleu Blanc Cœur ou C'est Qui le Patron) en les comparant à travers sept critères environnementaux (dérèglement climatique, pollution de l'air, dégradation des sols…) et sept critères socio-économiques (santé humaine, bien-être animal, conditions de travail ou encore cohésion sociale).
Parmi les principaux résultats : le bio «sort son épingle du jeu», avec notamment les bénéfices socio-économiques et environnementaux «les plus forts et les plus avérés» en terme d'impact notamment sur la santé humaine. A l’inverse, la Haute Valeur Environnementale (HVE) n’a obtenu qu’une note de 1 sur 5 sur les critères de santé humaine, de biodiversité ou de ressources en eau.
Seule la deuxième étude est disponible en ligne ici.
Réussir, Les jeunes ont une opinion bien tranchée sur l’agriculture, 27/09/2021
D’après un sondage en ligne réalisé par BVA en avril dernier, si 71% des Français ont une très bonne opinion de l’agriculture, ils ne sont que 62 % chez les moins de 35 ans et 56% chez les 18-24 ans. Par ailleurs, les résultats du sondage montrent qu’entre « une agriculture majoritairement bio quitte à réduire notre production et devoir importer » et « une agriculture raisonnée qui assure notre indépendance alimentaire et évite de devoir importer », 47% des 18-24 ans déclarent choisir la première option, contre seulement 20% chez les plus de 35 ans.
Lors de l’assemblée générale d’#agridemain, un débat (qui peut être visionné en ligne ici) s’est tenu sur la relation que les jeunes entretiennent avec l’agriculture.
Parmi les conclusions de ce débat : pour mieux toucher les 18-30 ans, l’agriculture va devoir faire un effort de communication, notamment via des reportages et des témoignages sur les réseaux sociaux. Florence Gramond, directrice du département agriculture de BVA, a d’ailleurs pointé quelques erreurs du monde agricole, comme les fermes pédagogiques avec lesquelles la profession s’est “peut-être trompé(e) de cible” car “ça véhicule une agriculture à la Prévert auprès des enfants” plutôt que de viser les adolescents. Parmi les autres solutions évoquées lors du débat : instaurer un dialogue avec les jeunes à travers la cuisine et le goût.
Le Figaro, Le renouvellement des générations, défi existentiel pour l’agriculture française, 27/09/2021
Comme l’a bien résumé le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, il s’agit d’un “défi colossal” pour le monde agricole. Les chiffres parlent d’eux mêmes : 55 % des exploitants agricoles sont âgés de plus de 50 ans et 45 % des exploitants auront atteint l’âge de la retraite d’ici à 2026. Les experts estiment ainsi qu’entre un tiers et la moitié des producteurs agricoles français cesseront effectivement leur activité dans les dix années à venir.
Comme l’explique Le Figaro, le problème de l’attractivité de l’agriculture tient en partie au fait que “les difficultés économiques des filières rebutent nombre de vocations”, ce qui fait que “le métier est donc trop ingrat financièrement pour voir affluer les postulants”.
Les Echos, Leonardo DiCaprio, nouveau parrain de la viande in vitro, 23/09/2021
Après les acteurs qui investissent dans les spiritueux, voici désormais les acteurs qui investissent dans la viande in-vitro. L’acteur Leonardo Di Caprio vient en effet de faire deux investissements dans des startups de ce secteur, à savoir la hollandaise Mosa Meat et l'israélienne Aleph Farms. Selon les dires de Leo, « Mosa Meat et Aleph Farms offrent de nouvelles façons de satisfaire la demande mondiale de viande de boeuf, tout en résolvant certains des problèmes les plus pressants de la production industrielle actuelle de viande bovine ».
France Inter, Six questions sur la défiscalisation des pourboires au restaurant par carte bancaire, 27/09/2021
D’après une étude CSA, 35 % des Français ne laissent pas de pourboire par manque de monnaie. Comme l’explique l’article, de plus en plus de gens ont pris l’habitude de laisser un pourboire par carte bancaire.
Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer que les pourboires par carte bancaire seront défiscalisés dans l’hôtellerie et la restauration pour l’année 2022 plusieurs questions se posent.
1) Comment cela va se passer? Quand vous réglerez l’addition avec votre carte, vous pourrez ajouter une petite somme supplémentaire destinée au serveur
2) Quel objectif ? Afin de rendre le métier de serveur plus attractif, le gouvernement souhaite que le pourboire redevienne un vrai complément de salaire, comme dans certains pays étrangers.
3) Comment cela fonctionnait jusqu’à présent ? Il n’y aucune obligation en France sur les pourboires. Selon l’article, la coutume voudrait qu’on laisse 5% de l’addition. Et c’est en 1987 qu’un arrêté a intégré le service dans l’addition.
4) Comment cela se passe à l’étranger? Aux États-Unis, au Canada ou encore en Australie, une partie des revenus des serveurs et barmans dépendent des "tips" et le pourboire représente entre 10 et 20% de l’addition finale. Dans ces pays, les prix affichés sur les cartes ne comptent pas le service. En Angleterre, en Espagne, au Portugal, en Hongrie, le pourboire est souvent inclus dans l’addition. Au Japon, par contre, donner un pourboire peut être considéré comme un manque de respect.
5) Qu’en pensent les premiers intéressés? Evidemment ils sont pour. Pour Roland Héguy, le président confédéral de l’UMIH, “ça peut participer à améliorer les conditions. Cet outil peut-être attractif pour les salariés”. Reste que de l’avis de certains restaurateurs ce n’est pas tant un problème de salaires qu’un problème d’horaires de travail.
Espérons en tout cas que ça redonnera envie à certains serveurs parisiens d’être plus aimables avec les clients…
L’OBS, Le cordon-bleu, « fer de lance des produits alimentaires ultra-transformés », bientôt exclu des cantines scolaires à Lyon, 01/10/2021
Voilà un débat comme on les aime.
Tout est parti d’une décision de la mairie de Lyon qui a annoncé, par l’intermédiaire de Gautier Chapuis, conseiller délégué à l'Alimentation locale et à la Sécurité alimentaire, la suppression des cordons bleus dans les cantines scolaires de la ville. La raison évoquée : “le cordon-bleu est un peu le fer de lance des produits alimentaires ultra-transformés, et à ce titre il n'a plus de raison d'être dans les menus des élèves lyonnais”.
Evidemment cette décision a provoqué de nombreuses réactions… Et vous? Etes-vous pour ou contre les cordons-bleus à la cantine scolaire?
LSA, Quick commerce : Gorillas lève 950 millions de dollars !, 24/09/2021
Pas une semaine sans une info sur le Qcommerce. Cette fois-ci c’est la startup allemande Gorillas qui vient de réaliser une nouvelle levée de fonds record pour le secteur du retail, avec près de 950 millions de dollars. A noter que la société de livraison allemande Delivery Hero et le conglomérat chinois Tencent ont participé à cette levée de fonds.
Cette levée de fonds va servir à consolider les positions de Gorillas en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et en France.
L'entreprise est désormais valorisée 3 milliards de dollars (soit plus que le groupe français Casino qui a une capitalisation boursière de 2,5 milliards d’euros).
Le Figaro, L’élevage d’insectes dédiés à la nutrition en plein essor en France, 29/09/2021
La France possède 3 startups de premier plan dans la production d’insectes à destination de l’alimentation animale : Ynsect, Innovafeed et Agronutris. Cette dernière vient de sécuriser un financement de 98 millions d’euros sous la forme d’une levée de fonds de 50 millions d'euros auprès de BPI France, de Mirova (filiale de Natixis), du groupe de compléments alimentaires Nutergia, et de l'investisseur Bertrand Jelensperger, complétée par un financement bancaire de 40 millions et de 8 millions octroyés dans le cadre du plan de relance. Cet argent servira à financer la construction de son premier site industriel de production à Rethel (Ardennes).
Les Echos, Quand les marques de restauration et d'alimentaire estompent leurs frontières, 02/10/2021
Un article intéressant sur l’hybridation entre les marques vendues dans la distribution et celles de restauration.
L’article donne l’exemple de l’entreprise suédoise Picadeli, connue pour ses bars à salades implantés dans les supermarchés un peu partout dans l’Hexagone. Cette dernière vient d’ouvrir son tout premier restaurant en France (dans le centre commercial Les 4 Temps à La Défense). Selon David Bicheron, directeur général Picadeli France et Belgique, “l'établissement est un porte-drapeau pour la marque et doit développer sa notoriété. Il nous sert aussi de laboratoire pour tester de nouveaux concepts”.
D’autres, comme Mavrommatis ou Les Niçois, ont fait le chemin inverse de Picadeli. Il s’agit à la base de restaurants qui ont lancé par la suite des produits en grande distribution. Les Niçois ont même réussi à faire référencer 4 de leurs produits chez Whole Foods aux Etats-Unis.
Comme l’explique Maria Bertoch, experte Foodservice France de The NPD Group, « le Royaume-Uni a été pionnier dans ce mélange des types de consommation entre les univers des grandes surfaces et de la restauration” et en France “le fait que des agrégateurs comme Uber Eats et Deliveroo pratiquent aussi bien la livraison de plats que celle de courses contribue à accélérer le phénomène”.
Le Monde, En Suède, le vin doucement mais sûrement, 28/09/2021
Et oui, le réchauffement climatique permet à certains pays insoupçonnés il y a encore de cela quelques années de produire du vin.
On apprend ainsi dans l’article que du vin est produit dans le sud de la Suède par 250 vignerons sur une surface totale d’environ 120 hectares. Alors certes c’est peu par rapport à la production hexagonale et la majorité des vignerons suédois reste des amateurs. Néanmoins, ce qui paraissait encore farfelu il y a à peine 5 ans est aujourd’hui réalité. C’est le cas par exemple de ce couple qui a décidé en 2016 de se lancer dans la viticulture et qui se retrouve 5 ans plus tard à la tête d'un vignoble de 5 hectares et espère produire environ 4 500 bouteilles cette année.
Et le succès semble être au rendez-vous car la qualité de ces vins s’est améliorée d’année en année, au point de “concurrencer les blancs allemands”.
A terme, la présidente de l’organisation Oenologi & Vitikultur estime que la Suède pourrait avoir environ 10 000 hectares de vigne.
Le Figaro, Le vin, ça se partage… sur Tik Tok, 27/09/2021
Comme le dit bien l’article, “à première vue, il n’existe aucun lien entre le monde du vin, très codifié, et Tik Tok, un réseau social pour (très) jeunes lancé en septembre 2016”.
Mais Emile Coddens, 24 ans et second de chai du domaine Plou et Fils s’est lancé sur le réseau et cartonne. Le jeune homme s’est lancé sur TikTok lors du 1er confinement et il compte désormais plus de 465 000 followers. Il y présente le domaine, donne des explications sur la fabrication du vin, le bio, les types de bouchons, le raisin… Et comme l’explique l’article, “ne se fixe pas de limite sur les sujets abordés et répond aux questions que se posent ses followers”. Comme il le précise, “je me suis toujours dit: Tout ce qui est en rapport avec le vin, tu peux le filmer et le montrer. Je m’étais fixé cette consigne, de dire ce que je pense, ma vision des choses, sans jamais prendre partie”. Son succès est tel qu’il a sorti un ouvrage le 22 septembre dernier intitulé “Le vin ça se partage”.
Pour une filière qui souffre d’une image vieillotte et trop codée, une telle initiative est intéressante à suivre. D’une part l’audience d’Emile Codden est relativement jeune (environ 12-25 ans) et donc pas forcément connaisseuse du vin. L’histoire ne dit pas par contre si son employeur a bénéficié de sa notoriété soudaine pour augmenter ses prix ou s’il a vendu beaucoup plus de bouteilles.
Financial Times, Soaring pea costs set to hit plant-based meat producers, 28/09/2021
Les entreprises spécialisées dans les alternatives végétales à la viande et qui utilisent le pois comme ingrédient principal risquent d'être touchées par la grave sécheresse qui sévit au Canada cette année et qui a entraîné une flambée des prix. C’est le français Roquette qui a tiré la sonnette d’alarme fin septembre en déclarant que le secteur des protéines végétales était "confronté à une situation sans précédent", que la disponibilité des pois était "remise en cause" et que les augmentations de prix "conduiraient inévitablement à un transfert des coûts vers les clients".
Le prix des pois a plus que doublé au Canada, le plus grand producteur mondial ayant subi de fortes baisses de production après la pire sécheresse du siècle. L'Europe a souffert de faibles rendements et en France, un autre grand pays producteur de pois, la récolte a été sévèrement endommagée par le temps humide pendant la récolte selon Roquette.
Bien qu'ils ne représentent que 2 % de l'ensemble des protéines végétales, les pois sont la catégorie qui connaît la plus forte croissance dans l'industrie alimentaire. Ils bénéficient en effet d’une meilleure image que le soja. Plusieurs grandes entreprises du secteur se sont ainsi tournées vers le pois pour fabriquer leurs alternatives végétales à la viande, à l’instar de Beyond Meat, NotCo, Meatless Farm, Tyson ou Nestlé.
Une hausse des prix n’est donc pas à exclure pour ces produits.
Financial Times, The pear is the prince of fruits. You just need to know when to eat them,
Un article intéressant à propos d’un fruit dont on ne parle pas très souvent : la poire.
On y apprend notamment que cette année la récolte de poires a été compliquée dans toute l'Europe à cause d’un printemps humide et froid, juste au moment où la pollinisation aurait dû avoir lieu. En août dernier, la World Apple and Pear Association a ainsi annoncé que la récolte de poires de l'UE devrait diminuer de 28 % par rapport à 2020.
Du côté de la consommation, le nombre de poires mangées par habitant est en baisse constante depuis le début des années 2000, même dans les pays habituellement gros consommateurs comme l'Espagne et l'Italie. Les enquêtes auprès des consommateurs ont montré que la principale raison du récent déclin des ventes de poires, en plus des inconvénients perçus de sa jutosité et de sa forme, est le "manque de saveur".
Mais, comme l'écrivait Edward Bunyard dans The Anatomy of Dessert en 1929, la poire "cache ses secrets aux simples affamés" car elle doit être cueillie non mûre mais mangée mûre.
Wall Street Journal, Robots Take Over Italy’s Vineyards as Wineries Struggle With Covid-19 Worker Shortages, 03/10/2021
En Italie, comme un peu partout dans le monde, les problèmes de main d’oeuvre ont pris une tournure inédite avec la fermeture des frontières suite à la crise sanitaire. Les viticulteurs italiens ont été particulièrement touchés par cette pénurie de saisonniers l’an dernier. A tel point que certains ont décidé d’investir dès cette année plusieurs dizaines de milliers d’euros dans des robots vendangeurs.
L’article s’intéresse donc à l’automatisation croissante des vignobles en Europe et suit notamment un vigneron toscan qui a sauté le pas malgré la petite taille de son exploitation viticole (13 hectares).
The Counter, Lab-grown meat is supposed to be inevitable. The science tells a different story,
Un article complet et critique sur l’avenir de la viande in-vitro et la vision un peu trop optimiste qu’en donne le Good Food Institute. Le Good Food Institute est un organisme qui milite pour le développement de la viande in-vitro et exhorte les gouvernements du monde entier à investir dans la viande in-vitro.
L’article met notamment en avant une analyse critique d’un récent rapport réalisé par le Good Food Institute. En effet, ce rapport prévoit, selon un expert, des baisses de coûts irréalistes et laisse des aspects clés du processus de production de la viande in-vitro non définis, tout en sous-estimant considérablement les dépenses et la complexité de la construction d'une installation appropriée pour une production à grande échelle. D’ailleurs l’article précise que Open Philanthropy (qui est l'un des principaux bailleurs de fonds de Good Food Institute) avait réalisé quelques mois plus tôt sa propre étude sur le sujet. Selon cette dernière, une industrie de la viande in-vitro mature et à grande échelle pourrait éventuellement atteindre un ratio de seulement trois à quatre calories entrantes pour chaque calorie sortante, contre 10 pour le poulet et 25 pour le bœuf. Elle concluait néanmoins que la viande in-vitro ne serait probablement jamais un aliment compétitif en termes de coûts.
The Economist, Treating beef like coal would make a big dent in greenhouse-gas emissions, 02/10/2021
Un article qui présente de manière graphique les émissions de gaz à effet de différents produits alimentaires.
Le postulat de l’article est de dire que si l’on traitait le bœuf comme on traite le charbon, cela permettrait de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. En effet, d’après l’article, l'impact de l'alimentation sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) peut passer inaperçu.
L’article présente ainsi différents graphiques comparant le boeuf à d’autres aliments.
Marketwatch, Thailand Covid: Idle taxis used to grow food for out-of-work drivers, 17/09/2021
Voilà une idée un peu loufoque mais qui finalement a du sens. Face aux sévères restrictions imposées par la Thaïlande en réponse à la crise sanitaire de nombreux chauffeurs de taxi se sont retrouvés au chômage et ont quitté Bangkok pour retourner dans leurs villages d'origine en laissant leurs taxis derrière eux.
Aujourd'hui, une entreprise a décidé d'utiliser les toits des taxis inactifs pour en faire de petits potagers avec pour objectif de nourrir les chauffeurs et autres employés au chômage. Les employés de la coopérative de taxis de Ratchaphruek ont donc construit des jardins miniatures en tendant des sacs poubelles noirs sur des cadres en bambou et en les recouvrant de terre. Ils ont ensuite planté diverses cultures, notamment des piments, des concombres et des courgettes.
France Stratégie, Pour une alimentation saine et durable, Septembre 2021
La France est confrontée à des défis multiples : économique, avec un enjeu d’autonomie alimentaire ; économique et social avec un vieillissement de la population agricole, un manque d’attractivité et la faiblesse des revenus des métiers de l’agriculture ; environnemental, car l’agriculture et l’alimentation constituent une source non négligeable de gaz à effet de serre et de pollutions diffuses ; de santé publique, avec un taux d’obésité à un niveau historiquement élevé même s’il reste plus faible que chez la plupart de nos voisins européens, et avec des modes de production agricole qui ont contribué à l’émergence de nouvelles préoccupations liées aux contaminants chimiques.
Dans ce rapport, France Stratégie propose un large spectre de recommandations :
Proposer un meilleur accompagnement du consommateur est nécessaire. Cela passe d’abord par l’éducation à l’alimentation, tout au long de la vie. Au-delà du choix des aliments, les consommateurs doivent être sensibilisés aux modes de consommation, forts contributeurs aux inégalités de santé, ainsi qu’à l’activité physique, dans le cadre d’une approche unifiée de la nutrition.
Améliorer l’information nutritionnelle et environnementale auprès du consommateur, notamment via l’étiquetage. En effet, le consommateur est confronté aux moyens publicitaires et aux stratégies marketing des producteurs et marchands de produits de faible qualité nutritionnelle. La publicité doit ainsi être mieux encadrée.
Utiliser les leviers de la fiscalité comportementale ; il faut ainsi notamment évaluer la faisabilité et l’intérêt de la proposition discutée au Parlement européen de moduler la TVA sur les aliments en fonction des bénéfices nutritionnels et de leur empreinte carbone.
Améliorer l’accès à une alimentation de qualité qui, souvent, diffère suivant les territoires et les publics ;
Renforcer les moyens alloués à l’aide alimentaire et sa qualité.
Soutenir les actions locales en renforçant les partages d’expériences entre collectivités locales.
Evidemment, je ne pouvais pas passer à côté d’une telle info ;)
Pour alimenter le débat sur les cordons bleus
L’équipe premier degré a encore frappé
Effectivement, nous étions en pensée avec elles pendant cette panne ;)
Une parodie sympa sur les dark kitchen
Eat’s Business, Episode 28, 28/09/2021
Basics of Bouffe | Saison #2 – L’ Italie | Alessandra Pierini – RAP, 04/10/2021
C’est tout pour aujourd’hui.
Si vous appréciez cette newsletter n’hésitez pas à la partager.
Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey